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  • L’UE a autorisé l’exportation de plus de 80 000 tonnes de pesticides pourtant interdits au sein de l’Union
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/10/l-union-europeenne-a-autorise-l-exportation-de-plus-de-80-000-tonnes-de-pest

    Produites en #europe, où leur utilisation est interdite en raison de leur très haute toxicité, quarante et une substances ont pu être vendues à l’étranger en 2018. — Permalien

    #environnement

  • Coronavirus : le laboratoire britannique AstraZeneca fait une pause dans son test de vaccin
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/09/astrazeneca-fait-une-pause-dans-son-test-de-vaccin-contre-le-covid-19_605146

    Décidée après la mauvaise réaction d’un patient, la pause affecte l’un des projets occidentaux parmi les plus avancés. Des essais mondiaux avaient été lancés dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

    Donald Trump rêve d’un vaccin contre le Covid-19 qui lui sauverait la mise avant l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. Le chemin s’annonce délicat : le laboratoire britannique AstraZeneca a annoncé, mardi 8 septembre, dans la soirée, la suspension de l’essai clinique de phase 3 sur son vaccin, développé conjointement avec l’université d’Oxford, en raison de la réaction négative d’un des patients au Royaume-Uni.

    « Nous avons déclenché une pause dans la vaccination dans le cadre de notre processus pour permettre l’examen des données de sécurité », a déclaré au Financial Times un porte-parole d’AstraZeneca. « Il s’agit d’un contrôle de routine qui doit se produire chaque fois qu’il existe une affection potentiellement inexpliquée dans l’un des essais, afin de garantir le maintien de l’intégrité de nos essais » Les données seront revues par un comité indépendant. La pause affecte un test lancé auprès de 30 000 personnes aux Etats-Unis, fin août, avec des financements fédéraux.

  • Tests du Covid-19 : des laboratoires saturés de demandes, la stratégie de dépistage en péril
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/05/le-gros-embouteillage-des-tests-du-covid_6051063_3244.html

    Face à l’afflux, les chaînes de laboratoires ont instauré des règles sélectives à Marseille. « Tests réservés aux situations médicales urgentes » chez Labio. Refus de tester les personnes en instance de départ à l’étranger ou pour réunions familiales, chez Labosud Provence. Les laboratoires marseillais s’inquiètent aussi d’une possible augmentation mi-septembre des vols en provenance d’Algérie. « Si l’ARS nous demande de tester les passagers à leur arrivée, nous ne pourrons pas suivre », s’alarme déjà Frédéric Charrier, responsable régional du Syndicat des laboratoires de biologie clinique.

    #Covid-19#migrant#migration#depistage#sante#circulation#france#politique

  • Vaccin russe contre le Covid-19 : une première publication confirme des résultats préliminaires encourageants
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/04/vaccin-russe-une-premiere-publication-confirme-des-resultats-preliminaires-e

    Ces résultats ne prouvent pas encore que le vaccin protège efficacement contre une infection par le nouveau coronavirus, souligne toutefois l’étude publiée vendredi dans la revue britannique « The Lancet ».

    Une étude préliminaire, publiée vendredi 4 septembre, montre que le vaccin contre le nouveau coronavirus en cours de développement en Russie déclenche bien une réponse immunitaire et n’a pas entraîné d’effets indésirables graves, ce qu’avait affirmé le gouvernement russe il y a un mois, mais sans publier ses données. Ces résultats ne prouvent pas encore que le vaccin protège efficacement contre une infection par le nouveau coronavirus, ce que devront encore montrer des études de plus grande ampleur, soulignent toutefois des experts.

    • Safety and immunogenicity of an rAd26 and rAd5 vector-based heterologous prime-boost COVID-19 vaccine in two formulations: two open, non-randomised phase 1/2 studies from Russia - The Lancet
      https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31866-3/abstract

      Summary

      Background
      We developed a heterologous COVID-19 vaccine consisting of two components, a recombinant adenovirus type 26 (rAd26) vector and a recombinant adenovirus type 5 (rAd5) vector, both carrying the gene for severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) spike glycoprotein (rAd26-S and rAd5-S). We aimed to assess the safety and immunogenicity of two formulations (frozen and lyophilised) of this vaccine.

      Methods
      We did two open, non-randomised phase 1/2 studies at two hospitals in Russia. We enrolled healthy adult volunteers (men and women) aged 18–60 years to both studies. In phase 1 of each study, we administered intramuscularly on day 0 either one dose of rAd26-S or one dose of rAd5-S and assessed the safety of the two components for 28 days. In phase 2 of the study, which began no earlier than 5 days after phase 1 vaccination, we administered intramuscularly a prime-boost vaccination, with rAd26-S given on day 0 and rAd5-S on day 21. Primary outcome measures were antigen-specific humoral immunity (SARS-CoV-2-specific antibodies measured by ELISA on days 0, 14, 21, 28, and 42) and safety (number of participants with adverse events monitored throughout the study). Secondary outcome measures were antigen-specific cellular immunity (T-cell responses and interferon-γ concentration) and change in neutralising antibodies (detected with a SARS-CoV-2 neutralisation assay). These trials are registered with ClinicalTrials.gov, NCT04436471 and NCT04437875.

      Findings
      Between June 18 and Aug 3, 2020, we enrolled 76 participants to the two studies (38 in each study). In each study, nine volunteers received rAd26-S in phase 1, nine received rAd5-S in phase 1, and 20 received rAd26-S and rAd5-S in phase 2. Both vaccine formulations were safe and well tolerated. The most common adverse events were pain at injection site (44 [58%]), hyperthermia (38 [50%]), headache (32 [42%]), asthenia (21 [28%]), and muscle and joint pain (18 [24%]). Most adverse events were mild and no serious adverse events were detected. All participants produced antibodies to SARS-CoV-2 glycoprotein. At day 42, receptor binding domain-specific IgG titres were 14 703 with the frozen formulation and 11 143 with the lyophilised formulation, and neutralising antibodies were 49·25 with the frozen formulation and 45·95 with the lyophilised formulation, with a seroconversion rate of 100%. Cell-mediated responses were detected in all participants at day 28, with median cell proliferation of 2·5% CD4+ and 1·3% CD8+ with the frozen formulation, and a median cell proliferation of 1·3% CD4+ and 1·1% CD8+ with the lyophilised formulation.

      Interpretation
      The heterologous rAd26 and rAd5 vector-based COVID-19 vaccine has a good safety profile and induced strong humoral and cellular immune responses in participants. Further investigation is needed of the effectiveness of this vaccine for prevention of COVID-19.

      Funding
      Ministry of Health of the Russian Federation.

      article disponible en ligne

  • Le Covid-19 poursuit sa progression en France, le nombre d’hospitalisations en hausse modérée
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/04/le-sars-cov-2-poursuit-sa-progression-en-france-le-nombre-d-hospitalisations

    D’ici là, deux scénarios sont encore envisageables pour Antoine Flahault : soit la France et l’Europe de l’Ouest vont rester dans une situation de clusters condensant peu de cas symptomatiques et une faible mortalité, ce qui contredirait l’épidémiologie du Covid-19 partout ailleurs dans le monde, soit la situation inédite actuelle constitue les fondements d’une nouvelle vague épidémique à venir dès la levée du frein estival, à l’arrivée de la saison froide. Les modélisations de Mircea Sofonea laissent envisager dès novembre, si l’on restait dans les paramètres de la situation actuelle, un afflux de cas sévères comparable à celui du mois d’avril, susceptible de mettre sous tension les services hospitaliers de réanimation et de soins intensifs.

  • « Verdissement de l’économie » et assistance aux entreprises.
    Plan de relance : comment se répartissent les 30 milliards pour la transition écologique , Audrey Garric et Rémi Barroux
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/03/plan-de-relance-comment-se-repartissent-les-30-milliards-pour-la-transition-

    En matière environnementale, le plan de relance, que le gouvernement présente aujourd’hui, cible la rénovation thermique, les transports, l’énergie et la décarbonation de l’industrie.

    Un tiers environ du plan de relance économique présenté jeudi 3 septembre sera consacré à la transition écologique, ou encore au « verdissement de l’économie », selon les mots du gouvernement, soit une trentaine des 100 milliards d’euros annoncés sur la période 2020-2022. Ces 30 % consacrés à cette « accélération sans précédent » de la transformation écologique correspondent, de fait, aux 30 % qui doivent être attribués à la lutte contre le réchauffement climatique, selon les critères du plan de relance européen présenté en juillet.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Avec son plan de 100 milliards, le gouvernement compte redresser l’économie d’ici à 2022
    La volonté affichée est de « couvrir tous les champs d’activité les plus émetteurs de gaz à effet de serre » et de rendre ce plan cohérent avec les objectifs climatiques de l’accord de Paris de décembre 2015.

    Sans surprise, les plus grosses sommes seront investies dans les transports (11 milliards d’euros), l’énergie (9 milliards) et la rénovation énergétique des bâtiments (7 milliards) [cornaquée par Saint-Gobain https://seenthis.net/messages/874223]. A cela, il faut ajouter les mesures dévolues à l’agriculture et à l’alimentation (1,2 milliard d’euros, notamment pour la transition agroécologique, le bien-être animal et le développement des circuits courts), ou encore 250 millions pour la mer (verdissement des ports, aquaculture, pêche…).

    « Véhicules propres »

    Si leur affectation n’est pas encore très détaillée, les principales cibles sont connues. Pour le volet transports – intitulé « infrastructures et mobilités vertes » –, le grand gagnant est le rail, avec 4,7 milliards d’euros qui iront au fret ferroviaire, aux petites lignes, aux trains de nuit, à l’aide pour la rénovation du réseau, etc.
    Les « mobilités du quotidien » emportent 1,2 milliard d’euros, dont une partie servira à accroître l’usage du vélo (pistes cyclables, plan entretien), le reste profitant au développement des transports en commun. La voiture n’est pas oubliée, avec 1,9 milliard d’euros pour les aides à la conversion vers des « véhicules propres » et le système de bonus-malus, sans oublier le parc de l’Etat (180 millions).

    Le plan de relance va consacrer une somme importante à la rénovation énergétique, que ce soit celle des bâtiments publics (gendarmerie et police, palais de justice, préfectures, écoles, universités…), avec 4 milliards d’euros, ou celle des bâtiments privés (2 milliards), avec l’extension du dispositif MaPrimeRénov à tous les Français à partir du 1er janvier 2021, notamment aux propriétaires bailleurs et aux copropriétés, ce que réclamaient les associations.

    Sur l’énergie, 2 milliards d’euros vont financer la filière hydrogène (et 7 milliards annoncés jusqu’en 2030). Enfin, 1,2 milliard d’euros ira à la décarbonation de l’industrie et 500 millions seront destinés à l’économie circulaire (recyclage, déchets).

    L’annonce de ces 30 milliards d’euros d’investissements fléchés vers des objectifs écologiques et climatiques ne déplaît pas, bien sûr, aux organisations environnementales. Même si, ainsi que le fait remarquer Anne Bringault, responsable transition énergétique du Réseau Action Climat, « [le ministre de l’économie] Bruno Le Maire avait déclaré, le 27 juillet, devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, que le plan de relance dans son ensemble serait un plan de relance vert, ce qui n’est pas le cas ».

    Ces 30 milliards ne suffiront pas à eux seuls à assurer la transition écologique de l’économie, estiment les écologistes. « Ils ne sont que le premier pas, nécessaire, mais ils ne doivent pas être exceptionnels, il faudra investir cette somme pendant dix ans. Surtout, il faudra évaluer l’incidence sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre », insiste le député de Maine-et-Loire (Ecologie Démocratie Solidarité) Matthieu Orphelin.

    Ne pas investir dans le « brun »

    « C’est un bon début, mais il faut que ces montants soient pérennisés : le climat a besoin d’un effort sur la durée », rappelle aussi Louise Kessler, directrice du programme économie de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE). Selon les chiffrages de ce think tank, il faudrait 9 milliards d’euros d’argent public supplémentaires chaque année jusqu’en 2023, puis 22 milliards en plus par an entre 2024 et 2028, pour respecter les objectifs de la stratégie nationale bas carbone dans trois secteurs, les transports, le bâtiment et l’énergie.

    Pour réellement favoriser cette transition, l’enveloppe du plan de relance doit en outre « être additionnelle, financer des investissements et non pas combler les déficits liés à la crise, et permettre de structurer des filières, notamment dans la rénovation des bâtiments », ajoute Louise Kessler.

    Surtout, investir dans le « vert » n’a de sens que si l’on n’investit pas dans le « brun », comme l’a rappelé le Haut Conseil pour le climat dans son rapport annuel de juillet. Or, depuis le début de la crise sanitaire, la France a adopté « 43 milliards d’euros d’aides pour les grandes entreprises, dont les industries polluantes comme l’aérien et l’automobile », dans le cadre des 2e et 3e projets de loi de finances rectificative, « sans réelles contreparties environnementales », dénonce Clément Sénéchal, chargé de campagne climat de Greenpeace France.
    Les responsables associatifs s’inquiètent par ailleurs de l’enveloppe de 20 milliards d’euros de baisses d’impôts de production, dont les principaux bénéficiaires pourraient être le secteur financier et les grandes entreprises de l’énergie, ainsi que le milliard alloué à la relocalisation des entreprises, intégrés au plan de relance sans annonce d’écoconditionnalité des aides. Pour Clément Sénéchal, « le “en même temps” ne fonctionne pas dans un monde aux ressources finies ».

  • Covid-19 : Plusieurs études prometteuses sur les chiens renifleurs formés pour détecter le virus
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/27/covid-19-plusieurs-etudes-prometteuses-sur-les-chiens-renifleurs-formes-pour

    L’Académie nationale de médecine et l’Académie vétérinaire vont prendre position prochainement sur les tests olfactifs avec des chiens entraînés. Les résultats sont selon eux prometteurs, mais ils préconisent plus d’études.

    Les chiens sont connus depuis longtemps pour avoir du flair, traquer drogues et autres explosifs, découvrir des personnes ensevelies sous des décombres. Ils peuvent aussi repérer des maladies comme le paludisme, certains cancers et des affections animales. Alors pourquoi pas le Covid-19 ? Plusieurs équipes travaillent sur le sujet.

    « Le virus en lui-même n’a pas d’odeur, mais lorsqu’il infecte les cellules, celles-ci libèrent des molécules différentes de celles libérées par les cellules saines. Certaines d’entre elles sont volatiles et sont spécifiques du virus », explique Philippe Choquet, enseignant-chercheur au CHU de Strasbourg et au laboratoire des sciences de l’ingénieur, de l’informatique et de l’imagerie (ICube, CNRS), qui a monté le projet Covidog avec le virologiste Christophe Ritzenthaler et le professeur Yves Rémond, en association avec le laboratoire HepSYS (université de Strasbourg, Inserm). Ce sont des composés organiques volatils (COV), notamment transportés par les gaz respiratoires. L’hypothèse étant que ces COV spécifiques soient présents chez toutes les personnes infectées, malades ou asymptomatiques.

  • Coronavirus en France : mesures renforcées à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/25/le-coronavirus-en-france-le-pays-va-doubler-sa-production-de-masques-sanitai

    Coronavirus en France : mesures renforcées à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône

    Nooon, c’est pas possible, avec la potion miracle du bon Dr Raoult ça ne peut pas arriver !

    #coronavirus, #covid19 #pandémie #marseille

  • Comment organiser des #concerts par temps de #Covid-19 ? Test grandeur nature en #Allemagne avec 2 000 volontaires
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/22/des-concerts-par-temps-de-covid-19-test-grandeur-nature-en-allemagne_6049649

    Est-il possible d’autoriser à nouveau des concerts malgré le Covid-19 ? L’université allemande de Halle a mené samedi 22 août une expérience grandeur nature avec plus de 2 000 participants pour tenter d’y répondre.

    Un chanteur pop célèbre en Allemagne, Tim Bendzko, a accepté de se prêter à ce test en donnant dans la journée trois concerts dans différentes configurations à Leipzig,

    afin de permettre aux chercheurs de déterminer quelle pourrait être la meilleure organisation possible en vue d’éviter des contaminations.

    Les personnes jeunes et en bonne santé seulement étaient acceptées pour tenter de limiter les risques de contamination durant ces expériences. Tout s’est passé dans une grande salle de concerts de la ville saxonne, l’Arena Leipzig. Tous les volontaires venus pour les concerts ont d’abord dû se faire prendre leur température. Ils portaient en outre tous un masque de type FFP2 et un appareil permettant de retracer tous leurs déplacements et leurs contacts à l’intérieur.

    Lire aussi Coronavirus : ce que l’on sait et ce que l’on ignore sur les contaminations en extérieur

    Des produits désinfectants fluorescents devaient aussi permettre d’observer quelles surfaces les participants touchaient le plus souvent avec leurs mains. Et l’université devait même mesurer les trajectoires des aérosols exhalés par les spectateurs, ces petites particules qui, selon les experts, jouent un rôle dans la contamination.

    Les chercheurs de l’université veulent tenter de déterminer comment il pourrait être possible d’autoriser à nouveau de grands rassemblements tout en évitant une propagation du virus. Grâce aux données collectées, ils entendent définir un modèle mathématique pour évaluer les risques de propagation dans une grande salle de concerts. Les résultats doivent être publiés à l’automne.

    Ils sont attendus avec impatience par les organisateurs de concerts et toutes les personnes travaillant dans le secteur culturel et du divertissement. La plupart sont au chômage forcé depuis des mois.

  • #Covid-19 : « Le cas australien montre qu’une deuxième vague peut survenir à la faveur de l’hiver »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/22/covid-19-le-cas-australien-montre-qu-une-deuxieme-vague-peut-survenir-a-la-f

    Professeur de santé publique et ancien directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), Antoine Flahault est aujourd’hui directeur de l’Institute of Global Health (Institut de santé globale) à l’université de Genève (Suisse), qu’il a fondé. Huit mois après l’apparition du foyer épidémique de Wuhan, il analyse l’évolution de la pandémie de Covid-19, qui a fait au moins 794 000 morts dans le monde, plus de 22 millions de cas d’infection ayant été officiellement diagnostiqués.

    Début juillet, l’OMS se disait inquiète que la pandémie « s’accélère ». Quelle est aujourd’hui sa dynamique ?

    Quand on regarde la courbe épidémique mondiale, on voit que le nombre de nouveaux cas, qui était reparti à la hausse en juin, observe un plateau élevé mais constant depuis la fin juillet, autour de 300 000 par jour. La courbe des décès, elle, a suivi une progression très rapide entre mars et avril, puis un léger tassement à partir de début mai. Il y a eu une reprise presque plus modérée, le nombre total de décès rapportés dans le monde n’a pas été aussi haut en juillet et août qu’il ne l’avait été en mars-avril, on n’est pas très loin des 7 000 décès par jour.

    Où se situe actuellement l’épicentre de la pandémie ?

    Aujourd’hui, les centres de foyers actifs sont l’Inde, l’Amérique latine, le Mexique et, de façon plus décroissante, les Etats-Unis. La situation est alarmante au Pérou par exemple, qui n’a pas encore atteint son pic épidémique. Pour ce qui est du Brésil, nous ne sommes pas totalement confiants sur leurs données rapportées, les niveaux sont encore très élevés. Il est difficile de dire si l’Argentine a atteint son pic, la courbe est en train de « casser » un peu, mais on a eu plusieurs fois cette impression avant de la voir remonter. En revanche, le Chili, où le niveau reste élevé, voit ses courbes baisser depuis début juillet.

    • Dans quels pays a-t-on observé une deuxième vague, selon votre définition, à savoir une augmentation concomitante de la morbidité et de la mortalité ?

      En Iran, à Djibouti, en Israël et en Australie notamment. Israël a connu une première vague très faible et très bien contrôlée entre mars et mai, ils étaient tombés pratiquement à zéro cas. Le pays est remonté cet été à pratiquement 2 500 cas par jour, aujourd’hui ils connaissent un plateau à 1 700 cas, soit 20 cas pour 100 000 habitants. La limite que nous fixons pour qu’un pays soit en « zone verte », c’est 2,5 cas pour 100 000 habitants.

      L’Australie, elle, est en plein hiver. Elle a connu une première vague estivale dès janvier, avec une faible mortalité – une centaine de décès pour 7 000 cas. Le pays s’est déconfiné à peu près au même moment que la France, ils sont presque parvenus à éliminer la circulation du virus, mais la situation a dérapé fin mai à Melbourne. Il a suffi de défaillances dans la mise en quarantaine dans un hôtel dédié d’une famille de quatre voyageurs tous contaminés à l’étranger pour que le virus se propage. A tel point qu’aujourd’hui on a pu calculer par des techniques d’épidémiologie moléculaire que 90 % des cas enregistrés dans la seconde vague de l’Etat de Victoria ont été contaminés par un virus provenant de cette famille.

      Cette deuxième vague a provoqué 17 000 cas et 350 décès, et a donc été trois fois plus forte que la première en termes de mortalité. Grâce à un confinement strict, la situation aujourd’hui évolue favorablement.

      Au vu de l’exemple australien, a-t-on des raisons d’être inquiet en Europe sur ce qui peut se passer durant notre propre hiver ?

      Le cas australien montre qu’une deuxième vague peut survenir à la faveur de l’hiver, lorsque les gens sont plus confinés dans des endroits moins ventilés. Il semble alors que la contamination soit facilitée et qu’une flambée épidémique soit plus facilement déclenchée. Cela laisse aussi penser que des clusters comme celui de cette famille australienne de retour de vacances peuvent être à l’origine d’une épidémie difficile à contrôler. La prévention de la mortalité chez les personnes âgées doit être une priorité. L’épidémie a échappé début août aux autorités australiennes, qui ont été obligées de procéder à un reconfinement très strict et ciblé de la ville de Melbourne.

      Comment analysez-vous la situation épidémiologique actuelle en Europe ?

      A l’image du Canada, l’Europe connaît une situation paradoxale, inédite : on y dépiste massivement et on y détecte une circulation du virus déconnectée d’une augmentation du nombre de décès. Parmi les gens testés positifs aujourd’hui, très peu présentent des symptômes sévères, moins de 1 % des cas rapportés décèdent, ce taux était de 20 % en avril. C’est donc assez difficile à interpréter. Est-ce le reflet d’une fondation habituellement immergée d’une future seconde vague ? Ou bien est-ce que les tests, pratiqués massivement, permettent aux porteurs de virus de moins de 40 ans de le savoir et de protéger mieux ceux à plus fort risque (entre 40 et 80 ans), voire à très haut risque (plus de 80 ans) ?

      Certains virologues évoquent une moindre virulence du virus par mutations, d’autres une immunité acquise plus substantielle que mesurée chez les personnes de plus de 40 ans : quelles hypothèses sont plausibles à ce stade ?

      Je ne pense malheureusement pas que l’impact de sa moindre virulence soit substantiel, la mutation rapportée est présente sur le virus qui circule aussi dans des zones comme la Floride ou l’Amérique latine, où la mortalité est extrêmement élevée. Quant à une immunité qui serait supérieure chez les personnes de plus de 40 ans parce qu’acquise pendant la première vague, toutes les enquêtes de séroprévalence montrent que ce ne semble pas être le cas. Je pense davantage à des facteurs sociologiques, peut-être saisonniers, à savoir que les gens adoptent des comportements différents pendant l’été, les écoles sont fermées, de nombreux commerces aussi, etc. Il est possible, aussi, que les populations plus à risque fassent plus attention.

      Certaines voix sceptiques jugent la communication des gouvernements et de l’OMS alarmante…

      Si l’Europe connaît une deuxième vague comme l’Australie, elle n’aura pas beaucoup d’autres choix que de reprendre des mesures très fortes, donc de reconfinement. Personne ne veut revoir les hôpitaux saturés. Le but, ce n’est pas le risque zéro, mais de laisser notre système de santé respirer. Quand on voit comment la situation a disjoncté rapidement en Australie et en Israël, on ne voit pas très bien pourquoi on n’aurait pas nous aussi une deuxième vague, et peut-être aussi plus grave que la première. Le fait de ralentir le plus possible la circulation du virus peut nous aider à ne pas avoir à affronter une vague trop importante à la rentrée.

      L’OMS appelle la population à se faire vacciner tôt contre la grippe cette année, dont certains symptômes peuvent être proches du Covid-19 : faut-il craindre deux vagues concomitantes ?

      Toujours pour reprendre l’expérience australienne, il n’y a pas eu de vague hivernale de grippe pour la première fois dans leurs annales. Les mesures anti-Covid ont été d’une efficacité encore plus grande contre le virus de la grippe, donc je ne redoute pas trop deux vagues simultanées l’hiver prochain.

      Depuis janvier, qu’a-t-on appris sur le virus et quelles sont les principales interrogations qui subsistent ? En sait-on plus notamment sur les potentiels cas de recontamination ?

      La transmission semble essentiellement se faire par les postillons, un peu par les #aérosols – les plus fines de ces gouttelettes de postillons peuvent flotter dans l’air, en particulier en milieux clos – et très peu par des surfaces planes. Cet été, on a appris aussi que les #enfants sont moins épargnés qu’on ne le pensait, non pas en termes de gravité mais de #contagiosité.

      L’#immunité est l’une des zones d’ombre très théoriques. Si l’immunité conférée par l’infection n’était pas forte et suffisamment pérenne, je pense qu’on aurait une part substantielle de gens présentant des réinfections parmi les cas positifs actuels.

      Une autre zone d’ombre, c’est la sensibilité de la PCR – estimée entre 70 % et 80 % – qui entraîne des faux négatifs, mais y a-t-il aussi des faux positifs ? C’est très difficile à documenter. Une apparente « réinfection » pourrait n’être que l’expression d’un faux positif.

    • L’amoureux de ma voisine a été testé positif (grosse fièvre la semaine dernière) mais elle a été testé négatif. Elle a pourtant été très malade en mars ou avril je ne sais plus (fièvre, toux et grosse fatigue pendant trois semaines) et qu’elle ressentait ces mêmes symptômes en moins fort la semaine dernière.

  • L’Italie rattrapée par l’épidémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/21/l-italie-rattrapee-par-l-epidemie-de-covid-19_6049529_3244.html

    Une fois encore en Italie, les disparités régionales, teintées d’une forme de méfiance des voisins, sont revenues en force. Le virus circule entre les régions et seulement 28 % des cas ont été contractés à l’étranger la semaine passée, selon l’ISS. Jeudi 20 août, le délégué pour la santé du Latium, Alessio D’Amato, a dénoncé le manque de respect des consignes sanitaires de la Sardaigne après la découverte de 37 cas positifs au Covid de vacanciers de retour de l’île, mettant en garde contre « une bombe virale », et exigeant que les tests soient systématisés à l’embarquement des ferrys quittant les côtes sardes.A l’aéroport milanais de Malpensa, la situation a viré à l’absurde : les autorités avaient décidé dans un premier temps de ne contrôler que les habitants de Lombardie, suscitant la colère des autres voyageurs, avant qu’elles ne fassent machine arrière. « Il n’y a pas de mots pour qualifier le comportement incroyablement superficiel à l’origine des nouvelles contagions, s’est emporté pour sa part Vincenzo De Luca, le bouillant président de la Campanie. La cohabitation civile implique des devoirs de responsabilité inévitables, pour soi-même, sa famille et sa communauté. » Dans son fief à Naples, l’unité Covid de l’hôpital Loreto Mare, bâtie au plus fort de la crise, a dû rouvrir ses portes. Une mise en service dont Vincenzo De Luca se serait bien passé. A quelques encablures de là, sur la très chic Capri, les soirées VIP prévues ce week-end, où stars du foot et de la mode sont attendues en nombre, auront pour beaucoup cette année une saveur amère.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#region#deplacement#sante#ile#depistage

  • La quarantaine obligatoire au Royaume-Uni pour les voyageurs venus de France, les restrictions resurgissent en Europe
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/15/londres-impose-la-quarantaine-au-retour-de-france-les-restrictions-resurgiss

    La quarantaine imposée par Londres à l’arrivée de France est entrée en vigueur samedi à 5 heures. Confronté à une recrudescence des cas, le gouvernement britannique a réimposé, samedi 15 août, quatorze jours d’isolement aux voyageurs arrivant de France, des Pays-Bas et de Malte. La France a regretté la décision britannique et annoncé qu’elle entraînerait « une mesure de réciprocité ». Le Royaume-Uni « déconseille désormais tout voyage non essentiel » en France, a confirmé samedi le gouvernement britannique sur Twitter. « Une quarantaine de 14 jours pour les arrivées (…) est également en place », ajoute l’avertissement. La mesure intervient un peu plus d’un mois après que les autorités avaient exempté les voyageurs de quarantaine, prenant ainsi au dépourvu des centaines de milliers de vacanciers. Quelque 160 000 Britanniques actuellement en France, ainsi qu’une partie des 300 000 Français vivant au Royaume-Uni en vacances dans leur pays ou ailleurs, n’ont eu que quelques heures pour rentrer chez eux, sous peine de devoir se confiner à leur retour.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#france#quarantaine#touriste#resident#sante

  • En Polynésie française, le coronavirus s’est plus diffusé en une semaine qu’en cinq mois
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/13/en-polynesie-le-coronavirus-s-est-plus-diffuse-en-une-semaine-qu-en-cinq-moi

    En Polynésie française, le coronavirus s’est plus diffusé en une semaine qu’en cinq mois. Le territoire ultramarin a laissé revenir ses premiers touristes le 15 juillet, supprimant la quarantaine imposée jusqu’à cette date. Une soixantaine de cas de Covid-19 seulement entre mars et juillet : pour les plus optimistes, cette exception polynésienne était liée au climat ou à des facteurs génétiques. Mais les raisons objectives de ces chiffres faibles résident dans l’arrêt des liaisons aériennes et un confinement précoce, complété, par la suite, par un couvre-feu. Tous ces dispositifs ont progressivement été allégés et la Polynésie a laissé revenir ses premiers touristes le 15 juillet, supprimant la quarantaine imposée jusqu’à cette date, pour permettre aux visiteurs de profiter de Tahiti, Bora-Bora ou des atolls des Tuamotu. Il fallait sauver les hôtels et les quelque 15 000 emplois qui dépendent du tourisme, premier secteur économique local.
    Les passagers doivent bien sûr présenter un test négatif au Covid-19 avant d’embarquer, réaliser un autoprélèvement quatre jours après leur arrivée et s’engager à respecter les gestes barrières. Mais une fois sur place, touristes, Polynésiens et nouveaux arrivants se sont parfois regroupés lors de soirées festives, sans respecter les gestes barrières et le port du masque.
    Résultat, trois semaines après la réouverture des frontières polynésiennes, le virus se propage à grande vitesse : 77 cas ont été détectés depuis une semaine. L’Institut Louis-Malardé, au cœur de Papeete, réalise 250 tests par jour et de longues files d’attente se forment dans la rue. Manque de chance, ni l’un ni l’autre n’étaient à Tahiti lorsque les cas positifs ont commencé à se multiplier, le week-end dernier. Edouard Fritch était en tournée gouvernementale sur l’atoll de Rangiroa, Dominique Sorain en croisière aux Marquises. Mardi 11 août, ce dernier a pu débarquer et prendre un avion pour Tahiti. Mais pendant trois jours, les deux principales autorités locales ne se sont pas exprimées, laissant la colère couver dans la rue et sur les réseaux sociaux. Notamment contre les enseignants et les gendarmes fraîchement débarqués, à l’origine des foyers de contamination, selon le président, qui a confirmé, pendant une conférence de presse mardi, que des nouveaux arrivants étaient à l’origine de deux clusters. Mais surtout contre les autorités. Edouard Fritch mesure les risques politiques de cette crise. Il l’a montré en commettant deux fois le même lapsus lors de ce point presse pendant lequel il a employé le mot « vote », alors qu’il parlait des tests de Covid-19. Pas de mea culpa sur l’absence de communication, pas non plus de regrets exprimés sur le relâchement des mesures. Mais des promesses de sanctions contre les responsables désignés : les organisateurs de soirées et les nouveaux arrivants imprudents. « Je constate avec beaucoup d’amertume que tous les sacrifices que nous avions consentis sont partis en fumée à cause de l’irresponsabilité de quelques personnes », a regretté le président.
    Le mois d’août pourrait encore accentuer les risques de diffusion de l’épidémie. C’est la relève des fonctionnaires et des militaires postés en Polynésie. Plusieurs centaines d’enseignants et gendarmes, notamment, viennent s’installer à Tahiti ou sur l’une des îles disséminées dans les cinq archipels polynésiens. Et puis la rentrée scolaire, échelonnée t

    #Covid-19#migration#migrant#france#polynesie#circulation#tourisme#sante#communication

  • Covid-19 : une faille dans la méthode pour recenser les nouveaux cas de contamination
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/13/covid-19-une-faille-dans-la-methode-pour-recenser-les-nouveaux-cas-de-contam

    La méthode utilisée, qui comptabilise chaque cas positif selon son département d’origine, peut biaiser partiellement le taux d’incidence dans les régions qui enregistrent une forte progression, reconnaît Santé publique France.

    Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, c’est l’une des données brandies par les autorités de santé pour témoigner d’une dégradation de la situation sanitaire : l’incidence, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas rapporté à la population. Ces derniers jours, ce voyant est passé à l’orange, voire au rouge, dans certains départements.

    Dans la capitale, le taux d’incidence a ainsi franchi, en début de semaine, le seuil d’alerte fixé à 50 pour 100 000 habitants (62,1 au 12 août), ce qui n’avait pas été observé depuis le déconfinement. Les Bouches-du-Rhône s’en approchent (47,3). Viennent ensuite la Seine-Saint-Denis (34,2), les Hauts-de-Seine (32,8), le Val-de-Marne (32,5) et la Sarthe (32,1). La Mayenne, dont le taux avait grimpé mi-juillet à 50,76, est depuis redescendue sous des latitudes moins alarmantes (27,2).

    Sauf qu’il y a un hic. Comme le relevait Le Parisien, le 11 août, dans son dernier point épidémiologique publié le 6 août, Santé publique France (SPF) glisse une précision loin d’être anodine en toute fin de bulletin. « En cette période de vacances, les taux d’incidence par département et région de résidence ne reflètent pas que la transmission dans le département ou la région de résidence, écrit l’agence. En effet, les personnes en vacances hors de leur département et qui acquièrent l’infection dans leur lieu de vacances sont comptabilisées dans la base Sidep [le fichier de suivi national où sont consignés les résultats des tests par les laboratoires de biologie médicale] selon leur commune de résidence habituelle. »

  • Covid-19 : entre gommettes et éprouvettes, comment se déroulent les tests à Roissy
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/06/covid-19-entre-gommettes-et-eprouvettes-comment-se-deroulent-les-tests-a-roi

    Depuis le samedi 1er août, les voyageurs en provenance de certains pays doivent justifier d’un test Covid-19 négatif à leur arrivée dans les aéroports français. S’il vient à manquer, ils sont testés sur place.

    #Covid-19#migrant#migration#france#testnegatif#sante#depistage#aeroport

  • How Did Sweden Flatten Its Curve Without a Lockdown? | MedPage Today
    https://www.medpagetoday.com/infectiousdisease/covid19/87812

    Th[e] response hasn’t changed over time, through the June surge and into today’s decline, so there’s no definitive explanation for the flattening, though, and experts have several theories.

    “Swedes in general have changed their behavior to a great extent during the pandemic and the practice of social distancing as well as physical distancing in public places and at work has been widespread,” said Maria Furberg, MD, PhD, an infectious diseases expert at Umea University Hospital in northeastern Sweden.

    “During the months of March to early June, all shops were practically empty, people stopped dining with friends, and families stopped seeing even their closest relatives,” Furberg told MedPage Today. “A lock-down could not have been more effective. Handwashing, excessive use of hand sanitizers, and staying home at the first sign of a cold became the new normal very quickly.”

    Mozhu Ding, PhD, an epidemiologist at the famed Karolinska Institute, said the decline is “likely to be a combination of measures taken by individuals, businesses and a widespread information campaign launched by the government.”

    “Even without a strict lockdown order, many businesses allowed employees to work from home, and universities are offering distance courses to the students,” Ding told MedPage Today. “Individuals are also taking personal hygiene more seriously, as items like hand sanitizers and single-use gloves are often sold out in pharmacies and grocery stores.”

    Experts told MedPage Today there weren’t clear data to prove Tegnell’s assertion of widespread immunity in Sweden.

    Furberg said there is likely “some sort of unspecific immunity that protects parts of the population from contracting #COVID-19” but it’s not necessarily secondary to #SARS-CoV-2 exposure.

    For instance, a study by the Karolinska Institute and Karolinska University Hospital recently found that about 30% of people with mild or asymptomatic COVID showed T-cell-mediated immunity to the virus, even though they tested negative for antibodies.

    “This figure is [more than] twice as high as the previous antibody tests, meaning that the public immunity to COVID-19 is probably much higher than what antibody studies have suggested,” Ding told MedPage Today. “This is of course very good news from a public health perspective, as it shows that people with negative antibody test results could still be immune to the virus at a cellular level.”

    #suède

  • Coronavirus dans le monde : 27 millions de personnes reconfinées aux Philippines après un rebond de l’épidémie
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/03/coronavirus-le-venezuela-ordonne-une-quarantaine-stricte-dans-tout-le-pays_6

    Plus de 27 millions de personnes, soit environ le quart de la population aux Philippines, vont être reconfinées à partir de mardi. La décision du gouvernement intervient après l’inquiétude exprimée par des associations de médecins avertissant que le pays est en train de perdre la bataille contre le Covid-19. Depuis le début du mois de juin, alors que la plus grande partie du pays était sortie d’un des confinements les plus longs et les plus stricts de la planète, les infections ont quintuplé, dépassant la barre des 100 000 cas. Dimanche soir, le président Rodrigo Duterte a annoncé un reconfinement dans la capitale, Manille, ainsi que dans quatre provinces environnantes, sur l’île principale de Luzon. Pendant les deux prochaines semaines, les transports publics seront à l’arrêt et les vols locaux seront interrompus.

    #Covid-19#migrant#migration#philippines#confinement#reconfinement#sante#transport

  • Coronavirus dans le monde : 27 millions de personnes reconfinées aux Philippines après un rebond de l’épidémie
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/03/coronavirus-le-venezuela-ordonne-une-quarantaine-stricte-dans-tout-le-pays_6

    Plus de 27 millions de personnes, soit environ le quart de la population aux Philippines, vont être reconfinées à partir de mardi. La décision du gouvernement intervient après l’inquiétude exprimée par des associations de médecins avertissant que le pays est en train de perdre la bataille contre le Covid-19.

    Depuis le début du mois de juin, alors que la plus grande partie du pays était sortie d’un des confinements les plus longs et les plus stricts de la planète, les infections ont quintuplé, dépassant la barre des 100 000 cas.