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  • Covid-19 : l’Union européenne propose de dispenser ses résidents vaccinés de test et de quarantaine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/31/covid-19-l-union-europeenne-propose-de-dispenser-ses-residents-vaccines-de-t

    Covid-19 : l’Union européenne propose de dispenser ses résidents vaccinés de test et de quarantaine. La Commission européenne tente d’harmoniser les mesures auxquelles seront soumis les voyageurs au sein de l’UE avant l’entrée en vigueur, le 1er juillet, du certificat numérique européen. Après s’être mis d’accord sur la mise en place d’un certificat européen, les Vingt-Sept doivent accorder leurs violons sur les mesures liées à ce certificat. Bruxelles a recommandé, lundi 31 mai, de dispenser de test et de quarantaine les résidents de l’Union européenne vaccinés. Elle propose aussi d’exempter de tests les enfants de moins de 6 ans.Destiné à faciliter un retour à la libre circulation au sein de l’Union, le certificat numérique Covid sera valable dans toute l’UE à partir du 1er juillet, mais sept Etats membres vont commencer à l’émettre dès mardi. C’est donc à cette date que le système commence à fonctionner du point de vue technique, selon le commissaire européen Didier Reynders.
    Ce document a une triple dimension : il atteste d’une vaccination, d’un test négatif ou d’une immunité liée à une infection au Covid depuis moins de cent quatre-vingts jours. Afin de relancer le tourisme, la Commission européenne tente d’harmoniser les mesures auxquelles seront soumis les voyageurs au sein de l’UE mais ces décisions sont in fine du ressort des Etats membres.Le commissaire européen Didier Reynders, le 21 mai, à Bruxelles. Il a aussi proposé l’absence d’obligation de quarantaine pour les enfants. « Nous proposons qu’il n’y ait aucun test ni quarantaine imposés aux personnes entièrement vaccinées ou guéries » du Covid, a déclaré M. Reynders lors d’une conférence de presse, précisant que c’était déjà la pratique dans beaucoup d’Etats membres. Une personne sera considérée comme entièrement vaccinée quatorze jours après avoir reçu la dernière dose nécessaire. Les Etats membres peuvent être moins stricts, en décidant par exemple qu’une seule dose de vaccin suffit pour entrer sur leur sol.
    Pour les non-vaccinés, tout dépendrait du taux d’incidencePour les voyageurs qui n’ont pas été vaccinés ou qui n’ont pas contracté le Covid récemment, la Commission propose que les mesures varient en fonction de leur zone de provenance, en s’appuyant sur la cartographie en couleurs publiée chaque semaine par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.Tests et quarantaine ne pourraient être imposés qu’aux voyageurs en provenance des zones « rouge foncé » ayant un taux d’incidence de plus de 500 cas (sur 100 000 habitants) sur quatorze jours. En outre, la Commission propose d’harmoniser à soixante-douze heures la durée de validité d’un test PCR, et à quarante-huit heures celle d’un test antigénique rapide, quand ce dernier est accepté par l’Etat membre.
    Afin de faciliter les déplacements en famille, alors que les plus jeunes n’ont pas accès à la vaccination, l’exécutif européen préconise de ne pas les soumettre à une quarantaine quand leurs parents en sont exemptés. Il propose aussi de dispenser de test les enfants de moins de 6 ans. Pour les touristes venant de pays tiers, « s’ils viennent en Europe avec une preuve de vaccination, ils pourront avoir accès aussi aux certificats européens pour voyager dans l’UE », a encore ajouté M. Reynders. Concernant les Etats-Unis, qui n’ont pas, « semble-t-il, l’intention pour l’instant d’avoir l’équivalent du certificat à l’échelon fédéral », le commissaire européen a précisé que des discussions ont été entamées avec le gouvernement américain pour permettre une authentification des données qui seront fournies.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#sante#circulation#frontiere#passeportvaccinal#vaccination#paystiers#restrictionsanitaire

  • En feu depuis neuf jours, un porte-conteneurs déverse des tonnes de plastique sur les plages du Sri Lanka
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/29/en-feu-depuis-neuf-jours-un-porte-conteneurs-deverse-des-tonnes-de-plastique

    Un #porte-conteneurs en feu depuis neuf jours au large du #Sri_Lanka continuait à relâcher, samedi 29 mai, sa cargaison de tonnes de #granulés_de_plastique sur le littoral du pays, pendant qu’une opération internationale a été lancée pour tenter d’éviter une #marée_noire dans l’#océan_Indien.

    Le MV X-Press-Pearl, navire de 186 mètres de long immatriculé à Singapour, a été fragilisé par les flammes et menace de se briser face aux plages de Colombo, capitale économique du Sri Lanka. Le déversement dans l’océan des 278 tonnes de fioul de soute et des 50 tonnes de gazole marin qu’il transporte, en plus du combustible présent dans son réservoir, provoquerait une catastrophe environnementale.

  • Việt Nam có biến chủng nCoV mới
    https://vnexpress.net/viet-nam-xuat-hien-bien-chung-ncov-lai-hoan-toan-moi-4285841.html

    Một biến chủng virus mới, lai giữa biến chủng Ấn Độ và Anh, có tốc độ lây nhanh, phát tán mạnh trong không khí, đang được ghi nhận ở Việt Nam.

    Bộ trưởng Y tế Nguyễn Thanh Long cho biết như trên tại Hội nghị trực tuyến toàn quốc về tình hình, giải pháp cấp bách phòng, chống Covid-19, sáng 29/5.

    Ông Long cho biết hiện nay giải trình tự gene virus trên các bệnh nhân ở Việt Nam cho thấy có hai biến chủng thường thấy là Ấn Độ và Anh. Trong đó, chủng từ Ấn Độ phổ biến nhất, ở Bắc Ninh, Bắc Giang, Hà Nội... Chủng Anh xuất hiện ở Đà Nẵng và một số địa phương khác.

    Tuy nhiên, các chuyên gia y tế phát hiện một chủng mới có sự lai tạo giữa hai biến chủng trên. Trên chủng Ấn Độ có những đột biến gene của chủng Anh.

    « Bộ Y tế sẽ công bố chủng này trên bản đồ gene thế giới », ông Long nói.

    Theo Bộ trưởng Long, đặc điểm của đợt dịch lần này là lây nhanh, virus phát tán rộng và mạnh trong không khí. Mức độ đào thải mầm bệnh cũng rất nhanh.

    Khi nuôi cấy trong phòng thí nghiệm và môi trường ngoài, nồng độ virus trong dịch hầu họng tăng rất nhanh và phát tán rất mạnh trong môi trường không khí. Do đó, số ca mắc đợt này tăng rất nhanh và lan rộng trong thời gian ngắn.

    Như tại công ty Hosiden Bắc Giang, môi trường không khí hạn hẹp, thông khí kém, đông người, có tới gần 1.000 người nhiễm trong số 4.800 công nhân. Đây là ví dụ điển hình của lây lan nhanh. Vòng lây nhiễm của chủng virus này chỉ 1-2 ngày, tức là sau từng ấy ngày đã có một tầng F nữa nhiễm bệnh. Số ca nhiễm có thể lây theo cấp số nhân.

    « Đây là một trong những lý do dịch ở Bắc Giang, Bắc Ninh khó kiểm soát dù đã thực hiện nhiều biện pháp chống dịch rất quyết liệt », Bộ trưởng nhấn mạnh.

    Đến nay, Việt Nam đã ghi nhận tổng cộng 7 biến chủng của nCoV, gồm : B.1.222, B.1.619, D614G, B.1.1.7 (biến chủng Anh), B.1.351, A.23.1 và B.1.617.2 (biến chủng Ấn).

    Đợt dịch thứ 4 bùng phát từ ngày 27/4 đến nay. Tổng số ca nhiễm cộng đồng là 3.595, ghi nhận ở 33 tỉnh thành. 5 tỉnh nhiều ca nhiễm nhất là Bắc Giang 1881, Bắc Ninh 736, Hà Nội 356 ca (trong đó Bệnh viện Bệnh nhiệt đới Trung ương 90 ca, 50 ca ở Bệnh viện K), Đà Nẵng 155, Vĩnh Phúc 89. TP HCM 69 ca Covid-19, đứng thứ 6 cả nước.

    • Covid-19 dans le monde : au Vietnam, un nouveau variant découvert ; en Allemagne, une enquête ouverte pour des tests surfacturés
      https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/29/coronavirus-dans-le-monde-au-vietnam-un-nouveau-variant-decouvert-en-allemag


      Un officier de sécurité se désinfecte les mains, à Hanoï, au Vietnam, le 26 mai 2021.
      NHAC NGUYEN / AFP

      Le variant détecté se diffuserait rapidement dans l’air, selon le ministère de la santé vietnamien, qui a assuré que ses caractéristiques seraient bientôt publiées.
      […]
      Le Vietnam a découvert un nouveau variant, selon les médias d’Etat
      Le Vietnam a annoncé samedi 29 mai avoir détecté sur son territoire un nouveau variant du virus du Covid-19, qualifié de combinaison des variants indien et britannique par les autorités. Le pays fait face à une nouvelle vague de contaminations sur plus de la moitié de son territoire, y compris les zones industrielles et les grandes villes, dont Hanoï et Ho Chi Minh Ville.

      « La caractéristique principale de ce virus est qu’il se transmet rapidement dans l’air. La concentration de virus dans la gorge et la salive augmente rapidement, et il se répand très vite dans l’environnement proche », a déclaré le ministre de la santé, Nguyen Thanh Long, lors d’une réunion nationale sur la pandémie.
      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : l’Asie en retard sur les vaccinations

      Il n’a pas précisé le nombre de cas attribuables à ce nouveau variant, dont les caractéristiques seront prochainement publiées, ainsi qu’il l’a déclaré, en vue d’être ajoutées à la carte des variants dans le monde.

      Le Vietnam avait jusqu’à récemment très peu été touché par le virus. La majorité des 6 700 cas et des 47 morts déclarés ont ainsi été enregistrés depuis avril 2021. Un peu plus d’un million de personnes sont vaccinées, sur un total de 97 millions d’habitants.

  • We Need To Get Real About How the Pandemic Will End - Insight
    https://www.theinsight.org/p/we-need-to-get-real-about-how-the

    If you look at a chart of deaths from AIDS, one of the greatest moral stains from our history jumps out. More people died of AIDS after we got the triple combination drug in 1995 that turned #HIV into a chronic condition for those who had access to it—but almost all the deaths happened outside the few wealthy countries that could afford it. Not until the mid-2000s, following much loss and activism, campaigns and pressure, did things finally change and drug access expand.

    The latest news from the United Kingdom, which has better genomic surveillance than almost any other country and thus can allow us to disentangle causes of outbreaks better, is not good. The B.1.617.2 variant, first identified in India, looks to be substantially more transmissible compared with even B.1.1.7, which was bad enough. The data is preliminary, and I really hope that the final estimate ends up as low as possible. But coupled with what we are observing in India and in Nepal, where it is rampant, I fear that the #variant is a genuine threat.

    In practical terms, to put it bluntly, it means that the odds that the pandemic will end because enough people have immunity via getting infected rather than being vaccinated just went way up. 

    We seem to be holding onto the comforting fiction that we will eventually get around to vaccinating people in countries that have so far either had success keeping out the pandemic completely, or have had small outbreaks before, while they just keep up mitigating a little longer. I do not believe that the story we tell ourselves is realistic.

    First, these countries can only hold the virus at bay for so long. Even quarantining all people arriving, and greatly limiting who comes in can only work for so long. See what’s happening in Taiwan: it takes only one slip-up plus a few amplifying events for a country to see its case load quickly rise. 

    Second, if a variant is more transmissible, all our “non-pharmaceutical” interventions will be much less able to hold them at the same level. Something even more transmissible than B.1.1.7 may be very, very hard to stop outside of vaccination (or, yes, immunity through mass infection).

    Three, some places have already been keeping out the virus for more than a year—that success can’t last forever.

    Four, those countries which lack both widespread prior immunity from previous outbreaks (like us!) and widespread vaccination (also like us!) are sitting ducks. Something like this variant can burn through such populations like a firestorm.

    #covid-19 #immunité #immunité_de_groupe #variants #transmission #vaccination #mortalité

  • Covid-19 : en Grande-Bretagne, le variant « indien » gagne du terrain
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/28/covid-19-en-grande-bretagne-le-variant-indien-gagne-du-terrain_6081845_3210.

    Covid-19 : en Grande-Bretagne, le variant « indien » gagne du terrain
    Entre la moitié et les trois quarts des nouveaux cas positifs sont dus au variant B.1.617.2. Les autorités britanniques espèrent connaître rapidement son degré de contagiosité, dont dépend la poursuite du déconfinement du pays.Les officiels britanniques restent optimistes mais comme le ministre de la santé, Matt Hancock, jeudi 27 mai, appellent « à la vigilance » : le nombre de cas du variant B.1.617.2 (pour la première fois détecté en Inde) a encore doublé au Royaume-Uni en une semaine, pour atteindre désormais près de 7 000 cas répertoriés. Ces chiffres restent très modestes, pourtant la tendance est préoccupante : « Entre la moitié et les trois quarts de nouveaux cas positifs sont dus au variant B.1.617.2 », a ajouté M. Hancock, lors d’une conférence à Downing Street.
    « Ce variant est en train de devenir dominant [dans le pays] », a ajouté Jenny Harries, la responsable de l’agence de la santé britannique, « il continue à progresser mais nous ne savons pas si c’est parce qu’il se propage ou si c’est parce que nous testons davantage dans les zones où il circule », ajoute prudemment la spécialiste. Il est désormais présent sur tout le territoire, y compris à Londres, mais l’épicentre des infections se situe dans le nord-ouest de l’Angleterre – le Greater Manchester – et dans une moindre mesure dans les Midlands. Des zones densément peuplées (Bolton, Blackburn ou Leicester), où une proportion importante de la population vit dans des foyers multigénérationnels, occupe des emplois de services rendant impossible le télétravail. Et nombreux sont les habitants issus du sous-continent indien : les premières personnes infectées par le variant B.1.617.2 revenaient directement d’Inde.Dans ces zones, le gouvernement britannique a fait envoyer l’armée, depuis une dizaine de jours, pour aider à la vaccination accélérée des populations – « nous sommes dans une course du vaccin contre le variant », a insisté M. Hancock. La campagne vaccinale britannique continue de progresser à un très bon rythme avec désormais 24 millions de personnes complètement vaccinées (environ un tiers de la population). En outre, selon une étude de l’Office national des statistiques (ONS), les trois quarts des adultes présentent des anticorps contre le nouveau coronavirus au Royaume-Uni.
    Mais dans certains endroits (Londres, par exemple), et dans certaines catégories de la population (notamment parmi les personnes noires ou d’origine asiatique), la réticence au vaccin persiste, même si l’autorité vaccinale britannique (le JCVI) a décidé début mai de limiter l’utilisation du vaccin Oxford-AstraZeneca aux plus de 40 ans, afin de rassurer sur les risques de développer de thromboses cérébrales, extrêmement rares mais à l’occurrence plus élevée chez les jeunes.Pour l’instant, et même si les données épidémiologiques manquent, M. Hancock reste confiant : « La bonne nouvelle, c’est qu’avec deux doses des vaccins existants, la protection apparaît aussi importante qu’avec le variant du Kent. » Les hospitalisations à Bolton, là où le plus grand nombre de variants B.1.617.2 a été détecté, ont certes augmenté : elles étaient de 49 jeudi, mais seulement 5 des personnes hospitalisées avaient reçu leurs deux doses de vaccin. Certains experts sont plus prudents : pour Neil Ferguson, épidémiologiste de l’Imperial College London, « nous savons que le variant est capable de partiellement éviter l’immunité générée par les vaccins. Heureusement, quand les gens ont reçu leurs deux doses, il leur reste une large part d’immunité mais [la protection] n’est pas aussi complète qu’avant ».
    (...) Le gouvernement britannique a promis de délivrer ces données sur la transmissibilité dans les jours qui viennent. D’elles dépend la poursuite du déconfinement britannique. Après la réouverture des lieux culturels le 17 mai, Downing Street a prévu la fin du port du masque et de la distanciation sociale le 21 juin. Boris Johnson a dû concéder jeudi que ce calendrier n’était plus assuré : « Nous allons attendre d’avoir plus de données. » Il est vivement critiqué pour n’avoir placé l’Inde sur la liste rouge des pays à risque que le 23 avril, deux semaines après le Pakistan et le Bangladesh (les voyageurs en provenance de ces destinations doivent obligatoirement s’isoler dans des hôtels de quarantaine).Ce surgissement du variant B.1.617.2 rend les vacances des Britanniques en Europe encore plus incertaines : l’Allemagne a annoncé il y a quelques jours fermer ses frontières aux voyageurs venus du Royaume-Uni, sauf à ses ressortissants. La France lui a emboîté le pas : à partir du 31 mai, il faudra justifier d’un « motif impérieux » pour se rendre dans l’Hexagone, disposer d’un test PCR ou antigénique négatif de moins de quarante-huit heures, et s’isoler sept jours à son arrivée.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#variant#vaccination#minorite#BAME#inegalite#tourisme#inde#pakistan#bangladesh#allemagne#france

  • Covid-19 : confinement immédiat pour les plus de cinq millions d’habitants de Melbourne
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/27/covid-19-confinement-immediat-pour-les-plus-de-cinq-millions-d-habitants-de-

    Covid-19 : confinement immédiat pour les plus de cinq millions d’habitants de Melbourne. Les habitants de Melbourne et de l’Etat de Victoria, en Australie, ont reçu l’ordre de se confiner à la suite de l’apparition d’un foyer de Covid-19 dû au variant dit indien.Depuis jeudi 27 mai à minuit, plus de cinq millions d’habitants de Melbourne, la deuxième plus grande ville d’Australie, ont reçu l’ordre de se confiner à la suite de l’apparition d’un foyer de Covid-19 dû au variant dit « indien ».Ce confinement de sept jours concerne la ville de Melbourne, ainsi que l’Etat de Victoria qui l’entoure, a déclaré le premier ministre par intérim de cet Etat, James Merlino, alors que le nombre de cas liés à ce cluster a doublé, passant à 26. « Nous avons affaire à une souche hautement infectieuse du virus, un variant inquiétant, qui se propage plus rapidement que ce que nous avons jamais enregistré », a souligné M. Merlino. Ce variant B.1.617, détecté en Inde pour la première fois, manifeste une transmissibilité accrue. Il se serait propagé par le biais d’un voyageur de retour de l’étranger. Les écoles, les bars et les restaurants vont fermer, tout rassemblement sera interdit alors que le port du masque sera à nouveau obligatoire.
    La Nouvelle-Zélande a déjà suspendu, mardi, les vols sans quarantaine depuis l’Etat de Victoria et les principales liaisons aériennes avec les autres Etats australiens ont été réduites.Cette mesure de confinement, destinée à avoir un effet « coupe-circuit », doit permettre aux autorités sanitaires de tracer au mieux les cas contacts. Durant une semaine, les habitants ne seront autorisés à quitter leur domicile que pour des besoins impérieux, notamment se faire vacciner.
    (...)L’opposition travailliste reproche au gouvernement de ne pas revoir le système de quarantaine, pour les voyageurs arrivant de l’étranger, qui a montré des défaillances. « Si nous avions eu une alternative à la quarantaine hôtelière (…), nous n’en serions pas là aujourd’hui », a déclaré M. Merlino.
    Le premier ministre, Scott Morrison, a balayé ces critiques, affirmant qu’« aucun système n’est infaillible » et que la lutte de l’Australie contre le coronavirus s’est révélée jusque-là particulièrement efficace. « Nous ferons tout ce que nous pouvons pour protéger la vie et les moyens de subsistance des Australiens, nous avons déjà perdu 910 personnes à cause du Covid-19 lors de cette pandémie. Bien sûr, ce chiffre est loin de ce que certains pays ont connu », a-t-il déclaré.M. Morrison a exhorté les Australiens éligibles à se faire vacciner, affirmant que le mode de vie « merveilleux et enviable » des Australiens pendant la majeure partie de la pandémie a rendu certains hésitants à se faire vacciner..

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#australie#confinement#quarantaine#circulation#frontiere#variant#hotel

  • La France entend imposer un « isolement obligatoire » pour les voyageurs arrivant du Royaume-Uni
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/26/la-france-entend-imposer-un-isolement-obligatoire-pour-les-voyageurs-arrivan

    La France entend imposer un « isolement obligatoire » pour les voyageurs arrivant du Royaume-Uni. La date d’application de cette mesure, prise en raison de la résurgence du variant dit « indien » outre-Manche, sera « précisée dans les prochaines heures », a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Alors que la progression du variant du coronavirus B.1.617.2, dit « indien », menace le déconfinement au Royaume-Uni, la France va mettre en place un « un isolement obligatoire » pour les voyageurs qui en proviennent a annoncé, mercredi 26 mai, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Lors de sa traditionnelle conférence de presse tenue à l’issue du conseil des ministres, M. Attal a fait savoir que la date d’application de cette mesure sera « précisée dans les prochaines heures ».Cette décision fait suite à celle de l’Allemagne, le 23 mai, de soumettre les voyageurs venus d’outre-Manche à une période de quarantaine incompressible. « L’Allemagne a annoncé il y a quelques jours des mesures supplémentaires (…) pour les personnes qui proviennent du Royaume-Uni et la France va prendre des mesures semblables », a déclaré le porte-parole du gouvernement.Jusqu’alors, seize pays faisaient l’objet d’une quarantaine obligatoire en France, dont le Brésil, l’Inde, l’Argentine ou la Turquie. Pour ces territoires, les forces de l’ordre peuvent vérifier de manière inopinée la présence des voyageurs sur leur lieu de quarantaine et leur infliger une amende de 1 000 à 1 500 euros en cas d’absence.
    Les voyageurs doivent aussi présenter un test PCR négatif de moins de trente-six heures (au lieu de soixante-douze heures), ou un test PCR négatif de moins de soixante-douze heures accompagné d’un test antigénique négatif de moins de vingt-quatre heures.

    #Covid-19#migrant#migration#france#grandebretagne#allemagne#sante#variant#quarantaine#depistage#circulation#frontiere

  • Le Kremlin écarte des élections les candidats indésirables
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/26/le-kremlin-ecarte-des-elections-les-candidats-indesirables_6081512_3210.html

    En clair, une personne ayant retweeté un message d’Alexeï Navalny il y a un an, quand son organisation n’était pas « extrémiste », pourra se voir interdire de participer à l’élection de son conseil de quartier. Il en ira de même des milliers de personnalités russes qui se sont exprimées publiquement sur son empoisonnement.

    C’est pas chez nous que ça arriverait des lois comme ça.
    Tout le monde peut se présenter aux élections chez nous, sans aucun risque d’être rayé des listes ni attaqué en justice d’ailleurs.

  • En Belgique, la police traque un militaire, sympathisant de l’ultra-droite et en guerre contre « le régime »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/20/la-police-belge-traque-un-militaire-en-guerre-contre-le-regime_6080913_3210.

    La Belgique n’avait plus connu une telle mobilisation policière depuis mars 2016 et l’arrestation de Salah Abdeslam, impliqué dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. Quelque 250 policiers, une centaine de militaires, des membres des forces spéciales, tous lourdement armés et appuyés par des véhicules blindés, étaient massés, jeudi 20 mai, autour du parc national de la Haute Campine, dans la province de Limbourg.

    C’est dans cette vaste zone de 12 000 hectares de forêts et de landes, survolée par un hélicoptère et fermée aux promeneurs, que les forces de l’ordre traquaient Jürgen Conings, un militaire de 46 ans, tireur d’élite fiché depuis 2020 comme sympathisant de l’ultra-droite.

  • A Gaza, le repaire des amoureux des livres enseveli sous les bombardements israéliens
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/20/a-gaza-le-repaire-des-amoureux-des-livres-enseveli-sous-les-bombardements-is

    Des dizaines de milliers d’ouvrages sont partis en fumée dans le pilonnage, mardi 18 mai, de la librairie Samir Mansour, la plus renommée de l’enclave palestinienne.

    C’était le temple des amoureux des livres à Gaza, le repaire des fanas de littérature, arabe et étrangère. Mardi 18 mai, la librairie Samir Mansour, la plus renommée de l’enclave côtière, a été détruite dans un bombardement de l’aviation israélienne. La boutique en forme de caverne, remplie de bouquins du sol au plafond, a été réduite à l’état de gravats par une frappe sur l’immeuble dont elle occupait les deux premiers étages.

    Selon son propriétaire, joint par Le Monde, des dizaines de milliers d’ouvrages sont partis en fumée dans l’explosion. « C’est comme si j’avais perdu mes enfants, se désole Samir Mansour, 53 ans, d’une voix cassée par l’émotion. Le travail d’une vie a été anéanti en une seconde. Voir mon magasin en ruines, c’est plus dur que mourir. »

    Depuis son lancement, le 10 mai, en réponse à des tirs de roquettes du Hamas sur Jérusalem, l’offensive israélienne a causé la mort de 230 habitants de la bande côtière palestinienne, dont 65 enfants et 39 femmes. L’armée israélienne, qui cherche à démanteler les capacités offensives du Hamas et traque notamment son réseau de tunnels, n’a pas expliqué pourquoi l’immeuble qui abritait la librairie, sur la rue Talatini, dans le centre de Gaza-ville, a été pris pour cible.

    Vitrine de la production palestinienne

    Le bâtiment hébergeait plusieurs organismes éducatifs, un centre de formation, une imprimerie et une bibliothèque, en lien avec les deux principales universités de la bande de Gaza, Al-Azhar et Al-Aqsa, situées à proximité. Le bombardement a eu lieu en fin d’après midi. Comme pour la tour abritant les bureaux de l’agence de presse AP et de la chaîne Al-Jazira, dont la démolition, samedi 15 mai, a causé une indignation internationale, l’armée israélienne a prévenu les occupants de l’immeuble une heure avant l’attaque.

    « Un militaire m’a appelé pour me demander si j’habitais là-bas et si des gens étaient présents dans le bâtiment, raconte Samir Mansour. Je leur ai répondu que non. » « Israël n’avait aucune raison de faire cela, poursuit-il. Je suis un simple citoyen de Gaza, je n’ai rien à voir avec la politique. »

    La librairie avait ouvert en 2000, juste avant le démarrage de la seconde Intifada. Dans ses rayons en bois verni, les Gazaouis trouvaient aussi bien des ouvrages religieux que des livres pour enfants, des manuels scolaires ou universitaires et des romans. L’endroit servait de vitrine à la production littéraire palestinienne, notamment aux auteurs de Gaza, comme par exemple Talal Abu Shawish, un enfant du camp de réfugiés de Nuseirat.

    La boutique de la rue Talatani était aussi prisée des amateurs de classiques et de best-sellers occidentaux, en version originale ou bien traduits en arabe. Des ouvrages que le blocus imposé à Gaza par Israël et par l’Egypte, depuis que le mouvement islamiste s’est emparé de ce territoire en 2007, rendent particulièrement difficile à se procurer. « L’une de mes plus grosses ventes après le Coran, c’était la traduction des Misérables, de Victor Hugo », expose Samir Mansour, avant d’ajouter, sur un ton las : « Les misérables d’aujourd’hui, c’est nous. »

    « Passerelle vers le reste du monde »

    L’écrasement sous les bombes de cette institution de la vie culturelle gazaouie a suscité sur les réseaux sociaux un flot de commentaires outragés et attristés. « Les missiles ont dévoré tout ce que nous aimions », s’est ému sur Twitter @Almeqdad, un avocat de Gaza. « Ils ont volé les histoires et les souvenirs, et ils nous ont laissé la colère », s’est indignée sur Facebook Aya Al-Farra, une jeune journaliste. « C’était mon havre de paix, l’endroit qui me rendait joyeux, où je rencontrais des gens comme moi et où je me sentais moins seul », s’est lamenté un autre journaliste, Omar Ghraieb.

    « Avec cette librairie, nous perdons notre passerelle vers le reste du monde, car Samir Mansour distribuait non seulement nos livres, mais il les imprimait aussi et il assurait leur promotion dans les foires du livre du monde arabe », confie au Monde Mahmoud Al-Shaër, 30 ans, habitant de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et directeur de la revue littéraire 28, en référence au nombre de lettres dans l’alphabet arabe.

    En plus de ceux qu’abritait l’immeuble pulvérisé mardi, plusieurs autres lieux de culture ont fait les frais du pilonnage israélien, notamment une deuxième bibliothèque, située dans la tour Hanadi, et qui a été bombardée la semaine dernière, ainsi que le studio Masharek, fréquenté par les jeunes chanteurs gazaouis. L’endroit fut notamment le théâtre des premiers enregistrements de Mohamed Assaf, idole de la scène musicale arabe, révélé en 2013 par l’émission Arab Idol.

    Détruire « les moyens d’éducation »

    « L’occupation israélienne ne cherche pas à détruire le Hamas, mais tout Gaza, son peuple, ses infrastructures, ses moyens d’éducation et de culture », s’insurge Refaat Alariir, un professeur de littérature, qui se rappelle avoir acheté chez Samir Mansour deux romans de Charles Dickens, ainsi que My Life, l’autobiographie de Bill Clinton.
    Bien qu’abattu, le libraire veut croire qu’il pourra redémarrer son affaire, en s’appuyant sur les deux autres locaux, de plus petite taille, qu’il possède dans Gaza. « J’ai dit à mes amis écrivains de continuer à écrire, comme si de rien n’était », assure-t-il.

    Selon lui, une cinquantaine de titres ont pu être sauvés des ruines. Parmi eux, clin d’œil de l’histoire, le fameux Retour à Haïfa, un roman de Ghassan Kanafani, un écrivain assassiné par le Mossad à Beyrouth en 1972 en raison de son appartenance au Front populaire de libération de la Palestine. L’ouvrage met en scène un couple de Palestiniens, de retour dans leur ville natale, Haïfa, vingt ans après en avoir été chassés, à la création d’Israël, en 1948. En signe de résilience, des Gazaouis ont déposé un exemplaire de ce livre, à la couverture noircie, devant les décombres de la librairie.

    #Gaza

  • Les migrants pris en otage par des contentieux géopolitiques :

    Migrants à Ceuta : l’Espagne accuse le Maroc d’« agression » et de « chantage »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/20/migrants-a-ceuta-l-espagne-accuse-le-maroc-d-agression-et-de-chantage_608086

    Depuis lundi, plus de 8 000 candidats à l’exil, en très grande majorité des Marocains, ont rejoint sans entrave le petit port espagnol de Ceuta, à la faveur d’un relâchement des contrôles frontaliers de la part du Maroc. Cette vague migratoire inédite a pour toile de fond la crise diplomatique majeure entre Madrid et Rabat, depuis l’arrivée pour soins, le mois dernier en Espagne, du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, ennemi juré du Maroc. Sur les plus de 8 000 migrants, 5 600 ont déjà été expulsés vers le Maroc, selon des chiffres donnés, mercredi, par les autorités espagnoles.

  • Soldat néonazi et réfugié syrien, l’inquiétante double vie d’un militaire allemand
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/20/soldat-neonazi-et-refugie-syrien-l-inquietante-double-vie-d-un-militaire-all

    Pendant plusieurs années, Franco Albrecht, militant d’extrême droite et faux demandeur d’asile, a trompé la vigilance de l’armée et des autorités allemandes. Il est aujourd’hui accusé de « préparation d’un acte de violence grave contre l’Etat ».

    Il aurait pu se contenter d’une double vie. Mais jouer les officiers modèles en cachant ses sympathies néonazies ne suffisait pas à Franco Albrecht, qui se faisait également passer pour un réfugié syrien. Accusé de « préparation d’un acte de violence grave contre l’Etat » et « infraction à la loi sur les armes et les explosifs », cet Allemand de 32 ans comparaît, à partir de jeudi 20 mai, devant le tribunal de Francfort. Il encourt dix ans d’emprisonnement.
    C’est dans des toilettes pour handicapés de l’aéroport de Vienne, le 3 février 2017, que Franco Albrecht a commis l’imprudence qui a conduit à sa chute. Ce soir-là, le jeune lieutenant de la brigade d’infanterie franco-allemande d’Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin) est cueilli par la police autrichienne alors qu’il cherche dans une gaine de canalisation un pistolet qu’il y a dissimulé dix jours plus tôt mais qu’une femme de ménage a découvert entre-temps.

    Lors de son interrogatoire, il raconte que c’est par hasard qu’il est tombé sur cette arme, alors qu’il urinait dans un buisson après une soirée arrosée commencée au très chic bal des officiers, organisé par le ministère autrichien de la défense, et terminée en faisant la tournée des bars de la ville.

    Des airs de coup d’Etat
    Soûl, il aurait mis le pistolet dans la poche de son manteau et ne s’en serait aperçu que le lendemain à l’aéroport où, pris de panique, il l’aurait caché dans des toilettes avant de prendre un vol pour Strasbourg pour rejoindre sa brigade. Aux policiers, il assure que c’est précisément pour la leur remettre qu’il est revenu à Vienne dix jours plus tard.

    Ce soir-là, le jeune homme ne passe que quelques heures en garde à vue. Mais les enquêteurs lui confisquent son téléphone portable et une clé USB. Sur le premier, ils tombent sur une conversation Telegram, à laquelle sont associés d’autres militaires et où est évoquée la préparation d’un mystérieux « Jour J » aux allures de coup d’Etat. Sur la seconde, ils trouvent plusieurs documents, dont l’un intitulé « Manuel d’explosifs des Moudjahidine ».

    La découverte la plus troublante vient toutefois des empreintes digitales. Leur examen, en effet, montre qu’elles sont exactement les mêmes que celles d’un certain David Benjamin, un réfugié syrien enregistré sous ce nom, fin 2015, dans le registre allemand des demandeurs d’asile. Les enquêteurs en sont vite persuadés : les deux hommes ne font qu’un.

    Pureté raciale
    Le 26 avril 2017, un peu moins de trois mois après son interpellation à Vienne, Franco Albrecht est de nouveau arrêté, cette fois pour détention illégale d’armes et fraude à l’asile, alors qu’il participe à un stage d’entraînement en Bavière. Des perquisitions sont menées en Allemagne, en Autriche et en France. L’histoire fait la « une » des journaux, qui se demandent comment les velléités séditieuses du jeune soldat ont échappé à sa hiérarchie et comment l’administration chargée d’accueillir les réfugiés a pu se laisser si grossièrement berner.

  • Venise mise sur le « green pass » italien pour lancer sa saison touristique estivale
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/19/venise-mise-sur-le-green-pass-italien-pour-lancer-sa-saison-touristique-esti

    Venise mise sur le « green pass » italien pour lancer sa saison touristique estivaleLe gouvernement de Mario Draghi a voulu anticiper la création d’un certificat européen afin d’attirer les visiteurs, après des mois catastrophiques, en particulier pour la cité des Doges. Depuis quelques jours, on recommence à entendre, de loin en loin, dans les rues de Venise, le ronronnement de valises à roulettes venant briser le silence absolu et signaler à tous que le temps des restrictions tire à sa fin. Mais ce bruit pénible est encore si rare qu’on le remarque, là où il était d’ordinaire, dix mois par an, le fond sonore permanent des petits matins du centre-ville.
    Les personnes arrivant en Italie n’ont, depuis le 17 mai, plus besoin d’effectuer une quarantaine de cinq jours. Dans l’attente du dispositif européen toujours en négociation à Bruxelles, les voyageurs doivent être munis d’un « green pass », leur permettant d’entrer sans restrictions sur le territoire. Celui-ci est constitué d’un certificat de vaccination ou d’un certificat de guérison, mais un test (antigénique ou PCR) peut toujours faire l’affaire. Tandis que la campagne de vaccination bat son plein en Europe, et en prévision de l’été, plusieurs régions touristiques, comme la Ligurie et la Vénétie, ont fait savoir qu’elles réfléchissaient à un système permettant la vaccination (ou l’administration des secondes doses) pour les visiteurs.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’Europe se convertit en ordre dispersé aux passes sanitaires
    Pour le gouvernement dirigé par Mario Draghi, il s’agit donc à la fois de formaliser la réouverture du pays, alors que les dernières restrictions prendront fin durant le courant du mois de juin – le couvre-feu, repoussé à 23 heures, doit disparaître totalement le 1er juin, et les mariages pourront se dérouler à partir du 15 sans limitation du nombre de convives –, et d’éviter de se faire dépasser par la concurrence des autres destinations touristiques d’Europe du Sud, en particulier la Grèce et le Portugal.
    Depuis l’irruption de l’épidémie de Covid-19, en février 2020, Venise, comme tous les hauts lieux du tourisme italien, vit au ralenti, privée du flot de touristes qui constituait jusque-là son ordinaire. Au début, ce temps de latence a été accueilli avec un certain soulagement par les habitants du centre, fatigués des nuisances infinies qu’engendre le tourisme de masse. Mais nul n’ignore, désormais, que la ville ne peut demeurer indéfiniment en sommeil.(...) Aussi, c’est avec une certaine impatience qu’ont été accueillies, ici, les dernières déclarations de M. Draghi. Le 4 mai, à l’occasion d’une réunion du G20 consacrée au tourisme, le président du conseil avait annoncé une réouverture prochaine du pays : « C’est le moment de réserver vos vacances en Italie », avait-il résumé, dans une invitation pressante, alors que les chiffres de l’épidémie traduisent une amélioration rapide de la situation (6 613 contaminations par jour détectées en moyenne durant la semaine écoulée, un taux de positivité aux tests descendant sous les 3 % et une décrue générale sur le front hospitalier). A l’échelle de l’Italie, la réouverture des frontières et la reprise de l’activité touristique (le secteur représente 13 % du produit intérieur brut) sont très attendues. Mais, vues de Venise, où l’aéroport est toujours à l’arrêt ou presque, ces initiatives sont de portée plus symbolique qu’autre chose. Car la mise en place du « green pass », qu’il soit italien ou européen, ne va pas lever toutes les hypothèques. « Si on regarde les chiffres, explique M. Vernier, on voit que l’année est déjà perdue pour nous. En effet, ici, les visiteurs extracommunautaires représentent environ 70 % de notre chiffre d’affaires, et un tiers de nos revenus provient des seuls Chinois, qui ne reviendront pas avant la fin de l’année, dans le meilleur des cas. » L’ouverture de la Biennale d’architecture, le 22 mai, est donc plus vue comme une occasion de « limiter la casse », en faisant savoir que visiter Venise dans des conditions pareilles, presque encore déserte, cela n’arrive qu’une fois dans une vie.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#UE#sante#tourisme#frontieretauxpositivite#test#passeportvaccinal#certificateuropeen

  • Covid-19 : les Vingt-Sept s’accordent pour laisser entrer dans l’Union européenne les voyageurs vaccinés
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/19/covid-19-les-vingt-sept-s-accordent-pour-l-entree-dans-l-union-europeenne-de

    Covid-19 : les Vingt-Sept s’accordent pour laisser entrer dans l’Union européenne les voyageurs vaccinés. A l’approche de la saison touristique estivale, la recommandation proposée par la Commission européenne et approuvée par les Etats membres vise à assouplir les critères de définition des pays tiers considérés comme « sûrs ». Les représentants des Etats membres se sont mis d’accord, mercredi 19 mai, pour permettre l’entrée dans l’Union européenne (UE) des voyageurs de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins contre le Covid-19 autorisés au niveau européen, a-t-on appris de sources européennes. A l’approche de la saison touristique estivale, les ambassadeurs des Vingt-Sept ont approuvé cette recommandation proposée par la Commission européenne, qui n’est toutefois pas d’application contraignante. Elle vise à assouplir les critères de définition des pays tiers considérés comme « sûrs » et à permettre l’entrée dans l’UE des personnes ayant reçu le nombre requis de doses d’un vaccin contre le Covid-19 autorisé par l’Agence européenne des médicaments (AEM). Pourront ainsi entrer dans l’UE des voyageurs provenant de pays dont la situation épidémiologique est jugée stable ou en amélioration, avec un seuil d’incidence maximal de 75 nouvelles contaminations pour 100 000 habitants au cours des deux semaines précédentes (contre 25 actuellement). Un mécanisme d’arrêt d’urgence sera prévu afin de limiter l’importation d’éventuels variants. Une nouvelle liste de pays devrait être communiquée cette semaine ou en début de semaine prochaine. Au vu des données du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), la Grande-Bretagne pourrait y figurer – même si, selon l’une des sources, l’évolution du variant dit indien du SARS-CoV-2 sera prise en compte. En revanche, les Etats-Unis n’y figureront pas, mais les Américains pourront cependant venir en Europe s’ils sont vaccinés. A l’heure actuelle, seules les personnes en provenance de sept pays – parmi lesquels l’Australie, Israël et Singapour – sont autorisées à venir dans l’UE en tant que simples touristes, indépendamment du fait qu’elles aient ou non été vaccinéés.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#sante#passeportvaccinal#variant#situationepidemique#incidence#tourisme#economie#grandebretagne#ECDC

  • Au Royaume-Uni, un embryon de passeport et des Britanniques en mal de vacances sur le continent
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/19/au-royaume-uni-un-embryon-de-passeport-et-des-britanniques-en-mal-de-vacance

    Au Royaume-Uni, un embryon de passeport et des Britanniques en mal de vacances sur le continent. Même si le pays s’est doté d’un « statut vaccinal », les contraintes sont multiples pour les habitants du Royaume-Uni qui souhaiteraient se rendre l’étranger cet été.Depuis le 17 mai, le Royaume-Uni a lui aussi son « passeport » Covid. Tous ceux qui, dans le pays, ont téléchargé l’application mobile NHS Covid-19 (lancée en 2020, pour alerter sur les cas contacts) peuvent la mettre à jour quasi instantanément, dès lors qu’ils ont reçu leurs deux doses de vaccin. Ils peuvent aussi composer le 119, numéro d’appel du NHS – l’hôpital public britannique –, qui leur enverra un courrier papier attestant qu’ils sont bien complètement vaccinés.
    C’est évidemment une bonne nouvelle pour les 20,5 millions de résidents britanniques ayant déjà reçu leurs deux doses de Pfizer ou d’AstraZeneca, mais, pour l’instant, l’utilité de ce « statut vaccinal », tel que l’a pudiquement baptisé le gouvernement Johnson, reste encore floue.
    Boris Johnson dans un centre de vaccination du Business Design Center d’Islington, le mardi 18 mai 2021, à la suite d’un assouplissement des restrictions en Angleterre.
    Ce statut ne semble plus d’actualité pour faciliter l’entrée, au Royaume-Uni, dans les endroits fermés ou très fréquentés – cinémas, musées, restaurants, stades ou festivals. Le premier ministre, Boris Johnson, s’y serait opposé, craignant d’introduire une discrimination entre les plus âgés, premiers sur la liste des vaccinables, et les autres. Ainsi, vaccinés ou pas, les Britanniques sont tous logés à la même enseigne et respectent un calendrier de déconfinement très progressif. Le 17 mai, après presque six mois de fermeture, ont enfin pu rouvrir les lieux culturels, restaurants, pubs et cafés en salles, et les vacances à l’étranger ont été de nouveau autorisées (depuis fin décembre, seuls les voyages pour raisons professionnelles ou personnelles impératives étaient permis). Le « statut vaccinal » agira-t-il comme sésame pour les vacances en Europe ? Rien n’est sûr, à quelques semaines du début de la saison estivale, et cela tourne à l’obsession dans les médias nationaux. Pour cette nation de voyageurs, plus grosse pourvoyeuse de touristes en Europe (les Britanniques ont effectué 67 millions de séjours touristiques sur le continent en 2019), l’été rime avec voyages au soleil – en Espagne, en Grèce, à Malte, en France ou en Italie.
    Les Vingt-Sept pourraient certes placer le Royaume-Uni sur la liste des pays tiers pour lesquels ils seraient prêts à lever les restrictions aux voyages non essentiels et/ou à reconnaître les passeports vaccinaux : il utilise les mêmes vaccins que sur le continent, et même si la rapide progression du variant B.1.617.2 (dit « indien ») inquiète, les niveaux d’infection sont désormais faibles, avec, au plus, 2 500 nouveaux cas identifiés quotidiennement.
    Pays classés en trois listes
    Cette reconnaissance faciliterait évidemment les déplacements des Britanniques, confrontés pour la première fois cette année à la réalité du Brexit : pour quitter leur île, ils doivent se munir d’un passeport d’une validité d’au moins six mois, avoir contracté une assurance maladie internationale et s’armer de patience aux contrôles d’identité dans les aéroports. Mais la question du retour de vacances au Royaume-Uni reste entière et assez contrariante, Londres ayant instauré de fortes restrictions à ses frontières, qui ne semblent pas près d’être levées.Les pays tiers ont été classés en trois listes : verte, ambre et rouge. Un voyageur revenant d’un pays « vert » doit disposer d’un test PCR négatif à son arrivée sur le sol britannique, et en effectuer un autre deux jours plus tard (les tests PCR sont payants au Royaume-Uni, ils coûtent en moyenne 100 livres sterling, soit 116 euros). Il n’a cependant pas l’obligation de se mettre en quarantaine dix jours, contrairement à celui qui reviendrait d’un pays de la liste ambre. Ceux en provenance d’un pays sur la liste rouge (Inde, Pakistan, Népal, Brésil, Afrique du Sud, etc.) sont même contraints de passer leur quarantaine dans des hôtels agréés, près des aéroports, à leurs frais (1 750 livres sterling par personne, soit 2 028 euros).Or, un seul pays européen figure sur la liste verte rendue publique début mai : le Portugal (deux, si on compte Gibraltar), tous les autres sont sur la liste ambre. Et les dix autres destinations de la liste verte sont soit presque fermées aux touristes, soit très peu hospitalières : les îles Féroé, Israël, Sainte-Hélène, les Malouines… L’Espagne, très dépendante des touristes britanniques pour sa saison estivale, avait pourtant pris les devants, ces derniers jours, sans attendre la décision bruxelloise, assurant qu’ils n’auraient même pas besoin d’un test PCR négatif à leur arrivée. Downing Street a rajouté à la frustration des futurs vacanciers et des voyagistes, lundi 17 mai, expliquant « ne pas vouloir » que les Britanniques « passent leurs vacances dans les pays de la liste ambre ». « Les gens doivent comprendre qu’un pays sur la liste ambre, c’est un pays où il ne faut pas partir en vacances », a insisté Boris Johnson mardi 18 mai. Y séjourner n’est donc pas illégal, mais reste fortement déconseillé par les autorités, bien que l’épidémie reflue aussi fortement sur le continent. Les plus prévoyants des Britanniques ont déjà pris leurs dispositions : cette année, ce sera staycation (« vacances au pays »), en Cornouailles ou en Ecosse, des destinations déjà prises d’assaut.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#UE#sante#tourisme#economie#passeportvaccinal#frontiere#circulation

  • Après l’annonce du divorce de Bill Gates, les révélations se multiplient sur le créateur de Microsoft

    Procédure de séparation lancée il y a deux ans, proximité avec Jeffrey Epstein, liaison avec une salariée du géant informatique et tentatives avec d’autres… La presse américaine a lancé un grand déballage sur le milliardaire et philanthrope.

    https://ghostbin.co/paste/hc7a38

    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/18/bill-gates-apres-l-annonce-de-son-divorce-les-revelations-sur-le-createur-de

    #grands_hommes

    • L’article référencé est intéressant en ce qu’il montre comment les différents cercles de très riches et super riches hommes surtout mais femmes aussi se cotoient au point d’être intimement liés et interconnectés.

      Vu que l’ancien couple Gates est aux rênes de l’organisation la plus puissante du monde dans le domaine de la gestion de l’intervention dans la recherche médicale, je propose de jeter un regard sur le comportement des institutions culturelles, politiques et médicales des États Unis pour découvrir leur éthique et comportement pratique par rapports aux éthnies considérées ouvertement comme inférieures par les puissants du monde dans le passé récent.

      Bombing Of Osage, Special | 57m 26s
      https://seenthis.net/messages/915966

      Quand les États Unis récupèrent les dechets des victimes de l’expérimentation humaine conduite par les Mengele japonais
      https://seenthis.net/messages/915980

      A mon avis on peut dessiner une ligne ligne directe entre les exactions étatsuniennes historiques et les interventions actuelles de la Bill & Melinda Gates Foundation . Ceci n’est pas le résultat du mauvais caractère des personnes responsables mais une conséquence incontournable de l’optimisation capitaliste et médicale mis en oeuvre par les acteurs historiques et présents.

  • En Colombie, de nouvelles manifestations contre la répression policière virent au chaos
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/16/colombie-les-manifestations-contre-la-repression-policiere-tournent-au-chaos


    Une femme passe devant une inscription en hommage à Allison, la jeune fille de 17 ans qui s’est suicidé, jeudi, après avoir dénoncé violences et attouchements lors de son arrestation par la police colombienne, à Popayan (Colombie) en mai 2021.
    JULIAN MORENO / AFP

    Une jeune fille de 17 ans s’est suicidée cette semaine après avoir été emmenée de force et agressée par des policiers dans la ville de Popayan, où de violentes manifestations ont eu lieu.

    Les manifestations contre la répression policière en Colombie, qui ont mobilisé des centaines de milliers de personnes depuis le 28 avril, ont de nouveau dégénéré, vendredi 14 mai.

    Des troubles et de violents affrontements entre manifestants et forces de sécurité ont eu lieu à Popayan, ville de 250 000 habitants située dans le sud-ouest du pays, sans qu’il y ait encore de bilan officiel des victimes ou des dégâts. El Espectador, média local, rapporte cependant la mort d’un jeune manifestant de 22 ans, vraisemblablement touché au cou par une bombe lacrymogène lancée par les forces de l’ordre.

    Le suicide d’une jeune fille de 17 ans agressée par la police ravive la colère
    Ce rassemblement a eu lieu après que, mercredi soir, une mineure a été conduite de force au bureau du procureur par des policiers qui dispersaient une manifestation contre le gouvernement. Dans une vidéo, devenue virale, on peut voir la jeune fille de 17 ans crier alors que les agents lui immobilisent les pieds et les mains. Selon la Commission des garanties et des droits humains, qui accompagne les manifestations, elle a dit avoir été battue et subi des attouchements. Elle s’est suicidée jeudi à son domicile.

    La police, qui a démenti ces abus, a néanmoins annoncé la suspension de quatre policiers impliqués dans cette affaire. Le bâtiment où la jeune fille était détenue, qui abrite les bureaux du procureur et des services de médecine légale, a été incendié vendredi.

    Un groupe de manifestants s’est également rassemblé devant le siège de la police de Popayan pour protester. Le bureau du procureur général, qui supervise les fonctionnaires en Colombie, a ouvert une enquête pour déterminer la responsabilité des agents impliqués dans cette affaire.

    Les ministres de l’intérieur et de la défense sont arrivés à Popayan samedi à la demande du président colombien, Ivan Duque ; ce dernier les a chargés du « rétablissement de l’ordre public dans la ville ».

    Réforme fiscale et répression policière ont mise de l’huile sur le feu
    M. Duque avait alors provoqué la colère populaire avec un projet de réforme fiscale, prévoyant une hausse de la TVA et un élargissement de la base de l’impôt sur le revenu. Bien qu’il ait retiré son texte le 2 mai, la mobilisation continue.

    A Popayan, où les dernières violences ont eu lieu, la population est confrontée à une grave pénurie de biens alimentaires et de première nécessité, ainsi que d’essence, comme le rapporte le journal local Diario del Cauca. La situation serait, en partie, due à des barrages, dressés par la police à la suite de manifestations, qui étouffent la ville. Un couloir humanitaire avait été ouvert, puis refermé quarante-huit heures plus tard.

    A ces difficultés s’ajoute une répression policière particulièrement violente dans le pays. Pour « garantir la tranquillité », 47 500 policiers et militaires avaient été déployés au lendemain des premières manifestations, à la fin d’avril. Mais cela a abouti, selon Jairo Libreros, analyste politique de l’université Externado, cité par l’AFP, « à mettre de l’huile sur le feu » et « confirme la déconnexion entre [le palais présidentiel de] la Casa de Nariño et les problèmes sociaux ». La répression policière avait également suscité de sévères critiques, notamment de l’Organisation des nations unies (ONU), de l’Union européenne, des Etats-Unis et d’ONG internationales de défense des droits humains.


    Manifestants et policiers s’affontent à Popayan (Colombie), le 14 mai 2021.
    STRINGER / REUTERS

    Au moins 42 morts en trois semaines de mobilisation
    Si la plupart des manifestations sont pacifiques, certaines ont été marquées par des violences et une féroce répression policière. La confusion règne quant au bilan humain de ces affrontements.

    Selon le Défenseur du peuple, une entité publique de protection des droits humains, 42 personnes au total ont été tuées, dont 41 civils et un membre des forces de l’ordre, depuis le 28 avril.

    Mais, dans la seule ville de Cali par exemple, la mairie faisait état de sept morts, le Défenseur du peuple et le parquet de 15 et le gouvernement en répertoriait 16, sur 26 dans tout le pays. De son côté, l’ONG locale Temblores dénonçait la mort de 47 personnes au total, dont 35 dans cette seule ville de Cali. Selon le ministère de la défense, plus de 1 500 personnes ont été blessées parmi les civils et les policiers.

  • Après la destruction d’un immeuble abritant des médias internationaux à #Gaza, indignation et colère contre Israël
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/16/cacher-le-carnage-indignation-apres-la-destruction-par-israel-d-un-immeuble-

    Cette attaque est intervenue au cinquième jour de la confrontation entre le Hamas et Israël, qui a déjà causé la mort de 145 personnes, dont 41 enfants, et près de 1 100 blessés dans le territoire palestinien, et le décès de dix personnes en Israël. L’armée israélienne a justifié la destruction de la tour de bureaux en affirmant qu’elle abritait « des moyens militaires » du Hamas, sans toutefois apporter de preuves à l’appui de ces dires.

    AP, qui était dans ce lieu depuis quinze ans, a assuré n’avoir jamais eu l’indication que le mouvement palestinien était aussi dans le bâtiment : « C’est quelque chose que nous vérifions activement au mieux de nos capacités. Nous ne mettrions jamais sciemment nos journalistes en danger. » L’agence a également appelé le gouvernement israélien à fournir des preuves.

    #impunités #crimes
    #paywall

  • L’armée israélienne accusée d’avoir piégé les médias en annonçant une fausse offensive terrestre à Gaza
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/15/l-armee-israelienne-accusee-d-avoir-piege-les-medias-en-annoncant-une-fausse

    Plusieurs médias internationaux craignent d’avoir été manipulés par l’armée pour tromper des combattants du Hamas.
    […]
    Dans certains médias israéliens, un autre son de cloche est apparu. Plusieurs titres ont affirmé jeudi soir et vendredi que l’annonce erronée était une tactique de l’armée israélienne pour tromper le Hamas en utilisant la presse internationale. « Il ne s’agissait pas d’une erreur mais d’un plan préparé pour permettre l’élimination des forces du Hamas », a par exemple écrit la chaîne israélienne N12.

    « C’était une manipulation. C’était intelligent et cela a été efficace », a expliqué sur une autre chaîne israélienne le correspondant et ancien militaire Or Heller. « Ce que nous avons vu ce soir est une opération sophistiquée avec une composante médiatique », a-t-il ajouté. Selon ce vétéran de l’armée, l’opération a permis de mettre en mouvement des combattants du Hamas, qui ont ensuite été tués dans des bombardements.

    L’armée nie avoir menti aux journalistes
    Le colonel Conricus, interrogé au cours d’une conférence de presse vendredi, a assuré qu’il n’y avait pas eu de tromperie. Il n’y a eu « aucune tentative de piéger qui que ce soit ou de vous pousser à publier de fausses informations », a-t-il promis aux journalistes, décrivant une situation « franchement embarrassante ».

    Il a cependant, selon le New York Times, reconnu que l’armée israélienne avait tenté de piéger les combattants du Hamas à Gaza en créant des mouvements de troupes à la frontière du territoire et en déplaçant des véhicules blindés de manière à laisser penser qu’une invasion terrestre était en cours. Le porte-parole a expliqué que cette opération visait à mettre en mouvement le Hamas pour cibler des combattants.

  • Résurgence du conflit israélo-palestinien : les nouveaux alliés arabes d’Israël sur la corde raide
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/13/resurgence-du-conflit-israelo-palestinien-les-nouveaux-allies-arabes-d-israe

    [...] le « nouveau #Moyen-Orient », censé surgir des accords de normalisation conclus l’an passé entre l’Etat hébreu et plusieurs pays arabes, n’a jamais autant ressemblé à l’ancien. Le retour au premier plan du conflit israélo-palestinien place en porte-à-faux ces Etats qui, sans le dire, avaient parié sur l’effacement de cette question, ou du moins sa relégation définitive tout en bas de l’agenda diplomatico-médiatique.

    #comparses « #modérés » et soit disant pragmatiques.
    #paywall