• Dossier Toroto
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/special-mocky/article/dossier-toroto

    Jean-Pierre Mocky, 2011, FR, video, VO 64’

    Le professeur franco-Japonais Toroto, inventeur d’un sérum pour faire grossir des tomates et des lapins, engage un jeune apprenti qui n’a, pour ainsi dire, pas de bite. Quand le-dit apprenti ingurgite par inadvertance le-dit sérum, il se retrouve pourvu d’un membre gigantesque qui n’est pas sans provoquer certaines convoitises… Une « connerie », du propre aveu de Mocky, dans laquelle il dépeint une société viriliste et débile, s’égayant dans une course effrénée pour avoir « la plus grosse ». Fauchée, dégeu et foisonnante, cette farce underground (écrite, réalisée, jouée, produite, montée et diffusée par Mocky) dynamite les convenances dans un capharnaüm jouissif : des verges « hydre de l’herne » qui repoussent de plus belle dès qu’on les coupe, un scientifique (...)

  • Solo
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/special-mocky/article/solo

    Jean-Pierre Mocky, 1969, FR, 35mm, VO 89’

    Vincent Cabral, cambrioleur se prétendant musicien, rentre en France après avoir ramassé un petit magot. A son retour il découvre que son jeune frère est à la tête d’un groupuscule révolutionnaire qui a massacré une bande de bourgeois lors d’une partouze. Il part à la poursuite de son frère avec l’espoir de le retrouver avant la police... « Solo » est le premier volume d’une trilogie informelle qui se continuera avec « L’Albatros » (1971) et « L’Ombre d’une chance » (1973). Ces trois films, uniques dans le parcours de Mocky, constituent un pan beaucoup plus noir, sec, nerveux de son univers. Alors que l’on fête l’anniversaire de Mai 68, « Solo », réalisé un an après les évènements, semble déjà sonner le glas de l’utopie (...)

  • Robin des mers
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/special-mocky/article/robin-des-mers

    Jean-Pierre Mocky, 1997, FR, 35mm, VO 80’

    Armé de son courage et de sa perspicacité, le jeune Robin des mers se lance dans une véritable entreprise : retrouver du travail pour tous les chômeurs de son village, La Roche-sur-Mer. Robin croisera sur sa route des politiciens véreux (comme souvent dans les films de Mocky) mais aussi des foules en colère, un énarque en slip dans un arbre, des foules joyeuses, des chômeurs, des chevaux, des non-chômeurs, et des enfants. Un conte enivrant et plein d’humour (malheureusement trop méconnu dans la filmographie de Jean-Pierre Mocky) dans lequel se tisse un doux mélange entre le monde des adultes et celui des enfants. On pourrait presque dire qu’il s’agit d’un Mocky pour enfants, qui nous laisse le sentiment d’avoir vu un film rare et précieux, quelque (...)

  • Une nuit à l’assemblée nationale
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/special-mocky/article/une-nuit-a-l-assemblee

    Jean-Pierre Mocky, 1988, FR, 35mm, VO 88’

    Michel Blanc, militant naturiste, à poil, « full frontal » pendant cette heure et demie, tente de tirer au clair une sombre histoire de corruption de légion d’honneur. Mocky fit reconstruire l’intérieur de l’Assemblée nationale en studio et invita la quasi intégralité de ses acteurs fétiches, plus quelques belles prises (Darry Cowl, Bernadette Lafont, Josiane Balasko, etc) dans ce film qui, sorti une année d’élection présidentielle, lui valut des ennuis et l’obligea à tourner dorénavant sous les radars (sauf pour "Ville à vendre" produit par Alain Sarde). Il faut dire que la scène de cauchemar dans l’hémicycle où tous les députés sont nus et se repentent de leurs errements, ne fut pas du goût de tous. Érotisme cru et politique sont encore une fois les (...)

  • La cité de l’indicible peur
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/special-mocky/article/la-cite-de-l-indicible-peur

    Jean-Pierre Mocky, 1964, FR, 35mm, VO 85’

    Adapté de Jean Ray, dialogué par Queneau, monté par Marguerite Renoir, photographié par Eugen Schüftan (célèbre pour ses collaborations avec Fritz Lang, Max Ophüls, Franju, Douglas Sirk...), interprété par Bourvil, Francis Blanche, Raymond Rouleau, Jacques Dufilho, Jean-Louis Barrault, Jean Poiret (un casting de rêve donc), sans oublier la musique géniale de Gérard Calvi (Ah, les belles bacchantes !, les premiers dessins animés d’Astérix, les films de Pierre Tchernia), il n’en faudra pas plus pour vous convaincre de venir voir le chef d’œuvre de Jean-Pierre Mocky, emblématique de sa première période. Farce jubilatoire, peuplée de bons mots, de personnages absurdes et inoubliables, entre cinéma français de papa et épisode foutraque de Scoubidou, voilà une (...)