De nouvelles perspectives pour l’étude de la maîtrise du feu en préhistoire.
Les preuves de l’utilisation du feu deviennent de plus en plus rares à mesure que l’on se penche sur le passé. Ceci est particulièrement vrai pour les assemblages paléolithiques. La preuve primaire de l’utilisation du feu sous la forme de foyers a tendance à laisser la place à des grappes ou à des éparpillements clairsemés de fragments de pierre chauffés plus durables. En l’absence de foyers intacts, ces restes lithiques altérés thermiquement ont été utilisés comme indicateur de l’utilisation relative des degrés d’utilisation du feu entre les couches archéologiques et les dépôts. Tandis que des études expérimentales antérieures ont démontré les effets physiques de la chaleur sur les artefacts pierreux, les mécanismes influençant la proportion de preuves indirectes du feu à l’intérieur des couches archéologiques demeurent peu étudiés.
Cette étude fondamentale est la première à appliquer un modèle informatique (fiReproxies) pour tenter de simuler et de quantifier l’interaction complexe de facteurs qui déterminent finalement quand et dans quelles proportions les artéfacts lithiques sont chauffés par des feux (anthropiques) .
fiReproxies : A computational model providing insight into heat-affected archaeological lithic assemblages
▻http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0196777
▻http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?id=10.1371/journal.pone.0196777.g014&size=inline
▻http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?size=large&id=10.1371/journal.pone.0196777.g003
#Préhistoire #Paléolithique #feu
#Sorensen_AC
#Scherjon_F
▻https://doi.org/10.1371/journal.pone.0196777
#Institut_Català_de_Paleoecologia_Humana_i_Evolució_Social_(IPHES)