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  • L’ONU considère que les colonies israéliennes relèvent du crime de guerre
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/09/l-onu-considere-que-les-colonies-israeliennes-relevent-du-crime-de-guerre_62

    L’établissement et l’expansion continue de telles colonies « équivalent au transfert par Israël de sa propre population civile vers les territoires qu’il occupe » et « de tels transferts constituent un crime de guerre pouvant engager la responsabilité pénale individuelle des personnes impliquées », dénonce le document onusien qui court sur la période de novembre 2022 à la fin d’octobre 2023.

    « La violence des colons et les violations liées aux implantations ont atteint de nouveaux niveaux choquants et risquent d’éliminer toute possibilité pratique d’établir un Etat palestinien viable », selon le rapport.

  • Distribution d’aide meurtrière à Gaza : l’armée israélienne dit avoir tiré sur « plusieurs suspects »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/08/distribution-d-aide-meurtriere-a-gaza-l-armee-israelienne-dit-avoir-tire-sur

    Distribution d’aide meurtrière, c’est vrai que ça fait mieux que "massacre" !

    Distribution d’aide meurtrière à Gaza : l’armée israélienne dit avoir tiré sur « plusieurs suspects »

    Selon le ministère de la santé du Hamas, 115 personnes ont été tuées, toutes par des tirs israéliens, dans le drame du 29 février, dont les circonstances restent encore loin d’être éclaircies.

    Le Monde avec AFP
    Publié hier à 10h27

    Temps de Lecture 1 min.

    L’« examen » du drame survenu le 29 février à Gaza au cours duquel, selon les autorités du Hamas, plus d’une centaine de personnes ont été tuées autour d’un convoi d’aide humanitaire, montre que des soldats israéliens ont « tiré précisément sur plusieurs suspects », a fait savoir, vendredi 8 mars, l’armée israélienne.

    « L’examen mené par le commandement a révélé que les troupes [israéliennes] n’ont pas tiré sur le convoi humanitaire, mais qu’elles ont tiré sur un certain nombre de suspects qui s’approchaient [de soldats israéliens] et présentaient une menace », écrit l’armée dans un communiqué.

  • L’UNRWA accuse Israël de torturer ses employés pour leur faire « avouer » des liens avec le Hamas. Torturer des employés de l’ONU, est-ce que c’est une innovation israélienne ?

    UNRWA report says Israel coerced some agency employees to falsely admit Hamas links
    https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/unrwa-report-says-israel-coerced-some-agency-employees-to-falsely-adm

    The UN agency for Palestinian refugees says some employees released into Gaza from Israeli detention reported having been pressured by Israeli authorities into falsely stating that the agency has Hamas links and that staff took part in the October 7 attacks.

    […]

    “Agency staff members have been subject to threats and coercion by the Israeli authorities while in detention, and pressured to make false statements against the Agency, including that the Agency has affiliations with Hamas and that UNRWA staff members took part in the 7 October 2023 atrocities,” the report says.

    • https://www.moonofalabama.org/2024/03/israel-coerces-un-workers-by-outright-torturing-them.html

      The document said several UNRWA Palestinian staffers had been detained by the Israeli army, and added that the ill-treatment and abuse they said they had experienced included severe physical beatings, waterboarding, and threats of harm to family members.
      ...
      In addition to the alleged abuse endured by UNRWA staff members, Palestinian detainees more broadly described allegations of abuse, including beatings, humiliation, threats, dog attacks, sexual violence, and deaths of detainees denied medical treatment, the UNRWA report said.
      ...
      Reuters could not independently confirm the accounts of coercion of UNRWA staff and mistreatment of detainees, although the allegations of ill-treatment accord with descriptions by Palestinians freed from detention in December, February and March reported by Reuters and other news media.

    • threats of harm to family members

      C’est quelque chose qui revient assez régulièrement, mais que je n’ai jamais vu commenté plus longuement que ça. Pourtant, le fait de menacer de torturer ta famille si tu ne racontes pas ce qu’on attend de toi, c’est un niveau de perversité, tout de même…

    • Guerre Israël-Hamas : le bras de fer se durcit entre l’Etat hébreu et l’agence onusienne UNRWA, qui s’accusent mutuellement
      Le Monde avec AFP – Publié le 05 mars 2024
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/05/le-bras-de-fer-se-durcit-entre-israel-et-l-agence-onusienne-unrwa-qui-s-accu

      Lundi, plus tôt dans la journée, l’agence avait accusé les autorités israéliennes d’avoir commis des actes de « torture » contre certains de ses employés arrêtés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. « Nos employés nous ont rapporté des choses atroces lors de leur détention et de leurs interrogatoires par les autorités israéliennes » comme « des tortures, des mauvais traitements, des abus et de l’exploitation sexuelle », a-t-elle dit dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP).

      « Certains de nos employés ont rapporté aux équipes de l’UNRWA qu’ils avaient été forcés à faire des aveux sous la torture » lorsqu’ils étaient « interrogés au sujet des relations entre l’UNRWA et le Hamas et sur [leur éventuelle] implication dans l’attaque du 7 octobre [2023] contre Israël », a-t-elle ajouté.

      Les autorités de l’Etat hébreu ont rejeté ces accusations. Dans un communiqué, l’armée israélienne a démenti « les accusations générales et non fondées concernant des abus sexuels de détenus dans des établissements des forces armées israéliennes ». « Ces affirmations sont une nouvelle tentative de créer de fausses équivalences avec l’utilisation systématique par le Hamas du viol comme arme de guerre », a-t-elle ajouté.

      #IsraelUNRWA

  • Guerre Israël-Hamas : le bras de fer se durcit entre l’Etat hébreu et l’agence onusienne UNRWA, qui s’accusent mutuellement
    Le Monde avec AFP | Publié le 5 mars 23 à 03h54, modifié hier à 14h34
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/05/le-bras-de-fer-se-durcit-entre-israel-et-l-agence-onusienne-unrwa-qui-s-accu

    (...) Même si l’UNRWA n’est pas chargée des questions liées aux incarcérations, étant la seule agence présente à Kerem Shalom, elle a recueilli des témoignages. « Nous avons vu ces gens revenir de détention, certains après quelques semaines, certains après quelques mois. Et la plupart d’entre eux complètement traumatisés par le calvaire qu’ils avaient vécu », a expliqué Philippe Lazzarini.

    « Il s’agit d’une large gamme de mauvais traitements », a-t-il ajouté. « Des personnes systématiquement humiliées, des personnes prises en photo nues, sujettes à des abus verbaux et psychologiques, des menaces d’électrocution », ou encore « des privations de sommeil, l’utilisation de bruit extrême pour [les] empêcher de dormir », « l’utilisation de chiens pour [les] intimider ». Une partie de ces prisonniers étaient des employés de l’UNRWA, a-t-il noté.
    Lire aussi | Guerre Israël-Hamas, jour 150 : appel à un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, Israël accuse l’UNRWA d’employer « plus de 450 terroristes »

    Lundi, plus tôt dans la journée, l’agence avait accusé les autorités israéliennes d’avoir commis des actes de « torture » contre certains de ses employés arrêtés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. « Nos employés nous ont rapporté des choses atroces lors de leur détention et de leurs interrogatoires par les autorités israéliennes » comme « des tortures, des mauvais traitements, des abus et de l’exploitation sexuelle », a-t-elle dit dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP).

    « Certains de nos employés ont rapporté aux équipes de l’UNRWA qu’ils avaient été forcés à faire des aveux sous la torture » lorsqu’ils étaient « interrogés au sujet des relations entre l’UNRWA et le Hamas et sur [leur éventuelle] implication dans l’attaque du 7 octobre [2023] contre Israël », a-t-elle ajouté. (...)

  • Au Mexique, des manifestants enfoncent la porte du palais présidentiel
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/06/au-mexique-des-manifestants-enfoncent-la-porte-du-palais-presidentiel_622049

    Plusieurs dizaines de personnes, qui manifestaient mercredi 6 mars contre l’enlèvement et la disparition en 2014 de #43 étudiants de l’école normale d’#Ayotzinapa, ont enfoncé une des portes du palais présidentiel à Mexico, selon des images de la chaîne Milenio. Sur ces images, on voit les manifestants utiliser un pick-up pour enfoncer la porte avant que certains d’entre eux, le visage masqué, ne pénètrent dans le palais.
    [...]
    Des manifestants avaient déjà tenté d’attaquer les portes du Palais national, siège de la présidence depuis 2018, mais c’est la première fois qu’ils atteignent leur but. Les proches des 43 disparus, accompagnés de leurs avocats, de militants et d’étudiants, manifestent régulièrement dans le centre de Mexico, surtout à l’approche de la date anniversaire du drame. Un campement à la mémoire des disparus est installé sur la principale artère du centre de la capitale, face au Palais national.
    Le président a assuré que les manifestants seraient écoutés par un membre du ministère de l’intérieur. Il a estimé que les avocats et les activistes qui accompagnent les parents étaient motivés par des « objectifs politiques ».

    #Disparitions_forcées #manifestation

  • En Allemagne, un groupe d’extrême gauche revendique le « sabotage » d’une usine Tesla
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/05/en-allemagne-l-usine-tesla-interrompt-sa-production-apres-un-incendie-volont

    Implantée près de #Berlin, l’usine européenne du fabricant américain de voitures électriques #Tesla a été mise à l’arrêt, mardi 5 mars, en raison d’un incendie volontaire. Elle a été la cible d’un « sabotage », revendiqué par un groupuscule allemand d’extrême gauche, Vulkan Gruppe, selon un message posté sur le site Indymedia.
    « Nous nous sommes fixé pour objectif de réaliser le plus grand black-out possible de la gigafactory » de Tesla, a fait savoir le mouvement. Ce mouvement, connu des renseignements généraux allemands, avait déjà revendiqué un incendie criminel sur un chantier de Tesla en 2021.
    « Aux premières heures de la matinée, il y a eu une panne de courant sur le réseau public, probablement en raison d’un incendie criminel, qui a entraîné l’arrêt de la production », avait annoncé à l’Agence France-Presse une porte-parole de Tesla, avant la revendication diffusée par Vulkan Gruppe. Elle a précisé que les employés étaient retournés chez eux et que l’entreprise ne savait pas quand la production pourra reprendre.

    #sabotage #eau

    • « Cela représente pour nous des dommages économiques d’un montant à neuf chiffres et nous n’avons actuellement aucune visibilité claire quant au moment où nous pourrons reprendre la production », a déclaré à la presse André Thierig, le directeur de l’usine. Inaugurée en 2022, cette dernière, qui est la seule de Tesla en Europe, emploie 11 500 salariés et produit le Model Y, le SUV en tête des ventes de véhicules électriques sur le continent.

      Contestation de la population sur un projet d’agrandissement

      Mais Tesla est au centre des critiques après avoir déposé une demande afin d’agrandir sa « gigafactory » de 170 hectares, qui est située sur la commune de Grünheide, une zone boisée au sud de Berlin.

      Alors que l’entreprise dirigée par Elon Musk entend doubler sa production, les habitants ont exprimé leur opposition au projet et leurs inquiétudes, vis-à-vis notamment de l’importante consommation en eau de l’usine, lors d’un vote consultatif. Jeudi 29 février, des militants écologistes ont commencé à occuper une #forêt près de la gigafactory pour s’opposer aux projets d’agrandissement. Ils ont construit des cabanes dans les #arbres afin d’empêcher d’éventuels travaux.
      Tesla « mange de la terre, des ressources, des hommes, de la main-d’œuvre et crache pour cela 6 000 SUV, machines à tuer et monster trucks par semaine », a dénoncé Vulkan Gruppe dans son message. Les activistes accusent l’usine de « polluer la nappe phréatique et [de] consommer pour ses produits d’énormes quantités d’une ressource en eau potable déjà rare ».
      L’ONG environnementale allemande Robin Wood, qui participe au mouvement de protestation, a toutefois « rejeté tout lien » avec le sabotage et affirmé mener une action « pacifique ».

    • https://de.indymedia.org/node/344525

      Wir haben heute Tesla sabotiert. Denn Tesla in Grünau frisst Erde, Ressourcen, Menschen, Arbeitskraft und spuckt dafür 6000 SUVś, Killermaschinen und Monstertrucks pro Woche aus. Unser Geschenk zum 8. März heißt, Tesla abzuschalten.
      Denn die komplette Zerstörung der Gigafactory und mit ihr das Absägen von „Technofaschisten“ wie Elend Musk sind ein Schritt auf dem Weg der Befreiung vom Patriarchat.

      Voir aussi :

      https://seenthis.net/messages/1044451

      https://seenthis.net/messages/1045159

  • Guerre Israël-Hamas : pays hôtes des réfugiés palestiniens, le Liban et la Jordanie s’inquiètent d’une suspension des services de l’UNRWA
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/03/guerre-israel-hamas-pays-hotes-des-refugies-palestiniens-le-liban-et-la-jord

    Guerre Israël-Hamas : pays hôtes des réfugiés palestiniens, le Liban et la Jordanie s’inquiètent d’une suspension des services de l’UNRWA
    Par Laure Stephan (Beyrouth, Amman, envoyée spéciale)
    Dans le camp de réfugiés palestiniens Al-Hussein, à Amman, des enfants marchent vers l’école, dans le froid matinal, le long de la rue principale où les commerces sont encore endormis. Des élèves restent emmitouflés dans leurs manteaux, dans les classes de l’établissement scolaire pour filles géré par l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens. Les salles ne sont pas équipées de chauffage, et la peinture aux murs est vétuste – depuis des années, l’agence fait face à des coupes budgétaires –, mais cela semble désormais secondaire. Depuis que seize pays donateurs ont gelé leurs financements à la suite des accusations israéliennes d’implication dans l’attaque du Hamas du 7 octobre de douze de ses employés, sur les 13 000 à Gaza, c’est la poursuite même des opérations d’éducation et de santé de l’UNRWA qui est menacée.
    L’agence, tributaire de contributions volontaires et instables, dont les quartiers généraux sont basés à Amman, navigue à vue, et a alerté contre le risque d’une cessation prochaine de ses activités dans toute la région, en l’absence de nouvelles ressources.
    La Jordanie a très vite réagi à ces coupes. Le chef de la diplomatie, Ayman Safadi, a appelé les pays boycotteurs à revoir leur décision, qu’il a décrite comme une « punition collective » de l’UNRWA entreprise « sur la base d’allégations ». Le roi Abdallah II a pris la défense de la mission de l’organisation lors de déplacements officiels dans des pays occidentaux.
    Plus de 2 millions de réfugiés palestiniens vivent dans le royaume, dont la plupart ont obtenu la nationalité jordanienne. A Amman, moins d’un sur cinq habite l’un des dix camps de réfugiés palestiniens, qui ressemblent à des quartiers populaires, intégrés à la ville et sont administrés par les autorités. « Certains y restent par attachement sentimental ou volonté de rester près de leurs familles et amis. D’autres le font car la vie y est moins chère », décrit Imad, un habitant du camp Al-Wehdat, à Amman.
    Ces camps sont « déjà considérés comme des poches de pauvreté. Si l’UNRWA cesse ses services, la situation se détériorera davantage », prédit l’avocate Samar Muhareb, à la tête de l’ONG Arab Renaissance for Democracy and Development, qui fournit une aide juridique à des réfugiés de diverses origines et travaille sur la question palestinienne. Elle ajoute : « Dans l’éventualité où ses opérations seraient transférées à d’autres agences des Nations unies, celles-ci auraient besoin de temps pour être opérationnelles. Ce scénario paraît absurde, alors que l’UNRWA existe comme agence spécialisée. Et si l’éducation ou la santé devenaient du ressort de la Jordanie, cela serait un poids supplémentaire pour le pays », qui dépend également de l’aide internationale, et accueille par ailleurs de nombreux réfugiés syriens. Les classes des écoles publiques sont surchargées, et la qualité du système éducatif s’est dégradée. L’enseignement des établissements de l’UNRWA est réputé meilleur : des élèves du camp Al-Hussein rapportent ainsi que leurs familles ont préféré les y scolariser, quand bien même elles vivent hors du camp.
    Les risques d’une détérioration sociale, attisant des troubles, sont également pris au sérieux au Liban, pays d’accueil d’environ 250 000 réfugiés palestiniens. Depuis l’exode forcé de leur terre en 1948, lors de la création d’Israël, les générations y ont fait l’expérience de fortes discriminations, avec l’interdiction d’exercer certains métiers, comme médecin, avocat ou journaliste. L’UNRWA négociait avec Beyrouth sur un assouplissement des restrictions à l’emploi et une amélioration des infrastructures des camps. Mais l’effondrement économique du pays, depuis 2019, a mis fin à ces espoirs.
    Avec le chômage et l’hyperinflation, la crise a davantage paupérisé les habitants des camps. « Les réfugiés palestiniens sont devenus totalement dépendants des services de l’UNRWA », constate Dorothee Klaus, directrice de l’agence au Liban. « Une suspension des services de l’UNRWA aurait des conséquences sociales dramatiques, et poserait des défis sécuritaires », estime Bassel Al-Hassan, directeur du comité de dialogue libano-palestinien, un bureau qui dépend du premier ministre. Les autorités craignent une déstabilisation des camps. « Nous demandons aux bailleurs de dissocier la situation au Liban de celle d’autres pays, en raison de la crise économique », plaide-t-il.

    #Covid-19#migrant#migration#gaza#israel#conflit#liban#jordanie#refugie#UNRWA#sante#pauvrete#camp#crise#exil#discrimination

  • Guerre en Ukraine : l’Allemagne confirme qu’une conversation secrète entre des officiers a été « interceptée » après des fuites sur des comptes proches du Kremlin
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/02/guerre-en-ukraine-le-ministere-de-la-defense-allemand-confirme-qu-une-conver

    Selon le Spiegel, la discussion entre officiers dure une demi-heure et émane d’une vidéoconférence sur la plate-forme publique WebEx et non d’un réseau secret interne de l’armée, ce qui pose des questions sur les normes de sécurité interne à la Bundeswehr.

  • Vietnam : Leaked Communist Party document warns of ’hostile forces’ - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-asia-68443392

    Au #Vietnam, le Parti communiste cherche à se prémunir de tout risque de « subversion occidentale »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/01/au-vietnam-le-parti-communiste-cherche-a-se-premunir-de-tout-risque-de-subve

    […]

    C’est ce que révèle une directive [« directive 24 »] secrète du bureau politique du PCV, le collectif suprême de direction du parti, rendue publique le 1er mars par Project88, une ONG de défense des droits humains au Vietnam basée aux Etats-Unis.

    […]

    Le document alerte sur les « risques latents de dépendance envers l’étranger, de manipulation et d’exploitation de certains “sujets sensibles” ». « Les forces hostiles et réactionnaires, poursuit le préambule, ont tiré tous les avantages possibles de [notre] processus d’intégration internationale pour accroître leurs activités de sabotage et de transformation politique interne ; (…) elles créent des connexions, fomentent des mouvements, forment des réseaux et des alliances de soi-disant “société civile”, des “syndicats indépendants”, tout cela préparant le terrain à la formation de groupes d’opposition politique intérieurs. »

    [Ceci] se manifeste trois mois après la visite à Hanoï du président américain : Joe Biden avait obtenu, en septembre 2023, la montée en grade du partenariat stratégique entre le Vietnam et les Etats-Unis au niveau de celui du Vietnam avec la Russie et la Chine, ouvrant la porte à un élargissement significatif de la coopération entre les deux pays, notamment en matière de hautes technologies.

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  • A Gaza, des dizaines de morts lors d’une distribution d’aide alimentaire, selon le Hamas : Washington exige « des réponses » d’Israël
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/29/a-gaza-des-dizaines-de-morts-lors-d-une-distribution-d-aide-alimentaire-selo

    A Gaza, des dizaines de morts lors d’une distribution d’aide alimentaire, selon le Hamas : Washington exige « des réponses » d’Israël

    Plusieurs témoins évoquent des tirs de l’armée israélienne. Cette dernière dit que « des dizaines de Gazaouis ont été blessés par des bousculades et des piétinements ». Les Etats-Unis examinent les « deux versions contradictoires de ce qui s’est produit », a commenté le président américain, Joe Biden.

    (...)
    Des témoins ont rapporté à l’Agence France-Presse (AFP) des scènes pendant lesquelles des milliers de personnes se sont précipitées vers des camions d’aide arrivant au « rond-point de Naplouse », dans l’ouest de la ville de Gaza. « Nous étions dans la rue Al-Rachid et, soudain, des chars nous ont pris d’assaut. Il y avait des colis remplis d’aide. Les gens, à cause du manque de nourriture et de farine, ont foncé pour les récupérer. C’était le chaos, il y avait des foules de gens, mais les forces d’occupation continuaient à nous tirer dessus, il y a eu tant de martyrs et de victimes », a déclaré un témoin refusant de révéler son identité.

    Un autre témoin, Kamel Abu Nahel a expliqué à l’agence Associated Press que les troupes israéliennes avaient ouvert le feu sur la foule alors que les gens retiraient des boîtes de farine et des conserves des camions, les faisant se disperser, certains se cachant sous les voitures. Après les tirs, les gens sont retournés aux camions et les soldats ont, selon lui, de nouveau ouvert le feu. Kamel Abu Nahel a raconté avoir reçu une balle dans la jambe et être tombé, puis avoir eu la jambe écrasée par un camion alors qu’il partait à toute vitesse, a-t-il précisé. Alaa Abu Daiya, un autre témoin, a déclaré que les troupes israéliennes avaient ouvert le feu et qu’un char avait tiré un obus.

    Les médecins arrivés sur place ont trouvé « des dizaines ou des centaines » de personnes gisant sur le sol, selon Fares Afana, chef du service ambulancier de l’hôpital Kamal Edwan. Selon lui, il n’y avait pas assez d’ambulances pour récupérer tous les morts et les blessés et que certains étaient transportés vers les hôpitaux dans des charrettes tirées par des ânes.

    (...)

    • Moon of Alabama, on est pas obligé d’aimer... C’est nettement moins « prudent » et « balancé »...
      https://www.moonofalabama.org/2024/02/zionists-use-food-bait-to-attract-and-kill-starving-civilians.html#mo

      The Zionist occupation forces send food into the northern Gaza strip to then kill starving Palestinians who try to collect it.

      Food aid reaches north Gaza for first time in weeks, Israeli officials say - AP, Feb 28 2024

      Aid convoys carrying food reached northern Gaza this week, Israeli officials said on Wednesday, the first major delivery in a month to the devastated, isolated area, where the UN has warned of worsening starvation among hundreds of thousands of Palestinians amid Israel’s offensive.
      ...
      Across Gaza, more than 576,000 people, a quarter of the population, are a step away from famine, the UN says.

      But northern Gaza in particular has been gutted by hunger. The north has largely been cut off and much of it has been levelled since Israeli ground troops invaded in late October.

      Several hundred thousand Palestinians are believed to remain there, and many have been reduced to eating animal fodder to survive.
      ...
      A convoy of 31 trucks carrying food entered northern Gaza on Wednesday, the Israeli military office that oversees Palestinian civilian affairs said.

      The office, known by the acronym COGAT, said nearly 20 other lorries entered the north on Monday and Tuesday.

      Associated Press footage showed people carrying sacks of flour from the distribution site.

      It was not immediately clear who carried out the deliveries.

      The UN was not involved, said a spokesman for the UN’s humanitarian co-ordination office, Eri Keneko.

      The trucks were sent by the Zionists. No other organization was involved. But when people came near to the trucks to collect the food they had carried into Gaza the Zionist went berserk:

      ‘Massacre’: Dozens killed by Israeli fire in Gaza while collecting food aid - Al Jazeerah, Feb 29 2024

      More than 100 Palestinians have been killed and some 700 others wounded after Israeli troops opened fire on hundreds waiting for food aid southwest of Gaza City, health officials say, as the besieged enclave faces an unprecedented hunger crisis.

      The Gaza Ministry of Health said on Thursday said at least 104 people were killed and more than 750 wounded, with the Palestinian Ministry of Foreign Affairs condemning what it said was a cold-blooded “massacre”.
      ...
      People had congregated at al-Rashid Street, where aid trucks carrying flour were believed to be on the way. Al Jazeera verified footage showing the bodies of dozens of killed and wounded Palestinians being carried onto trucks as no ambulances could reach the area.

      “We went to get flour. The Israeli army shot at us. There are many martyrs on the ground and until this moment we are withdrawing them. There is no first aid,” said one witness.

      Reporting from the scene, Al Jazeera’s Ismail al-Ghoul said that after opening fire, Israeli tanks advanced and ran over many of the dead and injured bodies. “It is a massacre, on top of the starvation threatening citizens in Gaza,” he said.
      ...
      One Palestinian man told Quds News Network the military attack was a “crime”.

      “I have been waiting since yesterday. At about 4:30 this morning, trucks started to come through. Once we approached the aid trucks, the Israeli tanks and warplanes started firing at us, as if it was a trap.

      “To the Arab states I say, if you want to have us killed, why are you sending relief aid? If this continues, we do not want any aid delivered at all. Every convoy coming means another massacre.”

      The Zionist are deliberately starving Palestinians.

      But this is even worse.

      The killing today was not by chance. I do not believe that it was unintentional. The food deliveries were under Israeli controls. So were the troops who killed the Palestinians who tried to collect the ’aid’.

      This is not the first time that a food convoy or aid distribution has been used by the Zionists to attract and then kill starving Palestinians.

      This is an extremely brutal and cynical way to genocide them.

    • La version d’al-Jazeera arabe (j’ai ôté les vidéos et autres incrustations Twitter, visibles naturellement en suivant le lien.
      https://www.aljazeera.net/news/2024/2/29/%d8%a3%d9%83%d8%ab%d8%b1-%d9%85%d9%86-%d9%85%d8%a6%d8%a9-%d8%b4%d9%87%d9%

      استشهد أكثر من 100 فلسطيني وأصيب نحو 800 آخرين في -ما سميت- “مجزرة الطحين” شمالي قطاع غزة، حيث استهدفتهم قوات الاحتلال الإسرائيلي ليل الأربعاء في أثناء تجمعهم للحصول على المساعدات عند دوار النابلسي، في حين قال الرئيس الأميركي جو بايدن إن “حادث المساعدات سيعقّد المفاوضات بشأن الرهائن”.

      وفي أحدث حصيلة للضحايا، أفاد مراسل الجزيرة -مساء اليوم الخميس- بارتفاع عدد الشهداء إلى 112، مشيرا إلى صعوبة تقديم إحصاء كامل بسبب القصف الإسرائيلي المكثف على المنطقة التي تقع في مدينة غزة قرب شارع الرشيد (شارع البحر).

      وأضاف مراسل الجزيرة أن آليات الاحتلال جرفت عددا من جثث الشهداء الذين سقطوا في المجزرة.

      وحصلت الجزيرة على مشاهد توثق اللحظات الأولى لإطلاق قوات الاحتلال النار باتجاه الفلسطينيين في أثناء انتظارهم وصول شاحنات المساعدات. ووقعت المجزرة في شمال القطاع الذي يواجه مجاعة في ظل الحصار الإسرائيلي، مع توالي الأنباء عن وفاة أطفال جراء الجفاف وسوء التغذية.

      من جهته، قال المتحدث باسم وزارة الصحة في غزة الدكتور أشرف القدرة إن عدد المصابين في المجزرة يقترب من 800، مبينا أن غالبية الإصابات كانت في المناطق العلوية من الجسم.

      وطالب القدرة -في مقابلة مع الجزيرة- المجتمع الدولي بفتح ممر إنساني آمن لدخول المساعدات.

      وأفاد مراسل الجزيرة بنقل أكثر من 50 شهيدا و200 جريح من ضحايا المجزرة إلى مجمع الشفاء الطبي في مدينة غزة.
      “قتلوا بدم بارد”

      وقد حمّل الإعلام الحكومي في غزة الإدارة الأميركية والمجتمع الدولي والاحتلال الإسرائيلي المسؤولية عن المجزرة.

      وقال المدير العام للمكتب الإعلامي الحكومي إسماعيل الثوابتة إن الاحتلال كان يعلم بوصول الضحايا إلى المنطقة للحصول على مساعدات، لكنه قتلهم بدم بارد.

      من جانبها، دعت حركة المقاومة الإسلامية (حماس)، في بيان، مجلس الأمن الدولي وجامعة الدول العربية إلى الانعقاد العاجل واتخاذ ما يُلزم إسرائيل بوقف القتل الجماعي والتطهير العرقي في غزة.

      كما حثت الحركة الدول العربية على الخروج من “مربع الصمت” إزاء ما يتعرض له الفلسطينيون من جريمة إبادة، ودعت الشعوب العربية والإسلامية وأحرار العالم إلى التظاهر بشكل واسع تنديدا بالمجزرة.

      من جهة أخرى، قال وكيل الأمين العام للأمم المتحدة للشؤون الإنسانية مارتن غريفيث إنه يشعر بالفزع إزاء تقارير عن مقتل وإصابة المئات في أثناء نقل المساعدات غربي مدينة غزة.

      في المقابل، أصدر جيش الاحتلال الإسرائيلي بيانا قال فيه إن حشودا من الفلسطينيين تجمعت و"نهبت" المساعدات الإنسانية لدى إدخالها على متن شاحنات إلى شمال قطاع غزة الليلة الماضية.

      وأضاف البيان أن عشرات الفلسطينيين أصيبوا نتيجة الازدحام الشديد والدهس في أثناء احتشادهم حول الشاحنات المحملة بالمساعدات.

      وذكر مصدر عسكري إسرائيلي أن مئات الفلسطينيين اقتربوا من القوات الإسرائيلية بطريقة “شكلت خطرا عليها”، وأن هذه القوات ردت بإطلاق النار، حسب ادعائه.

      وقال بيان الجيش إن التحقيق جار في الحادثة التي وقعت عند دوار النابلسي بمدينة غزة.

      في الوقت نفسه، وصف وزير الأمن القومي الإسرائيلي إيتمار بن غفير جنود الاحتلال الذين ارتكبوا المجزرة بالأبطال، وقال إنهم “تصرفوا بشكل ممتاز ضد الغوغاء الغزيين الذين حاولوا إيذاءهم”.

      وأضاف -في منشور على منصة إكس- أن ما حدث يثبت أن إدخال المساعدات الإنسانية إلى غزة في ظل احتجاز إسرائيليين هناك “ليس مجرد جنون”، بل إنه “يعرض جنود الجيش الإسرائيلي للخطر”، وهو بمثابة الأكسجين لحركة حماس، حسب تعبيره.
      تعليق بايدن

      وفي الولايات المتحدة، علق الرئيس جو بايدن على المجزرة بالقول إن “حادث المساعدات الغذائية في غزة سيعقّد المفاوضات بشأن الرهائن”.

      وفي رده على سؤال عما إن كانت غزة ستشهد وقفا لإطلاق النار بدءا من الاثنين المقبل حسبما صرح بذلك سابقا، قال الرئيس الأميركي “ربما لا يكون يوم الاثنين”.

      من جانبه، قال متحدث باسم مجلس الأمن القومي بالبيت الأبيض إن ما وقع في غزة “حادث خطير”، معربا عن تعازيه “لفقدان أرواح الأبرياء”.

      وأضاف المتحدث أن الولايات المتحدة تقر بالوضع الإنساني السيئ في غزة، حيث “يحاول الفلسطينيون الأبرياء إطعام أسرهم”، مشيرا إلى أن الأمر “يسلط الضوء على أهمية توسيع تدفق المساعدات الإنسانية إلى غزة واستمرارها، ولا سيما من خلال وقف مؤقت محتمل لإطلاق النار”.

      من جهة أخرى، نقل موقع أكسيوس عن مسؤول أميركي أن الولايات المتحدة طلبت من إسرائيل “توضيحات بشأن حادثة قافلة المساعدات في غزة”.

      ومنذ عملية طوفان الأقصى، التي نفذتها المقاومة الفلسطينية في السابع من أكتوبر/تشرين الأول الماضي، تشن إسرائيل حربا مدمرة على غزة خلّفت عشرات الآلاف من الشهداء والجرحى، أغلبهم أطفال ونساء، وتسببت في أزمة إنسانية غير مسبوقة

      .

    • Mediapart, "mou du genou" sur cette info...

      29 février 2024 à 13h36

      Guerre au Proche-Orient : à Gaza, lourd bilan après une distribution de vivres

      Le Hamas annonce que plus de 100 personnes ont été tuées jeudi après que l’armée israélienne a ouvert le feu sur une foule qui entourait des camions d’aide humanitaire à Gaza City. Israël ne dément pas les tirs mais affirme que les morts ont été provoquées par des mouvements de foule.

      Plus de cent Palestiniens ont été tués jeudi 29 février à Gaza pendant une distribution d’aide humanitaire qui a tourné au chaos, a annoncé le Hamas en accusant les soldats israéliens d’avoir ouvert le feu sur une foule affamée, alors que la guerre a déjà fait plus de 30 000 morts dans le territoire menacé de famine.

      Des sources israéliennes ont confirmé que des soldats, se sentant « menacés », avaient tiré à balles réelles mais nié que ces tirs soient responsables de ce bilan. L’armée a fait état de « dizaines de morts et de blessés », bousculés ou piétinés par la foule qui a « encerclé les camions et pillé » les cargaisons.

      Les détails précis de l’incident restent flous et il n’a pas été possible pour les journalistes de vérifier de manière indépendante les chiffres des victimes publiés.

      Jeudi, un médecin de l’hôpital Al-Chifa de Gaza City, dans le Nord, a annoncé que les soldats avaient tiré sur « des milliers de citoyens » qui se précipitaient vers des camions d’aide. « Le bilan du massacre de la rue Al-Rashid à Gaza City s’élève désormais à 104 morts et 760 blessés », a déclaré le ministère de la santé du Hamas.

      Des témoins ont raconté à l’AFP des scènes pendant lesquelles des milliers de personnes se sont précipitées vers des camions d’aide à un rond-point de l’ouest de la ville.

      Après bientôt cinq mois de guerre, l’ONU estime que 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées de famine dans la bande de Gaza, en particulier dans le Nord, où les destructions, les combats et les pillages rendent presque impossible l’acheminement de l’aide humanitaire.

      Le ministère de la santé du Hamas avait annoncé tôt jeudi que « plus de 30 000 » personnes ont été tuées dans les opérations militaires israéliennes à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre, après des bombardements dans la nuit qui ont fait 79 morts.

      (...)

    • Dans la bande de Gaza, une émeute de la faim, des centaines de morts et de blessés et des tirs israéliens
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/01/guerre-israel-hamas-a-gaza-une-emeute-de-la-faim-et-des-tirs-israeliens_6219

      [...]
      L’armée israélienne nie pour sa part avoir tiré en direction du convoi. Elle évoque « des dizaines de morts et de blessés (…) dans une bousculade ». Elle affirme aussi que des conducteurs des camions ont forcé le passage, en écrasant des civils. Elle reconnaît cependant que des soldats ont tiré sur des Gazaouis qui s’approchaient de leurs positions.

      L’hôpital Al-Awda, l’un des établissements de la ville, a reçu 176 blessés, selon son directeur par intérim, le docteur Mohamed Salha. « Les blessures que nous avons observées étaient des blessures par balle, sur toutes les zones du corps, les mains, les jambes, l’abdomen ou la poitrine », décrit-il au Monde par téléphone. Il précise ne pas avoir constaté de blessures laissant penser à une bousculade.

      En milieu d’après-midi, Mahmoud Basal, le porte-parole de la défense civile, l’une des organisations de secouristes de Gaza, a également affirmé au Monde que ses équipes n’arrivaient toujours pas à atteindre certains corps abandonnés sur place, « car les forces d’occupation [israéliennes] tirent sur tous ceux qui s’avancent vers cet endroit. Il y a aussi des blessés, nous essayons d’organiser une coordination [avec l’armée] pour aller les chercher ».
      [...]

      https://jpst.it/3C77u

  • A Gaza, le ministère de la santé du Hamas annonce que des dizaines de personnes sont mortes lors d’une distribution d’aide alimentaire
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/29/a-gaza-le-ministere-de-la-sante-du-hamas-annonce-que-des-dizaines-de-personn

    « Selon le Hamas »... Passons...

    A Gaza, le ministère de la santé du Hamas annonce que des dizaines de personnes sont mortes lors d’une distribution d’aide alimentaire

    Le ministère du territoire administré par le Hamas fait état d’au moins 104 morts et 760 blessés dans la ville de Gaza, accusant l’armée israélienne de « massacre ». Cette dernière dit que « des dizaines de Gazaouis ont été blessés par des bousculades et des piétinements ».

    • Il est peu probable, cependant, que la hiérarchie militaire israélienne sanctionne ces entorses au règlement, de manière systématique et sévère. Le cas d’Elor Azaria est parlant. Ce soldat qui, en 2016, avait achevé un #Palestinien à terre, blessé, sans défense, qui venait d’attaquer des militaires israéliens au couteau, a vu sa peine réduite de dix-huit mois à quatre mois. L’homme est, depuis, devenu un héros pour une partie de la société israélienne, apparaissant même dans la campagne d’un membre du Likoud.

      https://justpaste.it/3a6vg

      #Gaza #Israël

  • Les demandes d’asile dans l’UE à leur plus haut niveau depuis la crise migratoire de 2015-2016
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/28/les-demandes-d-asile-dans-l-ue-a-leur-plus-haut-niveau-depuis-la-crise-migra

    Les demandes d’asile dans l’UE à leur plus haut niveau depuis la crise migratoire de 2015-2016
    Le Monde avec Reuters
    En 2023, le nombre des demandes d’asile dans l’Union européenne a bondi de 18 % pour atteindre le chiffre de 1,14 million, selon les données publiées mercredi 28 février par l’Agence de l’Union européenne pour l’asile. Il s’agit du niveau le plus élevé depuis la crise migratoire de 2015-2016. Ces nouveaux chiffres sont susceptibles d’alimenter un débat déjà houleux sur l’immigration, à l’approche d’une série d’élections sur le continent, en particulier les élections pour le Parlement européen, en juin, où les partis d’extrême droite devraient faire des percées.
    Les ressortissants syriens et afghans restent les groupes les plus importants parmi les demandeurs d’asile, selon les données de l’agence. Fait nouveau, les Turcs constituent le troisième groupe de demandeurs d’asile, avec une hausse de 82 % de demandes par rapport à 2022.Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, le nombre de Palestiniens demandant l’asile dans l’UE a atteint un niveau record de près de 11 600 en 2023, a dit l’agence, tout en notant la difficulté d’enregistrer correctement leur importance, la plupart des Etats membres ne reconnaissant pas l’Etat palestinien. L’Allemagne a été une fois de plus la première destination des demandeurs d’asile dans le bloc, recevant près d’un tiers de toutes les demandes.
    Si le nombre des demandes d’asile pour 2023 est légèrement inférieure au niveau de 2016, ces demandes s’ajoutent aux 4,4 millions de ressortissants ukrainiens qui ont cherché refuge dans l’UE depuis l’invasion de leur pays par la Russie et qui n’ont pas besoin d’introduire une demande officielle.Frontex, l’Agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes, a annoncé en janvier avoir enregistré la plus forte hausse de franchissements irréguliers des frontières du bloc depuis 2016, ce qui a contribué à alimenter le débat sur les moyens de freiner l’immigration, certaines autorités locales se disant débordées par l’afflux de migrants.
    Bruxelles a renforcé ses lois sur l’asile depuis 2016 et a conclu des accords au Moyen-Orient et en Afrique du Nord afin de décourager les départs des pays d’origine.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#allemagne#frontex#immigration#asile#syrie#afghanistan#turquie#palestine#russie#moyenorient#afriquedunord#sante#fluxmigratoire

    • Quand tu fais partie des 10 premières puissances mondiales et que seuls les riches peuvent se soigner correctement !!!

    • #sans-dent : la #macronisation était déjà « en marche » ...

      « Je suis à leur service, les plus humbles, les plus fragiles, les plus pauvres, c’est ma raison d’être. »
      « la fonction présidentielle doit être respectée. (...) Pas pour protéger la personne mais pour protéger nos institutions. »

      (François Hollande en réaction à la sortie de « Merci pour ce moment », livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler)

      Je me souviens d’un soir, au sortir d’un repas de Noël passé chez ma mère, à Angers, avec tous mes frères et sœurs, les conjoints, neveux et nièces, vingt-cinq personnes en tout. François se tourne vers moi, avec un petit rire de mépris et me jette :

      – Elle n’est quand même pas jojo, la famille Massonneau…

      Cette phrase est une gifle. Des mois plus tard, elle me brûle encore. Comment François peut-il dire cela de ma propre famille ? « Pas jojo, la famille Massonneau » ? Elle est pourtant tellement typique de ses électeurs.

      J’ai longtemps hésité avant de raconter cette anecdote si révélatrice de ce qu’il est, qui va blesser les miens, eux qui étaient si heureux de le connaître et si fiers de le recevoir. Mais je veux me laver de tant de mensonges, sortir de ce livre sans le poids des non-dits.

      Je vous demande pardon, à vous ma famille, d’avoir aimé un homme capable de ricaner sur les « Massonneau pas jojo ». Je suis fière de vous. Pas un de mes frères et sœurs n’a dévié. Certains ont réussi, d’autres moins, mais nous savons tous tendre les bras et exprimer notre amour, les mots « famille » et « solidarité » ont un sens concret, alors que pour François, ce ne sont que des abstractions. Pas une seule fois il n’a invité son père à l’Élysée, ni son frère. Il se veut un destin hors norme, un Président orgueilleusement seul.

      Mais où faut-il donc être né pour être jojo ? C’est vrai, dans ma famille, personne n’a fait l’ENA ni HEC. Aucun d’entre nous n’a possédé de clinique, ni fait des affaires dans l’immobilier comme son père. Nul n’a de propriété à Mougins sur la Côte d’Azur comme lui. Personne n’est haut fonctionnaire ou célèbre comme les gens qu’il fréquente depuis la promotion Voltaire de l’ENA. Les Massonneau sont une famille de Français modestes. Modestes mais fiers de ce que nous sommes.
      Son expression tellement dédaigneuse me hante maintenant que le charme est rompu, que je suis désenvoûtée de son regard. Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé « les sans-dents », très fier de son trait d’humour.

      (extrait du témoignage de Valérie Trierweiler née Massoneau)

  • On Aaron Bushnell’s action in solidarity with Gaza
    https://fr.crimethinc.com/2024/02/26/this-is-what-our-ruling-class-has-decided-will-be-normal-on-aaron-bus

    “This is what our ruling class has decided will be normal.” These words of Aaron’s haunt us. He is right. We are rapidly entering an era in which human life is treated as worthless. Let’s admit that the kind of protest activity that has taken place thus far in the United States has not served to compel the US government to compel a halt to the genocide in Gaza. It is an open question what could accomplish that. Aaron’s action challenges us to answer this question. Source: Crimethinc

  • Devant la Cour internationale de justice, Israël accusé d’entraver l’« autodétermination » des Palestiniens
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/27/devant-la-cour-internationale-de-justice-israel-accuse-d-entraver-l-autodete

    Londres a signifié à la Cour que ce conflit vieux de soixante-quinze ans n’était pas vraiment l’affaire de la communauté internationale. C’est au contraire de l’« ordre du monde » qu’il s’agit, tel qu’établi après la seconde guerre mondiale, ont rétorqué plusieurs avocats et diplomates. Plaidant pour l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le 26 février, la professeure de droit public Monique Chemillier-Gendreau a estimé qu’« il faut un tiers impartial » pour décider de la « norme commune », avant d’inviter les juges à « ramener l’ensemble de ce conflit sous la lumière du droit ».

    « La terre contre la paix »

    Il est encore trop tôt pour savoir si ces six jours d’audiences déboucheront sur une décision historique. Tout dépendra des juges. Ils devraient, sans grand suspense, acter l’illégalité de l’occupation des territoires palestiniens, comme déjà dénoncé dans plusieurs rapports et résolutions de l’ONU. Mais, au moment de tirer les conséquences de cette illégalité, choisiront-ils la prudence, comme le leur ont demandé les Etats-Unis ? Ou décideront-ils que l’illégalité de l’occupation implique le retrait « immédiat, inconditionnel et unilatéral » des territoires occupés, comme l’ont demandé les Palestiniens et la majorité des Etats venus plaider au palais de la Paix à La Haye ?

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    #paywall

  • Le vol de la délivrance : dans l’avion qui évacue des jeunes Gazaouis, malades et blessés, vers Abou Dhabi
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/24/le-vol-de-la-delivrance-dans-l-avion-qui-evacue-des-jeunes-gazaouis-malades-

    Le vol de la délivrance : dans l’avion qui évacue des jeunes Gazaouis, malades et blessés, vers Abou Dhabi
    Par Ghazal Golshiri (Envoyée spéciale à A Al-Arish et Abou Dhabi)
    Alors que le soleil se couche sur l’aéroport international d’El-Arich, dans la péninsule égyptienne du Sinaï, une dizaine d’ambulances et quelques bus sont garés côte à côte. Ce mardi 20 février, dans le hangar de la base aérienne, quelque deux cents Palestiniens, évacués de Gaza, terminent des démarches administratives avant de monter dans un Boeing 777 de la compagnie aérienne émiratie Etihad, à destination d’Abou Dhabi. Parmi eux : des enfants blessés, accompagnés d’au moins un proche, des malades atteints du cancer et des résidents des Emirats arabes unis (EAU).
    Depuis mi-novembre 2023, environ cinq cents Palestiniens de Gaza ont été accueillis et pris en charge dans la pétromonarchie du Golfe. Une goutte dans un océan de besoins, alors que selon les autorités de santé de l’enclave, la guerre a fait près de 30 000 morts et 70 000 blessés, côté palestinien. A la mi-février, seuls onze des trente-six hôpitaux de la bande de Gaza était encore en service.
    De plus en plus de rapports font état de familles qui luttent pour nourrir leurs enfants et d’un risque croissant de morts dues à la faim, notamment dans le nord de Gaza, quasiment hors d’atteinte des convois de ravitaillement. « La faim et la maladie forment une combinaison mortelle », a prévenu Mike Ryan, directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le 19 février.
    Le vol de ce 20 février entre El-Arich et Abou Dhabi est le douzième affrété par les Emirats depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023. (...) Quelques semaines après le début de la guerre à Gaza, les Emirats ont annoncé leur intention de recevoir mille enfants blessés de Gaza et autant de malades du cancer, de tous les âges. Les candidats à l’évacuation sont proposés par les équipes médicales dans la bande côtière, puis les noms sont soumis aux autorités israélienne et égyptienne pour validation. « Le plus grand défi est ensuite pour ces gens d’arriver au poste-frontière de Rafah, côté Gaza. Parfois, les patients sont beaucoup trop malades pour pouvoir l’atteindre. Souvent, les ambulances transportant les patients sont bloquées sur la route à cause des combats », explique Maha Barakat, la vice-ministre d’Etat au ministère des affaires étrangères émirati, qui chapeaute ces évacuations en personne.
    Certains jours, la frontière reste fermée, comme ce 20 février. Ceux qui sont évacués ce jour-là avaient quitté Gaza il y a quelques jours. « Parmi les patients, beaucoup souffrent de complications secondaires, par exemple une infection des os après une première amputation, qui, parfois, demande une amputation supplémentaire du membre affecté », regrette Maha Barakat. Dans ces vols affrétés par les Emiratis, des Gazaouis, évacués plus tôt aux Emirats, font parfois le chemin inverse et retournent à Gaza. Le 20 février, c’est le cas d’une mère de famille d’une cinquantaine d’années, souffrant de leucémie, qui, pendant deux mois, a pu être traitée à Abou Dhabi. « Contrairement aux conseils des médecins, elle a décidé de revenir auprès de ses enfants restés à Gaza, alors qu’il lui restait encore six mois de traitements », explique Maha Barakat. Elle se souvient d’une autre mère de famille qui a accompagné aux Emirats son fils, atteint de leucémie, pour qu’il y suive une chimiothérapie. Sa maladie étant trop avancée, l’enfant est mort. La mère est retournée à Gaza pour l’y enterrer. A côté de ces évacuations, les Emirats ont mis en place un hôpital de campagne de deux cents lits dans la bande de Gaza et ont construit une unité de désalinisation de l’eau de mer à la frontière entre Gaza et l’Egypte, fournissant de l’eau potable à 600 000 habitants de la bande côtière.
    Ces opérations humanitaires ne vont pas sans arrière-pensées politiques. Le massacre des Palestiniens de Gaza, retransmis en quasi direct sur la chaîne Al-Jazira et sur les réseaux sociaux, bouleverse l’opinion publique arabe. De l’Atlantique au golfe Persique, les populations exigent de leurs dirigeants qu’ils se mobilisent pour leurs frères palestiniens. L’attitude des EAU est particulièrement scrutée, en raison de l’accord de normalisation diplomatique qu’ils ont signé avec Israël, à l’été 2020. Une décision vue comme une trahison dans une large partie du monde arabe, où la Palestine constitue une cause identitaire, quasi sacrée. D’où les efforts déployés par Abou Dhabi pour venir en aide à la population de Gaza et pour le faire savoir.
    (...) Lorsque les bombardements israéliens ont commencé, les deux filles ont été privées de tout traitement. Finalement, début décembre 2023, accompagnées de leur mère et de leur sœur aînée, elles ont pu franchir le terminal de Rafah et pénétrer en Egypte. Leurs trois frères sont restés avec leur père dans le sud de Gaza. Fin janvier, dans un hôpital d’El-Arich, un médecin émirati s’intéresse au cas de May. (...) Il y a quelques jours, elle a demandé au médecin supervisant les soins de May ce qui adviendra d’elle après la guerre. Le praticien lui a dit : « Tant que la guerre se poursuit, vous restez ici et May reçoit son médicament. » Et après ? Le médecin a été franc : « Désolé ! Je n’ai pas de réponse pour vous. » Même pour les Palestiniens sortis de Gaza, l’avenir ressemble à un gigantesque point d’interrogation.

    #Covid-19#migrant#migration#gaza#egypte#Emiratsarabesunis#sante#evacuation#conflit#humanitaire#palestinien

  • Traversées clandestines de la Manche : Europol annonce le démantèlement d’un important réseau de passeurs
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/22/traversees-clandestines-de-la-manche-europol-annonce-le-demantelement-d-un-i

    Traversées clandestines de la Manche : Europol annonce le démantèlement d’un important réseau de passeurs
    Le Monde avec AFP
    Un des réseaux de passeurs les « plus importants » organisant des traversées de la Manche par bateaux a été démantelé, mercredi 21 février, au cours d’une vaste opération internationale, a annoncé Europol jeudi. Dix-neuf personnes ont été arrêtées en Allemagne dans ce coup de filet ayant impliqué les autorités françaises, belges et allemandes, coordonné par Europol et Eurojust, a précisé l’agence européenne de police dans un communiqué.
    L’investigation, qui a duré un an et demi, « s’est concentrée sur un réseau irako-kurde soupçonné de faire passer clandestinement des migrants irréguliers du Moyen-Orient et d’Afrique de l’Est depuis la France vers le Royaume-Uni », a précisé Europol. Il le faisait à l’aide d’« embarcations pneumatiques de mauvaise qualité », ni adaptées ni sûres pour le transport de plus de dix personnes, selon l’agence.
    Les suspects ont perçu « entre 1 000 et 3 000 euros par migrant »
    « Toutefois, en moyenne, les passeurs placent une cinquantaine de migrants dans un de ces bateaux. Au total, les enquêteurs ont rassemblé des preuves reliant au moins 55 départs facilités uniquement par ce réseau de passeurs », a souligné l’agence. Les suspects, tous installés en Allemagne, « ont organisé l’achat, le stockage et le transport de bateaux pneumatiques en vue de leur utilisation ultérieure pour faire passer clandestinement des migrants depuis les plages proches de la ville française de Calais vers le Royaume-Uni », a précisé Europol. Ils ont perçu « entre 1 000 et 3 000 euros par migrant pour une place à bord du dangereux navire ».
    Le vaste réseau criminel, composé de ressortissants irakiens et syriens d’origine kurde, était « très professionnel », a souligné l’agence, avec des branches chargées d’organiser la livraison de grandes quantités d’« équipements nautiques » vers l’Union européenne (UE). Des conducteurs « transportaient jusqu’à huit bateaux à la fois » de l’Allemagne vers la France, selon Europol. Les chauffeurs s’arrêtaient sur des aires de repos en Belgique et conduisaient « le matériel sur place au moment du départ ». « Les activités d’enquête ont révélé que le réseau criminel était en mesure de faciliter jusqu’à huit départs par nuit, dépendant des conditions météorologiques ».
    L’Allemagne est régulièrement citée par les enquêteurs comme l’une des bases arrière du trafic de canots gonflables destinés aux traversées de la Manche. Les autorités allemandes ont précisé avoir déployé plus de 650 agents pour l’opération de mercredi, lors de laquelle vingt-huit endroits ont été perquisitionnés – dix-neuf maisons et neuf lieux de stockage –, principalement dans l’ouest du pays.Les saisies incluent douze bateaux pneumatiques, 179 gilets de sauvetage, 81 dispositifs de flottaison pour enfants, 60 pompes à air, dix moteurs, des armes et espèces, selon les forces de l’ordre.
    Le trafic de migrants est « une menace toujours mortelle »
    Les activités de trafic clandestin de migrants au moyen de petits bateaux « n’ont cessé d’augmenter depuis 2019, avant de devenir en 2021 le mode opératoire le plus couramment utilisé pour le trafic illicite de migrants de l’Union européenne vers le Royaume-Uni, dépassant le trafic illicite par camion », selon Europol.
    Près de 30 000 migrants ont traversé illégalement la Manche en 2023 sur de petites embarcations, en forte baisse par rapport au record atteint en 2022 (45 000). Le trafic de migrants est « une menace toujours mortelle », a souligné Europol.Près de 140 candidats à l’exil tentant de rallier l’Angleterre dans deux embarcations clandestines ont été secourus samedi au large des côtes françaises par deux navires affrétés par l’Etat français. Cinq personnes sont mortes en janvier alors qu’elles tentaient de rejoindre une embarcation à la mer dans une eau glaciale.
    Le 12 août l’année dernière, six Afghans de 21 à 34 ans avaient perdu la vie dans un naufrage, le plus meurtrier dans le détroit du Pas-de-Calais depuis celui du 24 novembre 2021 : au moins 27 migrants avaient péri ce jour-là.

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#EUROPOL#trafic#traversee#manche#moratlite#sante#royaumeunis#smallboaot#allemagne

  • Au Parlement britannique, des débats houleux et des appels à la démission en marge d’une motion sur Gaza
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/21/au-parlement-britannique-des-debats-houleux-et-des-appels-a-la-demission-en-

    Vertement critiqué, le président de la Chambre des communes fait l’objet d’appels à la démission après avoir permis à l’opposition travailliste, contrairement aux usages , de déposer un amendement sur une motion d’une autre formation d’opposition, le Scottish National Party (SNP, le parti indépendantiste écossais), et ce à l’occasion d’une séance censée être dédiée à ce dernier.

    La motion du SNP appelait à un « cessez-le-feu immédiat » et exigeait la « fin de la punition collective contre le peuple palestinien », tandis qu’un amendement du parti travailliste appelait à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat », et à un processus diplomatique pour parvenir à une solution à deux Etats et à une paix durable.

    […]

    En définitive, l’amendement du Labour a été adopté sans vote formel, dans des conditions là aussi contestées.

    Le chef de file du SNP à Westminster, Stephen Flynn, a dénoncé le « mépris » dont son parti avait, selon lui, fait l’objet, tandis que des appels à la démission ont retenti des deux côtés de la Chambre des communes à l’adresse du speaker, Lindsay Hoyle, à ce poste depuis fin 2019.

  • « La population de Gaza est polytraumatisée mentalement. Elle vit dans une espèce de terreur permanente »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/21/la-population-de-gaza-est-polytraumatisee-mentalement-elle-vit-dans-une-espe

    Pascal Hundt, chef de mission du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la bande de Gaza, revient sur la situation humanitaire apocalyptique dans l’enclave alors qu’Israël menace de lancer une offensive militaire sur Rafah, ville aux portes de l’Egypte, où s’entassent 1,3 million de déplacés. Le ministère de la santé local annonce la mort de plus de 29 000 Gazaouis, depuis le 7 octobre 2023.
    Le Programme alimentaire mondial a annoncé, mardi 20 février, « mettre en pause » la distribution de l’aide dans le nord de la bande de Gaza, faute de pouvoir assurer la sécurité des convois. Le CICR arrive-t-il aujourd’hui à faire parvenir de l’aide dans cette zone ?

    Non. Nous avons déjà eu deux incidents de sécurité, les Nations unies aussi, quatorze volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont été tués. On constate tous que les garanties de sécurité qu’on obtient ne sont pas suffisantes ; cela devient de plus en plus compliqué pour les humanitaires de travailler. Ces derniers temps, les routes étaient impraticables. Il y a encore des combats. Le CICR ne fournit pas d’assistance alimentaire – or, c’est de cela que les gens ont le plus besoin aujourd’hui dans le Nord.

    Il faudrait une aide absolument massive sur l’ensemble de la bande de Gaza : sans cela, des foules nerveuses, affamées, vont continuer de piller des convois. On a discuté avec des pères, des mères de famille, qui pleuraient parce qu’ils voyaient des camions passer et qu’ils n’avaient plus rien à donner à manger à leurs enfants. Il n’y a même pas deux cents camions qui passent quotidiennement à Rafah [point de passage entre l’Egypte et la bande de Gaza] : cela fait un camion pour dix mille personnes. C’est comme faire vivre une petite ville avec un seul semi-remorque par jour.

    Le ministre israélien Benny Gantz a annoncé une offensive sur Rafah si les otages détenus à Gaza ne sont pas libérés d’ici au début du ramadan, autour du 10 mars. Comment le CICR se prépare-t-il à une telle éventualité ?

    Les superlatifs manquent : nous sommes horrifiés. Quand il y a eu des bombardements sur Rafah, le 12 février, en moins d’une heure, il y a eu entre cinquante et soixante-dix morts. Une opération militaire de grande ampleur y serait un désastre absolu. Il y a des discussions autour d’un énième déplacement de population. Si les gens partent, ils doivent avoir un endroit où se sentir en sécurité – cela n’existe pas aujourd’hui dans la bande de Gaza. Ensuite, il faudrait qu’ils aient de l’eau, de la nourriture, accès aux soins. Le système de santé s’est effondré dans la bande de Gaza. A Rafah, il reste encore un ou deux hôpitaux qui fonctionnent.
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    En droit international humanitaire, les gens peuvent être déplacés pour des raisons de sécurité, mais il faut que ce déplacement soit temporaire. Aujourd’hui, des zones entières dans la ville de Gaza ont été rasées, des quartiers entiers de Khan Younès aussi… Si le même sort devait être réservé à Rafah, quelles seraient alors les perspectives pour les Palestiniens de Gaza : vivre sous une tente pendant dix ans ?
    Le CICR est sous le feu des critiques : les Israéliens vous reprochent de ne pas en faire assez pour leurs otages à Gaza, les Palestiniens vous accusent d’avoir abandonné leurs détenus en Israël. Que leur répondez-vous ?

    Depuis le début, nous avons publiquement appelé à la libération inconditionnelle des otages israéliens. Nous avons réitéré, notamment au Hamas, que nous étions prêts à les visiter, à leur apporter des médicaments, mais il fallait qu’ils nous donnent l’accès. Nous ne l’avons jamais obtenu. On a fait exactement la même chose avec le gouvernement israélien. Quand bien même cela ressortit des obligations de l’Etat d’Israël de notifier au CICR les personnes qu’ils arrêtent et de nous laisser les visiter, depuis le 7 octobre, le CICR n’a plus accès à aucun détenu palestinien. On est à la merci des parties.
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    Les Palestiniens se sentent totalement abandonnés par la communauté internationale. Les humanitaires sont sur le devant de la scène pour répondre à des questions auxquelles ils n’ont pas de réponse – ces réponses sont à trouver soit auprès des parties au conflit, soit auprès de la communauté internationale. Tous les Etats ont ratifié les conventions de Genève, ils ont aussi l’obligation de s’assurer que ce droit est respecté.
    Après quatre mois et demi de siège et de bombardements israéliens d’une violence inouïe, que peut faire le CICR pour les Gazaouis ?

    C’est important que les humanitaires soient là aux côtés des Palestiniens, même si on ne peut pas faire grand-chose. L’action du CICR s’exerce dans les hôpitaux avec des équipes qui travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre. On arrive à sauver quelques vies, mais, vu l’échelle des besoins, on est quasi dans du symbolique. On va essayer de monter un hôpital de campagne [à Rafah], car il n’y a plus assez d’hôpitaux qui fonctionnent. On arrive à voir des détenus palestiniens renvoyés sur la bande de Gaza après leur arrestation…

    La population est polytraumatisée mentalement : c’est très « disruptif » de se déplacer régulièrement, d’avoir un sentiment d’insécurité permanent, d’entendre des bombardements sans arrêt… Ces blessures invisibles vont perdurer, il y a une espèce de terreur continuelle. Plus on avance, plus la possibilité de se projeter dans l’avenir disparaît. On est juste dans de la survie, au jour le jour. Un Palestinien m’a confié récemment : « On a tous l’impression d’être sur une liste, mais on ne sait pas quand viendra notre tour. »