CADTM

http://cadtm.org

  • Comment la Banque mondiale finance le massacre de dizaines de paysans | CNCD-11.11.11
    http://www.cncd.be/Comment-la-Banque-mondiale-finance

    Article relayé par CADTM
    http://cadtm.org/Comment-la-Banque-mondiale-finance

    La Banque mondiale a financé un projet de plantation de palmiers à huile de la société Dinant au Honduras. Or, cette société accumule les critiques, tandis qu’un rapport interne dénonce le non-respect par la Banque mondiale de ses propres procédures...

    En savoir plus sur la banque mondiale et ses affidés :

    Les enjeux de l’action de la Banque mondiale et du FMI de 1945 à 2014

    Diaporama

    7 avril par Eric Toussaint

    Ce diaporama est le support du cours donné par Éric Toussaint, le 5 avril 2014 à l’Université de Liège.

    http://cadtm.org/Les-enjeux-de-l-action-de-la

    L’International Finance Corporation (IFC) :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/International_Finance_Corporation

    Les Institutions Financières Internationales (IFIs)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Institutions_financi%C3%A8res_internationales

    #banksters

  • CADTM - La violence des riches
    http://cadtm.org/La-violence-des-riches

    La lutte de classes n’a pas disparu, elle s’aiguise et ce sont les riches qui sont à l’initiative. Comme le montrent Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, les riches ont réussi à faire payer la facture de leurs dettes privées par le peuple. La dette des riches et de leurs entreprises qui ont provoqué la crise de 2007-2008 a été transformée en dette publique illégitime par les gouvernants à leur service.

    ... / ...

    La richesse c’est avant tout une possibilité de vivre de son patrimoine. La profession que l’on a n’est pas essentielle, on peut s’en passer et on peut faire autre chose que des affaires ... / ... Ce qui caractérise ces riches -on devrait parler plutôt de grande bourgeoisie- c’est le fait que ce n’est pas leur activité professionnelle qui les définit mais bien le fait que leur patrimoine est très important.

    (extrait des paroles de Michel Pinçon dans l’émission de la FGTB Wallonne).

    #lutte_des_classes #Nous_ne_paierons_pas_leur_dette

  • CADTM - “Annuler la totalité de la dette jugée illégitime”
    http://cadtm.org/Annuler-la-totalite-de-la-dette

    .............

    Le discours de Manuel Valls est le même que celui tenu par ses prédécesseurs sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Or il s’agit d’un pur mensonge. En effet, en tendance, de 1978 à 2012, les dépenses ont diminué de 2 points de PIB (et de 3,5 points hors intérêts de la dette), alors que dans le même temps, les recettes ont chuté de 5,5 points de PIB. Les Français ne vivent donc pas au-dessus de leurs moyens  : en vérité, l’essentiel du problème provient d’une baisse des recettes fiscales et d’intérêts trop élevés versés aux banques.

    Vous mettez l’accent sur deux facteurs dans la hausse de la dette de l’État  : les baisses d’impôt et les taux d’intérêt. Peux-tu nous donner des ordres de grandeur  ?
    Selon nos estimations qui ne forcent pas le trait, ces trente dernières années, le manque à gagner du fait des cadeaux fiscaux (qui ont pour l’essentiel bénéficié aux grandes entreprises et aux ménages aisés) représente 488 milliards d’euros. Quant au surcoût de dépenses provenant des taux d’intérêt élevés payés aux banques sur les titres de la dette, on a chiffré à 589 milliards d’euros le total des intérêts excédant un taux d’intérêt réel de 2 %, un taux moyen auquel l’État aurait dû se financer sur la période........

    #économie
    #dette
    #dette jugée illégitime
    #transferts_de_charge_de_l’État
    #prêts_toxiques
    #PIB

  • CADTM - La Belgique, l’UE et la colonisation galopante des terres palestiniennes. S’indigner ne suffit pas !
    http://cadtm.org/La-Belgique-l-UE-et-la

    Il y a dix ans, le 9 juillet 2004, la Cour Internationale de Justice (CIJ) a remis un avis juridique au sujet du Mur que construisait Israël au-delà de la ligne verte, dans les territoires palestiniens occupés : négatif. Elle rappelait l’illégalité de la politique de colonisation israélienne |1|, un Etat occupant ne pouvant transférer une partie de sa population dans les territoires occupés. Elle ajoutait : tous les Etats sont dans l’obligation de ne pas reconnaître la situation (...).

    En 2005, Israël a, certes, contraint les colons d’évacuer Gaza mais en continuant d’encourager la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, et de briser militairement tout mouvement de contestation des Palestiniens (y compris non violente), multipliant sans compter les tirs, les assauts des villages, les enlèvements d’enfants, la capture de prisonniers |2|...

    De leur côté, quelque 170 organisations de la société civile palestinienne, se basant sur l’expérience qui avait contribué à mettre fin au soutien des gouvernements à la politique d’apartheid en Afrique du Sud, ont lancé la même année l’Appel BDS (Boycott, Désinvestissements, Sanctions) pour, de manière non violente et sans racisme, contraindre Israël à mettre fin à l’occupation, au traitement discriminatoire des Palestiniens des territoires de 1948 et à respecter le droit au retour des réfugiés palestiniens (résolution 194 de l’ONU). Un appel qui a donné lieu à de plus en plus d’interpellations politiques, d’actions et de mobilisations, surtout après l’opération militaire israélienne Plomb durci sur Gaza (hiver 2008-2009) et celle de la flottille de la liberté qui tentait en 2010 de rompre le blocus imposé depuis 2007 aux Palestiniens de Gaza... |3|

    En Belgique par exemple, il y a eu, à l’échelle nationale, provinciale, communale, une campagne pour le désinvestissement de Dexia (du fait du soutien de sa filiale à l’économie coloniale israélienne) ainsi qu’une campagne visant la société phare de l’agro-alimentaire israélien, Agrexco-Carmel, très active notamment dans la vallée du Jourdain mais aussi dans le monde entier (notamment à Liège-Airport via CAL-LACHS), des actions dans les grands magasins et de nombreuses interpellations politiques (lors de la participation de la Belgique à des exercices de l’OTAN conjointement avec Israël, avant l’organisation de missions économiques en Israël, contre le commerce et le transit d’armes avec Israël en violation du code européen, contre la coopération entre des universités et des usines d’armement israéliennes ou contre le fait que des sociétés liées à la colonisation bénéficiaient des fonds européens attribués à la recherche scientifique via le septième programme cadre) |4|........

    #Belgique
    #UE
    #terres
    #Palestine
    #CIJ Cour Internationale de Justice
    #Israël

  • CADTM - Une critique écologiste de l’occupation israélienne

    http://cadtm.org/Une-critique-ecologiste-de-l

    Alors que le temps des colonies est heureusement révolu, un processus similaire est pourtant toujours à l’œuvre au Moyen-Orient, où les Palestiniens subissent depuis plus de soixante ans la politique d’occupation et d’apartheid de l’Etat d’Israël. À Gaza comme en Cisjordanie, le quotidien est ainsi semé d’obstacles (au sens symbolique comme au sens littéral), rendant la vie toujours plus compliquée aux habitants de ces territoires occupés. Par ailleurs, et bien que l’on en parle moins, cette politique a des conséquences considérables sur l’environnement de la région, réduisant à néant toutes les mesures écologiques qui pourraient être prises par les autorités palestiniennes. Le présent article se propose donc de mettre en évidence ces effets, qui certes ne doivent pas occulter la souffrance humaine, mais qui affectent profondément la qualité de vie des populations concernées.

    #israel #palestine #environnement #écologie

  • CADTM - Alors que la guerre continue au Mali, les créanciers réclament le remboursement des dettes et instrumentalisent l’« aide » pour leurs propres intérêts

    http://cadtm.org/Alors-que-la-guerre-continue-au

    Alors que la guerre continue au Mali, les créanciers réclament le remboursement des dettes et instrumentalisent l’« aide » pour leurs propres intérêts

    #mali #dette #développement

  • Ceci n’est pas une grève corporatiste

    CADTM - Grève à la SNCF : une mobilisation nécessaire et légitime !
    http://cadtm.org/Greve-a-la-SNCF-une-mobilisation

    En défendant le service public du rail, les cheminots préservent ce qui doit être un bien commun. Il ne s’agit nullement d’un mouvement « corporatiste » ou visant à sauver de soi-disant « privilèges ». C’est l’intérêt de tous, et c’est une nécessité écologique, de bénéficier de transports communs qui fonctionnent correctement.

  • CADTM - Belgique : Diminuer les pensions pour assainir les finances publiques ?
    http://cadtm.org/Belgique-Diminuer-les-pensions

    Le sauvetage des banques belges a nécessité 35 milliards d’euros de dépenses. Voilà la principale cause de l’augmentation des dépenses publiques. La Banque nationale de Belgique et les gouvernements belges ont fait ces cadeaux aux responsables de la débâcle financière puis économique. Et aujourd’hui, pour réduire les dépenses publiques, on veut toucher directement des retraités et des chômeurs ? Non !

    Thierre Boutte : Selon la Banque nationale de Belgique (BNB), les dépenses publiques ont fortement augmenté en Belgique, de 42,5% du PIB en 2000 pour atteindre 51,3% en 2013. C’est trop selon l’OCDE. Que faire ?

    Si vous parlez d’augmentation des dépenses publiques, je mets en cause la Banque nationale de Belgique et la politique suivie par les gouvernements belges. Je vise par là le sauvetage bancaire qui, après 2008, a nécessité des dépenses de l’ordre de 35milliards d’euros, soit l’équivalent d’une augmentation de 15 à 20% du budget annuel. Ce montant est celui avancé par la Cour des comptes, donc validé. Ainsi, les dépenses publiques ont notamment augmenté suite à des “cadeaux” faits aux grandes banques belges, responsables de la débâcle financière puis économique. Et aujourd’hui, pour réduire ces dépenses publiques, on veut toucher directement des retraités et des chômeurs !? Mais ce sont les responsables de la crise, les banquiers, qui devraient faire l’objet de mesures de récupération du futur gouvernement.......

    #Belgique
    #pensions
    #finances_publiques
    #banksters

  • CADTM - #Dexia complice de violations très graves des #droits_humains dans les #territoires_occupés par #Israël
    http://cadtm.org/Dexia-complice-de-violations-tres

    En 2001, le groupe Dexia (Dexia SA) prend le contrôle de la banque israélienne Otzar Hashilton Hamekomi. Il est avéré que cette filiale - Dexia Israël - finance des #colonies dans les territoires occupés palestiniens |1| Ce qui fait du groupe Dexia une entreprise commerciale impliquée dans l’#occupation de la #Palestine. Comme le déclare la plateforme « Palestine occupée – Dexia impliquée », « le financement de ces colonies viole le droit international, en particulier la quatrième Convention de Genève dont l’article 49 stipule que : « la Puissance occupante ne pourra procéder à la déportation ou au transfert d’une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle . » |2|

    Dès lors, la responsabilité du groupe Dexia pour violation du #droit_international peut être engagée tout comme celle des États belge et français qui sont les principaux actionnaires de Dexia SA.

    #France #Belgique

  • CADTM - La réforme sur la répartition des droits de vote du FMI est à nouveau bloquée par son actionnaire majoritaire

    http://cadtm.org/La-reforme-sur-la-repartition-des

    Le FMI poursuit sa route en Ukraine (partie 4)
    La réforme sur la répartition des droits de vote du FMI est à nouveau bloquée par son actionnaire majoritaire

    20 mai par Jérome Duval

    Au cours de cette série, l’histoire tumultueuse du FMI en Ukraine est décryptée depuis le déclenchement de la crise de 2007/2008 jusqu’à aujourd’hui, avec une attention particulière sur la période post-insurrectionnelle de 2014. Le plan d’endettement approuvé au forceps par le gouvernement non élu à l’issue du mouvement révolutionnaire est une aubaine pour l’institution et lui permet de renforcer ses recettes capitalistes dans l’ancienne Union soviétique.

  • CADTM - Dexia : changer radicalement de cap !
    http://cadtm.org/Dexia-changer-radicalement-de-cap

    Ce mercredi 14 mai se tient l’Assemblée générale de Dexia, cette banque qui a déjà été sauvée trois fois par le gouvernement depuis 2008 alors qu’elle n’abrite aucun dépôt d’épargnant (Belfius ne fait plus partie de Dexia). L’État qui est le principal actionnaire a déjà injecté 9 milliards d’euros dans cette banque moribonde et ce n’est pas près de s’arrêter. Son directeur général, Karel De Boeck, déclarait en avril dernier qu’« il est possible que Dexia redemande 1 à 2 milliards d’euros à l’État. »

    Alors que le gouvernement applique des mesures d’austérité qui frappent la population, cette déclaration n’a pourtant suscité aucune réaction de la part des candidats aux élections. A croire que le politique ne peut rien faire pour empêcher que les citoyens paient la facture de ces sauvetages bancaires à répétition. Pourtant, des alternatives existent. Elles passent par l’annulation de la garantie accordée par la Belgique aux dettes de Dexia. En effet, cette garantie sert de prétexte aux dirigeants de la banque et au gouvernement pour justifier les recapitalisations de Dexia.

    Comment en est-on arrivé là ? En 2011 et 2012, le gouvernement a pris en toute illégalité deux arrêtés engageant la Belgique à garantir avec la France les dettes de Dexia juqu’en 2031. La part supportée par la Belgique est de 43,7 milliards d’euros, l’équivalent de 20 % du budget de l’État fédéral ! Pour comparaison, les allocations de chômage ne représentent que 3 % des dépenses publiques.

    #banksters #démocraties_de_mes_fesses

  • L’austérité pour les Nuls
    CADTM - Face aux ravages de l’austérité
    http://cadtm.org/Face-aux-ravages-de-l-austerite

    Le premier postulat est que l’austérité budgétaire est nécessaire pour résorber les déficits publics. Les économistes de la Commission européenne ont même inventé le concept baroque d’« austérité expansionniste » pour démontrer que des baisses de dépenses publiques pourraient être compensées par un surcroît d’activité dans le secteur privé. En réalité, les politiques d’austérité budgétaire menées partout en Europe n’ont fait qu’étouffer la petite reprise qui se dessinait en 2010 et enfoncer l’Europe dans un contexte récessif.

  • CADTM - L’#agriculture industrielle, un dramatique #extractivisme
    http://cadtm.org/L-agriculture-industrielle-un

    L’extractivisme doit être compris ici comme le pillage des ressources naturelles, des ressources humaines et des ressources financières.

    Dans l’extractivisme, l’agriculture a une place très importante à travers les questions de l’accaparement des sols, des monocultures d’exportation, de la privatisation de l’eau et de la consommation de pétrole. Un rapide retour en arrière sur nos ancêtres lointains est éclairant. Le Néolithique, ou nouvel âge de pierre, il y a 12 000 ans, est considéré comme le passage d’une économie de prélèvement à une économie de production. Disparition progressive des chasseurs-cueilleurs début de la culture des céréales et de la domestication des animaux. Or l’agro-extractivisme, ou l’#industrialisation agricole, issu de la « révolution verte » du 20ème S, n’entraine-t-il pas une nouvelle forme de prélèvement-prédation ? L’utilisation-destruction de la fertilité des sols, de l’eau douce et des forêts plus la consommation considérable de pétrole et autres intrants miniers ne sont-ils pas un prélèvement injustifiable des ressources de la planète ?

  • La #dette, les PAS : analyse des impacts sur la vie des #femmes
    http://cadtm.org/La-dette-les-PAS-analyse-des

    Les politiques imposées au nom de la dette publique ne sont pas, comme précisé en début d’exposé, neutres du point de vue du genre.
    Bien au contraire, elles ont impulsé :

    une féminisation de la pauvreté,
    une féminisation de la maladie,
    une précarisation de l’emploi féminin,
    une augmentation considérable de la charge du travail gratuit fourni par les femmes pour amortir leurs effets dévastateurs,
    un accroissement des violences envers les femmes…

    Minées par les stress induit par l’obligation d’assumer de multiples rôles, l’usure engendrée par trop de labeur et l’impact psychologique d’une pauvreté s’amplifiant les femmes sont bien les premières victimes de la dette et des politiques imposées en son nom.

    Or, alors qu’elles en supportent les pires conséquences, les femmes n’ont à payer aucune dette de quelque nature soit-elle. Ce sont elles les véritables créancières au niveau national et international. Elles sont titulaires d’une énorme dette sociale. Sans leur travail gratuit de production, de reproduction et de soins aux personnes, nos sociétés péricliteraient tout simplement !

    Je ne voudrais pas terminer cet exposé sans intégrer une perspective de lutte et souligner que beaucoup de femmes refusent cette logique mortifère et s’engagent avec force et ténacité dans les mouvements de lutte contre la dette, contre les Institutions Financières Internationales et plus largement, contre le système néolibéral.

    En Afrique, la participation des femmes à la lutte pour le non-paiement de la dette extérieure ne date pas d’hier.

    Elle a débuté dès le début des années ’80 et s’est renforcée lors de la grande campagne internationale Jubilé 2000, amorcée en 1998, qui a suscité la formation d’une coalition mondiale de mouvements sociaux pour l’annulation de la dette. Depuis, divers mouvements de femmes - faisant partie soit de regroupements mondiaux contre la dette tels que le CADTM ou la coalition Jubilé Sud, soit appartenant à des réseaux féministes internationaux tels que la Marche mondiale des femmes - sont les fers de lance d’un large mouvement de contestation du « système dette » et d’élaborations d’alternatives radicales à la mondialisation néolibérale. Les résistances aux organismes de microcrédits soutenus entre autres par la BM qui pratiquent des taux usuriers et appauvrissent les femmes bien plus qu’il ne les aide sont aussi l’incarnation de la lutte des femmes contre la dette puisque sans toutes les régressions socio-économiques qu’elle impose aux populations, les femmes ne se trouverait dans des situations de pauvreté telles qu’elles doivent avoir recours à la micro-finance pour survivre.

    En Europe, une prise de conscience de l’interconnexion existant entre la détérioration des conditions de vie et des droits des femmes et les politiques d’austérité mobilise de plus en plus de femmes (et d’hommes) tant des milieux féministes que des mouvements sociaux mixtes à s’investir dans la lutte contre la dette.

    Du côté des réseaux féministes, la nécessité de se battre contre la dette est de plus en plus manifeste, de plus en plus de féministes européennes revendiquent la réalisation d’audits de la dette publique afin d’en annuler la part illégitime, du coté des mouvements et des formations politiques récusant le capitalisme, l’intégration de la pensée féministe autant dans la réflexion que dans l’action au quotidien progresse également même si ce n’est pas toujours à la vitesse qu’on voudrait ;-)

    Tout cela laisse présager que les féministes d‘Europe comme l’on fait et continuent à le faire leurs sœurs du Sud entendent bien ne pas être en reste dans la constitution du mouvement de résistance active contre les politiques d’austérité et la dette et s’impliquent dans les processus d’audit en revendiquant que ceux-ci intègrent autant une analyse des impacts des politiques d’austérité sur les femmes que leurs alternatives pour la construction d’un nouveau modèle social qui garantisse l’émancipation de toutes et de tous.

  • CADTM - Les grandes banques et la manipulation des taux d’intérêt
    http://cadtm.org/Les-grandes-banques-et-la

    La manipulation du taux d’intérêt Libor

    La manière laxiste dont les autorités des principaux pays industrialisés traite la manipulation des taux d’intérêts démontre que la nouvelle doctrine « Too Big to Jail » est belle et bien appliquée à grande échelle. En 2010, a éclaté le scandale de la manipulation du taux LIBOR (London Interbank Offered Rate) par un groupe de dix-huit banques pendant la période 2005-2010. Le LIBOR est le taux d’intérêt de référence sur base duquel se calculent les taux sur un marché de 350 000 milliards (350 millions de millions) de dollars d’actifs et de dérivés financiers, ce qui en fait le deuxième taux de référence le plus important au monde, après le taux de change du dollar. Ce taux est calculé sur base de l’information fournie par dix-huit banques quant à leurs coûts individuels de financement sur les marchés interbancaires. En 2012, des preuves ont révélé la collusion entre de grandes banques, comme UBS, Barclays, Rabobank (Pays-Bas), Royal Bank of Scotland afin de manipuler le LIBOR conformément à leurs intérêts......

    #banques
    #bankster
    #manipulation
    #taux-d’intérêt
    #Libor
    #Too-Big-to-Jail

  • CADTM - Microcrédit. Pour une poignée de dirham
    http://cadtm.org/Microcredit-Pour-une-poignee-de

    Il était une fois, dans une petite ville du sud du Maroc, des femmes courageuses luttant contre des institutions de microcrédits. Elles ont emprunté de « micro » sommes d’argent pour améliorer leur activité économique, pour se soigner, pour payer la scolarité de leurs enfants. Elles ont signé des contrats sans les comprendre et sans connaître les conditionnalités. Elles ont payé des intérêts usuriers. Elles ont tout perdu. Leurs vies ont basculé. Elles ont arrêté de payer et ont subi des menaces et des condamnations. Elles sont sorties de la honte et de l’isolement et se sont organisées pour résister collectivement. Elles sont aujourd’hui 4500 femmes. Elles sont déterminées à ne pas se laisser faire. Lors de la première journée de travail du séminaire du CADTM Afrique « Femmes, dette et microcrédit » qui se tient actuellement à Ouarzazate, les femmes victimes du microcrédit ont expliqué comment le microcrédit les a dépossédées de leurs biens, de leurs vies et de leur dignité.

  • CADTM - Le FMI ou l’asphyxie du choix unique

    http://cadtm.org/Le-FMI-ou-l-asphyxie-du-choix

    Le FMI ou l’asphyxie du choix unique

    23 avril par Jérome Duval

    Au cours de cette série, l’histoire tumultueuse du FMI en Ukraine est décryptée depuis le déclenchement de la crise de 2007/2008 jusqu’à aujourd’hui, avec une attention particulière sur la période post-insurrectionnelle de 2014. Le plan d’endettement approuvé au forceps par le gouvernement non élu à l’issue du mouvement révolutionnaire est une aubaine pour l’institution et lui permet de renforcer ses recettes capitalistes dans l’ancienne Union soviétique.

    Le nouveau gouvernement de Iatseniouk, une aubaine pour le FMI

    Les événements insurrectionnels survenus en Ukraine en février 2014, offrent une opportunité rêvée pour le FMI de reprendre la mainmise sur la politique ukrainienne, afin d’imposer à la population ses politiques directement issues du « consensus de Washington » (qui désigne la thérapie de choc appliquée à l’ensemble des pays du Sud au lendemain de la crise de la dette du tiers-monde de 1982).
    Pour l’actuel Premier ministre Arseni Iatseniouk, il n’existerait aucune alternative aux diktats du FMI. Déjà en octobre 2008, lorsqu’il était alors président du Parlement, Iatseniouk déclarait à propos du programme du FMI : « Nous n’avons pas le choix. Ce n’est pas une question de politique, c’est une question vitale pour l’activité du pays ». |1| Cinq ans et demi plus tard, en mars 2014, Iatseniouk, devenu Premier ministre du gouvernement transitoire, affirme à propos d’un imminent programme d’austérité du FMI : « Le gouvernement répondra à toutes les conditions fixées par le FMI, parce que nous n’avons pas d’autre choix. » |2|

    #ukraine #dette #fmi

  • CADTM - Les nouveaux prêts à la Grèce sont odieux, illégitimes, insoutenables et illégaux

    http://cadtm.org/Les-nouveaux-prets-a-la-Grece-sont

    Le CADTM tient à apporter son soutien au peuple grec qui s’oppose aux diktats de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, FMI). Les nouveaux prêts accordés en 2014 sont liés à un paquet de mesures antisociales qui vont dégrader un peu plus les conditions de vie de la majorité de la population grecque.

    Après des mois de négociation entre la Troïka et les responsables grecs, la loi-cadre, appelée aussi loi omnibus, a été votée, comme le déclare Reuters, « conformément aux exigences des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce ». Ce texte vise à permettre la nouvelle tranche « d’aide » à la Grèce, un prêt de 8,5 milliards d’euros. Remise aux parlementaires à 1h30 du matin le samedi 29 mars, cette loi de plus de 800 pages a été approuvée à la hussarde avec quelques voix de majorité le dimanche 30 mars avant minuit ! Une nouvelle fois les règles démocratiques élémentaires ont été foulées au pied.

    #grèce

  • CADTM - Les nouveaux prêts à la Grèce sont odieux, illégitimes, insoutenables et illégaux
    http://cadtm.org/Les-nouveaux-prets-a-la-Grece-sont

    Le CADTM tient à apporter son soutien au peuple grec qui s’oppose aux diktats de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, FMI). Les nouveaux prêts accordés en 2014 sont liés à un paquet de mesures antisociales qui vont dégrader un peu plus les conditions de vie de la majorité de la population grecque.

    Après des mois de négociation entre la Troïka et les responsables grecs, la loi-cadre, appelée aussi loi omnibus, a été votée, comme le déclare Reuters, « conformément aux exigences des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce ». Ce texte vise à permettre la nouvelle tranche « d’aide » à la Grèce, un prêt de 8,5 milliards d’euros. Remise aux parlementaires à 1h30 du matin le samedi 29 mars, cette loi de plus de 800 pages a été approuvée à la hussarde avec quelques voix de majorité le dimanche 30 mars avant minuit ! Une nouvelle fois les règles démocratiques élémentaires ont été foulées au pied.

    Le prêt de 8,5 milliards € était conditionné par l’UE et le FMI à l’adoption d’un paquet de mesures qui ne feront qu’enfoncer encore plus la majorité de la population grecque dans la pauvreté. Cette loi prévoit la libéralisation de professions encore fermées à la concurrence jusqu’à maintenant, une réduction des cotisations patronales pour le système de sécurité sociale, une réduction supplémentaire des retraites, une nouvelle dérèglementation des normes de licenciement, la libéralisation de nombreux prix comme ceux des livres, des médicaments, un changement de la loi fiscale, un nouveau sauvetage bancaire au profit des grands actionnaires, l’extension de l’autorisation du travail le dimanche, un changement des normes de production du lait frais grec afin de permettre aux grandes entreprises laitières allemandes et hollandaises d’exporter encore plus vers la Grèce et d’éliminer les producteurs grecs sur leur propre marché…

    Les déclarations pleines de satisfaction du premier ministre Antonis Samaras quant au retour de la Grèce sur les marchés financiers ne peuvent cacher le fait que la situation économique et sociale de la Grèce s’est terriblement dégradée suite aux mesures imposées depuis 2010 par la troïka.
    Pour le CADTM, tous les prêts de la Troïka à la Grèce depuis mai 2010 sont odieux. Ils représentent aujourd’hui plus de 2/3 de la dette grecque (225 milliards € sur 321 milliards €) Ils violent en permanence les droits économiques, sociaux, civils et politiques des citoyens grecs. En Grèce, comme dans d’autres pays soumis à la Troïka, il faut mettre fin au remboursement de la dette et aux mesures d’austérité.

    #banques
    #banksters
    #prêts
    #Grèce
    #austérité

  • CADTM - L’illégitimité de la #dette est encore plus criante lorsqu’on est une femme !
    http://cadtm.org/L-illegitimite-de-la-dette-est

    La dette et les mesures d’austérité ne sont nullement neutres du point de vue du genre. Toute analyse quelque peu approfondie de la crise de la dette démontre sans ambiguïté qu’elle est sexuée tant dans ses caractéristiques que dans ses effets. De fait, elle touche les populations les plus fragilisées, les plus précaires et donc encore malheureusement majoritairement les femmes, et plus particulièrement celles qui sont les plus vulnérables (les mères célibataires, les femmes jeunes, âgées, migrantes, les femmes provenant d’une minorité ethnique, du milieu rural…). Privatisations, libéralisations, restrictions budgétaires au menu de l’austérité sabrent les acquis sociaux des femmes, accentuent leur pauvreté, durcissent et aggravent les inégalités entre les sexes.

    #sexisme