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« La vie s’arrête depuis le début du conflit. » L’article est angoissant, il fait peur. Les mots se succèdent, implacables. Cette chronique d’une journée ordinaire à Tours nous rappelle dans quelle époque trouble nous vivons.
Publié le 8 mai dans La Nouvelle République, cet article décrit un paysage de désolation, dans un territoire dévasté.

« La gare est désespérément vide. »
« La petite cafétéria adjacente a baissé le rideau. »
« C’est le même constat désolé. »
« Même scène de désolation. »
« Avec ce silence, inhabituel, qui règne. »

C’est la guerre ?
Un article mémoire sur la Seconde Guerre mondiale en lien avec la commémoration de la Victoire ?
Non, un article sur la grève des cheminots, et les conséquences sur la vie des commerces des gares...

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Chaque jour de grève ils travaillent au ralenti
▻https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/chaque-jour-de-greve-ils-travaillent-au-ralenti

Gare de Tours. Midi trente. Même scène de désolation. Avec ce silence, inhabituel, qui règne. Sur le parvis, là encore, les taxis qui devraient être garés en file indienne sont absents. Sous la grande halle, quelques clients patientent aux guichets d’information. Les kiosques à journaux et le petit café sont déserts. Ici aussi, deux jours par semaine, la vie s’arrête depuis le début du conflit.