David Louapre a lu cette étude (j’ai pas lu) et résume :
Le papier (publié en 2010) compare les pédagogies « de la découverte », où les élèves construisent eux-même le savoir par expérimentation avec un minimum de guidage, aux pédagogies plus classiques ("instruction guidée")
[...]
Les auteurs comparent spécifiquement la technique qui consiste à poser un problème ouvert sans guide, à celle de montrer explicitement la démarche à suivre en prenant un exemple qu’on traite ("worked example"). Apparemment dans beaucoup de domaines, la seconde est bien supérieure
[...]
La comparaison se fait à la fois sur des aspects théoriques (laquelle de ces deux familles de pédagogie est la plus en accord avec ce que l’on sait du fonctionnement du cerveau) et sur des aspects empiriques (études comparatives des deux pédagogies)
[...]
L’argument théorique principal repose sur le fonctionnement de la mémoire de travail, et ses limitations, notamment l’idée qu’on ne peut avoir que peu de choses simultanément dans sa mémoire de travail
[...]
Le papier nous explique que les pédagogies de la découverte, en posant des problèmes très ouverts et sans guide, mettent une énorme charge cognitive sur la mémoire de travail, et sont de fait inefficaces pour transférer des choses dans la mémoire de long terme.
[...]
A côté de cela, les approches d’instruction guidée ménagent la mémoire de travail, et facilitent donc la rétention des informations et le passage en mémoire de long terme.
le papier :
▻https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1207/s15326985ep4102_1