Ces Israéliens qui veulent une autre nationalité

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  • Putin’s gambit could backfire

    For the first time since the beginning of the Russian intervention in Syria, Putin may find himself in direct confrontation with Israel

    Moshe Arens May 01, 2018

    Opinion - Israel News | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-putin-s-gambit-could-backfire-1.6045735

    Vladimir Putin has shown himself to be quite astute in establishing a Russian presence in Syria. After waiting for the Americans to make it clear that they did not intend to get involved in the fighting there, he moved into the vacuum quickly and massively. He has established Russian naval and air bases and has provided military support to Syrian President Bashar Assad. Having saved Assad from defeat, Putin became Assad’s patron.
    Now Assad is indebted to Putin and relies on him for further military support, which includes Russian aircraft and missiles. The use of Russian mercenaries for fighting on the ground allows Putin to claim that no Russian ground forces are involved in the fighting and that the Russian military presence on the ground is limited to the Russian naval and air bases. The use of mercenaries is a ruse that was already used to cover the Russian involvement in Ukraine. Although quite transparent, it seems to be working. It has become part of the inventory of methods used to spread Russian influence beyond Russia’s borders. The world seems to be getting used to it.
    Whether to his satisfaction or not, Putin has become an ally of the Iranians, who are also supporting Assad through Hezbollah as well as with Iranian forces on the ground. They have all well situated themselves in Syria.
    On more than one occasion, Israel has made clear to Putin that it opposes the supplying of weapons to Hezbollah via Syria and that it is determined to keep Iranian forces from approaching Israel’s borders. Various arrangements have been made between Russia and Israel that are supposed to ensure the avoidance of conflict between Israeli aircraft operating over Syria and Russian aircraft. This seems to have worked so far.
    Now Putin is now considering supplying S-300 surface-to-air missiles to Assad, which would provide the Syrian president with the ability to engage Israeli aircraft attacking targets in Syria. This could bring about a dramatic change in the situation in Syria, and is liable to increase the prospect of a direct conflict between Russia and Israel. From Putin’s standpoint, this is a gamble whose outcome is hard to predict.

    • Je n’ai pas accès à l’article entier, qui est derrière #paywall, mais pour ce que j’en lis ici :

      – il me semble très problématique de titrer, comme cela se fait assez systématiquement désormais sur ce thème, avec les termes « backfire » ou « backslash » pour les actions russes ou iraniennes. Comme si les politiques occidentales dans la région n’avait pas déjà provoqué quantité de « backfire » et de « backslash » tous plus catastrophiques les uns que les autres : il serait même possible de raconter l’histoire de la région comme un interminable enchaînement de « backslash » dont on tenterait de corriger ou de réorienter les effets (en général, on remonte au moins à l’Afghanistan, MBS l’a encore fait dans une interview récente ; il y a à peine quelques jours, c’est Macron qui a évoqué ce retour de bâton de « nos » politiques dans une conférence sur le financement du terrorisme).

      – le passage sur les mercenaires russes, qui constitueraient un secret « transparent », auquel « le Monde semble s’habituer », pourquoi pas, mais alors rappeler que les Américains ont déployé largement plus d’employés de compagnies privées en Irak (par exemple) que de soldats de l’armée américaine ; qu’Israël avait déjà bien « innové » (ou non) en la matière en faisant effectuer ses basses œuvres au Liban par des milices de supplétifs d’extrême-droite qu’elle finançait et armait ; et que dans le conflit syrien, savoir « qui soutient, arme et finance qui » est le genre de question où il faudrait être un peu prudent si on tient à surjouer l’indignation morale… :-)

      – dénoncer le « pari » de Poutine, qui risquerait de se retrouver entraîné dans une guerre contre Israël, ça a son pendant immédiat (et choquant) : à force de vouloir organiser une confrontation directe des États-Unis avec l’Iran, c’est Israël qui risque à son tour de se retrouver entraîné dans une guerre directe avec… la Russie et ses alliés. Voici bien « un pari dont les conséquences sont difficiles à prédire… ». Cet aspect est même un des axes de la logique du Hezbollah et de l’Iran : en cas de guerre chaude avec Israël, si les villes israéliennes sont touchées, ils font le pari que la population quittera le pays. C’est certes un pari risqué que de penser cela, mais c’est un pari que les israéliens ont aussi à l’esprit :
      https://fr.timesofisrael.com/ces-israeliens-qui-veulent-une-autre-nationalite

      Selon un sondage Shiluv/iPanel mené sur 500 Israéliens pour le compte de la Deuxième chaîne, 17 % des Israéliens détiennent déjà un passeport étranger et 56 % souhaiteraient en posséder un.

      – tabler sur les « risques » inconsidérés, qui risquent de se retourner contre eux, que prendraient la Russie, l’Iran et, en général, nos « ennemis », ça me semble être typiquement le genre de wishful thinking qui mène les politiques occidentales à la catastrophe depuis des années. La seule conséquence pratique à ce genre de considérations, c’est qu’elles permettent de démarrer des guerres sans fins, dont le bilan humain est épouvantable, tout en prétendant être dans son bon droit, puisque tout cela ne serait que la conséquence des risques inconsidérés et des provocations de l’autre camp.