CADTM

http://cadtm.org

  • Grèce : La poursuite de l’esclavage pour dette de la fin du 19e siècle à la seconde guerre mondiale
    http://cadtm.org/Grece-La-poursuite-de-l-esclavage

    Cette série d’articles analyse les grandes crises de la dette grecque en les situant dans le contexte économique et politique international, ce qui est systématiquement absent de la narration dominante et très rarement présent dans les analyses critiques. Depuis 1826, de grandes crises de la dette ont marqué très fortement la vie des Grecs. Chaque fois, des puissances européennes se sont coalisées afin d’obliger la Grèce à contracter de nouvelles dettes pour rembourser les anciennes. Cette coalition de puissances a dicté à la Grèce des politiques correspondant à leurs intérêts ainsi qu’à ceux de quelques grandes banques privées et des grandes fortunes dont elles étaient complices. Chaque fois, ces politiques visaient à dégager les ressources fiscales nécessaires au paiement de la dette et impliquaient une réduction des dépenses sociales ainsi qu’une diminution des investissements publics. Sous des formes qui ont varié, la Grèce et le peuple grec se sont vu nier l’exercice de leur souveraineté. Cela a maintenu la Grèce dans un statut de pays subordonné et périphérique avec la complicité des classes dominantes grecques.

    9 mai 2016 par Eric Toussaint

  • manifestation a vélo le 30 avril
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article696

    Quatre mois après la "COP21"1, où en sont les engagements soi-disant "historiques" contenus dans l’Accord de Paris, alors que, jour après jour, la planète se réchauffe dangereusement ? On lira également l’article du CADTM sur le blocage du sommet de Pau « http://cadtm.org/Pari-reussi-blocage-du-sommet-de

    #Fondation_Copernic_31

    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/breakfree-toulouse_v07.pdf

  • UNEDIC : Au nom de la dette, détruire le service public de l’emploi pour mieux diminuer l’indemnisation du chômage
    http://cadtm.org/UNEDIC-Au-nom-de-la-dette-detruire

    Les négociations pour une nouvelle convention d’assurance chômage sont ouvertes depuis le 22 février. Le MEDEF multiplie les blocages. Les enjeux se clarifient au fil des déclarations du gouvernement et du patronat. L’indemnisation des chômeurs est dans le collimateur du patronat et du gouvernement. Après avoir fait campagne autour du thème « inverser la courbe du chômage », le gouvernement Hollande-Valls livre sa véritable conception libérale de la gestion du chômage. En cela, il ne diffère en rien de ses homologues européens |1| ou de ses prédécesseurs au pouvoir. Source : CADTM

  • CADTM - Bulletin électronique
    http://cadtm.org/Bulletin-electronique
    http://cadtm.org/Pauvrete-en-Afrique-les-non-dits

    Selon un rapport récent de la Banque mondiale (BM), « le nombre d’Africains vivant dans l’extrême pauvreté a considérablement augmenté depuis 1990 ». Ce rapporte pointe deux facteurs expliquant cette évolution : la démographie et les statistiques. Salah Lemaizi (Attac/CADTM Maroc) apporte une analyse critique au discours de la BM. La hausse du nombre de personnes vivant en situation d’extrême pauvreté et la persistance des fortes inégalités sur le continent sont les conséquences directes des politiques de réduction de la pauvreté recommandées par cette même institution depuis les années 90. Depuis la sortie officielle de l’ajustement, ces choix néolibéraux continuent d’avoir des conséquences dramatiques sur la vie des populations africaines.

    Contrairement à ce que les rapports des institutions internationales laissent entendre, la pauvreté ne se mesure pas seulement en montant des revenus ou en quantité de calories consommées, elle se mesure aussi en accès aux services publics de base, eau et assainissement, électricité, santé, éducation, transports... Des services aujourd’hui sous-budgétisés et largement privatisés suite aux politiques d’ajustement structurel imposées par ces mêmes institutions financières internationales et dont les politiques, supposées alléger la dette, n’ont fait que l’alourdir.

    Et pour cause, les montants totaux de la dette externe des pays d’Afrique subsaharienne ont été multipliés par 165 entre 1970 et 2012, passant de 2 Mds $ à 331 Mds $ en 2012. Au cours de cette période, les trente pays ont remboursé 217 fois la quantité initiale due en 1970.

    #dette #pauvreté

  • CADTM - Bernie Sanders : Vers un mouvement de masse sans précédent aux Etats-Unis ?
    http://cadtm.org/Bernie-Sanders-Vers-un-mouvement

    Une interrogation plane désormais au-dessus des Etats-Unis d’Amérique, et par conséquent au-dessus du monde entier : le sursaut populaire sans précédent provoqué par la campagne de Bernie Sanders pourra-t-il se transformer en un mouvement populaire organisé qui va ébranler le cœur de la superpuissance impérialiste et changer le cours de l’histoire ?

    Il n’y a pas de doute que cette interrogation va surprendre le lecteur : Un mouvement populaire aux Etats-Unis ? Et de surcroit « organisé » ? Qui va ébranler le cœur de la superpuissance impérialiste ? Mais est-il possible que de tels événements historiques se produisent aux EU et que personne n’en dit mot en Europe ? Il est tout à fait normal que le lecteur en soit incrédule. Ce n’est pas à lui la faute s’il manque si cruellement d’information : il est victime d’une véritable campagne de désinformation très bien organisée au niveau planétaire. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard que même les plus avertis, ceux qui fouillent profond dans les quelques informations, n’ont pu apprendre qu’un sénateur américain un peu « excentrique », qui se présente comme « socialiste », du nom de Bernie Sanders, crée des surprises l’ une après l’autre et rende un peu difficile la marche de Hillary Clinton vers la « nomination » du Parti Démocrate et vers… la Maison Blanche. Un point c’est tout…
    Que diriez-vous alors si on vous disait que depuis des mois, ce même Bernie Sanders n’arrête pas de proclamer que « Cette campagne n’est pas pour que Bernie Sanders soit élu président. Elle est pour que soit créée dans ce pays un mouvement politique populaire » .

  • CADTM - L’expert des Nations Unies sur la Grèce : « L’austérité excessive a tué les infirmières et les médecins avant de s’occuper des patients »
    http://cadtm.org/L-expert-des-Nations-Unies-sur-la

    Le tableau sur l’évolution des dépenses publiques entre 2009 et 2013 est édifiant. Les dépenses sont passées de 128 milliards € à 108 milliards €. Les dépenses de santé publique ont baissé de 42%, les dépenses pour lutter contre l’exclusion sociale ont baissé de 81%, les dépenses liées aux indemnités de chômage ont baissé de 30% alors que le nombre de sans-emplois était multiplié par 3.

    #dette#grèce

  • Marche mondiale des femmes : Résister au militarisme
    http://cadtm.org/Marche-mondiale-des-femmes,13130

    Nous, la Marche Mondiale des Femmes, nous célébrons la lutte des femmes et du mouvement féministe dans toute la planète. Nous célébrons la force de toutes celles qui consacrent leurs efforts à se libérer du patriarcat, du néocolonialisme, du capitalisme et du racisme qui sont les causes qui se trouvent à la source du système oppresseur dans lequel nous vivons.
    Nous observons, indignées,comment le concept de Sécurité et Paix est en train d’être totalement bafouéet manipulé, utilisé par les pouvoirs hégémoniques afin de justifier la militarisation et la « paix armée » tout en supprimant complètement la perspective de Droits de l’Homme et des Femmes.

    Nous avons constaté, pendant notre IVe Action Internationale de 2015,comment les conflits armés et les guerres de type non conventionnel se répandent et se déploient rapidement dans toutes les régions semant la peur, la violence, les maladies, la haine et la pauvreté, et favorisant le fondamentalisme. Cette violence, qu’elle soit exercée par l’armée, les milices, les entreprises privées de « sécurité », les mafieux du crime organisé, le personnel des missions internationales de pacification ou par les propres États, alimentent en fin de compteun système capitaliste patriarcal dans lequel les femmes sont toujours celles qui souffrent le plus.

    #féminisme #antimilitarisme

  • CADTM - Un plan B pour une Europe des peuples
    http://cadtm.org/Un-plan-B-pour-une-Europe-des

    Quelques semaines après les rencontres internationalistes du Plan B de Paris en janvier et du lancement de « Diem » à Berlin début février, le Plan B madrilène reprend le flambeau et poursuit la mission de recomposition de la gauche européenne tout en dépassant les clivages qui mettent en péril le projet commun d’une Europe réellement démocratique au service des peuples. En réponse à l’Appel contre les politiques d’austérité et la « dettocratie » signé par plus de 13 000 personnes, dans un contexte politique espagnol extrêmement instable deux mois après les législatives du 20 décembre, les rencontres du Plan B pour l’Europe se sont déroulées au Centre Social et Culturel Matadero |1| de Madrid du 19 au 21 février dernier.

    Il s’agit selon cet appel de « créer un espace de confluence au sein duquel tous les mouvements, les personnes et les organisations qui s’opposent au modèle actuel d’Union européenne puissent discuter et élaborer un agenda commun d’actions, de projets et d’objectifs. Ceci dans le but principal de rompre avec le régime d’austérité de l’UE et de démocratiser radicalement les institutions européennes, en les mettant au service des citoyens. » Même si certains signataires, tel la CUP de Catalogne, ne croient pas à une supposée démocratisation des institutions européennes et préfèrent parler d’une refonte totale plutôt que d’une réforme, tous appuient l’initiative. A ce propos, Marina Albiol, eurodéputé de Izquierda Unida affirme clairement : « Cette Europe n’est pas réformable. C’est pour cela que nous sommes venu la briser, briser ses normes et récupérer ce qu’ils nous ont volé ». « Nous ne nous trompons pas d’ennemis. Ce n’est pas une lutte entre pays, c’est une lutte de classe » conclut-elle.

    #Europe #dette_illégitime #austérité #lutte_des_classes

  • lettre N° 2 du collectif Stop TAFTA 31
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article646

    Au menu de la lettre numéro deux L’ALENA, la motion anti TAFTA de la Mairie de Brax. Deux documents joints L’ALECA et l’ UE et une réflexion sur les traités de libre échange, deux documents publiés par le CADTM. Un article sur le CETA publié dans Médiapart. Le rapport VELBEN qui traite des effets du libre échange Etats Unis -Europe (TTIP) sur les économies locales et les PME Lettre d’information n°2 L’ALECA avec l’UE : Un approfondissement des mêmes politiques préjudiciables aux droits des deux peuples (...)

    #Fondation_Copernic_31

    « http://cadtm.org/L-ALECA-avec-l-UE-Un »
    « http://multinationales.org/Yash-Tandon-Les-traites-de-libre-echange-sont-des-armes-de-destruct »
    « http://www.veblen-institute.org/IMG/pdf/pme_ttip_institut_veblen_141015.pdf »
    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/tract-stop-tafta-0316-2.pdf
    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/article_ceta-2.pdf

  • CADTM - La dette de la Mauritanie : Business pour une minorité et drame pour la majorité
    http://cadtm.org/La-dette-de-la-Mauritanie-Business

    En 2011, la croissance du pays a atteint 7%. Un chiffre qui a valu au pays les louanges du FMI sur « la croissance de la Mauritanie ces dernières années ». Une performance due en premier lieu à l’évolution positive des cours des matières premières comme le confirme l’économiste mauritanien Asslem Ould Mohamed : « La croissance économique du pays s’explique essentiellement par la hausse des cours du fer ».

    Cette croissance positive ne se traduit pas par une amélioration des conditions de vie des citoyens. Ce chiffre est synonyme d’une croissance des profits des capitalistes locaux et internationaux basés dans ce pays. Cette classe profite des mesures d’austérité et du retrait de l’Etat des services publics. Un constat partagé par l’économiste Assoufi Ould Chiyani : « Le discours sur le recul de la pauvreté dans le pays ne tient pas la route. De larges franges de la population vivent dans l’exclusion. Dans les campagnes, la situation des petits agriculteurs ne s’est pas améliorée. D’ailleurs la valeur ajoutée du secteur primaire ne dépasse pas 0,3% du PIB ». Les objectifs fixés pour la réduction de la pauvreté sont hors de portés. L’objectif du gouvernement ne pourrait être atteint qu’en 2030.

    #extractivisme #spoliation_capitaliste

  • CADTM - Yash Tandon : « Les traités de libre-échange sont des armes de destruction massive. »
    http://cadtm.org/Yash-Tandon-Les-traites-de-libre

    Nous sommes accoutumés à considérer l’arène commerciale internationale sous un jour sinon positif, du moins neutre. Les populations pauvres des pays du sud n’ont-elles pas tout à gagner à commercer et exporter leurs productions ? Et après tout, le domaine des règles – même lorsqu’il s’agit de règles commerciales – ne s’oppose-t-il pas par définition à celui de la contrainte et de la force brute ? Certes, fera-t-on valoir, il y a lieu d’améliorer le cadre des échanges mondiaux en renforçant les normes sociales et environnementales, mais même le statu quo ne reste-t-il pas préférable à ce qui serait la seule autre alternative possible : l’absence totale de règles ?

    Ces douces certitudes, partagées par de nombreux citoyens européens, commencent à se trouver quelque peu ébranlées avec l’émergence du débat sur le projet de traité de libre-échange entre Union européenne et États-Unis (dit Tafta ou TTIP). Un traité commercial négocié dans le plus grand secret, menaçant de réduire les régulations sociales et environnementales au plus petit dénominateur commun, et de donner le droit aux multinationales de poursuivre les gouvernements qui mettraient en place des politiques nuisibles à leur taux de profit ? Pas de quoi rassurer sur les vertus du « doux commerce »… Il s’avère que parfois les « règles » commerciales peuvent être utilisées non pas pour renforcer l’état de droit, mais pour construire un état de non-droit et d’impunité, au profit des plus puissants.

    #traités_commerciaux #main_invisible

  • CADTM - En Islande, les responsables du naufrage bancaire n’ont pas pu acheter leur procès
    http://cadtm.org/En-Islande-les-responsables-du

    À l’issue de sa visite en Grèce qui s’est achevée le 8 décembre 2015, l’Expert de l’ONU sur la dette, Juan Pablo Bohoslavski, a recommandé au gouvernement grec « d’améliorer les procédures juridiques et administratives pour examiner la responsabilité des autorités du gouvernement et celles des décideurs du secteur privé » en citant l’exemple de l’Islande. Ce petit pays de 320 000 habitants a, en effet, démontré qu’il est tout à fait possible de poursuivre en justice les responsables de la crise financière et de les condamner à des peines d’emprisonnement. Le CADTM s’est entretenu avec Eva Joly, députée européenne du groupe des Verts, qui a joué un rôle clé puisqu’elle a conseillé en 2009 et 2010 le Procureur spécial islandais dans le cadre de ces enquêtes pénales. Eva Joly, à qui nous avons remis le dernier ouvrage d’Éric Toussaint, « Bancocratie », aborde également dans cet entretien la gestion de la crise en Islande et les pressions de ses créanciers pour obtenir le remboursement d’une dette illégitime.

    #banksters #Islande #dette_illégitime

  • Les partenaires sociaux ne vont pas parler des vrais problèmes de l’assurance chômage, selon l’économiste Bruno Coquet
    http://www.usinenouvelle.com/article/les-partenaires-sociaux-ne-vont-pas-parler-des-vrais-problemes-de-l-a

    Pour Bruno Coquet, auteur de nombreux travaux sur le #chômage et son indemnisation, les partenaires sociaux, qui démarrent lundi 22 février une négociation sur l’#assurance_chômage, feraient mieux de s’attaquer à ce qui fait perdre de l’argent à l’#Unédic : les régimes dérogatoires au droit commun, ceux des #intermittents et des #intérimaires, et la participation de l’Unédic au service public de l’emploi, assuré par Pôle emploi.

    Époque formidable : ce #Bruno_Coquet est membre de l’Institut de l’#entreprise. Depuis 2013 (sous Michel Sapin), il est aussi conseiller à la direction générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP).

    • La spirale infernale de la dette de l’Unédic et l’austérité menacent le droit aux indemnités chômage, Eva Thiébaud, Morgane Rémy, CADTM
      http://cadtm.org/La-spirale-infernale-de-la-dette

      La dette de l’assurance-chômage s’accumule, amplifiée par la crise, et dépasse les 21 milliards d’euros. Les cinq millions de sans emplois en seraient-ils les principaux responsables, comme le laisse croire la multiplication des contrôles et des contraintes contre ceux qui bénéficient du droit – constitutionnel – à une indemnité chômage ? Nous nous sommes plongés dans la #dette de l’Unédic pour savoir d’où elle venait et comment elle augmentait. Et pourquoi aucune solution pérenne n’est mise en place pour la résorber tout en respectant les #droits_sociaux. Un mini audit de la dette de l’Unédic en quelque sorte, pour comprendre comment le Medef est en train de mettre en péril l’avenir de l’assurance-chômage.

    • Pas de règles de l’assurance chômage sans une intervention de la Cour des Comptes : « #déficit abyssal », économiser sur quoi
      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/03/02/20002-20160302ARTFIG00158-pour-la-cour-des-comptes-la-france-est-trop-gener

      ... la dette atteint des niveaux abyssaux : près de 26 milliards d’euros fin 2015 et 35 milliards projetés en 2018. Pour sortir de cette impasse, la Cour rappelle que le patronat et les syndicats, qui cogèrent l’Unedic, ont en leurs mains de nombreux leviers, tant du côté des recettes que des dépenses. À l’heure où les partenaires sociaux viennent de débuter la renégociation des règles d’indemnisation des chômeurs, le document de la Cour tombe à pic. Une véritable taxation des contrats courts - une option défendue par les syndicats et que le patronat ne rejette pas d’emblée - rapporterait 400 millions d’euros par an, soulignent ainsi les magistrats de la rue Cambon. Une hausse de 0,1 point des cotisations ferait entrer 500 millions d’euros dans les caisses et la fin du plafonnement des cotisations, 800 millions, toujours selon la Cour. Reste que le patronat ne veut pas entendre parler de la première solution, au nom de la défense de la compétitivité, et que la seconde soulève des problèmes juridiques (le système de l’Unedic étant assurantiel).

      Du côté des dépenses, de fortes économies sont possibles.

      Pour être indemnisé en France, il suffit d’avoir travaillé 4 mois au cours des 28 derniers mois. Remonter le seuil à 6 mois permettrait à l’Unedic d’économiser 1,8 milliard d’euros par an, d’après la Cour.

      Quant à la diminution du ratio « un jour cotisé donne droit à un jour indemnisé » à « un jour cotisé donne droit à 0,9 jour indemnisé », elle dégagerait 1,2 milliard d’économies.

      Et si les trois années d’indemnisation étaient réservées au plus de 55 ans (et non aux plus de 50 ans), l’Unedic dépenserait 550 millions d’euros en moins.

      Enfin, la Cour pointe une autre source d’économie en s’interrogeant sur « la participation du régime d’assurance-chômage au financement de Pôle Emploi, soit actuellement 10% des contributions perçues », qui devrait être « étayée par des études détaillées ».

      Plus généralement, la Cour estime nécessaire que les conventions d’assurance-chômage, qui fixent les règles d’indemnisations, soient conclues pour des durées plus longues que les deux ans en cours actuellement. Et ce afin de mieux prendre en compte l’exigence d’équilibre à moyen terme du régime. Quant à l’Etat, il devrait plafonner la garantie qu’il accorde à l’Unedic sur sa dette, pour inciter les partenaires sociaux à limiter celle-ci.

  • CADTM - En Islande, les responsables du naufrage bancaire n’ont pas pu acheter leur procès
    http://cadtm.org/En-Islande-les-responsables-du

    En octobre 2008, le Royaume-Uni de Gordon Brown a pris une mesure de rétorsion extrême : le gel des avoirs de la #banque Landsbanki mais aussi de Kaupthing alors que cette dernière n’avait aucun rapport avec Icesave, en usant de sa législation anti-terroriste. Ce faisant, il mettait les Islandais dans la même catégorie que des organisations comme Al Qaida. Le gouvernement britannique a aussi usé de son influence pour qu’aucune « aide » internationale (de l’UE et du FMI) ne soit octroyée à l’Islande avant qu’elle ne rembourse les #dettes privées contestées.

    Quant au #FMI lui-même, il a assorti les conditions de son prêt de 2,1 milliards de dollars à des mesures drastiques dont l’objectif était de ramener le déficit public de l’Islande à zéro d’ici 2013. Cet objectif impossible à tenir a entraîné d’énormes coupes dans les dépenses publiques. Le FMI a également conditionné le versement des tranches de ce prêt au remboursement des dettes privées par l’Islande (celles qui ont été refusées par la population islandaise). Le FMI s’est donc comporté comme un véritable agent de recouvrement au service du Royaume-Uni et des Pays-Bas !

    La Commission européenne a aussi clairement pris fait et cause pour ces deux pays puisque son président de l’époque, José Manuel Barroso, a indiqué qu’il n’y aurait pas d’ « aide » européenne tant que le cas « Icesave » ne serait pas résolu |3|. Ajoutons à cela que la Commission européenne s’est associée à la plainte déposée par les Pays-Bas et le Royaume-Uni contre l’Islande auprès du #tribunal de l’AELE (Association européenne de libre-échange).

    Pouvez-vous nous résumer le jugement rendu par ce tribunal ?

    Ce tribunal a donné raison à l’Islande dans son refus de payer la dette réclamée par le Royaume-Uni et les Pays-Bas et a donc rejeté les plaintes déposées par ces pays. Le #jugement indique clairement que ce n’est pas la responsabilité du pays où une société bancaire a son siège de couvrir les coûts des garanties de son système bancaire. Ce jugement est tout à fait conforme au #droit européen puisque je le répète : rien dans les directives européennes n’obligeait les États à secourir les banques avec de l’#argent public.

  • CADTM - Quelques vérités sur la dette grecque
    http://cadtm.org/Quelques-verites-sur-la-dette

    Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque

    Cette Commission d’audit a été créée en avril 2015 par la Présidente du Parlement grec, Zoé Konstantopoulou, et coordonnée par le porte-parole du CADTM, Eric Toussaint. Elle comprend des membres grec.que.s pour moitié et des membres venant de dix autres pays pour l’autre moitié.

    Une trentaine de juristes, économistes, politologues et membres de mouvements sociaux ont ainsi mis leurs compétences, leur temps et leur énergie au service de l’analyse des origines de la dette grecque et des causes de son augmentation. Ils et elles n’ont pas été rémunéréEs pour ce travail et ne le seront pas à l’avenir.

    L’échéance donnée pour réaliser ce travail était très courte, il y avait un manque de moyens logistiques et – surtout – des informations auxquelles la Commission n’a pas (encore) pu avoir accès. Citons pour exemple le refus du Gouverneur de la Banque de Grèce et ancien Ministre des Finances du gouvernement d’Antonis Samaras, Yannis Stournaras, de transmettre des documents essentiels à la Commission et de répondre aux 13 questions que celle-ci lui avait soumises.

  • CADTM - Revue « Les autres voix de la planète »
    http://cadtm.org/Revue-Les-autres-voix-de-la

    Le CADTM édite une revue intitulée « Les autres voix de la planète ». Deux fois par an, elle décortique une thématique liée à la dette au travers d’articles, d’analyses, d’exemples... Elle paraît uniquement en français.

    La revue a connu récemment une évolution, passant d’une périodicité trimestrielle à semestrielle, d’une quarantaine de pages à une centaine, d’une revue abordant différents sujets d’actualité liés à la dette et aux mouvements sociaux, à une revue thématique.

    Dans cette rubrique, nous mettons à votre disposition plusieurs numéros en PDF de la revue ainsi qu’un formulaire d’abonnement.

  • Siphonnage des biens communs : quelques « happy few » se remplissent les poches (au détriment des autres).

    CADTM - 62 personnes possèdent autant que la moitié de la population mondiale
    http://cadtm.org/62-personnes-possedent-autant-que

    Les dirigeant-e-s du monde parlent de plus en plus de la nécessité de lutter contre les inégalités et, en septembre dernier, ils se sont fixé l’objectif de les réduire. Pourtant, l’écart entre la frange la plus riche et le reste de la population s’est creusé de façon spectaculaire au cours des douze derniers mois. À la veille de la rencontre de Davos de l’an dernier, Oxfam avait prédit que les 1 % posséderaient plus que le reste du monde en 2016. Cette prédiction s’est en fait réalisée dès 2015 : un an plus tôt.

  • CADTM - Cop 21 : « Les riches » à Paris et « les pauvres » à Siby, pour la même cause
    http://cadtm.org/Cop-21-Les-riches-a-Paris-et-les

    Face au phénomène du changement climatique qui prendre de l’ampleur et partant du constat que les pays africains sont en particulier victimes alors qu’ils n’en sont pas pratiquement pas responsables, le Président de la CAD-Mali pense que le moment est arrivé pour que les Peuples africains et principalement les maliens échangent afin de donner leurs points de vue sur cette menace mondiale. « Nous allons proposer des initiatives locales dans la lutte contre le changement climatique, dégager des mécanismes innovants de financement du développement et mettre en exergue des stratégies de mobilisation des citoyens pour répondre à l’enjeu climatique », a-t-il indiqué.

    #COP21 (le contrepied) #réchauffement_climatique #forum_des_peuples #Afrique

  • CADTM - Le bail-in : cadeau de Noël des banques italiennes et de l’Union européenne
    http://cadtm.org/Le-bail-in-cadeau-de-Noel-des

    Le sauvetage (des banques en difficulté) rentre en effet dans la nouvelle procédure européenne de bail-in (“sauvetage interne”), déjà utilisée par l’Autriche cet été, opposé au bail-out (« sauvetage externe » comme on l’a connu jusqu’aujourd’hui en Europe), c’est-à-dire lorsque l’État intervient en recapitalisant la banque et en se portant garant d’éventuelles nouvelles pertes.
    Cette procédure a été introduite en juillet 2014 par l’Union européenne avec l’approbation d’une nouvelle directive, la Bank Recovery and Resolution Directive (BRRD), (en français Directive sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances |5|- un des piliers de la nouvelle Union bancaire - pour laquelle ce sont les actionnaires et les détenteurs d’obligations subordonnées |6| qui contribuent aux sauvetages bancaires (et non plus l’État, donc les citoyens). En réalité cet ordre représente juste une partie de la directive UE (la partie implémentée par l’Italie jusqu’à maintenant) qui, lorsqu’elle rentrera en vigueur de manière complète - c’est-à-dire en janvier 2016 – prévoira aussi la contribution des détenteurs des bonds ordinaires et des déposants avec des dépôts supérieurs à 100 000 euros. L’idée est de “responsabiliser” les actionnaires des banques : si vous n’agissez pas de manière responsable, c’est vous qui allez perdre ! Et avec vous, les déposants également qui n’ont rien à voir avec tout cela, on a envie de dire !

    #banques #union_européenne #épargne #bail_in #bail_out