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  • Médias : Révolution dans vos radios, France Bleu devient Ici
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/medias/4132042-20250105-medias-revolution-radios-france-bleu-devient

    (...)
    Ce changement de nom intervient alors que France Bleu a progressé en audience, avec 2,59 millions d’auditeurs quotidiens (+ 87.000 en un an), selon les derniers chiffres de Médiamétrie, publiés mi-novembre. La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, et son homologue de Radio France, Sibyle Veil, avaient annoncé en octobre 2023 l’union à terme de France 3 et France Bleu sous la marque Ici, afin de renforcer les coopérations illustrées par les matinales communes lancées en 2019.

    Mais l’installation du label Ici a suscité des oppositions syndicales à Radio France comme à France Télévisions, ses adversaires y voyant les prémices d’une fusion pure et simple. D’autant qu’il intervient alors qu’une réforme de l’audiovisuel public est en suspens. Poussé par la ministre de la Culture Rachida Dati, le projet de holding commune puis de fusion des entreprises de l’audiovisuel public a été suspendu par la dissolution de l’Assemblée nationale cet été.

  • D’autres humains meurent de misère et de faim, ceux-la s’amusent.

    La banane achetée 6,2 millions de dollars a été avalée par son acquéreur
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/4124161-20241129-banane-achetee-6-2-millions-dollars-avalee-acquereur

    L’essentiel

    L’œuvre de l’artiste Maurizio Catellan prenant la forme d’une banane scotchée à mur a été vendu 6,2 millions de dollars il y a une semaine.
    Son acquéreur, le jeune entrepreneur sino-américain Justin Sun, a tenu sa promesse en mangeant le fruit ce vendredi 29 novembre à Hong Kong.
    Selon ses dires après sa première bouchée, « c’était vraiment bon ».

  • Meurtre de Lola : Ciblé par une « horde monstrueuse », Christophe Hondelatte se retire de la vie médiatique
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/4123910-20241128-meurtre-lola-cible-horde-monstrueuse-christophe-hondelatt

    Il ne s’attendait certainement pas à de telles réactions : après avoir, sur le plateau de l’émission C l’hebdo (France 5) du samedi 23 novembre 2024, commenté les suites de « l’affaire Lola », le journaliste Christophe Hondelatte a subi un déferlement de haine tel qu’il l’a conduit à « temporairement (se) mettre en retrait », rapporte Public.
    Alors que l’animatrice de l’émission mentionnait le fait que la meurtrière présumée de la petite Lola (assassinée fin 2022), sous #OQTF, était pénalement responsable du crime, Christophe Hondelatte avait rebondi en affirmant que le drame prouvait qu’il fallait soigner les sans-papiers en France.
    « On a là une preuve flagrante que l’aide médicale d’État est indispensable. Ces gens-là, fussent-ils sans-papiers, ont aussi besoin d’être soignés, y compris sur le plan psychiatrique », a-t-il en effet déclaré. Ceci, en présence de la mère de Lola, également présente en plateau.
    Sa position avait rapidement ulcéré de nombreux internautes, qui l’avaient abondamment commentée sur les réseaux sociaux. C’est donc sur X (anciennement Twitter) que le journaliste de 61 ans s’est « expliqué », reprochant à ses détracteurs leur « récupération misérable ».

    #AME #bonne_ambiance

  • Les éditeurs (sauf un) ne veulent pas de la pub télé pour les livres
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/livres/4086755-20240416-editeurs-sauf-veulent-pub-tele-livres?xtor=RSS-176

    On pourrait être tenté d’y lire une bonne nouvelle : les éditeurs de livre ont depuis le 5 l’avril l’autorisation de faire de la publicité à la télévision. Alors que le temps de lecture quotidien est largement inférieur à celui passé devant un écran et qu’un jeune sur cinq affirme ne pas lire du tout (chiffres du baromètre national du livre 2023), encourager la pratique semble plutôt une bonne idée… sur le papier.

    Antoine Gallimard, le patron de la plus prestigieuse des maisons d’édition françaises et Denis Olivennes, patron d’Editis, numéro deux français du secteur, ont chacun exprimé leur désaccord au micro de France Inter. « On a toujours dit qu’on était contre. Tous les éditeurs, au nom de la diversité », a martelé Antoine Gallimard. Même constat chez Denis Olivennes qui craint que la pub télé puisse « accélérer la concentration du marché sur ses plus gros vendeurs, au détriment de la diversité, parce que seuls les best-sellers peuvent supporter les coûts d’une publicité à la télévision ».

    L’actualité, avec le licenciement d’Isabelle Saporta, PDG des éditions Fayard, contrôlé par Vincent Bolloré depuis le rachat du groupe Hachette Livre fin 2023, lui donne plutôt raison.
    XO se lance sans attendre

    Au milieu de ce concert de protestations, une voix s’accommode très bien de la situation. Et chose étrange, les éditions XO, les premières à avoir profité de l’autorisation, appartiennent à la maison mère Editis. Une semaine après le décret, elles lançaient un spot sur BFMTV pour Les Effacées, roman policier de Bernard Minier. « Le fondateur de notre maison, Bernard Fixot, a inventé la publicité sur le livre à la radio. Il n’a cessé de militer pour ouvrir cette possibilité à l’un des plus puissants des médias : la télévision », se sont défendus dans un communiqué les deux dirigeants de XO, Edith et Renaud Leblond.

    Le désaccord pourrait se régler au sein de l’organisation professionnelle, le Syndicat national de l’édition. Celle-ci a répondu à l’AFP qu’elle ferait connaître sa position à une date encore non déterminée. La suite au prochain chapitre.

  • Michel Onfray rejoint CNews pour une émission de « décryptage » de l’actualité
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/4079317-20240302-michel-onfray-rejoint-cnews-emission-decryptage-actualite

    Le philosophe a aussi appelé à « faire de l’Histoire » pour mieux classer les responsables politiques et « arrêter de faire du commentaire idéologique ». En particulier, « si vraiment Marine Le Pen c’est l’extrême droite, il faut qu’on fasse la démonstration qu’elle est contre la démocratie, qu’elle organise des mouvements de foule dans la rue, des mouvements violents, qu’elle refuse le résultat des élections », a-t-il plaidé.

  • Guerres, IA, catastrophes climatiques... Et si on ouvrait des brèches avec la science-fiction positive
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/4067782-20240101-guerres-ia-catastrophes-climatiques-si-ouvrait-breches-sc
    https://img.20mn.fr/6yHtRlRPQvGScJYLA2bOMCk/1200x768_affiche-de-l-edition-2023-du-festival-de-science-fiction-des-utopi

    Becky Chambers, celle qui rassemble
    Depuis quelques années, le sillon est creusé par des écrivains et écrivaines, dont la plus célébrée est Becky Chambers. L’autrice américaine de science-fiction féministe a percé depuis 2014 avec son space opera en plusieurs tomes Les Voyageurs et ses nouvelles d’Histoires de moine et de robot.

    L’imaginaire, « un rempart contre la certitude »
    Pour l’historien du droit, utopie et dystopie constituent les deux phases d’une même pièce, qui serait notre façon de penser le monde. « Dans toute dystopie, il y a une utopie qui n’a pas été comprise, relève Ugo Bellagamba. Et dans toute utopie, il y a un risque dystopique si elle est appliquée au pied de la lettre. » Le cyberpunk l’illustre très bien : dans ces mondes sombres de mégalopoles urbaines violentes et technophiles, des éléments d’utopie ont été pervertis ou mal compris, estime-t-il. « En écho et en opposition », le solarpunk se développe avec une nouvelle génération d’auteurs et d’autrices, comme Becky Chambers. « Le solarpunk récuse le spectre de l’apocalypse et de ses logiques survivalistes pour réensemencer le champ de l’espérance », écrit-il dans son Dictionnaire utopique, le sous-genre imaginant la fin des énergies fossiles avec des économies résilientes, locales ou communalistes.

    #SolarPunk

  • Toute la maison de retraite a signé en soutien à Gérard (74 ans)
    Si vous reconnaissez des noms qui figuraient dans une pétition en soutien à la corrida, ne vous étonnez pas, c’est bien le cas.
    97 ans - Judith Magre (actrice),
    89 ans - Pierre Richard (acteur),
    89 ans - Nadine Trintignant (réalisatrice et écrivain),
    87 ans - Joël Séria (réalisateur),
    86 ans - Francis Veber (réalisateur),
    85 ans - Jacques Henric (écrivain),
    85 ans - Daniel Humair (musicien et peintre),
    84 ans - Bertrand Blier (réalisateur),
    82 ans - Bernard Murat (metteur en scène),
    81 ans - Tanya Lopert (actrice),
    81 ans - Marie-France Brière (productrice et réalisatrice),
    80 ans - Josée Dayan (réalisatrice),
    80 ans - Jean-Marie Rouart, de l’Académie française (écrivain),
    80 ans - Jacques Dutronc (chanteur et acteur),
    77 ans - Jean-Claude Dreyfus (acteur),
    77 ans - Charlotte Rampling (actrice),
    77 ans - Brigitte Fossey (actrice),
    76 ans - Patrice Leconte (réalisateur),
    75 ans - Nathalie Baye (actrice),
    75 ans - Myriam Boyer (actrice),
    75 ans - Gérard Darmon (acteur),
    75 ans - Catherine Millet (écrivain),
    74 ans - Serge Toubiana (critique de cinéma et ancien directeur de la Cinémathèque française),
    74 ans - Jacques Weber (acteur),
    74 ans - Boualem Sansal (écrivain),
    73 ans - Philippe Caubère (acteur),
    73 ans - Paulo Branco (producteur),
    71 ans - Rudy Ricciotti (architecte),
    70 ans environ - Myriam Boisaubert (poète),
    70 ans environ - Marie Beltrami (styliste),
    70 ans - Arielle Dombasle (chanteuse),
    69 ans - Dominique Besnehard (acteur et producteur)
    67 ans - Christine Boisson (actrice),
    66 ans - Clémentine Célarié (actrice),
    66 ans - Carole Bouquet (actrice),
    65 ans - Charles Berling (acteur),
    64 ans - Victoria Abril (actrice),
    64 ans - Jean-Marie Besset (auteur dramatique),
    64 ans - Antoine Duléry (acteur),
    60 ans - Roberto Alagna (chanteur),
    60 ans - Christophe Barratier (réalisateur),
    59 ans - Vincent Perez (acteur),
    59 ans - Michel Fau (acteur et metteur en scène),
    59 ans - Benoît Poelvoorde (acteur),
    58 ans - Yvan Attal (acteur et réalisateur),
    58 ans - Karine Silla-Perez (actrice et réalisatrice),
    57 ans - Stéphanie Murat (réalisatrice),
    57 ans - Emmanuelle Seigner (actrice),
    57 ans - David Belugou (décorateur de théâtre),
    56 ans - Carla Bruni (chanteuse),
    53 ans - Stéphan Druet (metteur en scène),
    50 ans - Lilian Euzéby (artiste peintre),
    50 ans - Chiara Muti (actrice),
    47 ans - Afida Turner (chanteuse),
    35 ans environ - Marion Lahmer (actrice).
    32 ans - Yannis Ezziadi (acteur et auteur) (Instagram précise : éditorialiste à Causeur / Défenseur de la corrida)

    • Il y aurait beaucoup à dire sur l’attelage pour le moins baroque des signataires – à de très rares exceptions près tous âgés de plus de 55 ans – où se côtoient des proches de l’acteur (Nathalie Baye, Francis Veber, Bertrand Blier…), l’écrivaine Catherine Millet, l’académicien Jean-Marie Rouart, la diva Arielle Dombasle ou encore l’improbable Afida Turner. On pourrait aussi leur reprocher l’absence de toute évocation des femmes qui se disent victimes des agissements de Gérard Depardieu, et leur argument spécieux selon lequel il faudrait arrêter de parler des actions en justice contre l’acteur en vertu de sa contribution « à l’histoire de l’art, de la plus haute des manières ». Mais puisqu’ils agitent l’épouvantail de la « cancel culture » dont serait victime de Gérard Depardieu, examinons ce pseudo-effacement.

      https://www.telerama.fr/cinema/effacer-gerard-depardieu-vraiment-7018648.php

    • « Tu flippes toi aussi et tu as bien raison » : les graves accusations de Lucie Lucas à l’encontre de Victoria Abril, signataire de la tribune Depardieu | Télé 7 Jours
      https://www.programme-television.org/news/people/polemique/tu-flippes-toi-aussi-et-tu-as-bien-raison-les-graves-accusatio

      « J’ai beaucoup à dire sur certaines personnes de cette liste délicieuse de co-signataires… avec TOUT ce que les jeunes générations ont de dossiers sur vous, j’espère que vous êtes prêts à la retraite parce qu’on ne vous protègera plus », a-t-elle poursuivi sans citer de noms…sauf un, celui de Victoria Abril. Lucie Lucas a en effet porté de graves accusations contre celle à qui elle donnait la réplique dans la série Clem de TF1. « Victoria… Tu veux qu’on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? A y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon… Tu flippes toi aussi, et à y réfléchir tu as bien raison ».

    • Depardieu : une tribune bien de notre temps [Le point de vue de CL] - Charente Libre.fr
      https://www.charentelibre.fr/editorial/depardieu-une-tribune-bien-de-notre-temps-le-point-de-vue-de-cl-179442

      Par Maurice BONTINCK - m.bontinck@charentelibre.fr, publié le 26 décembre 2023 à 19h43, modifié le27 décembre 2023.

      Plutôt que de causer cinéma, partons dans ses coulisses. Plutôt que de raconter la Bible, intéressons-nous à la genèse. Partageons ce conte sorti le 25 décembre pour demander de ne « pas effacer Gérard Depardieu ». Comme tout conte de Noël qui se respecte, c’est d’abord une histoire familiale : comment la petite famille des proches et la grande du cinéma – surtout celle du XXe siècle - vont-elles bien pouvoir sauver le soldat Gérard à qui l’on ose reprocher sa grivoiserie et sa passion pour la gent féminine ? On ne peut plus rien dire, rien faire, rien cacher. La période est triste, comme la chair post « Me too » qui ne se tait plus assez.

      Pendant les agapes, tout ce petit monde cogite. Entre la poire et le fromage, l’idée d’une tribune émerge ; la mise en doute du travail de Complément d’enquête et le soutien d’Emmanuel Macron à « l’immense acteur » n’ont pas suffi à laver son honneur. Et qui de mieux pour écrire une tribune qu’un spécialiste de l’exercice proche de la famille Depardieu ? Il a 32 ans et s’appelle Yannis Ezziadi. Il a déjà écrit une tribune pour la corrida, une en faveur de l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff. S’il est inconnu du grand public, le qualificatif « d’acteur » lui colle aux basques sitôt qu’il arpente les colonnes du Figaro, de Causeur, de Valeurs Actuelles ou les plateaux de Cnews et Hanouna. Aucun ne manque pour reconstruire ce monde déconstruit qui s’en prend au génie français. Et ce n’est pas un hasard si tous ces canaux médiatiques là sont aujourd’hui dans un soutien appuyé à cette tribune.

      Le conte familial devient bataille culturelle et idéologique. Avec comme paradoxe seulement apparent que ces artistes quasiment tous de « gôche » sont prêts à tout pour faire bloc autour de leur ami. Même à frayer avec l’extrême autre bord politique, sans toujours s’en rendre compte. Trop d’émotions. La seule victime c’est lui. Les seuls coupables sont ceux qui prendraient prétexte de quelques ‘dérapages’ pour « effacer » le génial Cyrano de Rappeneau. Les mêmes ont déjà commencé à vouloir « effacer » Noël, « effacer » toutes les traditions comme la corrida ou les hommes virils. Pour Noël, Trump et Fox News le disent depuis vingt ans, c’est que c’est vrai.

      Depardieu, c’est la liberté qu’on assassine. Celle qui permet aux intouchables de toucher et aux plus faibles de se taire. C’est le symbole de l’effondrement intellectuel d’une caste transformée en chiens de garde qui préfèrent aboyer dans tous les sens pour remettre en cause l’époque plutôt qu’eux-mêmes.

      Depardieu en Cyrano nous manque. Il leur aurait offert ce qu’ils n’ont plus : son panache.

    • 80 ans et 65 ans, ça aurait encore fait monter la moyenne d’âge.

      Gérard Depardieu : ces deux immenses stars qui auraient disparu de la tribune de soutien à l’acteur au dernier moment - Closer
      https://www.closermag.fr/people/gerard-depardieu-ces-deux-immenses-stars-qui-auraient-disparu-de-la-tribun

      Selon Le Canard Enchaîné, Catherine Deneuve et Alain Chabat auraient dans un premier temps accepté de signer cette tribune avant de finalement faire marche arrière.
      « [Ces] deux célébrités ne figurent pas dans la liste, alors que, selon un témoin, leurs noms circulaient depuis trois jours », peut-on ainsi lire dans les colonnes de l’hebdomadaire.

    • Nadine Trintignant, signataire de la tribune pour Depardieu, regrette une « grave erreur »

      La réalisatrice explique au « Point » qu’elle ignorait que le comédien Yannis Ezziadi, proche d’Eric Zemmour, était à l’origine de la tribune de soutien à Depardieu.

      https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/nadine-trintignant-signataire-de-la-tribune-pour-depardieu-regrette-u

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      Gérard Depardieu accusé de viol : Yvan Attal et Carole Bouquet « mal à l’aise » par rapport à la tribune qu’ils ont signée

      OUPS L’un n’est finalement « pas totalement » en phase avec le texte quand l’autre est très embarrassée par les idées d’extrême droite de l’auteur de la tribune

      https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/4068539-20231229-gerard-depardieu-accuse-viol-yvan-attal-carole-bouquet-ma

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    • Ah ah ah, Nadine Trintignant, Carole Bouquet, Yvan Attal, Gérard Darmon, ça commence à faire beaucoup à pas savoir lire. A vouloir se défiler en sentant le vent tourner de leur niaiserie ignorante alors que ce sont de sacrés gros soutiens de beaufs de zemerdour et du torchon causeur adorateur des violences patriarcales. #pitoyables #célébrités_françaises #lèches_cul

    • Et en gros c’est toujours un peu le même petit monde violophile qui s’agglutine à d’autres proches pour faire des adeptes de la défense de violeurs.

      Si tu tires le fil, ça fonctionne en cascade, Judith Magre (ex de Claude Lanzmann décédé en 2018, signataire de la pétition Polanski) a joué pour Bernard Murat dont la fille Stéphanie Murat a joué avec la sœur de Emmanuelle Seigner qui est la femme de Polanski.
      Signataires aussi de la Polanski’s petition, tu retrouves évidemment Catherine Millet et Jacques Henric, des proches de Sollers (bon il a pas pu signer, il est mort) les deux derniers étant signataires de la pétition pro-pédophile initiée par Matzneff en 1977 de « l’Affaire de Versailles ».
      Et le coordinateur de ce Depardieu boy’s club et écrivaillon de causeur, raciste fasciste et sexiste avait aussi soutenu Matzneff.

      Donc il faut vraiment être stupide et hors-sol pour aller poser sa signature à cet endroit putride.

    • La déconfiture

      Charles Berling se désolidarise, Josée Dayan a exprimé des regrets vendredi, mais ils portaient principalement sur le pedigree de machin, Toubiana assure aussi ne pas avoir su qui était à l’origine du texte, Dominique Besnehard s’en veut d’avoir été naïf.

      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-charles-berling-presente-ses-excuses-apres-avoir-signe-

      Affaire Depardieu : la contre-tribune défendant les victimes de violences sexuelles dépasse les 2 500 signatures
      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-angele-judith-chemla-waly-dia-600-artistes-fustigent-un

    • ça s’étiole …
      https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/ma-signature-etait-un-autre-viol-jacques-weber-lui-aussi-regrette-son-sou

      Jacques Weber lui aussi regrette son soutien à Gérard Depardieu

      « J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis, écrit Jacques Weber dans une tribune publiée par Mediapart. Ma signature était un autre viol. » Et d’ajouter : « Malgré l’amour ou l’admiration que ses amis, sa famille et la famille du cinéma lui portent (à Depardieu), nous ne devons pas empêcher la vérité d’éclore ».

  • Avec les « Fans Studies », des chercheurs étudient « ces publics actifs et engagés, et passionnants ! »
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/4050977-20230901-fans-studies-chercheurs-etudient-publics-actifs-engages-p
    https://img.20mn.fr/UeXB8QGwS-ynDNNN57KBUCk/1200x768_escondido-calif-residents-lisa-floyd-left-dressed-as-professor-tre

    interview Hélène Breda est l’un des rares chercheuses françaises à travailler les « Fans Studies », l’étude des comportements des fans

    Le collectionneur d’assiettes Star Trek, le connaisseur de tous les interprètes de Dr Who, celui qui préférerait vivre dans une galaxie lointaine, très lointaine, ou celle qui, au font d’elle, appartient à la maison Poufsouffle… Tous ces gens-là, on les appelle « les fans ». Et la science ne va pas les laisser tranquille. Les « Fans Studies », d’abord cantonnées aux universités américaines, arrivent peu à peu en France.

    Parmi les pionnières de ce genre d’études, Hélène Breda, maîtresse de conférences en science de l’information à l’université Sorbonne Paris Nord, étudie plusieurs fandoms, dont celui de la série Hannibal. Pour 20 Minutes, et alors que les fans de Harry Potter du monde entier célèbre la rentrée de leur sorcier fétiche à Poudlard, elle explique les enjeux des « Fans Studies ». Un champ d’investigation si vaste personne ne vous y entendra crier.

    Quelle définition donneriez-vous des « Fan Studies » ?

    Comme son nom l’indique, il s’agit d’étudier les fans. Les individus mais aussi les communautés, leurs pratiques, leur identité, qui ils sont et ce qu’ils font. Comme l’a défini Mélanie Bourdaa, chercheuse à Bordeaux Montaigne, dans son livre de référence sur le sujet, il s’agit d’un public « actif et engagé ». Les Fans Studies démontrent que les phénomènes culturels récents ne sont pas des cultures de masse que l’on reçoit de manière passive.

    Les Fans Studies sont-elles présentes dans beaucoup d’universités en France ?

    Non, en France, assez peu. Le nom Fan Studies reste souvent en anglais parce qu’il vient de la tradition de recherche anglaise et américaine des Cultural Studies, l’étude de ce que les publics font d’objets culturels, de leur manière de les interpréter, de se les approprier. Et parfois au-delà de la réception, les Fans Studies se penchent sur les pratiques et identités qui se forment autour de ces objets culturels.
    Aujourd’hui, il semble que tout le monde se dise fan de telle ou telle chose.

    La manière de se définir comme fan a évolué. Aujourd’hui on va dire assez facilement « je suis fan de Games of Thrones » et ça ne recouvrira pas la même réalité que les collectionneurs de timbres, les adeptes de Tintin, les fans de Star Wars… Le mot fan est entré dans le langage courant et a été presque complètement débarrassé de sa connotation négative. Mais on essaye de s’en écarter avec les collègues…
    Pourquoi ?

    Fan vient de fanatique, terme qui a une dimension religieuse et qui décrit quelqu’un d’obsessionnel et d’enfermé. Alors que nous nous intéressons aux personnes qui ont un investissement fort par rapport à leur objet de passion, sans adoration religieuse.
    Quels points communs y a-t-il entre un fan de « One Piece » et un fan de Beethoven ?

    Faire des généralités sur les fans, c’est compliqué. On peut travailler sur un fandom précis et on peut aussi constituer des corpus, comme les fans de séries télé. A l’intérieur d’un fandom on va étudier une thématique ou pratique précise. Par exemple, Mélanie Bourdaa travaille sur les réactions, parmi les fans LGBT, aux coming out de personnages dans les séries télé.
    Les Fans Studies peuvent porter sur n’importe quel type de communauté de fans ?

    On travaille essentiellement sur les fans des cultures populaires et des cultures de l’imaginaire. Il y a aussi un peu les fans de musique, les fans de Beatles, de Madonna… En ce moment il y a beaucoup d’études sur les fans de séries ou de téléréalité.
    Les supporteurs d’équipes de sport sont-ils considérés comme des fans également ?

    Oui, le supporterisme est parfois étudié comme un fandom. Cette affiliation a une équipe, le sentiment d’appartenance à telle ou telle maison, c’est quelque chose que l’on retrouve souvent au sein des fandoms, celui d’Harry Potter notamment, bien sûr.
    Les Fans Studies sont-elles exploitées par les exploitants de licence populaires pour maximiser leurs profits ?

    Sans aucun doute. Je travaille sur le fandom de Disney, et j’ai pu constater à quel point les instances de Disneyland notamment capitalisent sur les fans. Ils ont créé leurs propres influenceurs par exemple. Au niveau créatif, on étudie aussi la notion de « fan service », le fait, dans un film ou une série par exemple, de faire un clin d’œil aux fans en faisant apparaître un personnage ou une intrigue populaires chez les fans les plus engagés.
    Pour Barbie, Mattel a été accusé de s’appuyer sur des « anti-fans », des haters, pour faire parler de son film.

    Les anti-fans sont aussi un phénomène étudié mais il ne s’agit pas vraiment de communautés soudées qui se définiraient dans le rejet d’une œuvre. En revanche, il y a des « toxic fandoms », des communautés au sein desquels des mouvements négatifs se créent, avec des phénomènes de pression, de dévalorisations, de harcèlement notamment. Nous étudions aussi les aspects politiques des fandoms. Il y a par exemple plusieurs communautés qui attirent des fans réactionnaires. L’extrême droite a très tôt su pénétrer les mouvements de fans grâce à une grande maîtrise des réseaux sociaux. Les Fans Studies ne sont pas angélistes. Tout n’est pas rose au pays des fans. On a beau adorer notre champ d’étude, on peut y voir les champs négatifs.
    Peut-on étudier les fans de Harry Potter sans être fan soi-même ?

    Alors ça, c’est LA question. Parmi les pionniers américains des Fans Studies, Henry Jenkins étudiait les fans de Star Trek, et était fan lui-même. Il a inventé, pour lui-même, le terme de « acafan » pour « academical fan ». En tant que fan il décide de se pencher sur l’étude d’une communauté dont il se réclame. Il réfléchit alors à sa position de chercheur. A l’inverse, toujours chez les fans de Star Trek, Camille Bacon-Smith a une approche anthropologique avec un regard extérieur, une observation plus distanciée, elle n’est pas fan de Star Trek. En France, Mélanie Bourdaa, qui a participé à l’exportation des Fans Studies, se définit comme « ethnofan », sans être fan de prime abord, elle va s’immerger dans les communautés en ligne pour avoir cette vision de l’intérieur.
    Cette méthode heurte quelque peu un principe important en recherche académique, sur le recul par rapport à son objet d’étude. Est-ce pour cette raison que les Fans Studies sont encore peu développées en France ?

    Les études culturelles en général sont en retard en France. L’université française a des champs disciplinaires découpés de telle manière que les Fans Studies n’y ont pas de place a priori. Le développement de ces thématiques est encore difficile.
    Y a-t-il un phénomène de snobisme ? Etudier les fans de Britney Spears ce ne serait pas jugé assez sérieux ?

    Il y a parfois aussi du mépris des objets d’études, oui. Des champs d’études qui vont être jugés mineurs, peu légitimes. On travaille, avec quelques collègues, contre ces idées reçues, d’autant que la recherche universitaire est une structure de légitimation culturelle.
    Plusieurs thématiques très contemporaines, comme la lutte contre le sexisme ou les LGBTphobies, sont au cœur des Fans Studies. De nombreux fandoms sont considérés comme des « refuges » pour des minorités victimes de discrimination.

    Oui, et c’est très intéressant. La notion de refuge on la trouve dans plein de fandom comme celui de Pokémon ou de Disney. Mais il y a des exemples plus étonnants. J’étudie le fandom de la série Hannibal. On n’est pas trop dans le « mignon gentil » puisqu’il s’agit d’une série sur le tueur en série de fiction cannibale Hannibal Lecter. Cette série ultra morbide et gore est aussi une série queer, qui a donc attiré un fandom queer, la « fannibal family », avec des personnes LGBT ou en décalage avec la société. La notion de refuge ne naît pas seulement dans les univers kawai. On peut avoir un espace communautaire « safe », c’est-à-dire sécurisant pour des personnes discriminées, avec des objets culturels qui ne sont pas, a priori, réconfortants. La solidarité et la sécurité des membres viennent des fans eux-mêmes.
    Y a-t-il des fandoms plus accueillants que d’autres pour les femmes ?

    Il y a, au sein de certains fandoms, des spécialités plus féminines que d’autres. Par exemple, l’exercice de la fan fiction est plus féminin. Les cultures de l’imaginaire ont longtemps été supposées réservées à un public masculin qui en faisait sa chasse gardée. Cela se ressent souvent avec un traitement des personnages féminins qui est soit pas très positif, soit inexistant. Comme les femmes aiment quand même la science-fiction, elles ont écrit des fans fictions pour rééquilibrer. En créant par exemple des intrigues et des personnages qui leur correspondent et les représentent mieux.
    On voit parfois les fans comme des érudits, très attentifs au respect de l’œuvre. N’est-ce pas contradictoire avec cette tendance à la créativité des fans ?

    Les deux tendances coexistent, parfois chez un même fan d’ailleurs. On peut se sentir garant du respect d’une œuvre et participer à son extension. Dans les cultures de l’imaginaire, la notion de « world building », création de mondes, est primordiale. Les mondes de Tolkien, Star Wars, Harry Potter sont immenses en potentialité, les fans vont chercher à les meubler, les étendre, ces univers, pour continuer l’œuvre. Mais tout cela dans le respect de l’œuvre. Être fan ça peut être dessiner des cartes, écrire des histoires, ou se déguiser, apprendre des répliques par cœur ou faire des collections. C’est vraiment très riche.
    Vous décririez-vous comme fan des Fans Studies ?

    En quelque sorte (rires). Avec des collègues nous avons créé le GREF, Groupe de Recherches en Etudes de Fans. Il y a eu une Journée d’études à Bordeaux en juin 2023 et nous développons différents projets pour l’année qui vient (carnet Hypothèses en ligne, webinaire…). Il y a une émulation et un effet de génération avec énormément de thèses en écriture sur le sujet des fans.

    #Fan_studies #Hélène_Breda #Mélanie_Bourdaa

  • Après ses bougies senteur vagin, Gwyneth Paltrow récidive avec une fragrance qui doit rappeler l’odeur de ses orgasmes.

    En présentant son produit à Jimmy Fallon lors de son Tonight Show, la star est d’ailleurs revenue sur ce succès, affirmant qu’elle avait trouvé l’idée « punk » et « féministe ».

    https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/2802711-20200621-apres-bougies-senteur-vagin-gwyneth-paltrow-recidive-frag

  • « Les émissions de téléréalité sont extrêmement réactionnaires », affirme Valérie Rey-Robert
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/television/3265323-20220408-emissions-telerealite-extremement-reactionnaires-affirme-
    https://img.20mn.fr/ZIgEEbxkR6GbyT1hXhUjmCk/1200x768_mariage-forcement-heterosexuel-enfant-carla-moreau-kevin-guedj-che

    Des Marseillais à Koh-Lanta, de La Villa des cœurs brisés aux Reines du shopping…, les émissions de téléréalité rythment la fin d’après-midi et les soirées de millions de Françaises et Français. Le genre s’est inscrit durablement dans le paysage audiovisuel, loin des polémiques enflammées et des vents d’indignations provoqués, il y a vingt et un ans, lors du lancement de Loft Story. Ces programmes mériteraient pourtant qu’on les regarde de plus près afin de distinguer les mécaniques oppressives qui y sont à l’œuvre : misogynie, homophobie, racisme et mépris de classe… C’est ce qu’explique la militante féministe Valérie Rey-Robert dans un essai passionnant Téléréalité : la fabrique du sexisme, édité chez Les insolent.e.s.

    #Téléréalité #Télévision #Sexisme #EMI

  • « Stop Bolloré » : A la veille de sa (possible) retraite, un collectif dénonce « l’empire » et « l’idéologie » du milliardaire
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/medias/3236851-20220216-stop-bollore-veille-possible-retraite-collectif-denonce-e

    « Stop Bolloré », un collectif de syndicats, associations, médias et personnalités

    D’ailleurs, un collectif baptisé « Stop Bolloré », composé de syndicats, associations, médias et personnalités de gauche, a lancé un appel mercredi pour dénoncer la constitution par le milliardaire d’un « empire médiatique tentaculaire » accusé de servir une « idéologie réactionnaire ». « Cette concentration de médias est sans précédent dans notre histoire. Sous nos yeux incrédules se déroule une révolution rétrograde qu’il est urgent d’empêcher », plaide l’appel, présenté lors d’une conférence de presse à Paris.

    Il est notamment signé par des syndicats de journalistes (SNJ, SNJ-CGT), des associations (Attac, Maison des potes, Mrap), des médias (revue Regards) ainsi que des journalistes et personnalités de gauche (Edwy Plenel, Daniel Schneidermann, l’avocat Arié Alimi, les historiennes Mathilde Larrère et Laurence de Cock…).

    Le collectif vise en particulier la chaîne CNews, accusée de nourrir « une obsession pour les thèmes d’extrême droite ». Via certains de ses membres, il a saisi l’Arcom (ex-CSA) au sujet de « multiples manquements » observés selon lui dans l’émission « Face à l’info ». Entre 2019 et 2021, elle accueillait le journaliste Eric Zemmour, désormais candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle. Par ailleurs, des structures membres du collectif ont déposé plainte contre X pour notamment « provocation à s’armer contre une partie de la population non suivie d’effet ». Déposée mercredi auprès du parquet de Paris, cette plainte vise des propos tenus par Eric Zemmour sur CNews.

  • Michel Hilaire, directeur du musée Fabre, interviewé dans Échos protestants sur la radio RCF, évoque Fabre dans mon canapé (10e minute) :
    https://rcf.fr/spiritualite/unite-des-chretiens/le-musee-fabre

    Et alors tous ces matériels extrêmement riches et foisonnants sont réunis sur une plateforme qu’on a intitulée « Fabre dans mon canapé », qui permet de sauvegarder finalement tout ce travail qui est fait, extrêmement riche, qu’on peut consulter à distance et qui fait un peu l’identité du musée, et qui permet à ce musée de rayonner à l’extérieur. Je pense que beaucoup de gens se connectent et sont au courant de tout ce qui se passe dans ses murs…

    #shameless_autopromo

  • Présidentielle 2022 : Marlène Schiappa⁩ veut que ⁦Cyril Hanouna⁩ anime le débat de l’entre-deux-tours
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/medias/3027523-20210423-presidentielle-2022-marlene-schiappa-veut-cyril-hanouna-a

    « En 2022, c’est lui qui devrait coprésenter le débat de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, explique Marlène Schiappa à l’hebdomadaire. Parce qu’il a été un des premiers à prendre au sérieux le mouvement des "gilets jaunes". »

    Et d’ajouter : « C’est quelqu’un de brillant, qui connaît la société française. Mais il est de bon ton de cogner sur lui, cela relève du mépris de classe. ».

    Grosse fatigue, à la longue.

  • Castex songe à faire vacciner Sheila !!!

    https://www.lefigaro.fr/culture/jean-castex-songe-a-faire-vacciner-sheila-pour-redorer-l-image-de-l-astraze

    https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/3026155-20210421-vaccination-stars-plus-55-ans-promouvoir-vaccin-astrazene

    notez bien : BFMTV confirme.

    On voit où est la source de la vraie vérité.

    Mais d’abord, elle est d’accord ? Paske dit comme ça, on pourrait croire qu’elle a pas vraiment le choix, un peu comme une vache 🐄


    original ici : https://seenthis.net/messages/911938

  • Claude Lévêque accusé de viols, ses oeuvres deviennent radioactives
    https://www.elle.fr/Loisirs/News/Claude-Leveque-accuse-de-viols-ses-oeuvres-deviennent-radioactives-3897891

    Après l’ouverture d’une enquête préliminaire pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans à l’encontre du célèbre plasticien, le monde de l’art, embarrassé, s’interroge. Que faire de ses œuvres, devenues radioactives ?
    Par
    Soline Delos
    ,
    Clémentine Goldszal

    « Tout le monde savait » et « On n’a pas voulu voir », disent les témoins. « Emprise », « intimidation », « culpabilité », racontent les victimes. « Nous nous aimions », « il/elle était consentant(e) », se défendent les accusés. D’une affaire à l’autre, de Michael Jackson à Gabriel Matzneff, d’Olivier Duhamel à Claude Lévêque, le schéma se répète, quand une ou plusieurs victimes de personnalités publiques pédophiles se mettent, le plus souvent des années plus tard, à parler. Une question s’impose alors très vite lorsqu’il s’agit d’artistes : que faire des œuvres ? Puis-je continuer à me déhancher sur « Billie Jean ». Dois-je dépunaiser mon poster de « Rosemary’s Baby », faire don de mon « Séraphin, c’est la fin ! », corné et annoté ?

    L’affaire Claude Lévêque, artiste contemporain dont « Le Monde » a révélé, le 10 janvier, qu’il était l’objet d’une enquête préliminaire pour « viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans », pose une fois encore la question, et de manière particulièrement prégnante. Des salles d’exposition des grandes institutions artistiques aux murs des collectionneurs, d’un bureau de l’Élysée au beffroi de Montrouge, l’œuvre de cet artiste de 67 ans, qui en 2009 représentait la France à la Biennale de Venise, s’affiche un peu partout, diffractant la gêne et mettant dans l’embarras l’ensemble du monde de l’art. D’autant plus que l’obsession pour l’enfance qui traverse son œuvre, notamment ses néons à la graphie d’enfant – « regarde les rire », « ne prends pas froid », « jouez ! » –, est aujourd’hui inévitablement revue à l’aune des accusations qui l’accablent. Avec un frisson d’effroi. À l’Élysée, où le tapis « Soleil noir », réalisé par Lévêque pour le Mobilier national, habille le bureau d’angle du chef de l’État, on se refuse à évoquer l’affaire. « Pas de commentaire dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte », nous indique l’entourage du président. Idem à l’Opéra de Paris, qui déclare se tenir informé des développements de l’affaire. Le film « Le Lac perdu » tourné par l’artiste en 2017 pour la 3e Scène, la plateforme digitale de la prestigieuse institution, est toujours accessible sur le site, « sans faire l’objet d’une mise en avant », trouve-t-on étonnamment judicieux de préciser du côté du département communication. La mairie de Montrouge a dû, elle aussi, prendre position : depuis novembre, un immense néon « Illumination » (un hommage à Arthur Rimbaud) surplombe le beffroi de la ville. Il a été décidé lors d’une cellule de crise que « l’œuvre ne serait ni enlevée, ni éteinte. Nous sommes respectueux de la présomption d’innocence et restons attentifs aux décisions de justice qui seront prises ». Une décision qu’on imagine pouvoir être revue si les administrés venaient à se manifester.

    « Mais qui connaît Claude Lévêque à Montrouge ? » glisse-t-on dans le second cercle. Miser sur l’ignorance des électeurs semble pour le moins un pari risqué. La position d’Alexia Fabre, directrice du Mac Val, le musée d’art contemporain de Vitry-sur-Seine, diffère. Elle qui a orchestré une exposition de l’artiste en 2006 et possède deux œuvres dans les réserves du musée déclare : « Je suis pour une mise sous silence du travail, le temps qu’il y ait des certitudes, liées à un juge- ment, indispensable. » Avant d’ajouter : « On ne détruit pas les œuvres. Elles sont acquises par les musées publics avec un statut d’inviolabilité et d’imprescriptibilité propre à la France. Cela permet aussi au temps de faire son œuvre avec les relectures éventuelles. » Sera-t-il possible de les montrer à nouveau ? « Il est trop tôt pour le dire et, si tel était le cas, il faudrait se poser toutes les bonnes questions, raconter, accompagner, expliciter. Mais c’est difficile car le sujet de l’enfance traverse son œuvre, et le regard est forcément abîmé. »

    Du côté des particuliers, le dilemme relève souvent de l’intime, et l’affaire bouleverse la relation, forcément sentimentale, entre le collectionneur et l’œuvre avec laquelle il cohabite. Il en est ainsi de la collectionneuse Sandra Hegedüs. « J’ai acheté le néon “je t’aime tant” parce qu’il faisait écho à mon histoire sentimentale, explique cette Brésilienne philanthrope, vice-présidente depuis 2020 des Amis du Palais de Tokyo. Je ne me sens pas de le décrocher. » Déstabilisée, elle ajoute pourtant à propos d’une autre de ses œuvres : « “Rêvez !”, Qu’est-ce que ça veut dire, “rêvez !” dans un contexte aussi glauque ? Je déteste plus que tout hurler avec les loups et j’essaie encore de séparer l’œuvre de l’artiste, mais je ne sais pas combien de temps je vais y arriver. » Et de conclure, pragmatique : « Je ne suis pas une collectionneuse qui revend ses œuvres, mais je pense à ceux qui auraient besoin de le faire. C’est devenu impossible. »

    Dans les maisons de ventes aux enchères, les langues se délient peu, peut-être aussi parce que les œuvres de Lévêque y sont très rarement proposées. Mais Anne-Hélène Decaux, ex-directrice du département art contemporain chez Sotheby’s, et aujourd’hui à la galerie Gagosian, confirme : « J’imagine que de nombreux collectionneurs vont avoir envie de décrocher leurs œuvres, mais aujourd’hui elles sont invendables. Qui voudra acheter un Lévêque ? D’une certaine manière, la cote s’effondre puisque les transactions s’arrêtent, mais on ne peut pas en prendre acte comme avec l’action d’une entreprise qui baisse. » D’autant qu’un maillon essentiel de la chaîne de valeur d’un artiste manque depuis que le galeriste Kamel Mennour a fait savoir, dans un très bref communiqué le 12 janvier, que l’artiste suspendait sa collaboration avec la galerie. Et Marine Van Schoonbeek, enseignante à Sciences-Po sur « le marché de l’art international », d’expliquer que « la cote d’un artiste repose sur une légitimation des institutions, une représentation dans les galeries et des publications. Qui va aller maintenant défendre une rétrospective de cet artiste ? Ce système est brisé par cette affaire ». Dans les institutions, une expression revient souvent : la nécessité d’un « débat collectif », pour que cette déflagration soit l’occasion de produire de la pensée, d’avancer, et d’assainir, peut-être, les vieilles habitudes. Car si la justice planche encore sur le cas Lévêque, les enquêtes de presse qui se sont succédé depuis celle du « Monde » s’accordent sur un point : dans le monde de l’art, beau- coup savaient ou avaient eu vent de rumeurs. Voilà qui explique aussi peut-être l’atmosphère de « sauve-qui-peut » qui préside aux prises de positions frileuses des uns et des autres. Déroutée, une directrice de musée se lamente : « Cette question mériterait d’être réfléchie à un autre niveau. On se sent un peu seuls. J’aimerais que le ministère de la Culture nous aide. » Le 26 novembre 2020, ce dernier avait envoyé un communiqué où, sans nommer personne, il disait « avoir pris la décision, à la suite du courrier d’un sculpteur et enseignant en art invoquant des faits très graves s’ils étaient avérés et impliquant un autre artiste, de faire un signalement au procureur de la République sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale ». Mais huit jours après la révélation de l’affaire, à l’heure où nous bouclons, il ne s’est depuis toujours pas exprimé publiquement.

    #pedocriminalité #violences_sexuelles #art #talent #valeur

    • Un avant et un après

      Philippe Régnier
      17 janvier 2021 19:03 GMT
      Claude Lévêque, "Les dessous chics", 2018. Commande du Département des Hauts de Seine dans le cadre de la Vallée de la culture, Pont d’Issy Issy-Les-Moulineaux. Photo : Claude Lévêque / CG92-Olivier Ravoire. © ADAGP Claude Lévêque. Courtoisie de l’artiste ; du Département des Hauts-de-Seine et de kamel mennour, Paris/London

      Les récents témoignages dénonçant des atteintes sexuelles sur mineurs et accusant l’écrivain Gabriel Matzneff et le politologue Olivier Duhamel ont provoqué une déflagration dans la société française dans la suite du mouvement #MeToo. De longues enquêtes parues la semaine passée dans Le Monde et Mediapart ont mis cette fois en cause Claude Lévêque. Si l’artiste bénéficie de la présomption d’innocence, et si c’est désormais à la justice de se prononcer, l’une des nombreuses questions que pose cette affaire est celle de l’exposition dorénavant de son œuvre, eu égard à ses victimes présumées qui méritent toute notre compassion. D’autant plus que certaines de ses créations peuvent être vues sous un nouveau jour – particulièrement glaçant – dans la perspective des accusations graves dont l’artiste fait l’objet. Les plus grandes collections françaises, du Centre national des arts plastiques au musée d’art moderne de Paris ou au Centre Pompidou, du musée d’arts de Nantes au musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, mais aussi de nombreux FRAC conservent des pièces du plasticien. La base Videomuseum recense 54 œuvres de Claude Lévêque dans 19 institutions. Certaines de ses créations ont aussi été installées dans l’espace publique, à l’exemple des Dessous chics, longs néons sur le Pont d’Issy, à Issy-les-Moulineaux, créé en 2018 à la demande du Département des Hauts-de-Seine dans le cadre de la vallée de la culture. Lionel Bovier, directeur du Mamco, à Genève, a réagi très vite : « le musée que je dirige ne montrera ni ne diffusera son travail dans le futur ». La galerie kamel mennour, qui expose l’artiste à Paris depuis 2008, a diffusé ce communiqué : « Claude Lévêque a décidé de suspendre sa collaboration avec la galerie kamel mennour, qui en prend acte ». Son nom a immédiatement disparu du site Internet de l’enseigne.

      Les librairies et bibliothèques n’ont jamais cessé de mettre les livres d’André Gide à la disposition du public, mais l’époque a changé. Aujourd’hui, il n’est plus possible de séparer l’homme de son œuvre.

      https://www.artnewspaper.fr/comment/un-avant-et-un-apres

    • Je croi pas qu’on ai jamais pu séparé l’artiste de son oeuvre, tout comme on ne peu séparé l’oeuvre d’une époque. Par contre l’unanimité et la précipitation pour décroché les oeuvres de cet artiste me semble correspondre à ce « tout le monde savais » qui fait que tout ce monde se sent un peu complice. Je note que Levèque était un grand lecteur de #madzneff et que si tout le monde savait, comment tout le monde pouvait interprété les oeuvres de cet artiste qui étaient en relation avec le sujet de l’enfance.

    • Violences sexuelles : Claude Lévêque, plasticien, visé par une enquête pour viols sur mineurs
      https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2949819-20210111-violences-sexuelles-claude-leveque-plasticien-vise-enquet
      PEDOCRIMINALITE Un sculpteur raconte avoir été violé dès l’âge de 10 ans par Claude Lévêque
      A.L. avec AFP

      EDIT du 18 janvier 2021 : Un droit de réponse de Monsieur Claude Lévêque a été ajouté à a demande de son avocat à cet article publié initialement le 11 janvier 2021.

      Il était connu pour ses néons, son matériau de prédilection, il le sera désormais aussi pour des accusations de violences sexuelles. Selon le parquet de Bobigny joint par 20 Minutes, le plasticien Claude Lévêque, 67 ans, est visé par une enquête pour viols et agressions sexuelles sur mineurs après les déclarations d’un sculpteur de 51 ans qui dit en avoir été victime avec ses deux frères. Ces informations confirment celles révélées par le journal Le Monde.

      L’enquête a débuté en mai 2019 et a été confiée à la Sûreté territoriale de la Seine-Saint-Denis, où réside l’artiste. Dans le récit publié ce dimanche par le quotidien du soir, le sculpteur Laurent Foulon raconte avoir été violé par le plasticien dès l’âge de 10 ans et jusqu’à ses 17 ans, au milieu des années 1980. Il a signalé ces agissements dans une lettre adressée à la procureure de Bobigny en février 2019.
      « Emprise »

      « J’ai conscience que les actes criminels dont j’ai été victime sont certainement aujourd’hui prescrits mais cette plainte me permet de dénoncer à la justice d’autres actes non prescrits sur d’autres victimes et de signaler qu’un ou plusieurs mineurs sont à l’heure actuelle en grand danger d’abus sexuels si l’irréparable n’a pas déjà été commis », y écrivait-il.

      Laurent Foulon évoque aussi l’« emprise » de Claude Lévêque, dont un des tapis orne un bureau de l’Elysée, sur sa famille, issue d’un milieu très populaire dans la Nièvre. Le sculpteur accuse le plasticien d’avoir aussi violé ses deux frères. L’un d’eux, tombé dans la drogue comme lui, est mort en 1998 à l’âge de 34 ans à la suite d’une énième tentative de suicide.
      « Comportements troublants »

      Selon Laurent Foulon, l’artiste revendiquait ses relations avec des mineurs : « J’associais la pédophilie à une sorte de résistance à la société. Pour me convaincre, je lisais des auteurs pédophiles, comme (Gabriel) Matzneff par exemple. Lévêque lit ce genre de littérature, j’ai connu ce genre de littérature par (son) biais », a-t-il expliqué aux enquêteurs, selon Le Monde.

      Le quotidien indique que « la justice a reçu un autre signalement concernant Claude Lévêque » et ajoute avoir recueilli d’autres témoignages qui « décrivent des comportements troublants avec de jeunes garçons ».
      Société
      « Les violences conjugales ont augmenté de 60 % » pendant le deuxième confinement, selon Marlène Schiappa
      Sport
      Violences sexuelles dans le patinage : « Je ne vais pas lâcher ce combat », réagit Sarah Abitbol à la mise en examen de Gilles Beyer

      Droit de réponse de monsieur Claude Lévêque

      Le 11 janvier 2021, le journal 20 Minutes a publié, sur son site Internet, un article désignant Monsieur Claude Lévêque, que ce dernier ne peut laisser sans réponse.

      Monsieur Claude Lévêque tient à préciser que, à la suite de graves accusations le mettant en cause, il a, fin 2020, déposé deux plaintes contre X, une première du chef de diffamation et une seconde des chefs de dénonciation calomnieuse et chantage.

      En octobre 2015, Monsieur Claude Lévêque a été victime d’un maître chanteur adressant des lettres anonymes aux fin de l’accuser de prétendues agressions sexuelles sur mineur, dans un objectif avéré de nuire à son travail artistique. A ce titre, une enquête a été ouverte.

      Monsieur Claude Lévêque, différents témoins et la victime supposée ont été auditionnés par la brigade de la gendarmerie. Toute accusation ayant été démentie, le parquet a procédé à un classement sans suite le 17 novembre 2016.

      Plus de trois ans après ce classement sans suite, Monsieur Laurent Faulon, soupçonné d’être l’auteur des lettres anonymes, aurait, selon ses dires, porté plainte à Genève, à l’encontre de Monsieur Claude Lévêque pour des faits qui auraient été commis à la fin des années 70, l’accusant, à tort, de viol et agression sexuelle.

      Cette plainte, qui n’a jamais abouti, a gravement nui à Claude Lévêque tant professionnellement que personnellement.

      Le 16 janvier 2020, Monsieur Laurent Faulon a déposé une nouvelle plainte visant Monsieur Claude Lévêque où il mentionne le visionnage d’un film à caractère prétendument pédopornographique, en 1978 ou 1979, notamment en compagnie de Claude Lévêque.

      Or, le film auquel fait référence Laurent Faulon est un film d’art programmé dans le cadre d’un festival de cinéma expérimental à la fin des années 1970 à la Maison de la Culture de Nevers.

      Dans sa plainte, Monsieur Laurent Faulon mentionne d’autres présumées victimes, qui, entendues par la brigade de Bobigny, ont fermement démenti les propos calomnieux soutenus par Laurent Faulon.

      Des professionnels du monde de l’art contemporain, sollicités par des journalistes, ont répondu aux questions relatives aux fausses accusations de Laurent Faulon, condamnant ses propos, d’une part, et dénonçant son acharnement incessant à l’égard de l’artiste Claude Lévêque, d’autre part.

      La propagation publique de telles rumeurs, à l’encontre d’homme et de femme accablés a des conséquences irréversibles telles que le suicide à l’instar d’une affaire récente.

    • Il y a tout de meme de grands changements dans la presse, on ne dit plus « pédophilie » mais « pédocriminalité » et c’est pas dans « faits divers » non plus.

      sinon pour cette partie ; « Le 16 janvier 2020, Monsieur Laurent Faulon a déposé une nouvelle plainte visant Monsieur Claude Lévêque où il mentionne le visionnage d’un film à caractère prétendument pédopornographique, en 1978 ou 1979, notamment en compagnie de Claude Lévêque.

      Or, le film auquel fait référence Laurent Faulon est un film d’art programmé dans le cadre d’un festival de cinéma expérimental à la fin des années 1970 à la Maison de la Culture de Nevers. »
      Le fait qu’un film fasse partie des collections du musée de Nevers ne dit pas que ca ne peut pas etre pedopornographique. L’oeuvre de Madzneff etait primée en 2014 par le prix Renaudau et n’en était pas moins pédopornographique pour autant.

    • Le 23 février 2021, une tribune qui demande l’application de la présomption d’innocence de l’artiste, est publiée dans Artpress et signée par Gilles Barbier, Yvon Lambert, Catherine Millet, Rudy Ricciotti et Alberto Sorbelli.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_L%C3%A9v%C3%AAque#Accusations_d%E2%80%99abus_sexuels_sur_mineur

      –—

      Présomption d’innocence. Claude Lévêque
      Tribune.

      Claude Lévêque est visé par une plainte pour viols sur mineurs. Face à la campagne médiatique dont il est l’objet avant que les conclusions de l’enquête ouverte ne soient rendues, et qui entraîne le décrochage de ses œuvres, les signataires de la tribune ci-dessous entendent réaffirmer un principe fondamental de notre droit.

      La présomption d’innocence, nous la revendiquons tous comme un bien commun essentiel face à ce qui, sans elle, deviendrait condamnation expéditive, à base de vérités infléchies, de rumeurs, de fake news, d’accusations sans fondement, de mensonges. “L’affaire Baudis”, en 2003, nous a montré ce qui pouvait entraîner les mieux intentionnés dans la spirale de ce qui s’est révélé plus tard, bien plus tard, être une désastreuse erreur, avec de grands dommages entre temps. C’est pour cela que la justice existe, qui se fonde sur des faits et la confrontation des points de vue contraires.
      Les décisions arbitraires de certaines collectivités territoriales de décrocher ou d’éteindre les œuvres de Claude Lévêque sont, d’une part, des négations graves du principe fondamental de la présomption d’innocence et, d’autre part, des atteintes manifestes au droit moral de l’auteur, un droit pourtant absolu, inaliénable et imprescriptible.
      Claude Lévêque est un artiste. Les artistes ne sont pas à l’abri de la loi, mais pas, non plus, voués à être détruits sans preuves avérées.
      La pédophilie est un crime que nous condamnons sans ambiguïté. Encore faut-il établir l’existence du crime. Il est souvent difficile à prouver ; raison de plus pour être rigoureux. Il n’est pas sûr que la méthode employée aujourd’hui soit la meilleure dans ce sens. À moins qu’il ne s’agisse de mettre en doute les capacités du droit à rendre la justice. Est-ce de cela qu’il s’agit ?
      Ce serait grave car, sans justice, nous pouvons tous être balayés par des accusations efficacement relayées par la presse et les réseaux sociaux. Claude Lévêque, aujourd’hui, est présumé innocent.

      Paul Ardenne, écrivain et historien de l’art ; Claude Arnaud, écrivain ; Gilles Barbier, artiste ; François Barré, ancien président du Centre Pompidou ; Michel Baverey, éditeur ; Pierre Beloüin, artiste enseignant ; Fabien Boitard, artiste ; Patrick Bouchain, architecte ; Charles-Arthur Boyer, critique d’art, collaborateur à artpress ; Damien Cabanes, artiste plasticien ; François Carbonnier, architecte ; Blandine Chavanne, conservatrice du patrimoine ; Evelyne Chartier, institutrice ; Frédéric Chartier, consultant ; Fabienne Clérin, chargée d’expositions ; Brigitte Cornand, réalisatrice ; Vincent Corpet, peintre ; Alain Coulange, écrivain, critique d’art ; Franck David, artiste ; Benoît Decron, conservateur du patrimoine, historien d’art ; Bernard Delosme, enseignant ; Stéphanie Ditche, artiste ; Jérôme Duwa, écrivain ; Anne-Marie Faucon, artiste ; Jean-Noël Flammarion, éditeur ; Alain Fleischer, écrivain, cinéaste et artiste ; Paul-Armand Gette, artiste ; Josiane Guilloud-Cavat, historienne de l’art ; François Guinochet, amateur et curieux ; Didier Hochart, consultant ; Yves Jammet, médiateur culturel ; Baudouin Jannink, éditeur ; Olivier Kaeppelin, écrivain, critique d’art ; Jason Karaindros, artiste ; Laurent Quénéhen, critique et commissaire d’exposition ; Carlos Kusnir, artiste-peintre ; Vincent Labaume, artiste ; Francis Lacloche, médiateur ; Yvon Lambert, libraire ; Loïc Le Groumellec, artiste ; Ange Leccia, artiste ; Julien Ludwig-Legardez, sérigraphe, Atelier Tchikebe ; Olivier Ludwig-Legardez, directeur, Atelier Tchikebe ; Roberto Martinez, artiste ; Catherine Millet, directrice de la rédaction d’artpress ; Ghislain Mollet-Viéville, expert honoraire auprès des tribunaux, agent d’art, critique d’art ; Bernard Moninot, artiste ; Didier Morin, directeur de la revue Mettray ; Jean-Luc Moulène, artiste ; Michel Nuridsany, écrivain, critique d’art ; Dominique Païni, critique et commissaire d’exposition indépendant ; Raphaëlle Paupert-Borne, artiste ; Jacqueline Philippart, amateur d’art ; Michel Philippart, amateur d’art ; Philippe Piguet, historien et critique d’art, commissaire d’exposition indépendant ; Rudy Ricciotti, architecte ; Jacques Ristorcelli, graphiste ; Paul Ristorcelli, directeur d’école ; Éric Rondepierre, artiste ; Jean-Jacques Rullier, artiste plasticien ; Cécile Savelli, artiste peintre ; Karine Savigny, Association A.I.R (Artiste Invité en Résidence) ; Danielle Schirman, artiste, cinéaste ; Alberto Sorbelli, poète ; Ludwig Trovato, vidéaste ; Frederic Valabrègue, écrivain et critique d’art.

    • Oui et je remarque au passage que Kamel Mennour ex-galeriste de CL n’y figure pas et qu’il a rompu son contrat avec l’artiste sans attendre le verdict.
      enfin selon cette source :
      https://www.gazette-drouot.com/article/politiquement-correct-entre-gomme-et-crayon/20492
      mais selon wikipédia la galerie Kamel Mennour représente toujours CL sur la fiche de CL mais pas sur la fiche de Kamel Mennour

      Aussi il n’y a pas Catherine Deneuve alors qu’elle est très proche de CL selon wikipédia

      Proche de l’actrice Catherine Deneuve, avec qui l’artiste partage la passion du jardinage, ils déclarent, dans un entretien croisé de 201722 :

      « — Catherine Deneuve : Puis on découvre évidemment une histoire plus compliquée. Je suis attirée par les choses qui n’ont pas toujours l’apparence qu’elles semblent avoir. Ou qui peuvent évoluer vers un mystère ou un secret. C’est le cas de vos œuvres. J’aime beaucoup les secrets. Et je les respecte beaucoup. Je ne tiens pas forcément à ce qu’on les révèle.
      — Claude Lévêque : Oui, la partie enfouie. J’aime beaucoup cela aussi. C’est l’ambiguïté du sens qui fait que l’on est attiré par quelque chose. Bien sûr, lorsque je travaille avec la lumière, comme avec mes néons, il y a un aspect féerique. Et quelque chose se révèle, la phrase que je dessine avec la lumière apporte une inquiétude, de l’angoisse. »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_L%C3%A9v%C3%AAque#Carri%C3%A8re

  • Etats-Unis : L’ancien ranch de Michael Jackson, Neverland, vendu environ 22 millions de dollars
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/2939643-20201225-etats-unis-ancien-ranch-michael-jackson-neverland-vendu-e

    Il avait été perquisitionné par les enquêteurs en 2003 lorsque la star était accusée d’avoir abusé d’enfants qu’il avait accueillis chez lui. La police avait alors trouvé une importante collection d’images pornographiques et des photos d’enfants dénudés. Jackson a été acquitté en 2005.

  • L’humoriste Sébastien Thoen licencié de Canal+ après un sketch parodiant l’émission de Pascal Praud.
    https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2020/11/27/l-humoriste-sebastien-thoen-licencie-de-canal_6061397_3236.html
    https://www.youtube.com/watch?v=qUYZKXis0BU

    Dans cette vidéo qui reprenait en les parodiant les codes de l’émission « L’Heure des pros » de CNews, la chaîne info du groupe Canal+, Sébastien Thoen jouait le rôle de Lionel Messiha, caricature de Jean Messiha, chroniqueur de l’émission de débat et ancien membre du Rassemblement national, qui a relayé la vidéo sur son compte Twitter. Dans cette vidéo qui a été vue près de 650 000 fois, Julien Cazarre parodiait l’animateur Pascal Praud aux côtés de Sébastien Thoen.

    Vincent Bolloré, le PDG du groupe Canal+, n’a jamais caché qu’il détestait l’humour corrosif de la chaîne. Lorsqu’il a pris le contrôle du groupe Vivendi et de ses chaînes payantes, il a obtenu l’arrêt des « Guignols de l’info » et du « Grand Journal ». Sur Canal+, il ne reste que « Groland » émission parodique hebdomadaire, dernier repaire de l’humour caustique et provocateur dont la chaîne s’était fait une spécialité.

    Interrogée par Le Monde, la direction de Canal+ n’a pas souhaité faire de commentaire.

    https://www.20minutes.fr/arts-stars/medias/2924587-20201204-eviction-sebastien-thoen-150-journalistes-canal-manifeste