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  • L’impôt sur les sociétés implose, la taxe à 75% aussi
    PAR LAURENT MAUDUIT
    http://www.mediapart.fr/journal/france/051013/limpot-sur-les-societes-implose-la-taxe-75-aussi?onglet=full

    Les fascicules annexés au projet de loi de finances pour 2014 montrent un cadeau de 15,2 milliards d’euros aux entreprises. On y découvre aussi que la taxe à 75 % n’est plus qu’une pantalonnade.

    13,476 milliards d’euros : quand ils sont venus à la fin du mois de septembre sur les plateaux de télévision commenter le projet de loi de finances pour 2014, les membres du gouvernement, dont Pierre Moscovici qui est en charge des finances et Bernard Cazeneuve au budget, n’ont guère fait mention de ce chiffre. Et pourtant, c’est le chiffre clef de ce projet de budget. C’est en effet le montant exact de la baisse attendue du rendement de l’impôt sur les sociétés. Chiffre hallucinant ! En pleine crise des finances publiques, le gouvernement a fait le choix d’imposer un violent plan d’austérité au pays, pour pouvoir offrir un cadeau au patronat, sous la forme d’une implosion de l’impôt sur les sociétés.

    Ce n’est, certes, pas le seul cadeau offert au patronat ni celui dont on parle le plus. Il y a aussi la dernière concession en date : le renoncement à la taxe sur l’excédent brut d’exploitation (EBE) qui devait voir le jour et rapporter 2,5 milliards d’euros, en remplacement de l’imposition forfaitaire annuelle. Il a suffit que le Medef fasse les gros yeux pour que Pierre Moscovici s’empresse d’annoncer dimanche la création, à la place, d’une surtaxe temporaire à l’impôt sur les sociétés, beaucoup plus avantageuse. Mais personne n’a vraiment relevé que l’impôt sur les sociétés, lui, a envers et contre tout été mis en charpie par le gouvernement. Surtaxe ou pas, il est en voie d’implosion.

    On savait qu’en violation de toutes ses promesses de campagne, François Hollande avait l’intention d’organiser un gigantesque transfert de charges des entreprises vers les ménages, notamment en offrant à terme 20 milliards d’euros aux entreprises, sous la forme du fameux (et improprement dénommé) Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), et en finançant ce dispositif notamment par un relèvement des taux de la TVA, auxquels sont assujettis les ménages. Cette disposition est même déjà votée puisqu’elle a été insérée dans le troisième projet de loi de finances rectificatives pour 2012, ratifiée à la fin de l’année dernière. Mais on ignorait l’onde de choc précise pour 2014 de ce dispositif. Et on ignorait plus encore le total des allègements de charges prévus au profit des entreprises dans le cadre de ce même projet de loi de finances pour 2014.

    Or, maintenant, les choses s’éclairent peu à peu. Avec la publication progressive par les ministères des finances et du budget des différents documents qui constituent les annexes du projet de loi de finances (on peut tous les consulter ici), on dispose de tous les détails de ce projet de budget – détails qui n’étaient pas encore disponibles dans le traditionnel dossier de presse, écrit en novlangue de Bercy, qui a été dévoilé fin septembre lors de la présentation du texte. Quand nous avons enfin disposé de ces précieux documents complémentaires, nous avons donc d’abord détaillé la purge sociale qui va être imposée aux ménages en 2014, au travers d’une rafale de prélèvements injustes (lire Radiographie d’un budget de droite et La folle stratégie de la paupérisation). Mais ces documents permettent aussi de chiffrer avec précision ce formidable cadeau qui va être fait aux entreprises, sous la forme – on verra que la formule n’a rien d’excessif – d’un dynamitage de l’impôt sur les sociétés.

    Pour en prendre la mesure, il suffit de se référer au premier volume du document budgétaire dénommé « Voies et moyens » (il peut être téléchargé ici), qui détaille l’impact des différentes mesures fiscales envisagées pour 2014. On trouve ainsi un tableau qui résume les évolutions prévisibles de l’impôt sur les sociétés. Il figure à la page 33 de ce document que l’on peut consulter ci-dessous :

    Voies et moyens 2014 - tome 1
    http://fr.scribd.com/doc/173718666/Voies-et-moyens-2014-tome-1

    Un cadeau de 15,5 milliards d’euros

    On y découvre donc que les recettes de l’impôt sur les sociétés pour 2013, qui avaient été évaluées à 53,531 milliards d’euros en loi de finances initiale, puis révisées en cours d’année à 49,702 milliards, devraient s’effondrer en 2014 à 36,226 milliards d’euros. CQFD ! Par rapport à la dernière évaluation connue pour 2013, les recettes attendues de l’impôt sur les sociétés vont donc bel et bien s’effondrer de 13,476 milliards d’euros. Et la crise n’a rien à voir dans cette dépréciation puisque l’évolution spontanée de l’impôt sur les sociétés aurait dû conduire à des recettes en hausse de presque 1,7 milliard d’euros. Non ! Ce sont les mesures fiscales prises par le gouvernement socialistes qui sont à l’origine de cet effondrement, dont 15,222 milliards d’euros de baisses qui ont été prises dès avant ce projet de loi de finances pour 2014.

    Il faut bien mesurer l’énormité de ce cadeau fait par le gouvernement aux entreprises. Il correspond à une baisse de 27 %. Ce qui est sans aucun précédent dans l’histoire budgétaire contemporaine, même sous les gouvernements de droite.

    À la page 35 de ce même fascicule budgétaire, on peut trouver la décomposition précise des mesures fiscales qui expliquent cet effondrement. « La prévision d’impôt sur les sociétés net pour 2014 s’élève à 36,2 milliards d’euros, sous l’hypothèse d’une croissance de bénéfice fiscal 2013, y compris impact des mesures nouvelles, de 1 % environ, après des évolutions de l’ordre -1 % en 2009 ; +5 % en 2010, +3 % en 2011 et +8 % en 2012 », confirme le document, avant d’ajouter : « Cette prévision se décompose en 60,3 milliards d’euros d’impôt brut sur les sociétés et 24,1 milliards d’euros de remboursements et dégrèvements. Elle tient compte des mesures votées avant le projet de loi de finances pour 2014, pour un total de -15,5 milliards d’euros :

    – le crédit d’impôt en faveur de la compétitivité et de l’emploi (-9,4 milliards d’euros) ;

    – le contrecoup des mesures du plan de relance, à savoir la restitution anticipée des créances de crédit impôt recherche et la restitution immédiate des créances de carry-back (-2,0 milliards d’euros) ;

    – la suppression de l’imposition forfaitaire annuelle en 2014 (-0,6 milliard d’euros), confirmée au projet de loi de finances 2014 dans le cadre de la création d’une contribution sur l’excédent brut d’exploitation des entreprises ;

    – le contrecoup des mesures votées en loi de finances initiales 2013 (-4,2 milliards d’euros). »

    Dans le lot de ces dernières mesures qui pèsent à hauteur de 4,2 milliards d’euros, figurent notamment ceci :

    « – la réforme du 5e acompte (-1,0 milliard d’euros) ;

    – la limitation de la déductibilité des charges financières (-1,3 milliard d’euros) ;

    – l’impôt minimum par limitation de l’imputation des déficits (-0,5 milliard d’euros) ;

    – l’application de la quote-part pour frais et charges sur les plus valeurs de long terme à la plus-value brute et non nette, ainsi que l’augmentation de ce taux de 10 à 12 % (-1,4 milliard d’euros). »

    L’énormité du cadeau fait au patronat – qui n’en espérait sûrement pas tant de la part d’un gouvernement socialiste – choque à de très nombreux titres. D’abord, il est frappant de constater que ce cadeau de 15,5 milliards d’euros fait aux entreprises correspond à très peu de choses près aux mesures dites de « redressement » affichées par le gouvernement. Dans son plan de communication autour du projet de loi de finances pour 2014, le gouvernement a en effet beaucoup insisté sur le fait qu’il avait choisi de mettre en œuvre un budget prévoyant « 18 milliards d’euros de mesures de redressement dont 15 milliards d’euros d’économies de dépenses ». Conclusion : si un plan d’austérité a été imposé au pays, ce n’est pas pour réduire les déficits publics ; cela a d’abord été pour financer ces cadeaux patronaux. La concordance des chiffres en témoignent : si ces 15 milliards d’euros n’avaient pas été offerts aux entreprises, le gouvernement aurait pu réduire les déficits publics sans imposer une purge sociale au pays.

    La plaisanterie de la taxe à 75 %

    La deuxième raison pour laquelle ce cadeau choque, c’est que, de fait, tous les ministères ont été mis à la diète pour 2014. Si les effectifs publics sont gelés hormis dans l’éducation nationale, si les salaires publics ne profiteront toujours pas d’une revalorisation, si d’innombrables secteurs verront leurs crédits baisser, de la culture jusqu’à l’emploi, c’est aussi à cause de ce cadeau.

    Oui, un cadeau ! C’est le bon terme précisément parce que le gouvernement a fait le choix – et c’est la troisième raison de notre indignation – d’apporter cette somme fabuleuse sans demander en retour aux entreprises des engagements ou des contreparties. C’est tout particulièrement le cas pour les 20 milliards d’euros apportés dans le cadre du « choc de compétitivité » : le gouvernement a délibérément choisi d’apporter ces crédits d’impôt aux entreprises, sans la moindre contrepartie. Lors des Universités d’été du Medef, Pierre Moscovici a même pris l’engagement que cette somme serait apportée « sans contrepartie » mais aussi « sans contrôle fiscal » (lire Ce que révèle le tango d’amour Moscovici-Gattaz).

    L’histoire est donc écrite d’avance. Dans une conjoncture qui est toujours très morose, les entreprises y regarderont à deux fois avant d’embaucher ou d’investir. Vieux principe : on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ! La grande majorité des entreprises vont donc empocher les 20 milliards d’euros de crédit d’impôts, mais les retombées économiques sont pour le moins incertaines. Pour l’heure, la seule probabilité, c’est que ces cadeaux vont d’abord générer des effets d’aubaine. Et même dans le cas des entreprises les plus riches, celles du CAC 40 notamment, on peut parier sans grand risque que les cadeaux fiscaux consentis par les socialistes vont leur permettre d’arrondir encore un peu plus les dividendes qu’ils servent à leurs actionnaires.

    Et puis, la quatrième raison d’indignation, c’est évidemment que ce projet de budget apparaît du même coup comme la dernière et la plus spectaculaire illustration de la tromperie à laquelle François Hollande s’est livré durant la campagne présidentielle. Car de cette politique budgétaire et fiscale tout entière dessinée pour contenter le Medef, il n’avait jamais soufflé mot dans le passé. À l’inverse, il avait dit pis que pendre du « choc de compétitivité » défendu par Nicolas Sarkozy – auquel il s’est donc converti, à quelques modalités d’application près.

    La volte-face est même plus spectaculaire que cela ! Avec sa sortie fameuse « Mon ennemie, c’est la finance ! », avec son projet de taxe à 75 % sur les rémunérations dépassant un million d’euros par an, il avait suggéré qu’il conduirait une politique clairement ancrée à gauche, pour contenir les dérives de ce capitalisme à l’anglo-saxonne auquel la France s’est progressivement convertie. Las ! François Hollande a finalement fait tout le contraire.

    Dans ces documents publiés en annexe du projet de loi de finances pour 2014, on en trouve d’ailleurs une ultime vérification, avec les modalités qui ont été retenues pour ce projet de taxation des hautes rémunérations. Car un projet de taxation a effectivement été inséré dans le projet de budget mais quand on en découvre les modalités, on s’aperçoit que l’affaire se termine par une … plaisanterie !

    Un nouveau bouclier fiscal

    Pour apprécier la comédie à laquelle a donné lieu toute cette histoire, il faut se souvenir que le projet phare de François Hollande, avant l’élection présidentielle, était d’engager une « révolution fiscale » sur le modèle de ce que préconisait l’économiste Thomas Piketty, en fusionnant la Contribution sociale généralisée (CSG) et l’impôt sur le revenu, pour refonder un véritable impôt citoyen et progressif. Puis, en cours de campagne, le candidat socialiste a fait une embardée : mettant de côté ce projet très ambitieux, il a proposé une mini-taxe provisoire à 75 % pour les revenus dépassant 1 million d’euros. La suggestion était faite pour frapper les imaginations mais elle était en réalité très en retrait sur la précédente, car sans réforme de l’assiette de l’impôt, elle n’était pas de nature à rendre le système français plus progressif (lire Impôts : Sarkozy ment, Hollande bricole).

    Puis, nouvelle reculade, quand le Conseil constitutionnel a censuré l’an passé cette réforme qui avait été (délibérément ?) très mal mise en œuvre par Jérôme Cahuzac, François Hollande a choisi une nouvelle fois de rabattre la voilure, en faisant en sorte que la nouvelle taxe soit payée non plus par les cadres dirigeants des entreprises, mais les entreprises elles-mêmes. Ce qui évidemment change tout, car cela ne corrige plus, désormais, les injustices de l’impôt sur le revenu.

    Mais quand on découvre les modalités précises de cette nouvelle taxation dans les documents annexes du projet de loi de finances pour 2014, l’effet de sidération est encore plus grand. Car le système est ainsi conçu qu’il avantage les très grandes entreprises, qui bénéficient d’une sorte de bouclier fiscal. Et surtout, la nouvelle taxe à laquelle sont soumises les entreprises concernées est déductible… de l’impôt sur les sociétés.

    Pour saisir le mécanisme, il suffit de se reporter à un autre fascicule budgétaire, qui est dénommé « Évaluation préalable des articles du projet de loi » et que l’on peut consulter ci-dessous :

    Budget 2014 - Evaluations préalables
    http://fr.scribd.com/doc/173722413/Budget-2014-Evaluations-prealables

    Une économie de 100 millions grâce à la déductibilité

    D’abord, on découvre (à la page 52) que la disposition est de portée microscopique puisque « environ 470 entreprises versent à approximativement 1 000 salariés ou dirigeants des rémunérations dont le montant annuel excède un million d’euros ». De surcroît, le dispositif initial a été amendé : la taxe sera de seulement 50 % du montant des rémunérations versées à des cadres dirigeants au-delà de 1 million d’euros annuels, mais, en plus, le montant de la taxe, qui sera due deux années (en 2014 sur la base des revenus de 2013 et en 2015 sur celle des revenus de 2014), est plafonnée à hauteur de 5 % du chiffre d’affaires réalisé l’année au titre de laquelle la taxe est due.

    Avec un taux d’imposition de 50 % et non plus de 75 % comme c’était prévu à l’origine, de surcroît plafonné à 5 % du chiffre d’affaires, la nouvelle taxe Hollande n’a donc plus rien à voir avec la taxe initiale de 75 %, qui elle-même n’avait plus rien à voir avec la « révolution fiscale » promise avant la présidentielle. C’est si vrai que le plafonnement de 5 % sur le chiffre d’affaires va fonctionner comme un véritable « bouclier fiscal », à la manière de celui qu’en d’autres temps, Nicolas Sarkozy avait inventé au profit des très hautes fortunes.

    Dans le cas présent, le plafonnement va en effet profiter aux entreprises les plus riches. À titre d’illustration, examinons en effet ce qui va advenir pour les clubs de football de la Ligue 1. Au total, 114 joueurs ou entraîneurs évoluant dans les 15 clubs les plus riches, sur un total de 20, seront concernés par la nouvelle taxation, dont 21 joueurs du PSG, 17 de l’OM, 14 de Bordeaux ou Lille ou encore 13 de Lyon.

    La nouvelle taxe va donc concerner les trois quarts des clubs de L1. Mais le système de plafonnement ne profitera qu’aux plus riches. Le basculement de la taxe à 75 % vers une taxation de 50 % plafonnée à 5 % du chiffre d’affaires permettra ainsi au PSG de ne payer pour 2013 que 19,5 millions d’euros au lieu des 43,4 millions qui auraient découlé d’une taxe sans plafonnement, soit une économie de 23,9 millions d’euros générée par ce plafonnement. De leur côté, l’OM et Lyon feront respectivement une économie d’environ 7,8 millions et 6,6 millions d’euros.

    En clair, vivent les riches ! Voilà l’une des aberrations du système inventé par les socialistes. Même Nicolas Sarkozy n’aurait sans doute pas conçu un système aussi biscornu, à l’avantage des plus hauts revenus. Et en bout de course, le Qatar, qui s’est illustré de manière si honteuse cette semaine avec la révélation de pratiques d’esclavagisme sur les stades en construction de la coupe du monde de 2022, sera le plus grand bénéficiaire de ce bouclier fiscal, lui qui est le propriétaire du PSG.

    Mais les bizarreries de cette nouvelle taxe ne s’arrêtent pas là. La taxe est en effet, de surcroît… déductible de l’impôt sur les sociétés. Le système est méticuleusement expliqué à la page 57 du fascicule « Évaluation préalable des articles du projet de loi » : « Sur la base d’un taux de taxation de 50 % et d’un plafonnement de la taxe à 5 % du chiffre d’affaires, le rendement de la taxe est estimé à 310 millions d’euros en rendement brut et à 210 millions en rendement net de la déductibilité de la taxe du bénéfice imposable à l’impôt sur les sociétés. » Traduisons : la déductibilité permet donc de minorer le coût de la taxe pour les entreprises, en 2014, de 100 millions d’euros. En clair, la taxe, qui était déjà de portée purement microscopique, est minorée encore de 30 %.

    En bout de course, la fameuse taxe, celle qui a si fortement compté dans la campagne du candidat Hollande, sera purement symbolique : « Compte tenu de la mécanique de l’impôt sur les sociétés, la mesure rapportera donc 260 millions d’euros en 2014 et 160 millions d’euros en 2015, soit un rendement global de 420 millions sur deux ans », conclut ce fascicule budgétaire.

    Voilà où nous en sommes arrivés ! La taxe à 75 % qui avait si fortement frappé les imaginations pendant la campagne présidentielle est devenue une pure pantalonnade ; et la finance, dont François Hollande se disait l’ennemi, a pris les commandes du budget de l’État et pioche maintenant dedans à pleines brassées…

    #gvtZ #fiscalité #Hollande #renoncement

    • Si l’on baptisait correctement les choses, l’impôt sur les sociétés IS s’appellerait « impôt sur les bénéfices de sociétés ». Je propose à tous les gens de gauche de parler « d’impôt sur les bénéfices » et non « d’impôt sur les sociétés », car la sémantique peut jouer un rôle essentiel dans la compréhension (ou non) de ce phénomène par le grand public. Il n’y a qu’une chose à comprendre : la baisse de l’impôt sur les bénéfices ne bénéficie pas aux entreprises, mais aux actionnaires !!!

      Explication : ce n’est pas un impôt qui pèse sur les sociétés, mais sur leurs actionnaires, puisque que cet impôt est prélevé sur l’excédent résiduel une fois que l’entreprise a mis de côté l’argent qu’elle veut réinvestir en R&D. Cet impôt est donc une dépense pour l’entreprise qui n’a que peu d’impact sur la santé de l’entreprise, et encore moins sur sa compétitivité, puisque cette dépense est juste en concurrence avec un renforcement de ses fonds propres et surtout le versement des dividendes pour les actionnaires !!!

      Je n’ai pas compris d’où vient ce remboursement de 15 M€, pourquoi un crédit d’IS et non pas un crédit sur les charges patronales, qui aurait ainsi plus favorisé l’emploi.. je comprends rien, en fait...
      Ce que je comprends, c’est que Hollande a juste mis en oeuvre le projet de TVA sociale de Sarkozy, de façon diabolique puisqu’on y comprend plus rien mais au final le résultat est le même, ce n’est pas un hasard.. Et ça n’a rien de surprenant vu qu’on sait que Hollande n’est que le mandataire judiciaire missionné par l’UE pour mener à bien la procédure de redressement judiciaire exigé par les créanciers de la France, comme Monti en Italie...

  • La question, pas tout à fait anodine, sur un forum qui a fait tomber Silk Road (et #bitcoin…)

    Silk Road Stack Overflow Post - Business Insider
    http://www.businessinsider.com/silk-road-stack-overflow-post-2013-10

    According to the criminal complaint against Ross William Ulbricht, the man who allegedly ran the vast online drug marketplace from his San Francisco apartment, ventured humbly onto the site in March 2012 to ask a couple of friendly questions.

    The first one, it seems, was relatively innocuous, if a bit unorthodox. But a second query struck FBI investigators as rather incriminating, in retrospect: “How can I connect to a Tor hidden service using curl in php?” the user asked. Silk Road is, of course, a Tor hidden service — perhaps the world’s most famous one at that.

    But here’s the facepalm-worthy part: According to the criminal complaint, Ulbricht posted the question using his own real name. Less than one minute later, he changed his username to “frosty.” And then, one assumes, banged his head against a hard wall several times. 
    According to the complaint, the Stack Overflow post served as key evidence for authorities trying to link Ulbricht to Silk Road.
    (…)
    Oh, and the encryption key on the Silk Road server ended with the substring “frosty@frosty.” Whoops.

  • Lettre ouverte des Jeunes Européens au Front National : les contre-vérités ne font pas un programme !
    http://www.taurillon.org/Lettre-ouverte-des-Jeunes-Europeens-au-Front-National-les-contre,06002

    Vous avez fait depuis maintenant plusieurs années, aux côtés du nationalisme primaire et de dérapages xénophobes qui restent votre marque de fabrique, de l’Union européenne un de vos boucs émissaires préférés. Nous nous sommes plongés dans vos propositions pour tenter de comprendre une telle aversion pour le projet européen qui a réussi malgré tout à garantir la plus grande période de paix à notre continent. La réalité de votre programme est bien triste. Vous vivez dans un passé depuis longtemps révolu et (...)

    #Les_prises_de_position_des_Jeunes_Européens-France #Nationalismes
    http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/politique-etrangere/europe
    http://www.votewatch.eu/en/marine-le-pen.html
    http://www.jeunes-europeens.org/22-propositions-pour-construire-l-europe-de-demain?var_mode=calcul
    http://fr.scribd.com/doc/75550102/Sortir-de-l-euro-quelles-consequences-Institut-Montaigne

  • D’après la présidente du comité international de soutien à la réconsiliation en Syrie, des enfants enlevés à Lataqquieh seraient apparus comme victimes de l’attaque chimique à Ghouta.

    الوكالة الوطنية للإعلام - الأم اغنيس مريم الصليب : أطفال خطفوا في اللاذقية ظهروا كضحايا للكيميائي بالغوطة
    http://www.nna-leb.gov.lb/ar/show-news/55572/%D8%A7%D9%84-%D8%A7%D8%BA%D9%86%D9%8A%D8%B3-%D9%85%D8%B1%D9%8A%D9%85-%D8

    وكشفت الأم اغنيس “أن مجزرة حقيقية وكبيرة حصلت في اللاذقية في 4 آب، حيث تم اجتياح 11 قرية في جبال اللاذقية ليلا وحصلت إبادة جماعية، وبين مئات الاشخاص قتلوا وذبحوا بينهم أطفال ونساء وشيوخ ، كما تم خطف بين 100 و150 إمرأة وطفل من تلك المنطقة”، لافتة الى أنه “بعد الكلام عن حصول هجوم كيميائي في الغوطة تم الاتصال بنا من الاهالي الذين تعرفوا على أولادهم الذين خطفوا من اللاذقية”.

    • Et ceci qui va dans le même sens dans The Independent
      While the Assad regime in Damascus has denied responsibility for the sarin gas missiles that killed around 1,400 Syrians in the suburb of Ghouta on 21 August, information is now circulating in the city that Russia’s new “evidence” about the attack includes the dates of export of the specific rockets used and – more importantly – the countries to which they were originally sold. They were apparently manufactured in the Soviet Union in 1967 and sold by Moscow to three Arab countries, Yemen, Egypt and Colonel Muammar Gaddafi’s Libya. These details cannot be verified in documents, and Vladimir Putin has not revealed the reasons why he told Barack Obama that he knows Assad’s army did not fire the sarin missiles; but if the information is correct – and it is believed to have come from Moscow – Russia did not sell this particular batch of chemical munitions to Syria.
      http://www.independent.co.uk/voices/comment/gas-missiles-were-not-sold-to-syria-8831792.html

    • A Nun Lends a Voice of Skepticism on the Use of Poison Gas by Syria
      http://www.nytimes.com/2013/09/22/world/middleeast/seeking-credible-denial-on-poison-gas-russia-and-syria-turn-to-nun.html?ref

      When Russia’s foreign minister, Sergey V. Lavrov, wanted to bolster his argument that rebels had carried out the poison gas attacks near Damascus on Aug. 21, he pointed to the work of a 61-year-old Lebanese-born nun who had concluded that the horrifying videos showing hundreds of dead and choking victims, including many children, had been fabricated ahead of time to provide a pretext for foreign intervention.

      Meet another Hariri propagandist working for Human Rights Watch
      http://angryarab.blogspot.fr/2013/09/meet-another-hariri-propagandist.html

      “‘The fact that the Russian government is relying on this woman’s assessment of what happened just shows the lack of evidence for their case,’ said Lama Fakih, a Syria researcher for Human Rights Watch. ‘She is not a military expert.’” Now while I don’t disagree with what Lama said, but she would not dare make a public statement against the speculation on chemical weapons by opponents of the Syrian regime. Just as the nun gave her assessment (without having facts), there are many in Lebanon and Syria who work (for a fee) for the GCC regimes who gave very similar bogus expert opinions on the matter but I don’t recall that Ms. Fakih commented publicly against them and dismissed them as not being military experts.

  • Les 1 des journaux du 05/09/2013 :

    – Le Monde compétitivité la France perd encore du terrain.
    – Libération frappes en Syrie seul contre tous.
    –L’humatité Syrie sourd aux alarmes .

    Suivre l’actualité international du 05/09/2013 :

    https://www.youtube.com/watch?v=uD355GAGjL4

    http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws.francais
    http://localuknews.co.uk/london/news
    http://www.watoday.com.au (Le guardian n°2)
    http://www.malaysia-today.net
    http://right180.com/?cat=87
    http://projects.registerguard.com/apf/intl/index/25
    http://www.antaranews.com/en/international
    http://www.timesofoman.com/NewsSection/World.aspx
    http://www.vnews.com/news/livenews
    http://www.alwihdainfo.com/ACTUALITES_r1.html
    http://www.themuslimtimes.org
    http://everyday-worldwide.com/news/world
    http://southweb.org
    http://www.newarabica.com/syria?cat=Syria
    http://www.arabtoday.net
    http://www.theskanner.com/section/World-News
    http://www.anglicannews.org/europe-middle-east.aspx
    http://www.lokaal-nieuws.be/country.aspx?countryID=4
    http://centreright.in
    http://english.sina.com/news/world/news.html
    http://news.oneindia.in/international/#infinite-scroll-1
    http://www.airforcemag.com/Pages/HomePage.aspx
    http://www.myrepublica.com/portal/index.php?action=news_category&news_category_id=21
    http://www.haveeru.com.mv/world
    http://www.mia.mk/en/Inside/RenderMainCategory/392
    http://potentnews.com/links
    http://blouinnews.com
    http://english.globalgujaratnews.com/international
    http://www.houseofjapan.com/world
    http://www.bulawayo24.com/index-id-news-sc-international.html
    http://fr.scribd.com/thedailytarheel/documents

  • Suivre l’actualité international du 02/09/2013

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=GmRH2CgFNVM

    http://fr.scribd.com/NewEurope
    http://www.aawsat.net
    http://www.rfa.org/english
    http://english.wafa.ps/index.php?action=latest_news
    http://www.jewishpress.com
    http://the-latest-news.biz
    http://ajw.asahi.com
    http://www.mysanantonio.com/news/us-world/world
    http://www.sharenet.co.za/v3/news3.php?feed=world
    http://dralfoldman.com
    http://newsrender.com/trend/Seamus-Heaney
    http://www.globaltimes.cn/WORLD/MidEast.aspx
    http://www.aninews.in/index.html
    http://www.timesofmalta.com/sections/view/world
    http://www.arise.tv/latest
    http://www.portal.wowway.net/news/category/world
    https://www.mail.com/int/news/world
    http://my.wavebroadband.com/news/category/world
    http://mg.co.za/section/news-world
    http://www.seattlepi.com/national
    http://www.espacemanager.com/international
    http://kerman.sebastiancorp.net/news/world.php
    http://www.advalvas.be/index.php
    http://philippehua.com
    http://en.trend.az/regions/world
    http://www.europesun.com/index.php/cat/b8de8e630faf3631
    http://www.topnews.in/sports (actualité sport)
    http://www.newscastic.com/us/news
    http://chinadigitaltimes.net/china-news/main/world
    http://www.mlive.com/newsflash/?wire=world#incart_special-report
    http://ewn.co.za/Categories/World
    http://english.yonhapnews.co.kr

  • Journalists detained, attacked amid unrest in Egypt

    Several journalists working for international media said they were assaulted or briefly detained over the weekend. The attacks and harassment came as Egyptian authorities publicly accused international journalists of distorting coverage of recent events.

    http://cpj.org/2013/08/journalists-detained-attacked-amid-unrest-in-egypt.php

    Egypt’s State Information Service Statement to Foreign Correspondents : http://fr.scribd.com/doc/160964935/Egypt-s-State-Information-Service-Statement-to-Foreign-Correspondents Bientôt, sur les écrans égyptiens, le retour de cette pub qui disait aux Egyptiens de se méfier des étrangers et journalistes, ces espions ?

    #freepress #medias

  • G8 Highlights Open Data as Crucial for Governance and Growth | Open Knowledge Foundation Blog
    http://blog.okfn.org/2013/06/18/g8-highlights-open-data-as-crucial-for-governance-and-growth

    Today’s release of an Open Data Charter by the G8 is testimony to the growing importance of open data worldwide. The Charter recognizes the central role open data can play in improving government and governance and in stimulating growth through innovation in data-driven products and services. It endorses the principle of “open by default” — also supported in President Obama’s recent Executive Order on open data — and makes clear that open data must be open to all and usable by both machines and humans

    #opendata #g8 #format

  • Lundi 1er juillet à 19h, #rencontre des #archives_Getaway , à la Maison Ouverte, 17 rue Hoche, M° Mairie de Montreuil ou Croix de chavaux.

    Une série de rendez-vous réguliers pour partager les initiatives et chantiers en cours, envisager de nouvelles pistes de travail.

    Programme :

    • Radios libres, pirates, de lutte, de mouvement... Ouvrir à un travail autour de ces pratiques, cerner comment ce médium a été investi, ce qu’il a de particulier. On se demandera quelles tentatives ont eu lieu ? pour porter quelles paroles, quelles propositions ? dans ou hors d’un mouvement, d’une lutte ? est-il intéressant de se donner les moyens de retrouver des enregistrements ? qu’en faire ? Grâce aux documents disponibles, on essayera de comprendre comment était composé et par quoi était traversé le mouvement des radios libres, et d’envisager ce qu’on pourrait en faire aujourd’hui.

    • Projection de Radio Alice à Paris , film tourné fin 1977 en vidéo, à la paluche, par François Pain. #Bifo parle à Laborde. Des membres de #Radio_Alice sont à Paris et enregistrent une émission de radio. Des images de Bologne. Ce film est resté, à notre connaissance, invisible depuis une trentaine d’années. Nous avons pu le faire nettoyer et numériser pour le diffuser à nouveau.

    • Des nouvelles du fond. Depuis l’inauguration des archives, un fond conséquent nous a été confié. Nous en ouvrirons ensemble un élément : la petite valise verte.

    http://getaway.eu.org/accueil

    http://getaway.eu.org/presents

    #luttes_sociales #groupes_révolutionnaires

    • Je pense qu’il est assez complexe de commettre un blog comme « Rouge mécanique » (http://rougemecanique.noblogs.org) et de monter un projet d’archive qui, pour fonctionner, aurait bien besoin d’une logique de confiance.
      Pour être plus précis, l’appel des « archives getaway » faisait une remarque en passant sur l’éventuelle découverte d’un vieil ordinateur d’un antitech’ comme une bonne prise. Bonne blague, on se tape les cuisses bien fort, mais le petit malin qui connaît l’initiative sait aussi que c’est le mépris qui transpire...
      Or, si je me rappelle bien, l’appel des archives getaway insistait beaucoup sur le fait qu’il fallait accéder à plusieurs aux archives, qu’il fallait contrôler leur accès. En ce qui me concerne, je m’imagine mal m’y ballader avec un garde-chiourme me soupçonnant en permanence d’essayer de grimer ma profonde aversion pour mes contemporains et leur technophilie intrinsèque sous un discours habile —auquel il n’est pas dupe— insistant sur la nécessité d’une lutte sociale contre l’emprise de plus en plus grande, au travail comme dans la vie quotidienne, d’une gestion numérique, à la fois contrôlante et dépossédante, qui contribue à élargir et approfondir notre exploitation...

      Je leur proposerai néanmoins, pour leurs archives, ce texte qui venait répondre à une embrouille (en 2003) entre eux et les « antitechnophiles » qui vient les points sur les « i » :
      http://fr.scribd.com/doc/120776769/A-propos-de-quelques-grognements-et-aboiements%E2%80%A6

      Et j’invite à lire ce texte à hurler de rire, issu de la revue Hic Salta 98, qui tente de définir le communisme. J’invite à lire ce texte car Hic Salta 98 est une référence citée sur Rouge mécanique... En pratiquant comme eux l’amalgame, je me demande si ce genre de texte http://www.hicsalta-communisation.com/hic-salta-98/le-communisme-tentative-de-definition est leur manière de ne pas affronter la question technologique. Chacun en jugera.

      Voilà pour un peu plus de développement.

    • Le Jargon Libre organise justement, pour s’auto-financer, une Bourse aux livres samedi.

      http://www.demosphere.eu/rv/26898

      Pour que vive le Jargon Libre
      Samedi 15 juin de 15h à 21h deuxième Bourse aux livres

      Et à 19 h, toujours au Jargon Libre, c’est l’occasion de boire un apéro ensemble et d’écouter Houligani Dangereux dans une opéra minimal, violon et voix...

      Au Jargon Libre
      32, rue Henri-Chevreau- 75020 Paris

      Métro Menilmontant, Gambetta ou Jourdain

      Le Jargon Libre, bibliothèque de consultation,
      livres sur le mouvement libertaire et révolutionnaire,
      est ouverte tous les jours du Lundi au Samedi de 15h à 20h.

    • j’ai reçu ça à vous transmettre :

      –--------------------------------------------

      Mise au point des archives Getaway

      – Les mots clés proposés par kamo ne laissent aucun doute sur le fait qu’il s’agit d’une provocation calomnieuse. A moins qu’il ne pense au « sectarisme ouvrier » revendiqué par le texte de présentation du premier numéro de la revue Camarades, ? Les amalgames et approximations qui suivent l’excluent sans ressembler pour autant à un développement critique. Sans rentrer dans aucun débat stérile, une courte mise au point semble nécessaire

      – Le projet auquel nous travaillons est une affaire sérieuse et nous ne voyons pas en quoi le bien nommé « grognements et aboiements » le concerne, ni la question des radios libres, sauf à vouloir ouvrir une sous-catégorie symptomatologie, auquel cas il ne faut pas hésiter à venir le proposer en personne.

      – Les participants aux archives peuvent intervenir sur des champs politiques variés (on ne peut pas tous prétendre à la neutralité des sociologues) et il semble assez mal placé que quiconque veuille l’interdire, même s’il se trouve en désaccord avec ces positions.

      – L’annonce d’une initiative publique sur internet n’est pas le lieu où déverser frustrations projectives et ressentiments.

      Nous souhaiterions que les mots clés calomnieux et injustifiés qui placent Getaway aux côté des opposants au « mariage pour tous » soient retirés et que cette personne qui a déjà franchi quelques limites comprenne qu’il est plus que temps de cesser ses provocations.

    • Je ne comprends pas bien l’articulation entre le deuxième et le troisième paragraphe.
      « Rouge mécanique » correspond-t-il à une « intervention dans le champ politique » ? Dans ce cas, pourquoi ne pas reconnaître cette qualité à la brochure « à propos de quelques grognements et aboiements », et ne pas la réduire à de la symptomatologie ? Qu’est-ce qui vient tracer la limite entre « symptomatologie » et ce qui relève du sérieux de la politique (ou de l’archive) ? Les conflits qui concernent des petits groupes d’individus sont-ils insignifiants ? À partir de combien de personnes cessent-ils de l’être ? Comment mesure-t-on ce qui n’est que « frustration projective et ressentiment » ? Qui décide ? Quand s’arrête le psychologique ? Quand commence le politique ?
      S’il n’y a pas d’articulation entre les deux paragraphes, dans ce cas, il s’agit d’un faux procès de ma part, et je m’en excuse. Il est effectivement souhaitable de faire qu’un large spectre de positions politiques, qui se voient de gré ou de force liées à une « aire radicale », puisse trouver des lieux d’archive et de recherche communes, et que soit mis en débat ce qui peut trouver sa place ou non. Dans ce cas, je retire évidemment mes indexations.
      Quand à la phrase – « L’annonce d’une initiative publique sur internet n’est pas le lieu où déverser frustrations projectives et ressentiments », je suis tout à fait d’accord. Il vaut mieux se rendre à l’évènement en question, bien discuter, comprendre comment les positions ont évolué (si c’est le cas), et avancer. Je me rappelle que la mise en ligne du blog « Rouge mécanique », au moment de l’ouverture de l’appel des 451 m’avait déplu, pour cette raison notamment.
      Pour cette histoire d’association entre « getaway » et les opposants au « mariage pour tous »... Je suis sincèrement désolé, mais je ne sais absolument pas comment ce genre d’opération se réalise et comment elle peut se défaire.

    • Pour cette histoire d’association entre « getaway » et les opposants au « mariage pour tous »... Je suis sincèrement désolé, mais je ne sais absolument pas comment ce genre d’opération se réalise et comment elle peut se défaire.

      Eh bien si tu veux maintenir tes « appréciations », il suffirait d’enlever les # devant les termes que tu employais en modifiant tes deux post précédents pour que l’article ne soit plus référencé avec les fafs... (sauf si le logiciel de référencement automatique faisait des siennes).

      Sinon, j’ai pas pu aller aux rencontres évoquées (dont ceci est sorti publiquement au préalable http://getaway.eu.org/IMG/pdf/liasse3_radio_versionweb.pdf), c’était sectaire et intéressant ou inintéressant et pas sectaire, ou encore autrement ?

  • CADTM - Les Chiffres de la dette 2012

    http://cadtm.org/Les-Chiffres-de-la-dette-2012

    Toujours très utile, très efficace pour se remettre les idées en place

    Pour comprendre la multiplicité des crises en cours, Damien Millet, Eric Toussaint et Daniel Munevar (CADTM) mettent à disposition un ensemble de données liées à la dette et à des thèmes connexes.

    Crise économique, crise financière, crise alimentaire et crise de la dette s’éclairent et se connectent à la lecture de cette brochure parsemée de tableaux et d’infographies qui permettent de mettre en lumière les éléments du puzzle.

    De la crise de la dette des pays du Sud en 1982 à la crise actuelle en Europe, en passant par les dettes odieuses dans le monde et les chiffres du FMI et de la Banque mondiale, l’analyse des statistiques permet d’identifier les véritables enjeux.

    Les auteurs posent un regard critique sur l’économie mondiale et les mécanismes de domination qui sont en jeu. Ils proposent un éclairage cru sur les réalités chiffrées d’un monde qui vacille.

    A toutes les échelles, les inégalités sont criantes et continuent de se creuser. Les chiffres de la dette 2012 parlent d’eux-mêmes et démontrent à quel point il est nécessaire et urgent de changer radicalement de système.

    C’est à la lumière de cette compréhension que pourra se dessiner un horizon de résistance collective dans lequel les exclus, où qu’ils soient, prendront conscience que leur souffrance provient des mêmes maux, des mêmes mécanismes et des mêmes acteurs et s’identifieront comme un tout solidaire : les 99 %.

    A consulter là :

    http://fr.scribd.com/doc/111894681/chiffresdeladette-2012

    #dette #crise #crapulerie #pauvreté #inégalités

    • accès libre, façon de parler ...
      Parce que là scribd me propose de payer pour télécharger un document dont il ne détient pas les droits a priori ... ou de me coltiner leur interface dégueu ...
      (Sinon, le bouquin a l’air intéressant)

    • très intéressant, d’autant que François Elie est politiquement inclassable — il a un parcours à l’origine plutôt très à droite (Madelin/Boutin), mais est décrit comme « anarcho-écolo-libéro-catho » par la Charente libre :-)

      Sur son sujet de spécialité, je n’ai pas de critique à formuler ; l’Addulact a par ailleurs aidé la communauté #SPIP à dénouer la situation de blocage provoquée par les bêtises d’Agora, en ouvrant sa « forge » à ceux qui voulaient maintenir Agora (ils ont ainsi pu se compter…)

    • Au lieu de s’émerveiller benoîtement de ce que les effets de réseaux puissent produire de la valeur, on devrait au contraire se scandaliser qu’à la faveur de ce que masquent les #réseaux on puisse retrouver cet hydre que l’on a combattu naguère : le #travail non-payé.

    • Le paradoxe est qu’aujourd’hui, en situation intermédiaire, nous voyons presque tout l’inverse : des amateurs qui développent du logiciel libre sans rémunération, ou des industriels qui font des économies de R&D en investissant moins, mais en investissant quand même dans de l’open source.
      Pendant ce temps, sur le marché réel du service, des développements spécifiques sont réalisés qui donnent lieu à très peu de dépôt et semblent quasi complètement déconnectés du circuit réel de la production du logiciel libre, comme s’il s’agissait de développements en aval des projets libres, sans nécessité intrinsèque de remontée.
      Mais dans une situation de maturité des rapports entre les acteurs, il devient évident qu’idéalement (1) le développement ne doit avoir lieu que pour répondre à un marché, et que (2) tout développement doit être déposé. Le premier point réclame que le travail non payé des abeilles cesse d’être le moyen présenté comme celui capable de produise le meilleur miel ! Le second point réclame une rationalisation de la présentation du besoin, avec un contrôle fort de la généricité des besoins, et la production pour y répondre de briques petites, souples et robustes, capables d’interagir ensemble, et pouvant bénéficier d’améliorations fines réalisées à l’occasion
      de marchés de services.

  • ISRAEL. SELON UN SONDAGE réalisé par le S. Daniel Abraham Center for Middle Peace en décembre 2012, soit au lendemain de l’attaque contre Gaza, seuls 25 à 30 % des Israéliens pensent que la signature d’un accord de paix est possible.

    New Polls on Israeli Public Opinion- December 2012
    http://fr.scribd.com/doc/118421778/New-Polls-on-Israeli-Public-Opinion-December-2012

    A poll that was conducted on behalf of the Jerusalem Center in the week following the conclusion of the “Pillar of Defense”operation found that only a minority (between a quarter and a third) of the Israeli public trusts the ability of reaching a peace agreement. A significant part of such lack of faith stems from the disbelief that the Palestinians will uphold the conditions of peace and especially those elements dealing with security.Two polls that we have previously conducted for the S. Daniel Abraham Center for Middle East Peace found that when Israelis are presented with a peace plan that fortifies security elements, a significant majority (about two-thirds) of Israelis say they would support such an agreement if it was brought to a referendum.

  • Antennes relais : l’Académie de médecine rassurante | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/01/10/19676-antennes-relais-lacademie-medecine-rassurante

    L’Académie de médecine critique le projet de loi visant à limiter la puissance des ondes électromagnétiques émises par les antennes relais.
    L’Académie de médecine n’a pas pris de gants pour mettre en garde contre l’utilisation abusive du principe de précaution après le dépôt d’une proposition de loi visant à limiter la puissance des antennes relais de téléphonie mobile, alors que leur nocivité n’a pas été confirmée.
    « L’Académie regrette une initiative fondée sur un flou scientifique et réglementaire qui, ne pouvant se prévaloir en dernier recours que du principe de précaution, est de nature à renforcer artificiellement chez nos concitoyens un sentiment de peur et de défiance injustifié, mais préjudiciable en terme de santé publique », déclare le communiqué de l’institution.

    (…)

    L’Académie de médecine rappelle que diverses expertises, dont un rapport publié en 2009 par l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale et au travail (Afsset) sur les radiofréquences, ont confirmé « l’absence de risque associé aux antennes relais ».

    Bon, je ne trouve pas le communiqué de l’Académie, je me fie donc à ce qu’en rapporte le Figaro.

    On se demande parfois si l’Académie nationale de médecine sait encore ce que sait que la science… Voyons ce que dit le rapport de l’Afsset auquel il est fait référence (je ne met que le dernier paragraphe des parties correspondant aux bandes de fréquences) http://www.afsset.fr/upload/bibliotheque/403036549994877357223432245780/09_10_ED_Radiofrequences_Avis.pdf

    Etudes biologiques et épidémiologiques dans la bande 9 kHz - 10 MHz
    Eu égard au faible nombre de données, il persiste une zone d’incertitude qui empêche de proposer des conclusions définitives. Il apparaît donc nécessaire de réaliser des études épidémiologiques et des recherches in vitro et in vivo, dans cette bande de fréquences, portant en particulier sur la reproduction et le système nerveux.

    Etudes biologiques et épidémiologiques dans la bande 10 MHz - 400MHz
    Les résultats des études peu nombreuses menées dans cette gamme de fréquence sont contradictoires. Ces résultats portent sur le système cardio-vasculaire (variabilité de la fréquence cardiaque par exemple) , le système nerveux (anomalie de répartition des bandes de fréquences de l’électroencéphalogramme et de l’électrocardiogramme par exemple), ou encore les effets sur l’apoptose. Il est nécessaire d’approfondir les études dans cette gamme de fréquence pour statuer sur les effets.

    Etudes biologiques et cliniques expérimentales pour les fréquences supérieures à 400 MHz
    Dans les conditions expérimentales non thermiques testées, il n’existe pas un niveau de preuve suffisant pour conclure que les radiofréquences supérieures à 400 MHz :
    (suit une longue liste de perturbations biologiques possibles (8))

    Sur la base d’un nombre limité d’études, il n’existe pas un niveau de preuve suffisant pour conclure que les radiofréquences supérieures à 400 MHz :
    (idem, 3 perturbations citées)

    Etudes épidémiologiques pour les fréquences supérieures à 400 MHz
    A ce stade, il n’existe pas un niveau de preuve suffisant pour conclure à l’excès de risque de cancers liés à l’exposition aux radiofréquences sur la base des études épidémiologiques disponibles. Des interrogations subsistent en particulier pour les risques à long terme. Elles doivent conduire à la mise en oeuvre d’études de cohortes.

    Effets des radiofréquences sur les enfants
    Des limitations d’ordre éthique évidentes font que les études et expérimentations impliquant la participation directe d’enfants ont été peu nombreuses et resteront peu nombreuses. Certaines ont mis en évidence une amélioration des performances cognitives qui reste à répliquer. Les recherches expérimentales sur l’animal ont été un peu plus nombreuses. Mais l’extrême diversité des modèles utilisés et les lacunes méthodologiques de la plupart de ces études ne permettent pas de formuler une conclusion cohérente sur le sujet. Ces recherches expérimentales doivent être poursuivies. Par ailleurs, une étude épidémiologique cas-témoin sur les tumeurs cérébrales de l’enfant est en cours.

    Suit une (longue) liste de recommandations et, en gros, de continuer à bosser sérieusement la question.

    La conclusion de l’étude (juste avant les recommandations) est la suivante :

    La question de l’effet des radiofréquences suscite un débat scientifique actif, dans un contexte marqué par un déploiement technologique rapide. Il tient en particulier à l’absence de démonstration probante relative à l’existence d’effets non thermiques et à la persistance d’interrogations associées à la mise en évidence de différents effets sur les mécanismes cellulaires. Cette question s’inscrit aussi dans le cadre plus général des multi-expositions environnementales à de faibles niveaux et des effets sanitaires qui peuvent y être associés. Ce débat scientifique suppose pour être tranché la poursuite de travaux de recherche s’appuyant sur des méthodologies adaptées.

    Dans ce contexte incertain, l’Afsset souligne néanmoins que dès lors qu’une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée, en particulier par la mise en oeuvre des meilleures technologies disponibles à des coûts économiquement acceptables.

    Ce potentiel de réduction existe s’agissant de l’exposition aux radiofréquences. Il peut concerner par exemple le recours à des téléphones mobiles de faible DAS, l’abaissement des niveaux d’exposition dans les zones présentant les intensités les plus fortes, la mutualisation des émetteurs, ou encore l’usage modéré des technologies sans fil.

    Et donc, pour l’Académie nationale de médecine,
    l’absence de démonstration probante relative à l’existence d’effets
    devient
    l’absence de risque associé aux antennes relais.

    Ils n’ont pas osé mettre
    la démonstration de l’absence de risque associé aux antennes relais
    mais ça a dû les démanger…