• Hydroxychloroquine : « On peut le dire haut et fort, le Pr Raoult se trompe ! »
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/hydroxychloroquine-on-peut-le-dire-haut-et-fort-le-pr-raoult-se-trompe-23

    La recherche n’est également pas assez valorisée. Elle devrait faire rêver mais, de temps en temps, c’est un peu le cauchemar. Ces problèmes font la part belle aux pseudo-sciences. On le voit bien pendant cette pandémie.

    A quoi pensez-vous ?

    A Marseille et son professeur Didier Raoult. Au départ, en voyant ses interventions sans preuve sur l’hydroxychloroquine, on s’est dit : qu’importe, il déconne. Et puis on s’en est pris plein la figure. Lui avait le traitement et nous, on était des crétins auxquels il refusait tout débat scientifique. On s’est tus avec élégance.

    Qu’est-ce qui a changé ?

    Au plus fort d’une crise sanitaire, l’heure n’est pas à la polémique. C’est une question de respect pour les malades et les morts. Maintenant que la situation s’est calmée, on peut le dire, haut et fort, ce monsieur se trompe ! L’efficacité de ce traitement n’est pas suffisante. Désormais, les preuves, on les a. Ce que je dis là est partagé par la communauté scientifique. L’hydroxychloroquine a tellement été mise sur le devant de la scène que des patients disaient je veux de la chloroquine et refusaient d’entrer dans des essais lorsqu’ils n’étaient pas sûrs d’en recevoir.

    « On s’est tus avec élégance » ? On se demande à quoi servent les agences françaises qui encadrent tout ce Barnum…

  • Covid-19 persistant : « Une étude débute pour mieux comprendre cette résurgence de l’infection » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-persistant-une-etude-debute-pour-mieux-comprendre-cette-resurgen

    Infectiologue à l’Hôtel-Dieu à Paris, Dominique Salmon-Ceron lance en exclusivité un appel aux patients concernés par la résurgence de symptômes ou la persistance de la maladie afin d’étudier ce phénomène émergent.

  • Covid-19 : le cri d’alerte des psychiatres pour leurs patients laissés pour compte - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-le-cri-d-alerte-des-psychiatres-pour-leurs-patients-laisses-pour

    Covid-19 : il y a urgence à repenser la place de la psychiatrie dans le système sanitaire

    « La crise sanitaire majeure que nous traversons met à l’épreuve notre système de soins et notre capacité à protéger la santé des plus fragiles d’entre nous, comme celle des personnels chargés de les soigner. Dans ce contexte inédit, dont les retentissements frappent toutes les disciplines médicales, l’impréparation de la psychiatrie sonne comme une alerte et rappelle, une fois encore, que les malades dont nous nous occupons restent dans l’angle mort de nos politiques publiques.

    Alors que l’ensemble des hôpitaux avaient été mobilisés dès le 6 mars avec le déclenchement du plan blanc, il a fallu attendre le 23 mars pour que des consignes soient élaborées à l’attention des établissements psychiatriques, sans donner de moyens concrets pour leur mise en œuvre. A l’heure où les urgences sanitaires se multiplient de toute part, les patients suivis en psychiatrie pèsent un poids trop faible pour bénéficier d’une prise en considération suffisante.

    Pourtant, près de 2, 5 millions de personnes sont prises en charge en psychiatrie, en ambulatoire ou en hospitalisation, et leur grande vulnérabilité dans ce contexte épidémique nous fait craindre une perte de chance intolérable. A l’heure où la pandémie nous frappe tous, ces personnes doivent être traitées avec la plus grande attention.

    Des populations psychiatriques vulnérables

    La prévalence accrue de pathologies associées (troubles cardiovasculaire, de diabète, hypertension…), 1,5 à 2 fois plus élevée qu’au sein de la population générale, constitue, nous le savons, un facteur de risque d’infection sévère au Covid-19 pour nos patients. En proie à des altérations de la mémoire et de la concentration, ils peuvent aussi éprouver plus de difficultés à respecter les règles de confinement et les « gestes barrières ». Dans le même temps, ceux qui étaient suivis régulièrement dans les centres de soins psychiatriques ne peuvent plus s’y rendre aujourd’hui, et risquent donc de voir leur pathologie préexistante s’aggraver. Ajoutons à cela des hôpitaux psychiatriques isolés sans matériel prévu pour les soins somatiques et une stigmatisation forte de nos patients qui les exposent souvent à des parcours de soins dégradés dans un contexte habituel, les raisons de notre inquiétude sont grandes.

    L’histoire nous invite malheureusement à la plus grande vigilance. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’abandon des populations psychiatriques avait entraîné la mort de 76 000 personnes au sein des hôpitaux psychiatriques censés les protéger, dont 45 000 à cause de la faim et du froid. Ce choc a été fondateur de grandes transformations et donné naissance à la psychiatrie contemporaine.

    Repenser nos pratiques et préparer l’avenir

    Le contexte actuel, bien que peu comparable aux années 1940, nous place face à un défi historique et doit permettre de faire évoluer la prise en charge des patients suivis en psychiatrie. D’ores et déjà, de nombreux services psychiatriques sont engagés dans une course contre la montre et adaptent leurs pratiques pour répondre, ici et maintenant, aux besoins spécifiques des patients face au Covid.

    Ainsi, un nombre grandissant d’établissements psychiatriques a créé des unités dédiées au Covid-19, s’appuyant sur la collaboration avec des médecins généralistes ou internistes et des protocoles de soins spécifiques pour permettre le traitement des patients psychiatriques infectés, tout en préservant la santé des soignants.

    Dans le même temps, la nécessité de libérer des lits dans les hôpitaux s’est accompagnée de sorties anticipées pour un grand nombre de patients hospitalisés. Les équipes de soignants ont dû accélérer la prise en charge en ambulatoire en développant de nouvelles modalités de suivi à distance pour prévenir les décompensations psychiatriques ou le risque suicidaire. Un suivi téléphonique intensif associé, dans certains cas, à des unités d’intervention à domicile constituées dans l’urgence, compte parmi les mesures déployées pour limiter le risque de rupture de soins et de rechute.

    Plus largement, la pandémie et le confinement qui en résulte placent la psychiatrie face un nouvel enjeu de taille : comment répondre à l’émergence d’états de souffrance psychologique au sein de la population générale (irritabilité, insomnie, anxiété, tristesse, addiction au tabac et à l’alcool) et prévenir des situations de stress post-traumatiques ou d’états dépressif qui pourraient en découler ? S’il est difficile de prévoir le retentissement psychologique de cette crise au sein de la population, des premières données chinoises nous alertent néanmoins : une étude a montré, dans les régions les plus touchées, que des symptômes de stress post-traumatique étaient rapportés chez 7 % de la population.

    En France, l’essor des téléconsultations, à l’hôpital comme en libéral, apparaît comme une première solution à ce contexte inédit. Mais des réponses plus structurées doivent être apportées, s’appuyant tant sur la formation des soignants à des modalités d’intervention psychologique que sur le développement d’outils dédiés pour les populations (guides d’auto-soin, consultations psychologiques en ligne). De même, une évaluation épidémiologique rigoureuse ainsi que la mise en place de veilles pharmacologiques sont nécessaires pour tirer les enseignements indispensables à l’adaptation de notre système de santé pour proposer une offre de soins psychiatriques de qualité.

    Les innovations en cours peuvent, et doivent, inspirer la psychiatrie française. Nous en appelons à une nécessaire union des forces de la psychiatrie française pour préparer l’avenir et entamer un dialogue exigeant avec les autorités sanitaires. La psychiatrie ne doit plus être considérée comme un supplétif du système de soins mais comme une de ses ressources majeures, qui contribue à la santé d’un grand nombre de nos concitoyens. Nous réclamons les outils organisationnels dédiés (définition de plans d’urgence) comme les moyens qui nous permettront, demain, de répondre à une nouvelle situation épidémique et à ses effets négatifs en termes de santé mentale sur la population française. Il en va de l’intérêt des patients, mais aussi de l’ensemble de la population. »

    #psychiatrie

  • #Coronavirus : l’#arrêté anti-alcool finalement abrogé dans l’#Aisne

    La préfecture avait indiqué par arrêté en milieu de journée que cette mesure visait à limiter les risques de #violences au sein du cercle familial.

    Rétropédalage en règle. Dans le cadre de la lutte contre la pandémie liée au #Covid-19, la préfecture de l’Aisne avait choisi ce lundi d’interdire la #vente_d'alcool à emporter. Autrement dit, tous les commerces alimentaires devaient maintenant fermer leurs rayons bière, vins et alcools forts. Elle a finalement fait marche arrière mardi soir, après que l’arrêté a été rendu public sur une page Facebook de la gendarmerie locale.

    Le préfet Ziad Khouzy s’est expliqué dans la soirée. Il indique avoir été « alerté notamment par les services de police et de gendarmerie sur les risques particuliers en matière de violences intrafamiliales pendant la période exceptionnelle actuelle de restriction des déplacements ». Il s’agissait aussi d’éviter les rassemblements dans la rue.
    « Néanmoins, à la suite d’échanges, en particulier avec des addictologues, sur certaines conséquences négatives possibles d’une mesure généralisée, même très temporaire, le préfet a décidé de rapporter cette disposition dans l’attente d’une évaluation plus large des mesures envisageables dans ce domaine », poursuit la préfecture.

    Les autorités rappellent que 54 places d’hébergement d’urgence sont « dédiées » aux victimes de violences intrafamiliales et que « cette capacité peut être étendue selon les besoins ». Pour rappel, ce département des Hauts-de-France déplore vingt-huit décès liés au coronavirus.

    http://www.leparisien.fr/societe/sante/coronavirus-la-vente-d-alcool-desormais-interdite-dans-l-aisne-24-03-2020
    #France #alcool #confinement #coronavirus #violences_conjugales #risque

  • 100 000 policiers et gendarmes mobilisés, amendes... Castaner détaille les mesures de confinement - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/coronavirus-amende-de-38-euros-100000-policiers-pour-controler-christophe

    Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a précisé ce lundi les modalités d’applications des nouvelles mesures de restrictions après l’allocution du président Emmanuel Macron.

    Le virus, c’est tout de la faute aux français, alors ils vont déployer la police pour les discipliner. Et les LBD.

  • Chine : un virus inconnu infecte des dizaines de personnes et inquiète les autorités (Le Parisien)
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/16847-chine-un-virus-inconnu-infecte-des-dizaines-de-personnes-et-inquiet

    Près de 60 personnes ont été infectées par une forme de pneumonie inconnue au mois de décembre.

    http://www.leparisien.fr/societe/sante/chine-un-virus-inconnu-infecte-des-dizaines-de-personnes-et-inquiete-les-

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Une explosion frappe le plus grand laboratoire viral de Russie, qui abrite la peste, la variole, le virus Ebola et d’autres virus mortels (Zerohedge)

    Crashdebug.fr : Un virus qui peut tuer la moitié de la population mondiale a été fabriqué en laboratoire

    Crashdebug.fr : Des expériences incroyablement malsaines, financées par le gouvernement fédéral, se déroulent à huis clos dans des laboratoires secrets partout en Amérique Crashdebug.fr : Virus extraterrestres ? La menace invisible...

    Crashdebug.fr : Ces (...)

    #En_vedette #Actualités_scientifiques #Sciences

  • Pourquoi la France est en pénurie de cortisone - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/pourquoi-la-france-est-en-penurie-de-cortisone-23-05-2019-8078436.php

    Comment s’explique cette pénurie ? L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) reconnaît « des tensions d’approvisionnement ces dernières semaines ». Les industriels du secteur pharmaceutique, qui ont été convoqués le 9 mai, évoquent, eux, « des retards pris dans la production des spécialités ». Certains observateurs estiment que les laboratoires traînent des pieds pour les délivrer, les marges sur ces #médicaments étant insuffisantes à leurs yeux.

    #voilà_voilà #cortisone #big_pharma #santé

  • Enfants hyperactifs : nouvelle mise en garde sur l’usage massif de Ritaline (Le Parisien)
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/enfants-hyperactifs-nouvelle-mise-en-garde-de-medecins-sur-l-usage-massif

    Certains spécialistes alertent contre l’usage de plus en plus important de ce médicament, utilisé notamment chez les enfants pour traiter les troubles de l’attention et l’hyperactivité.

    #Enfants #Santé #Ritaline #TDAH #Drogues

  • Viande avariée : au moins 150 kg vendus en France | Le Huffington Post
    https://www.huffingtonpost.fr/2019/02/01/viande-avariee-au-moins-150-kg-vendus-en-france_a_23658967

    ALIMENTATION - Des consommateurs français ont acheté sans le savoir de la viande avariée originaire de Pologne. Quelque 150 kilos de viande issus d’animaux abattus frauduleusement en Pologne, sur les 795 kg écoulés en France, « ont été vendus au consommateur via notamment des boucheries », a indiqué vendredi 1er février dans la soirée le ministère de l’Agriculture.

    http://www.leparisien.fr/societe/sante/viande-avariee-de-pologne-au-moins-150-kg-ont-ete-vendus-en-france-01-02-

    Le ministère de l’Agriculture affirme ce vendredi soir qu’au moins 150 des 795 kilogrammes de viande avariée présents sur le sol français en provenance de Pologne ont été vendus à des consommateurs. Via notamment des boucheries.
    « Aucune viande frauduleuse n’a été, à ce stade, retrouvée dans les circuits de la grande distribution », ajoute le communiqué.

    Étonnante « communication » du ministère de l’agriculture qui semble-t-il voudrait bien éviter une nouvelle vagues de soupçons envers les enseignes de la grande distribution genre celle des lasagnes à la viande de cheval (de vieux canassons originaires de Roumanie au demeurant).

    Sinon, le Parisien (pas encore vraiment libéré) nous rapporte que le ministre estime que les « entreprises françaises » ont été dupées ... (lol). Cet organe de presse relaie quelques conseils avisés émanant de « UFC-Que choisir » qui recommande de « privilégier ceux (les produits à base de viande) mentionnant explicitement le pays précis d’origine dans la liste des ingrédients (hors Pologne), plutôt que ceux qui utilisent la mention opaque UE (Union Européenne) » (re lol)

    #scandale_sanitaire #alimentation #barbaque

  • Endométriose : l’appel à l’aide des gynécologues pour créer des centres experts - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/endometriose-l-appel-a-l-aide-des-gynecologues-pour-creer-des-centres-exp

    Le Collège des gynécologues demande à l’État de l’aide pour mettre en place des centres spécialisés en endométriose, maladie gynécologique chronique qui touche une femme sur dix.

    Longtemps taboue, l’endométriose fait enfin l’objet de recherches sérieuses. Cette maladie gynécologique chronique touche -au moins- 10 % des femmes en âge de procréer. Elle provoque des cycles éprouvants, des problèmes d’infertilité, des troubles digestifs ou urinaires graves, des pertes d’énergie.

    Mais si, aujourd’hui, la recherche frémit et s’accélère autour de cette pathologie de l’intime, les autorités doivent s’impliquer davantage, estime François Golfier, qui préside la commission endométriose du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Ce vendredi, nous le révélons, le CNGOF va monter au créneau et demander à l’État de l’aide pour mettre en place des centres experts de cette maladie.

    LIRE AUSSI >« Ça avance vraiment », estime Laëtitia Milot

    Quels symptômes doivent pousser à consulter ?

    FRANÇOIS GOLFIER. La douleur pendant les règles est le symptôme phare de l’endométriose. Mais le risque en disant cela est d’affoler beaucoup de femmes. C’est l’intensité de ces douleurs et l’altération de la qualité de vie qui doit alerter. Ne pas pouvoir aller à l’école ou au travail à cause de ses règles, être gênée socialement, n’est pas normal. Une douleur lors des rapports sexuels ou en allant aux toilettes doit aussi être prise au sérieux.

    Le problème est la prise en charge de la maladie. Comment faire mieux ?

    Notre cheval de bataille est le développement de centres experts régionaux pour fédérer les compétences. Les Anglais en ont depuis dix ans. Il en faudrait une trentaine en France. L’idée est d’y organiser la prise en charge, assurer des formations, promouvoir un meilleur enseignement, développer la recherche. Mais nous nous heurtons à des blocages.

    Quels blocages ?

    Le temps politique ne semble pas être le temps médical… Nous sommes bloqués par les autorités publiques, probablement parce que labelliser des centres veut dire débloquer de l’argent. On nous propose à la place des filières de soins obscures alors que le Collège des gynécologues et les associations de patientes affirment l’importance de ces centres. Nous sommes extrêmement déterminés à nous battre.

    Comment ?

    Nous avons écrit au ministère de la Santé pour lui faire part de notre étonnement et continuerons à dire que cela ne va pas. Il n’est pas dans mon tempérament d’être énervé mais là, nous perdons un temps précieux pour les patientes. Il y en a marre de réfléchir, il faut agir.

    Les patientes reprochent aux gynécologues leur manque d’écoute. Un centre expert ne résoudra pas cela…

    Écouter les femmes, leur douleur, est primordial. Le Collège a entendu leur demande. Mais la maladie reste méconnue par un certain nombre de professionnels. D’où l’importance d’une formation initiale, mais aussi continue. Rendez-vous compte : aujourd’hui, l’endométriose n’est pas au programme de l’examen de médecine ! Il faudrait juste de la volonté politique pour y remédier.

  • Cancer du sein : « Les détracteurs du dépistage sont irresponsables » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/cancer-du-sein-les-detracteurs-du-depistage-sont-irresponsables-06-11-201

    En France, moins d’une femme sur deux participe au dépistage organisé. Ce chiffre est-il satisfaisant ?

    PROFESSEUR NORBERT IFRAH. Non, d’autant moins satisfaisant que l’on a perdu 2 % de participation en deux ans et que nous sommes loin des recommandations européennes qui en préconisent 70 %. Qu’un débat scientifique existe sur les limites du dépistage, c’est sain. Mais on assiste en France à une campagne de dénigrement surréaliste, notamment sur les réseaux sociaux. Ses détracteurs, peu nombreux mais très actifs, sont irresponsables. N’oublions pas que 59 000 nouveaux cancers du sein sont détectés chaque année et que 12 000 femmes en meurent.

    Le dépistage est notamment accusé de surdiagnostic. En clair, de détecter des lésions qui n’auraient pas forcément évolué en cancer…

    Aujourd’hui, un certain nombre de cancers localisés n’évoluent pas, sans que l’on sache pourquoi. C’est un sujet majeur de recherche. Mais 80 % vont évoluer, d’où la nécessité d’un suivi régulier. Je ne dis pas qu’il y a zéro opération inutile, mais elles sont très peu nombreuses. En revanche, on sait qu’avec le dépistage organisé, on épargne à près de 12 % des femmes une chirurgie lourde et qu’un tiers « seulement » auront une chimiothérapie contre plus de la moitié hors #dépistage. Pour les concernées, ce n’est pas rien !

    #mammographie

  • Pilule contraceptive masculine : le « oui mais » des femmes - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/pilule-contraceptive-masculine-le-oui-mais-des-femmes-27-04-2018-7686225.

    On estime qu’une femme qui prend la pilule toute sa vie ingère entre 6 000 et 7 000 comprimés. C’est sans compter les rendez-vous médicaux et la nécessité d’y penser chaque jour. On se dit ainsi, fort légitimement, que l’arrivée d’une pilule masculine participerait à faire de la contraception une affaire de couple.

    Or, si les femmes applaudissent à la perspective de voir débouler une pilule pour homme dans un souci d’égalité, donner à son partenaire ce moyen d’éviter une grossesse non désirée, et donc de contrôler la fécondité de madame, c’est une autre affaire.

    « C’est une liberté à laquelle je ne veux pas renoncer. On a eu assez de mal à l’obtenir, tranche Mathilde, une Parisienne de 32 ans. En cas de problème, d’oubli de pilule par exemple, c’est sur moi et sur mon corps que ça retomberait. C’est moi qui devrais en payer les conséquences. » Lena, une étudiante de 23 ans, bafouille : « M’en remettre à quelqu’un d’autre que moi sur ce point ? Non, je n’aurais pas confiance. L’usage du préservatif, c’est facile à surveiller mais la pilule… »
    « Une grossesse non désirée est l’affaire de deux personnes »

    « Si mon couple est solide, pourquoi pas ?, tempère son amie du même âge, Sihame. La pilule seule est forcément un contraceptif fait pour un couple établi puisqu’elle ne protège pas des maladies sexuellement transmissibles. Il faut être cohérente : on ne peut pas réclamer l’égalité, dire Ras le bol de gérer la contraception et, lorsqu’une nouvelle solution apparaît, mettre le pied sur le frein et lâcher : Super, mais pas pour moi. Une grossesse non désirée, c’est l’affaire de deux personnes. »

    On les laisse en plein débat sur « la responsabilisation des hommes ». Plus loin, Christelle, 36 ans, évoque ces femmes qui ne supportent pas la pilule et peinent à trouver d’autres moyens de contraception. « J’en connais plusieurs. Mais, du côté des hommes, à part le préservatif ou la radicale vasectomie, il faut qu’ils soient sacrément motivés pour suivre une contraception vue ce qui existe aujourd’hui. Une pilule masculine pourrait être une issue pour pas mal de couples. »

    Et pour le sien ? « Oui, enfin… C’est déjà moi qui lui rappelle de prendre ses comprimés pour l’hypertension, alors… »

    Pour le slip chauffant je ne savais pas que le porter plus de 4 ans augmentais les risques de devenir stérile.

    #contraception #contraception_masculine

    • Je ne comprend pas pourquoi il faudrait que seul l’un·e des membres de couples hétéros fertils prenne une contraception. Deux methodes contracpetive c’est bien et chacun·e s’occupe de ses gonades comme un·e grand·e.