Ce n’est pas un acte gratuit. Dans le même temps, les USA ont remis la pression sur le Vénézuéla. Ne pas oublier que juste avant les déclaration de Trump, l’Iran avait annoncé passer à l’euro pour ses échanges.
Le truc, le seul truc, c’est le despotisme hydraulique sur le pétrole. Les USA ne peuvent plus développer leur propre industrie extractiviste à cause des cours du baril trop bas pour amortir le surcoût de la fracturation hydraulique. Or, leur stratégie est d’assurer leur indépendance énergétique en développant cette industrie. Une crise au Moyen-Orient n’a que des avantages objectifs : remettre la pression sur le marché du pétrole ce qui rouvre la voie des bénéfices pour les USA tout en rabattant sérieusement le caquet de l’Europe et de la Chine, les deux principales puissances concurrentes qui sont horriblement dépendantes des importations ; redonner une occasion aux USA de renforcer leur emprise militaire sur cette région.