Some Turks call foul over Obama-Erdogan bat photo - World news - Mideast/N. Africa

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  • Voici comment Obama téléphone à Erdogan quand il lui parle de la Syrie :

    Cette photo rendue publique par la Maison Blanche - tout à fait délibérément - a causé un petit scandale en Turquie, comme nous l’explique une dépêche Reuters :
    http://www.msnbc.msn.com/id/48495750/ns/world_news-mideast_n_africa/t/some-turks-call-foul-over-obama-erdogan-bat-photo/
    Deux questions se posent.
    La première : est-ce un humoriste qui écrit les discours de la porte-parole de la Maison blanche qui nous explique en gros qu’avoir à une batte à la main quand l’on discute avec quelqu’un est le signe d’une grande proximité avec son interlocuteur ?

    A photograph of U.S. President Barack Obama holding a baseball bat while talking on the phone to Turkish Prime Minister Tayyip Erdogan was intended to show their close relationship, a White House spokeswoman said, after the photo caused a stir in Turkey.

    La deuxième : en dehors du comique plus ou moins volontaire des justifications a posteriori à destination d’une opinion turque heurtée par ces manières, quel est le sérieux dans le message initial et à qui s’adressait-il ?
    Veut-on faire savoir au public américain qu’Obama fait du « lead from behind » et que c’est lui, le chef militaire qui a « the big stick », qui se trouve derrière l’appui d’Erdogan aux insurgés syriens - ce qui semble être un aspect important de la communication de Washington ces derniers temps, alors que les présidentielles se rapprochent ?
    Ou bien veut-on envoyer un signe supplémentaire à Assad qu’on commande aux Turcs des réactions musclées après l’échec insurgé de la bataille de Damas et les difficultés des rebelles à se dégager de l’encerclement à Alep ? Faire entendre un peu plus fort aux oreilles de Bachar les bruits de botte à la frontière nord est peut-être une manière de le dissuader de dégarnir celle-ci pour envoyer des renforts à Alep...

    En tout cas s’il est difficile de dire comment se terminera la crise syrienne, on peut-être sûr que la campagne présidentielle américaine sera d’un haut niveau...