• Belgique : Amnesty fait rouler des vélos publicitaires contre « l’apartheid » en Israël
    https://fr.timesofisrael.com/belgique-amnesty-fait-rouler-des-velos-publicitaires-contre-lapart

    Les vélos présentaient des slogans tels que "L’apartheid c’est la ségrégation" ou "Il faut démolir l’apartheid, pas les habitations palestiniennes"

    L’organisation Amnesty International, engagée dans des efforts visant à dénoncer un prétendu « apartheid » en Israël, a, pour ce faire, fait rouler huit vélos publicitaires dans Bruxelles ce lundi, a rapporté l’ONG sur son site.

    L’action était organisée dans le cadre de la « Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ».

    « Les vélos ont commencé leur parcours dès 7h45 ce matin aux endroits les plus fréquentés par les automobilistes et les piéton·nes pour ensuite investir des lieux symboliques comme le Palais royal, le Parlement fédéral, le rond-point Schuman, le Parlement européen et l’ambassade d’Israël », a rapporté Amnesty Belgique.

    Les vélos présentaient des slogans tels que « L’apartheid c’est la ségrégation » ou « Il faut démolir l’apartheid, pas les habitations palestiniennes ».

    « Avec cette action, nous voulons non seulement sensibiliser le public aux enjeux relatifs à ce crime d’apartheid, mais aussi faire pression sur Israël et nos autorités de façon globale pour qu’un terme soit définitivement mis à l’apartheid qu’Israël inflige au peuple palestinien », a expliqué Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.

    Une pétition en rapport avec cette action a été lancée en ligne sur le site internet de l’ONG.

    Le 1er février dernier, Amnesty a dévoilé un nouveau rapport lors d’une conférence de presse dans le quartier de Bab A-Zahara à Jérusalem, concluant qu’Israël appliquait une forme d’apartheid à l’encontre des Palestiniens en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans le monde entier, et, de manière plus significative et controversée, à l’encontre des Arabes israéliens.

    Le rapport, très critiqué, a notamment été rejeté par Israël, les États-Unis, le Royaume-uni et l’Allemagne.

    Paul O’Brien, directeur d’Amnesty International USA. (Crédit : Capture d’écran/YouTube)
    Mi-mars, Paul O’Brien, directeur d’Amnesty International pour les États-Unis, a lui déclaré que « nous sommes opposés à l’idée – et je pense qu’il s’agit là d’une partie existentielle du débat – qu’Israël doit être préservé en tant qu’État pour le peuple juif ».

    Il a été vivement critiqué par les responsables associatifs juifs américain.

    #palestine #israël #gaza #israel #bds #palestine_assassinée #occupation #colonisation #censure #racisme #cisjordanie #apartheid #boycott #Bruxelles #Amnesty_International #vélo #apartheid #ségrégation #discrimination #discrimination_raciale #guerre

    • Les Québécois de plus en plus méfiants envers les médias Annabelle Caillou
      https://www.ledevoir.com/culture/medias/689217/les-quebecois-de-plus-en-plus-mefiants-envers-les-medias

      La méfiance envers les médias — et particulièrement envers les journalistes — continue de croître dans la province : un Québécois sur deux craint que les professionnels de l’information tentent de l’induire en erreur en diffusant volontairement de fausses nouvelles. C’est ce que révèle le dernier coup de sonde du cabinet Edelman, qui a publié lundi le volet québécois de son baromètre annuel de la confiance envers les institutions. https://www.edelman.ca/fr/trust-barometer/barometre-de-confiance-edelman-2022

      Menée en ligne entre le 1er et le 24 novembre 2021 auprès de 1500 Canadiens, dont 1000 Québécois, l’enquête vient nous éclairer sur la perception des médias au sein de la population. Décryptage en quatre chiffres et en entrevue avec Martine St-Victor, directrice générale d’Edelman Montréal.

      56 % C’est le pourcentage de répondants québécois qui se disent préoccupés par le fait que les journalistes cherchent délibérément à les tromper en disséminant de l’information erronée ou largement exagérée.
      Il s’agit d’une augmentation de 9 points de pourcentage comparativement à 2021. « Ça me brise le cœur de voir cette méfiance envers le travail des journalistes. C’est aussi incroyable de voir à quel point l’expression “fake news” s’infiltre maintenant partout dès que quelque chose nous déplaît, dès qu’on nous contredit », déplore Mme St-Victor.

      59 % C’est le taux de confiance envers les médias au Québec, en baisse d’un point par rapport à la période prépandémie.
      Des quatre institutions analysées, les médias se retrouvent ainsi en queue de peloton, derrière les entreprises (63 %), les ONG (61 %) et le gouvernement (60 %). C’est toutefois un meilleur niveau que pour l’ensemble du Canada, où l’on fait confiance  à 52 % seulement aux médias, ou encore l’Australie (43 %), les États-Unis (39 %), la France (38 %) et le Royaume-Uni (35 %) , fait remarquer la directrice générale d’Edelman Montréal.

      41 % C’est le pourcentage de Québécois sondés qui considèrent les médias comme une force polarisante pour la société.
      À l’inverse, 35 % des personnes interrogées dans la province pensent que les médias peuvent être une force unificatrice. Mme St-Victor tient ici à mettre ces chiffres en parallèle avec le fait que 55 % des répondants estiment dans le même temps que leurs concitoyens ne savent pas mener un débat constructif et civilisé en cas de divergence d’opinions. « Oui, la polarisation vient des médias, selon eux, mais elle vient aussi du reste de la population. C’est une responsabilité collective, donc. Tout le monde le remarque sur les réseaux sociaux : le climat social est tendu, et personne n’aime ça. »

      62 % C’est le taux de confiance des Québécois interrogés envers les médias traditionnels, plus précisément.
      Il s’agit d’une baisse d’un point comparé à l’année précédente. Ce type de médias reste toutefois aux yeux des participants une meilleure source d’information que les moteurs de recherche (58 %), les médias de marque (42 %) et les médias sociaux (27 %).

      #Quebec #médias #crédibilité #propagande #manipulation #politique #journalisme #censure #presse #journullistes #merdias #journulliste #médiacrates #mass_merdias 

    • #Stratpol Bulletin N°74. Occident vs le reste du monde, hypersonique vs OTAN, Gamelins à la télé. 22.03.2022.
      _ Remarque : « La vérité est toujours la première victime de la guerre ! »

      https://www.youtube.com/watch?v=M4eZ9dui8lA

      Pas mal de choses intéressantes sur les progressions de l’Armée Russe. N’oublions pas qu’une censure officielle existe en Russie. Chez nous, elle est officieuse, et trés efficace.

      #ukraine #russie #guerre #crimée #otan #ue

    • J’aimes beaucoup les images de Poutine qui illustrent l’affichage des vidéos.
      Par exemple Poutine sur un tracteur.

      Notre macron vient d’essayer de s’y mettre avec un sweet-shirt noir, pas terrible.

  • Grandeurs et misères de la caricature
    Jean-François Nadeau, Le Devoir, le 15 juin 2019
    https://www.ledevoir.com/culture/medias/556800/grandeurs-et-miseres-de-la-caricature

    Voici une poire. Un dessin de poire. Mais regardez mieux. Dans un second dessin, la poire semble mûrir un peu vite. Au bout d’un enchaînement de quatre dessins, la tête d’un roi gras, Louis-Philippe, est là, à la place de la poire… La poire devenue roi. Et vice versa. Tout le monde rigole de cette audace du dessinateur. Vive la poire ! Vive le roi ! Nous sommes en 1831. La première version de ce dessin, qui connaîtra plusieurs déclinaisons, est un grand succès. Elle est l’oeuvre d’Honoré Daumier, selon une idée de Charles Philipon, directeur du journal La Caricature.

    En ce roi terne, Charles Philipon voit un barrage contre la liberté de la presse. C’est dans des saillies pareilles, portées par la caricature, que la presse gagne, au XIXe siècle, le droit d’exprimer librement des idées.

    Pour Ersy Contogouris, professeur au Département d’histoire de l’art de l’Université de Montréal et spécialiste de l’histoire de la caricature, « le gouvernement de Louis-Philippe attendait un prétexte pour essayer de limiter davantage la liberté d’expression ». En 1835, une tentative d’assassinat contre le roi, commise avec une arme artisanale, forgée de 25 canons, donne l’occasion à l’État de limiter la liberté d’expression. On en a particulièrement contre le dessin de presse, dit Ersy Contogouris, parce qu’il peut être vu et compris même par ceux qui ne savent pas lire. Avec le temps, la censure incline à censurer tantôt le dessin, tantôt l’écriture.

    Auteure d’une histoire de la caricature au Québec, Mira Falardeau juge que « c’est très grave ce qui se passe en ce moment dans l’univers de la caricature ». Pour elle, la censure constante dont fait de plus en plus l’objet cette discipline « n’a rien d’anecdotique » et devrait inquiéter au plus haut point.

    « Il y a en effet de quoi s’inquiéter », observe lui aussi Robert Aird, auteur d’une Histoire politique du comique au Québec. « Il y a eu plusieurs cas de caricaturistes muselés. Au Venezuela, au Nicaragua, en Russie. Aux États-Unis, les caricaturistes Nick Anderson et Rob Rogers, jugés trop anti-Trump, et maintenant le New York Times. »

    « On le sait, de tout temps, la caricature est détestée par les dictatures, rappelle Mira Falardeau. Or, ce n’est plus du côté des dictatures qu’on fait la guerre à la caricature. Qu’un journal comme le New York Times décide désormais qu’il vaut mieux arrêter les caricatures plutôt que de les prendre pour ce qu’elles sont — des objets de discussion —, cela participe d’un mouvement social inquiétant, le même qui invite à faire reculer le droit à l’avortement pour les femmes. On veut taire la caricature, pour toutes sortes de raison. C’est un très gros coup qui est porté. Ce n’est pas anecdotique. Le New York Times, qui est tout de même un pilier dans le monde du journalisme, envoie un signal inquiétant. Très inquiétant. »

    Il existe des lois contre la diffusion de messages haineux. Mais dans les limites de ces législations, on se montre néanmoins toujours plus frileux. C’est ce qu’estime en tout cas Mira Falardeau. « Dès qu’il est question de religion, on entre dans une frilosité pas possible. Les journaux sont hyperfrileux. Lorsqu’un débat éclate, on voudrait nous faire croire soudain qu’une caricature publiée n’est avalisée par personne, qu’un rédacteur en chef n’approuve pas la publication au préalable. Et on pénalise la caricature seule, le caricaturiste. On commence à écraser la caricature, mais où est-ce que cela va finir ? »

    Distinctions

    Ersy Contogouris expose le cas de deux caricatures dessinées autour de l’affaire SNC-Lavalin. Elles montrent Justin Trudeau boxer contre Jody Wilson-Raybould. Les deux dessins ont tous les deux été publiés le 15 février dernier. « Il y a eu tollé sur les réseaux sociaux à cause de la question de la violence représentée ou sous-entendue, qui a été jugée particulièrement problématique étant donné que Mme Wilson-Raybould est une femme autochtone. Un des caricaturistes, Michael de Adder, s’est excusé et a dit qu’il serait plus sensible à cette problématique, qu’il ne dessinerait plus d’images de femmes dans des situations violentes, alors que l’autre, Graeme MacKay, a dit que c’était une question de liberté d’expression et qu’il avait donc le droit de montrer ce qu’il voulait. » Selon l’historienne, les caricaturistes sont peut-être plus conscients désormais du caractère potentiellement sexiste, racisme, homophobe ou autre de leurs caricatures. Ils font sans doute plus attention. Mais « la censure qui vient du haut, de l’État ou des éditeurs et propriétaires de publications » soulève un tout autre type de problème, insiste-t-elle. Il ne faut pas tomber dans le piège de confondre les deux.

    Pour Robert Aird, il existe plusieurs angles d’analyse aux récents cas de censure. « La crise de la presse écrite affecte le dessin de presse comme le reste de l’information », dit-il. Par souci d’économie, au nom du profit, plusieurs journaux se sont séparés de leur caricaturiste attitré pour faire plutôt affaire avec des pigistes, moins payés, moins mordants aussi, explique Robert Aird. « Depuis plusieurs années, la presse engage des agences qui vendent des dessins de presse. Je me disais, en regardant ce phénomène, que cela engendrerait des caricatures plus inoffensives… Et voilà que le New York Times se fait reprocher la publication d’une caricature venant justement d’une agence ! » Dominic Hardy, professeur d’histoire de l’art à l’UQAM, observe aussi les piètres conditions de travail qui priment désormais chez les caricaturistes.

    Inadmissible

    Certes, reconnaît Mira Falardeau, les caricaturistes ne sont pas toujours très subtils. « Certains, disons, ont le trait un peu gros… Mais quoi qu’on pense par exemple de cette caricature particulière du New York Times, l’idée de supprimer complètement la caricature est un geste totalement inadmissible. »

    Aller jusque-là, insiste Robert Aird, voilà qui dépasse les bornes. « Dans le cas du New York Times, admettons que la caricature était d’un goût douteux, fallait-il cesser la publication d’autres caricatures ? Que fait-on des milliers d’autres qui ne causaient pas de controverses ? C’est abusif. »

    La caricature est peut-être dans une période de recul, après l’affranchissement qu’elle a connu au XIXe siècle, à la suite d’une lente maturation. « Cette forme graphique existe de longue date dans la tradition hollandaise, rappelle Ersy Contogouris. On y parle beaucoup de religions, contre le catholicisme en particulier. » Mais la tradition de la charge du dessin vient d’Italie, en particulier des frères Carracci qui, dans leurs ateliers, voient un côté très classique au dessin. Au XVIIIe siècle, les grands touristes anglais qui voyagent en Italie se font caricaturer. Ce travail est gravé puis diffusé en Angleterre. Ce mélange de tradition hollandaise et italienne va prospérer en Angleterre, dans un esprit de tolérance qui fera la fortune du genre.

    Pour Dominic Hardy, le contexte immédiat invite à penser que « la possibilité même d’une pensée complexe par le visuel » est désormais placée « sous haut soupçon, sous haute attaque ». Mais, dit-il, « je préfère encore de loin qu’on me dérange qu’on me dise que je n’ai pas le droit de penser, de réfléchir, de réagir, de ne pas être d’accord. »

    #BD #caricature #censure #liberté_d'expression

  • Apple News, « un partenaire obligé », s’installe au Canada Philippe Papineau - 26 Janvier 2019 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/culture/medias/546427/apple-news-un-partenaire-oblige-s-installe-au-canada

    Après s’être implantée aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie, l’application d’agrégation de nouvelles Apple News s’apprête à s’installer au Canada. Le géant du Web devient ainsi « un partenaire obligé » pour les médias francophones et anglophones, estime le professeur en communication Alain Saulnier.


    Photo : Annik MH de Carufel Le Devoir Encore sous forme de test, la prochaine mise à jour devrait permettre dans les prochains jours l’apparition d’Apple News au Canada.

    Si l’application reste encore sous forme de test et n’est offerte qu’à certains utilisateurs de Mac et de iPhone, la prochaine mise à jour devrait permettre dans les prochains jours l’apparition d’Apple News au Canada, dans une version bilingue.

    Pour l’instant, quelques joueurs médiatiques fourniront des contenus journalistiques à Apple pour nourrir l’engin. Parmi eux, nous apprenait le Globe and Mail vendredi, on note Radio-Canada et la CBC, CTV News, La Presse, le Toronto Star et éventuellement le Globe lui-même. La liste pourrait s’allonger.

    Alain Saulnier, professeur invité au Département de communication de l’Université de Montréal et ancien directeur de l’information à Radio-Canada, estime que les médias sont dans une étrange position devant des géants comme Apple, qui sont à la fois « des partenaires obligés et des concurrents à éviter ».

    Pourquoi alors choisir quelques contenus pour nourrir le géant Apple ? Il y a là « un enjeu de découvrabilité, croit Saulnier. Maintenant, un média comme Le Devoir ou même Radio-Canada cherche à être découvert dans la surabondance d’informations véhiculées par les géants du Web. Pour ce faire, ils essaient de trouver des ententes de partenariat pour que ce rayonnement-là se fasse le plus largement possible. Du même coup, il y a des conséquences. On est en train aussi, peut-être, de se faire avaler par plus gros que soi. »

    Apple News Canada, qui sera dirigé par l’ancien v.-p. de Rogers Steve Maich, propose un mélange d’articles triés sur le volet par des ressources humaines — certains travailleurs de l’information auraient déjà été approchés — et d’informations choisies par des algorithmes et des statistiques.

    Approchée par Le Devoir pour comprendre son intérêt à collaborer avec Apple News, la direction de La Presse n’a pas voulu discuter de sa stratégie, a expliqué la directrice des communications Alex-Sandra Thibault. Du côté de la société d’État, « cette entente permet à Radio-Canada d’élargir la portée de ses contenus et de les faire découvrir à un plus grand nombre de Canadiens », explique Marie Tétreault, chef de la promotion Information Télévision, ICI RDI et projets spéciaux.

    En entrevue au Globe, la rédactrice en chef d’Apple News, Laura Kern, a déclaré que la plateforme permettra aux médias de vendre leurs propres annonces pour accompagner les articles, ainsi que de collaborer avec Apple pour les ventes.

    « Notre but est de faire croître l’auditoire des publications », a expliqué Mme Kern au Globe.

    Le professeur Saulnier fait le parallèle avec les débuts de Facebook. « Les gens voulaient absolument y être, c’était incontournable. Tous les médias y sont allés, mais aujourd’hui on a créé un monstre. »

    #Apple_News #réseaux_sociaux #RSS #information #presse #médias #gafa #citations #actu #droit_voisin #éditeurs

  • Les jeunes se détournent toujours plus de Facebook 31 Mai 2018 - AFP - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/culture/medias/529162/les-jeunes-se-detournent-toujours-plus-de-facebook

    Washington — #Facebook vieillit et ses utilisateurs aussi : les #adolescents américains lui préfèrent de plus en plus d’autres réseaux sociaux, plus centrés sur les photos et les vidéos, a confirmé une nouvelle étude publiée jeudi.

    Selon un sondage réalisé par le Pew Research Center, think tank basé à Washington, 51 % des 13-17 ans utilisent Facebook contre 85 % pour #YouTube (#Google), 72 % pour #Instagram (détenu par Facebook) ou encore 69 % pour #Snapchat, ce qui vient confirmer une tendance déjà relevée par d’autres études.


    Le profil des usagers a nettement changé depuis 2014-2015 : le Pew Research Center comptait alors 71 % d’adolescents américains sur Facebook, qui dénombre au total environ 2,2 milliards d’usagers mensuels actifs.

    Autre enseignement du sondage publié jeudi, 95 % des adolescents sondés indiquent utiliser un smartphone et 45 % disent être en ligne « presque en permanence », deux chiffres en augmentation.

    « Le paysage des réseaux sociaux a complètement changé parmi les adolescents ces trois dernières années », a commenté Monica Anderson, qui a dirigé cette étude.

    « À l’époque, l’usage des réseaux sociaux par les adolescents tournait essentiellement autour de Facebook. Aujourd’hui, leurs habitudes sont moins focalisées sur une seule plateforme. Et parallèlement, les adolescents sont plus connectés que jamais », a-t-elle poursuivi.

    Quant à l’impact des réseaux sociaux dans la vie des adolescents, les avis sont partagés : 31 % d’entre eux le juge globalement positif et 24 % globalement négatif. Enfin, 45 % pensent qu’il n’est ni positif ni négatif.

    Parmi les facteurs positifs : la possibilité de rester « connecté », de trouver des informations et des personnes ayant les mêmes centres d’intérêt. Quant aux points négatifs, les adolescents citent le harcèlement en ligne, la diffusion de fausses informations ou encore l’addiction.

    Une étude du cabinet eMarketer publiée début mars observait que Snapchat attirait les plus jeunes à un rythme plus rapide qu’Instagram. Selon eMarketer, Facebook devrait perdre 2 millions d’utilisateurs américains de moins de 24 ans cette année, une désaffection cependant contrebalancée par une hausse parmi les usagers plus âgés.

    L’an dernier, le cabinet d’analystes Piper Jaffray indiquait que Snapchat, connu à l’origine pour ses messages vidéos éphémères, était le réseau social préféré des adolescents américains, 47 % d’entre eux utilisant cette plateforme.

    Le sondage de jeudi a été réalisé auprès de 743 adolescents de 13 à 17 ans, entre le 7 mars et le 10 avril.