• Vacciné, dans quelle mesure peut-on attraper le Covid ? Ce que disent les cas, études, experts
    https://www.franceinter.fr/sciences/vaccine-dans-quelle-mesure-peut-on-attraper-le-covid-ce-que-disent-les-c

    La vaste étude de l’agence de Santé britannique. L’agence de santé britannique, la Public Health England, a mené une vaste étude auprès de 57 000 patients, issue de 24 000 foyers. Dans ces ménages, une personne vaccinée avait malgré tout contracté le coronavirus. Ils ont comparé les niveaux de transmission avec des familles dans lesquelles aucun membre n’avait reçu d’injection. Il en ressort que, trois semaines après avoir reçu la première dose, les personnes vaccinées sont 38% à 49% moins susceptibles de transmettre le virus à leur famille. Et ce, à n’importe quel âge. Résultat : une personne vaccinée, même positive, est beaucoup moins contagieuse et contaminera moins autour d’elle.

    L’étude des autorités sanitaires américaines. De l’autre côté de l’Atlantique, près de 136 millions d’habitants, soit 41% de la population américaine, ont reçu les deux doses de vaccin. Un rapport du CDC, le Centre américain de lutte et de prévention des maladies, publié la semaine dernière, révèle que 0,01% des personnes entièrement vaccinées contre le Covid-19 entre janvier et avril ont ensuite été contaminées par le virus. Autrement dit, et si on préfère être optimiste, 99,99% des américains vaccinés seraient de facto immunisés. L’étude porte sur les 101 millions de personnes qui étaient entièrement vaccinées aux États-Unis entre le 1er janvier et le 30 avril. En tout, 10 262 contaminations ont été rapportées deux semaines ou plus après une vaccination complète. 

    Deux études américaines sur les malades vaccinés. Pour tenter de comprendre la contamination de nouveaux malades, pourtant vaccinés, deux études fouillées sont à relever aux États-Unis. La première nous emmène à Dallas. Seulement quatre des 8 121 employés entièrement vaccinés du Southwestern Medical Center de l’Université du Texas ont été infectés. La seconde a pris ses quartiers en Californie. Elle révèle que seulement sept des 14 990 travailleurs de l’UC San Diego Health et de la David Geffen School of Medicine de l’Université de Californie à Los Angeles ont été testés positifs deux semaines ou plus après avoir reçu une deuxième dose des vaccins Pfizer-BioNTech ou Moderna. Les deux rapports ont été publiés dans le New England Journal of Medicine. Les chercheurs de l’étude texane estiment que le vaccin a empêché le développement de formes plus graves de la maladie, ce qui est son principal objectif.

    La vaste étude israélienne. Israël est l’un des pays qui compte la plus forte proportion de population vaccinée contre le Covid-19. Le 14 février, après une étude réalisée sur plus d’1,2 million de patients, dont 600 000 immunisés par des doses Pfizer BioNTech, l’un de ses co-auteurs Ben Reis, déclare : « Il s’agit de la première preuve validée par les pairs de l’efficacité d’un vaccin dans les conditions du monde réel ». Elle confirme l’efficacité du vaccin américain à 94%. Surtout, l’étude révèle une efficacité de 92% contre la possibilité d’être infecté tout simplement par le virus. Trois à quatre semaines après la première dose, la fréquence des infections asymptomatiques (quand on est positif au test mais sans symptôme de la maladie) est réduite de 52 % par rapport à la population contrôle. Selon les chercheurs, une semaine après avoir reçu sa deuxième dose de vaccin, une personne a dix fois moins de risque d’être infectée sans le savoir et de potentiellement transmettre le virus. Deux doses permettent donc de casser les chaînes de contamination. Des résultats encourageants, mais Noam Barda, l’un des deux auteurs, avertit : « Cette étude ne peut pas garantir que nous ayons détecté toutes les infections asymptomatiques ».

    Ce qu’en disent trois experts

    Ces études nous prouvent une chose : être vacciné protège dans la plupart des cas contre les formes graves de la maladie. Dans ces essais cliniques, Pfizer l’avait déjà souligné : un vaccin ne prévient pas de 100% des infections. Trois experts nous éclairent et nous expliquent pourquoi il est malgré tout possible d’être contaminé, et quelles conséquences peuvent avoir les variants sur la vaccination.

    Daniel Floret, de la Haute autorité de santé : « D’abord, le but était de vacciner pour protéger les personnes les plus à risques, les plus vulnérables face au virus », dit-il à France Inter. « Mais à présent, il faut modifier la stratégie vaccinale. On sait que les vaccins permettent de réduire la transmission du virus. Cela permet d’envisager une autre stratégie qui n’est plus seulement de prévenir les formes symptomatiques de la maladie, mais de réduire sa circulation. Il est aussi possible de contracter le virus car l’immunité démarre 14 jours après la première dose, soit le temps pour l’organisme de produire les anticorps. Quand un vaccin est efficace à 94% contre le virus, cela veut dire qu’il y a 94% de moins de risque de développer une forme symptomatique de la maladie. » 

    Dans les faits, explique M. Floret, cela veut dire que dans un groupe de personnes non vaccinées où 100 patients sont en contact avec le covid, si tout le monde était vacciné, il n’y en aurait plus que six qui contractent la maladie. Une courbe publiée dans les résultats de l’essai clinique de phase 3 du vaccin Pfizer le démontre. Quatorze jours après l’injection, les deux courbes (groupe placebo et groupe vacciné) se séparent. L’une poursuit sa progression, l’autre stagne.

    il me semble que c’est une redite ici mais j’ai été troublé par une affirmation étonnante de Lehman, surpris qu’il se plante à ce point
    https://twitter.com/LehmannDrC/status/1417726746389004291

    Ton risque d’etre contaminante est tres faibles. Ton risque de faire une forme grave est tres faibles. Mais ton risque d’être contaminée est exactement le même et dépend entre autre de ton entourage et des mesures barriere. Le vaccin n’est pas un préservatif

    #covid-19 #vaccin

    • Parmi les malades du Covid-19 en France, combien sont vaccinés ?
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/21/covid-19-en-france-combien-de-personnes-vaccinees-parmi-les-malades-du-covid

      Le cloisonnement entre les différents systèmes d’information ne permet pas d’avoir des indicateurs exhaustifs, publics et régulièrement mis à jour.

      Depuis le début de la crise sanitaire il y a un an et demi, trois fichiers – entre autres – permettent d’avoir une idée de la situation :

      – SI-VIC, qui recense les personnes hospitalisées, en réanimation, ou mortes en lien avec le Covid-19 ;
      – SI-DEP, qui recense les tests virologiques dits « RT-PCR » et les tests antigéniques pratiqués ainsi que leurs résultats, positifs ou négatifs ;
      – VAC-SI, qui retrace toutes les injections de vaccins.

      Or ces systèmes d’information ne sont pas reliés entre eux. Ainsi, difficile de savoir automatiquement si des personnes infectées, hospitalisées ou mortes ont été dûment vaccinées. Il était en conséquence difficile d’en tirer des statistiques globales. Dans son avis du 6 mai 2021 , le conseil scientifique qualifiait ce croisement de fichiers comme une « priorité ».

      [...]
      Une faible proportion [ de vaccinés parmi les testés positifs] les qui doit cependant, rappelle l’organisme public, être analysée avec nuance : les patients non vaccinés sont surreprésentés parmi les personnes se faisant tester, et la mise en place progressive du passe sanitaire – qui leur impose un test pour pouvoir accéder à un grand nombre de lieux du quotidien – pourrait encore accentuer ce phénomène. Des facteurs qui, selon la Drees, « montrent bien qu’il n’est pas possible d’estimer précisément l’efficacité vaccinale via de simples statistiques descriptives ».

      Il y a des croisements de fichiers qui vont plus vite que d’autres, et des cohortes, en bleus avec casques, plus importantes que d’autres, ni constituées, ni étudiées.

    • Prevention and Attenuation of Covid-19 with the BNT162b2 and mRNA-1273 Vaccines
      https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2107058

      METHODS

      We conducted a prospective cohort study involving 3975 health care personnel, first responders, and other essential and frontline workers. From December 14, 2020, to April 10, 2021, the participants completed weekly SARS-CoV-2 testing by providing mid-turbinate nasal swabs for qualitative and quantitative reverse-transcriptase–polymerase-chain-reaction (RT-PCR) analysis. The formula for calculating vaccine effectiveness was 100%×(1−hazard ratio for SARS-CoV-2 infection in vaccinated vs. unvaccinated participants), with adjustments for the propensity to be vaccinated, study site, occupation, and local viral circulation.

      RESULTS

      SARS-CoV-2 was detected in 204 participants (5%), of whom 5 were fully vaccinated (≥14 days after dose 2), 11 partially vaccinated (≥14 days after dose 1 and <14 days after dose 2), and 156 unvaccinated; the 32 participants with indeterminate vaccination status (<14 days after dose 1) were excluded. Adjusted vaccine effectiveness was 91% (95% confidence interval [CI], 76 to 97) with full vaccination and 81% (95% CI, 64 to 90) with partial vaccination. Among participants with SARS-CoV-2 infection, the mean viral RNA load was 40% lower (95% CI, 16 to 57) in partially or fully vaccinated participants than in unvaccinated participants. In addition, the risk of febrile symptoms was 58% lower (relative risk, 0.42; 95% CI, 0.18 to 0.98) and the duration of illness was shorter, with 2.3 fewer days spent sick in bed (95% CI, 0.8 to 3.7).

      CONCLUSIONS

      Authorized mRNA vaccines were highly effective among working-age adults in preventing SARS-CoV-2 infection when administered in real-world conditions, and the vaccines attenuated the viral RNA load, risk of febrile symptoms, and duration of illness among those who had breakthrough infection despite vaccination. (Funded by the National Center for Immunization and Respiratory Diseases and the Centers for Disease Control and Prevention.)

  • Eric Topol sur Twitter : “New NEJM: mRNA vaccine (@BioNTech_Group/Pfizer) holds up very well in lab studies for immune response against B.1. 526 (New York), B.1.429 (California), B.1.1.7(UK)+ E484K #variants 👍” / Twitter
    https://twitter.com/EricTopol/status/1392585566324068358

    BNT162b2-Elicited Neutralization against New SARS-CoV-2 Spike Variants | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2106083

    #vaccins

  • Effectiveness of the BNT162b2 Covid-19 Vaccine against the B.1.1.7 and B.1.351 #Variants | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2104974



    (#Vaccin Pfizer/variants britannique et sud-africain)

    Effectiveness was estimated to be 87.0% (95% CI, 81.8 to 90.7) against the B.1.1.7 variant and 72.1% (95% CI, 66.4 to 76.8) against the B.1.351 variant [...]

    The BNT162b2 vaccine was effective against infection and disease in the population of Qatar, despite the B.1.1.7 and B.1.351 variants being predominant within the country; however, vaccine effectiveness against the B.1.351 variant was approximately 20 percentage points lower than the effectiveness (>90%) reported in the clinical trial1 and in real-world conditions [...] Nevertheless, the reduced protection against infection with the B.1.351 variant did not seem to translate into poor protection against the most severe forms of infection (i.e., those resulting in hospitalization or death), which was robust, at greater than 90%.

    #vaccins #sars-cov2

  • Vaccine Breakthrough Infections with #SARS-CoV-2 Variants | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2105000

    In accordance with New York State regulations regarding eligibility, 417 employees who had received a second dose of either the BNT162b2 (Pfizer–BioNTech) or mRNA-1273 (Moderna) vaccine at least 2 weeks previously were tested between January 21 and March 17, 2021, and weekly testing continued thereafter.

    Deux patientes ont développé une forme légère de la maladie après la deuxième dose de #vaccin, 19 jours pour la première et 36 pour la seconde, le séquençage objectivant des #variants dans les deux cas.

    Par ailleurs la #charge_virale de la première patiente était particulièrement élevée.

    [...] our observations underscore the importance of the ongoing race between immunization and the natural selection of potential viral escape #mutants.

    #covid-19

  • Efficacy of the ChAdOx1 nCoV-19 Covid-19 Vaccine against the B.1.351 Variant | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2102214

    L’inefficacité du #vaccin AstraZeneca contre les formes légères et modérées de #COVID-19 en rapport avec le #variant « sud-africain » de #SARS-CoV-2 semble se confirmer.

    Il n’y a pas eu de formes graves dans les deux groupes (AZ versus placebo), probablement en rapport avec le fait que les sujets testés étaient peu nombreux et qu’ils avaient moins de 65 ans.

    METHODS
    We conducted a multicenter, double-blind, randomized, controlled trial to assess the safety and efficacy of the ChAdOx1 nCoV-19 vaccine (AZD1222) in people not infected with the human immunodeficiency virus (HIV) in South Africa. Participants 18 to less than 65 years of age were assigned in a 1:1 ratio to receive two doses of vaccine containing 5×1010 viral particles or placebo (0.9% sodium chloride solution) 21 to 35 days apart. Serum samples obtained from 25 participants after the second dose were tested by pseudovirus and live-virus neutralization assays against the original D614G virus and the B.1.351 variant. The primary end points were safety and efficacy of the vaccine against laboratory-confirmed symptomatic coronavirus 2019 illness (Covid-19) more than 14 days after the second dose.

    RESULTS
    Between June 24 and November 9, 2020, we enrolled 2026 HIV-negative adults (median age, 30 years); 1010 and 1011 participants received at least one dose of placebo or vaccine, respectively. Both the pseudovirus and the live-virus neutralization assays showed greater resistance to the B.1.351 variant in serum samples obtained from vaccine recipients than in samples from placebo recipients. In the primary end-point analysis, mild-to-moderate Covid-19 developed in 23 of 717 placebo recipients (3.2%) and in 19 of 750 vaccine recipients (2.5%), for an efficacy of 21.9% (95% confidence interval [CI], −49.9 to 59.8). Among the 42 participants with Covid-19, 39 cases (92.9%) were caused by the B.1.351 variant; vaccine efficacy against this variant, analyzed as a secondary end point, was 10.4% (95% CI, −76.8 to 54.8). The incidence of serious adverse events was balanced between the vaccine and placebo groups.

    CONCLUSIONS
    A two-dose regimen of the ChAdOx1 nCoV-19 vaccine did not show protection against mild-to-moderate Covid-19 due to the B.1.351 variant.

    • Although the mRNA Covid-19 vaccines have modest neutralizing antibody activity after the first dose, they produce a greater increase in neutralizing activity after the second dose than that produced by the ChAdOx1 nCoV-19 and heterologous Sputnik V (adenovirus-26 followed by adenovirus-5 vector) Covid-19 vaccines.5,6,9 Neutralizing activity of the two mRNA vaccines against the B.1.351 variant has also been observed to be lower [voir https://seenthis.net/messages/903588], by a factor of 8.6 (mRNA-1273 vaccine [Moderna]) or 6.5 (BNT-162b2 vaccine [Pfizer]) on pseudovirus neutralization assay, than activity against the D614G virus, whereas no difference was evident against the N510Y.V1 (B.1.1.7)–like mutant.

  • Antibody Responses in Seropositive Persons after a Single Dose of SARS-CoV-2 mRNA Vaccine | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2101667

    #Vaccination chez les #SARS-CoV-2 séropositifs.

    The antibody titers of vaccinees with preexisting immunity were 10 to 45 times as high as those of vaccinees without preexisting immunity at the same time points after the first vaccine dose (e.g., 25 times as high at 13 to 16 days) and also exceeded the median antibody titers measured in participants without preexisting immunity after the second vaccine dose by more than a factor of 6. Although the antibody titers of the vaccinees without preexisting immunity increased by a factor of 3 after the second vaccine dose, no increase in antibody titers was observed in the Covid-19 survivors who received the second vaccine dose.

    #anticorps

  • #COVID research updates: Trial hints that Pfizer vaccine could curb COVID transmission
    https://www.nature.com/articles/d41586-020-00502-w

    Le #vaccin Pfizer/BioNTech n’empêcherait pas seulement le développement de symptômes mais aussi l’infection elle-même, donc la #transmission du virus.

    Large-scale trials of #COVID-19 vaccines have focused on assessing their ability to prevent disease, but researchers also want to know whether the vaccines can prevent people from getting infected, even if they show no symptoms. Susan Hopkins at Public Health England in London and her colleagues tracked the effectiveness of the vaccine made by Pfizer and BioNTech in 23,000 UK health-care workers who were already part of a long-term study of #SARS-CoV-2 immunity (V. J. Hall et al. Preprint at SSRN https://doi.org/fw7v; 2021). Participants were tested regularly for SARS-CoV-2, regardless of their symptoms.

    The vaccine was 70% effective at preventing both symptomatic and asymptomatic infections in the period beginning 3 weeks after the first dose; this grew to 85% shortly after a second dose of the RNA vaccine. This finding is the first evidence that Pfizer’s vaccine might block transmission, the researchers say. The study has not yet been peer reviewed.

    Source:
    Effectiveness of BNT162b2 mRNA Vaccine Against Infection and COVID-19 Vaccine Coverage in Healthcare Workers in England, Multicentre Prospective Cohort Study (the SIREN Study) by Victoria Jane Hall, Sarah Foulkes, Ayoub Saei, Nick Andrews, Blanche Oguti, Andre Charlett, Edgar Wellington, Julia Stowe, Natalie Gillson, Ana Atti, Jasmin Islam, Ioannis Karagiannis, Katie Munro, Jameel Khawam, The SIREN Study Group, Meera A. Chand, Colin Brown, Mary E. Ramsay, Jamie Lopez Bernal, Susan Hopkins :: SSRN
    https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3790399

    .... this cohort was vaccinated when the dominant variant in circulation was B1.1.7 and demonstrates effectiveness against this variant.

  • COVID research updates: Viral #variant is less susceptible to a COVID vaccine’s effects
    https://www.nature.com/articles/d41586-020-00502-w

    The team pitted the B.1.351-like virus against blood serum from people who had received two doses of the vaccine made by Pfizer and BioNTech in Mainz, Germany. Antibodies elicited by the vaccine neutralized the virus only one-third as effectively as they did a strain lacking those mutations.

    The researchers traced most of the virus’s evasive ability to a trio of mutations in the portion of the spike protein that #SARS-CoV-2 uses to adhere to host cells. However, it is not clear whether these changes make the vaccine less effective at preventing #COVID-19.

    Source:
    Neutralizing Activity of BNT162b2-Elicited Serum — Preliminary Report | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2102017

    #vaccins #variants

  • Early High-Titer #Plasma Therapy to Prevent Severe #COVID-19 in Older Adults | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2033700

    Therapies to interrupt the progression of early coronavirus disease 2019 (Covid-19) remain elusive. Among them, convalescent plasma administered to hospitalized patients has been unsuccessful, perhaps because antibodies should be administered earlier in the course of illness.

    METHODS
    We conducted a randomized, double-blind, placebo-controlled trial of convalescent plasma with high IgG titers against severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) in older adult patients within 72 hours after the onset of mild Covid-19 symptoms. The primary end point was severe respiratory disease, defined as a respiratory rate of 30 breaths per minute or more, an oxygen saturation of less than 93% while the patient was breathing ambient air, or both. The trial was stopped early at 76% of its projected sample size because cases of Covid-19 in the trial region decreased considerably and steady enrollment of trial patients became virtually impossible.

    RESULTS
    A total of 160 patients underwent randomization. In the intention-to-treat population, severe respiratory disease developed in 13 of 80 patients (16%) who received convalescent plasma and 25 of 80 patients (31%) who received placebo (relative risk, 0.52; 95% confidence interval [CI], 0.29 to 0.94; P=0.03), with a relative risk reduction of 48%. A modified intention-to-treat analysis that excluded 6 patients who had a primary end-point event before infusion of convalescent plasma or placebo showed a larger effect size (relative risk, 0.40; 95% CI, 0.20 to 0.81). No solicited adverse events were observed.

    CONCLUSIONS
    Early administration of high-titer convalescent plasma against SARS-CoV-2 to mildly ill infected older adults reduced the progression of Covid-19. (Funded by the Bill and Melinda Gates Foundation and the Fundación INFANT Pandemic Fund; Dirección de Sangre y Medicina Transfusional del Ministerio de Salud number, PAEPCC19, Plataforma de Registro Informatizado de Investigaciones en Salud number, 1421, and ClinicalTrials.gov number, NCT04479163. opens in new tab.)

  • Antibody Status and Incidence of SARS-CoV-2 Infection in Health Care Workers | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2034545

    Les anticorps développés après une infection par le #sars-cov2 sont protecteurs.

    BACKGROUND
    The relationship between the presence of antibodies to severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) and the risk of subsequent reinfection remains unclear.

    METHODS
    We investigated the incidence of SARS-CoV-2 infection confirmed by polymerase chain reaction (PCR) in seropositive and seronegative health care workers attending testing of asymptomatic and symptomatic staff at Oxford University Hospitals in the United Kingdom. Baseline antibody status was determined by anti-spike (primary analysis) and anti-nucleocapsid IgG assays, and staff members were followed for up to 31 weeks. We estimated the relative incidence of PCR-positive test results and new symptomatic infection according to antibody status, adjusting for age, participant-reported gender, and changes in incidence over time.

    RESULTS
    A total of 12,541 health care workers participated and had anti-spike IgG measured; 11,364 were followed up after negative antibody results and 1265 after positive results, including 88 in whom seroconversion occurred during follow-up. A total of 223 anti-spike–seronegative health care workers had a positive PCR test (1.09 per 10,000 days at risk), 100 during screening while they were asymptomatic and 123 while symptomatic, whereas 2 anti-spike–seropositive health care workers had a positive PCR test (0.13 per 10,000 days at risk), and both workers were asymptomatic when tested (adjusted incidence rate ratio, 0.11; 95% confidence interval, 0.03 to 0.44; P=0.002). There were no symptomatic infections in workers with anti-spike antibodies. Rate ratios were similar when the anti-nucleocapsid IgG assay was used alone or in combination with the anti-spike IgG assay to determine baseline status.

    CONCLUSIONS
    The presence of anti-spike or anti-nucleocapsid IgG antibodies was associated with a substantially reduced risk of SARS-CoV-2 reinfection in the ensuing 6 months. (Funded by the U.K. Government Department of Health and Social Care and others.)

    #anticorps #immunité

  • Dying in a Leadership Vacuum | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMe2029812?query=featured_home


    Dans un geste sans précédent, le New England Journal of Medicine a publié mercredi un éditorial écrit par ses rédacteurs en chef condamnant l’administration Trump pour sa réponse à la #pandémie Covid-19 - et appelant à ce que les dirigeants actuels des États-Unis soient virés

    Covid-19 has created a crisis throughout the world. This crisis has produced a test of leadership. With no good options to combat a novel pathogen, countries were forced to make hard choices about how to respond. Here in the United States, our leaders have failed that test. They have taken a crisis and turned it into a tragedy.

    The magnitude of this failure is astonishing. According to the Johns Hopkins Center for Systems Science and Engineering,1 the United States leads the world in Covid-19 cases and in deaths due to the disease, far exceeding the numbers in much larger countries, such as China. The death rate in this country is more than double that of Canada, exceeds that of Japan, a country with a vulnerable and elderly population, by a factor of almost 50, and even dwarfs the rates in lower-middle-income countries, such as Vietnam, by a factor of almost 2000. Covid-19 is an overwhelming challenge, and many factors contribute to its severity. But the one we can control is how we behave. And in the United States we have consistently behaved poorly.

    We know that we could have done better. China, faced with the first outbreak, chose strict quarantine and isolation after an initial delay. These measures were severe but effective, essentially eliminating transmission at the point where the outbreak began and reducing the death rate to a reported 3 per million, as compared with more than 500 per million in the United States. Countries that had far more exchange with China, such as Singapore and South Korea, began intensive testing early, along with aggressive contact tracing and appropriate isolation, and have had relatively small outbreaks. And New Zealand has used these same measures, together with its geographic advantages, to come close to eliminating the disease, something that has allowed that country to limit the time of closure and to largely reopen society to a prepandemic level. In general, not only have many democracies done better than the United States, but they have also outperformed us by orders of magnitude.

    Why has the United States handled this pandemic so badly? We have failed at almost every step. We had ample warning, but when the disease first arrived, we were incapable of testing effectively and couldn’t provide even the most basic personal protective equipment to health care workers and the general public. And we continue to be way behind the curve in testing. While the absolute numbers of tests have increased substantially, the more useful metric is the number of tests performed per infected person, a rate that puts us far down the international list, below such places as Kazakhstan, Zimbabwe, and Ethiopia, countries that cannot boast the biomedical infrastructure or the manufacturing capacity that we have.2 Moreover, a lack of emphasis on developing capacity has meant that U.S. test results are often long delayed, rendering the results useless for disease control.

    Although we tend to focus on technology, most of the interventions that have large effects are not complicated. The United States instituted quarantine and isolation measures late and inconsistently, often without any effort to enforce them, after the disease had spread substantially in many communities. Our rules on social distancing have in many places been lackadaisical at best, with loosening of restrictions long before adequate disease control had been achieved. And in much of the country, people simply don’t wear masks, largely because our leaders have stated outright that masks are political tools rather than effective infection control measures. The government has appropriately invested heavily in vaccine development, but its rhetoric has politicized the development process and led to growing public distrust.

    The United States came into this crisis with enormous advantages. Along with tremendous manufacturing capacity, we have a biomedical research system that is the envy of the world. We have enormous expertise in public health, health policy, and basic biology and have consistently been able to turn that expertise into new therapies and preventive measures. And much of that national expertise resides in government institutions. Yet our leaders have largely chosen to ignore and even denigrate experts.

    The response of our nation’s leaders has been consistently inadequate. The federal government has largely abandoned disease control to the states. Governors have varied in their responses, not so much by party as by competence. But whatever their competence, governors do not have the tools that Washington controls. Instead of using those tools, the federal government has undermined them. The Centers for Disease Control and Prevention, which was the world’s leading disease response organization, has been eviscerated and has suffered dramatic testing and policy failures. The National Institutes of Health have played a key role in vaccine development but have been excluded from much crucial government decision making. And the Food and Drug Administration has been shamefully politicized,3 appearing to respond to pressure from the administration rather than scientific evidence. Our current leaders have undercut trust in science and in government,4 causing damage that will certainly outlast them. Instead of relying on expertise, the administration has turned to uninformed “opinion leaders” and charlatans who obscure the truth and facilitate the promulgation of outright lies.

    Let’s be clear about the cost of not taking even simple measures. An outbreak that has disproportionately affected communities of color has exacerbated the tensions associated with inequality. Many of our children are missing school at critical times in their social and intellectual development. The hard work of health care professionals, who have put their lives on the line, has not been used wisely. Our current leadership takes pride in the economy, but while most of the world has opened up to some extent, the United States still suffers from disease rates that have prevented many businesses from reopening, with a resultant loss of hundreds of billions of dollars and millions of jobs. And more than 200,000 Americans have died. Some deaths from Covid-19 were unavoidable. But, although it is impossible to project the precise number of additional American lives lost because of weak and inappropriate government policies, it is at least in the tens of thousands in a pandemic that has already killed more Americans than any conflict since World War II.

    Anyone else who recklessly squandered lives and money in this way would be suffering legal consequences. Our leaders have largely claimed immunity for their actions. But this election gives us the power to render judgment. Reasonable people will certainly disagree about the many political positions taken by candidates. But truth is neither liberal nor conservative. When it comes to the response to the largest public health crisis of our time, our current political leaders have demonstrated that they are dangerously incompetent. We should not abet them and enable the deaths of thousands more Americans by allowing them to keep their jobs.

    #politique #criminels #incompétents #covid #coronavirus

  • Neuropathological Features of #Covid-19 | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2019373

    Pas de lésions cérébrales inflammatoires ou d’autres types de lésions pouvant être attribuées au #sars-cov2
    Présence du virus incertaine.

    In conclusion, histopathological examination of brain specimens obtained from 18 patients who died 0 to 32 days after the onset of symptoms of Covid-19 showed only hypoxic changes and did not show encephalitis or other specific brain changes referable to the virus. There was no cytoplasmic viral staining on immunohistochemical analysis. The virus was detected at low levels in 6 brain sections obtained from 5 patients; these levels were not consistently related to the interval from the onset of symptoms to death. Positive tests may have been due to in situ virions or viral RNA from blood.

    Neuropathology of patients with COVID-19 in Germany : a post-mortem case series - The Lancet Neurology
    https://www.thelancet.com/journals/laneur/article/PIIS1474-4422(20)30308-2/abstract

    Ici des lésions inflammatoires sont retrouvées et la présence du virus semble indiscutable mais ne semble pas augmenter les lésions

    43 patients were included in our study. Patients died in hospitals, nursing homes, or at home, and were aged between 51 years and 94 years (median 76 years [IQR 70–86]).

    We detected fresh territorial ischaemic lesions in six (14%) patients.

    37 (86%) patients had astrogliosis in all assessed regions.

    Activation of microglia and infiltration by cytotoxic T lymphocytes was most pronounced in the brainstem and cerebellum, and meningeal cytotoxic T lymphocyte infiltration was seen in 34 (79%) patients.

    SARS-CoV-2 could be detected in the brains of 21 (53%) of 40 examined patients, with SARS-CoV-2 viral proteins found in cranial nerves originating from the lower brainstem and in isolated cells of the brainstem. The presence of SARS-CoV-2 in the CNS was not associated with the severity of neuropathological changes.

    [...]

    In summary, our results show that SARS-CoV-2 RNA and proteins can be detected in the CNS. The brain shows mild neuropathological changes with pronounced neuroinflammation in the brainstem being the most common finding. However, the presence of SARS-CoV-2 in the CNS was not associated with the severity of neuropathological changes.16, 17 Careful neuropathological interpretation will be essential to disentangle which changes are attributable to SARS-CoV-2. All such changes must be mapped against neuropathological changes caused by pre-existing medical conditions often present in patients with COVID-19, as well as neuropathological changes caused by invasive treatments that are used in severe cases of COVID-19.35

  • Saliva** or Nasopharyngeal Swab Specimens for Detection of #SARS-CoV-2 | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2016359

    Rapporté en français ci-dessous :

    Test de détection salivaire du SARS-Co V2 - Revue Médicale Suisse
    https://www.revmed.ch/covid-19/Test-de-detection-salivaire-du-SARS-Co-V2

    Un total de 70 patients hospitalisés atteints de #Covid-19 ont fourni le cadre de l’étude. Après confirmation de l’infection par un échantillon sur écouvillon nasopharyngé, des échantillons supplémentaires nasopharyngés et salivaires des patients ont été prélevés.

    L’analyse a démontré la présence de plus de copies d’ARN du SRAS-CoV-2 dans les échantillons de salive que dans l’échantillon sur écouvillon nasopharyngés.

    En outre, un pourcentage plus élevé d’échantillons de salive sont restés positifs au court du temps en comparaison avec les échantillons sur écouvillon nasopharyngé. Ces résultats suggèrent que les échantillons de salive ont au moins une sensibilité similaire que les échantillons sur écouvillon nasopharyngien dans la détection du SRAS-CoV-2 au cours de l’hospitalisation. L’analyse des variations de la concentration d’ARN au cours de l’évolution clinique a mis en évidence des fluctuations moins importantes dans la salive que dans les prélévements nasopharyngés.

    Dans trois cas, un échantillon d’écouvillon nasopharyngé négatif a été suivi d’un écouvillon positif lors de la prochaine collecte d’un échantillon. Ce phénomène ne s’est produit qu’une seule fois avec les échantillons de salive.

    L’étude s’est aussi intéressée à des personnes #asymptomatiques. 495 agents de santé asymptomatiques ont fourni du matériel pour tester à la fois des échantillons de salive et de nasopharynx. Sur 13 agents de santé positifs lors de l’examen salivaire, 9 avaient collecté des échantillons sur écouvillon nasopharyngien appariés le même jour, et 7 de ces échantillons se sont révélés négatifs Le diagnostic des 13 agents de santé a été confirmé par la suite par des tests diagnostiques d’échantillons nasopharyngés supplémentaires.

    Commentaire

    Les moyens de diagnostic évoluent et il est important de souligner un apport prometteur d’un prélèvement salivaire plus aisé à pratiquer et mieux accepté des patients que les frottis nasopharyngés actuels.

    L’article du NEJM ajoute aussi que le choix de ce test permet aux services de santé de ne pas être débordés/exposés et est une réponse aux pénuries d’équipement de protection et de matériel de prélèvement,

    Collection of saliva samples by patients themselves negates the need for direct interaction between health care workers and patients. This interaction is a source of major testing bottlenecks and presents a risk of nosocomial infection. Collection of saliva samples by patients themselves also alleviates demands for supplies of swabs and personal protective equipment. Given the growing need for testing, our findings provide support for the potential of saliva specimens in the diagnosis of SARS-CoV-2 infection.

    Méthode d’auto-recueil de l’échantillon de salive :
    https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMc2016359/suppl_file/nejmc2016359_appendix_1.pdf

    Saliva samples were self-collected by the patient using the methods described. Upon waking, patients were asked to avoid food, water and brushing of teeth until the sample was collected. Patients were asked to repeatedly spit into a sterile urine cup until roughly a third full of liquid (excluding bubbles), before securely closing it. All samples were stored at room temperature and transported to the research lab at the Yale School of Public Health within 5 hours of sample collection and tested within 12 hours of sample collection. While a stabilizing solution was not added to the saliva, recent work has demonstrated that SARS-CoV-2 RNA is stable in saliva stored at room temperature for up to 25 days.

    #tests #salive #diagnostics

  • Reopening Primary Schools during the Pandemic | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMms2024920

    Prise de position argumentée en faveur d’une réouverture des classes primaires aux #etats-unis, à condition que le nombre de cas soit au-dessous d’un certain seuil (« <10 cases per 100,000 people »).

    Dans une discussion Twitter https://mobile.twitter.com/meiralevinson/status/1288584967317065729
    des personnes notent que le seuil en question est beaucoup plus élevé que celui à partir duquel d’autres pays ont rouvert leurs #écoles:

    Jeffrey Duchin, MD sur Twitter : “The proposed threshold of <10 case/100K is interesting in light of data cited showing other countries did this at <1 case/100K and with much more stringent COVID-19 community prevention measures.” / Twitter
    https://twitter.com/DocJeffD/status/1288599756470497281

    #enfants #sars-cov2 #covid-19

  • Rapid Decay of #Anti–SARS-CoV-2 Antibodies in Persons with Mild #Covid-19 | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2025179

    COVID-19 : L’#immunité ne dure que 3 mois | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-limmunite-ne-dure-que-3-mois

    Encore une fois, un titre et une interprétation qui supposent que l’immunité ne repose que sur les seuls #anticorps (#immunité_humorale).

    Sur 80 participants volontaires post-COVID-19, les chercheurs ont suivi l’immunité de 20 femmes et 14 hommes rétablis de formes bégnines de la maladie. Des tests d’anticorps ont été réalisés en moyenne tous les 36 jours après les premiers symptômes de l’infection. L’analyse aboutit à ce déclin très rapide du taux d’anticorps, sur quelques semaines.
     
    Si le rôle protecteur des anticorps contre le SRAS-CoV-2 reste à évaluer, ces anticorps sont généralement un corrélat de l’immunité antivirale, et les niveaux d’anticorps anti-domaine de liaison correspondent à l’activité plasmatique contre le virus. Dans cette étude, la désintégration précoce des anticorps est exponentielle (voir visuel ci-contre) et plus rapide que dans le cas du coronavirus SARS-CoV-1 (SRAS). Enfin, il est difficile d’extrapoler au-delà de la période d’observation d’environ 90 jours mais il est probable que la désintégration des anticorps ralentit ensuite.

  • #Hydroxychloroquine with or without #Azithromycin in Mild-to-Moderate Covid-19 | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2019014?query=C19&cid=DM95777_NEJM_Registered_Users_and_InActive&bid=234

    Étude brésilienne, 504 patients,

    CONCLUSIONS
    Among patients hospitalized with mild-to-moderate #Covid-19, the use of hydroxychloroquine, alone or with azithromycin, did not improve clinical status at 15 days as compared with standard care.

    #HCQ

  • Tiens donc : Où on reparle des #eaux_usées, des #encéphalites et des conséquences #neurologiques de la bestiole...

    Covid-19 : et si la cible du virus n’était pas les poumons ? - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080620/covid-19-et-si-la-cible-du-virus-n-etait-pas-les-poumons

    Alors que les équipes médicales s’attendaient à soigner des pneumonies sévères et que les pays se ruaient sur les respirateurs, le mode opératoire du virus a rapidement dérouté les réanimateurs. Certes, le Sars-CoV-2 étouffe certaines de ses victimes. Mais les poumons seraient une victime collatérale, non sa cible.

    Au début, il s’agissait d’une « mystérieuse épidémie de pneumonie virale », rapidement baptisée « pneumonie de Wuhan » par certains. Après le séquençage du virus en cause, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.02.07.937862v1 le baptise « Coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère », ou Sars-CoV-2. Dans tous les cas, le poumon apparaît d’emblée comme la cible centrale de ce nouveau virus. Toutefois, au fur et à mesure que l’Europe voit affluer ses premiers cas, surprise : il ne s’agit pas d’une pneumonie classique, loin de là. Plus étonnant encore : les poumons pourraient ne pas être la cible principale. Mais alors, comment ce microbe tue-t-il exactement ? Les détails de son mode opératoire commencent tout juste à s’esquisser.

    Tout commence par le nez. L’une des grandes surprises d’une étude parue dans Nature Medecine https://www.nature.com/articles/s41591-020-0868-6 fut en effet de découvrir que le nez semble être l’endroit du corps qui compte le plus de récepteurs ACE2 (pour Angiotensin Converting Enzyme 2), la fameuse porte d’entrée du virus, celle qui lui permet de pénétrer à l’intérieur des cellules et ainsi se multiplier. Pratique : dès que des particules virales y sont aspirées, elles trouvent ainsi de nombreuses portes qui s’ouvrent au fur et à mesure qu’elles s’y attachent. Doublement pratique : dès qu’une personne infectée éternue, ses virus sont expulsés à hauteur de visage et avec un peu de chance, un autre nez les attend. C’est donc ici que se jouerait la première phase cruciale de l’histoire : soit le système immunitaire parvient rapidement à se débarrasser de ces importuns résidents du nez, soit il n’y parvient pas. Dans le premier cas, on est quitte pour une bonne fatigue. Dans le second, les virus se mettent à se multiplier et c’est là que les problèmes commencent. C’est aussi là que le mode opératoire devient plus flou.

    Pour poursuivre leur route dans notre organisme, les virus auraient finalement trois options. Ils pourraient s’attaquer directement au nerf olfactif, d’où la perte d’odorat vécue par 25 à 30 % des patients. Et de là, migrer éventuellement jusqu’au cerveau, où des récepteurs ACE2 sont également présents. Voilà qui pourrait expliquer les signes d’agitation et de confusion observés chez plus de la moitié https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2008597 des patients gravement atteints dans un hôpital de Strasbourg et les cas d’encéphalites https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1201971220301958 également rapportés. En France, plusieurs études sont en cours pour tenter de mieux comprendre les conséquences neurologiques de l’infection au Covid-19, notamment le projet Cohorte Covid – Neurosciences https://icm-institute.org/fr/actualite/projet-neuro-covid-19 .

    Seconde voie de dissémination possible, via le mucus nasal, véritable tapis roulant pour les nombreux microbes prisonniers de ce liquide gluant. De fait, on n’avale pas moins d’un litre de morve chaque jour ! Les nombreux symptômes digestifs (notamment une diarrhée pour plus de 20 % des patients français https://link.springer.com/article/10.1007/s11739-020-02379-z ) qui accompagnent la maladie laissent effectivement penser que le virus emprunte la même route que nos aliments et perturbe nos intestins. Et pour cause : les cellules de la paroi interne de l’intestin grêle sont particulièrement dotées en récepteurs ACE2. D’ailleurs, une étude https://science.sciencemag.org/content/early/2020/04/30/science.abc1669 menée sur des organoïdes intestinaux, sortes de mini-intestins en culture, montre que le Sars-CoV-2 infecte bel et bien ces cellules intestinales. Autre preuve : on retrouve des traces de virus dans les selles d’une majorité de patients (chez la moitié des patients, estime par exemple cette étude https://www.gastrojournal.org/article/S0016-5085(20)30282-1/pdf ). On en retrouve même dans les eaux usées https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.12.20062679v2 , sans que l’on sache encore si ces traces sont celles de virus entiers encore vivants, ou de bouts de virus morts.

    Enfin, troisième voie de diffusion, qui semble être l’autoroute privilégiée des particules virales : depuis le nez, elles peuvent être charriées via l’air, durant une inspiration, et emprunter non pas l’œsophage mais la trachée. C’est ainsi qu’elles atterrissent dans les poumons. Mais curieusement, « nous retrouvons très peu de récepteurs ACE2 dans les poumons, affirme Christophe Bécavin, de l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire de Sophia Antipolis, qui faisait partie de l’équipe en charge de l’étude des poumons dans la publication de Nature Medecine https://www.nature.com/articles/s41591-020-0868-6 . On voit uniquement réapparaître ce récepteur au niveau des pneumocytes de type 2, les alvéoles tout au fond des poumons où ont lieu les échanges gazeux ». En fait, il y a beaucoup plus de cellules dotées du récepteur ACE2 dans les intestins, le cœur, la vessie, les reins ou encore les yeux que dans les poumons. « Les taux de virus dans les poumons, mesurés à partir d’un échantillon de lavage broncho-alvéolaire, diminuent rapidement sans traitement antiviral alors même que la situation clinique est critique », témoigne de son côté Hadrien Roze, du service anesthésie-réanimation du CHU de Bordeaux.

    Ce n’est pas tout. Normalement, dans une pneumonie classique, c’est le côté air des poumons qui est atteint : le pathogène entraîne une réaction inflammatoire à l’intérieur des alvéoles, il se crée ensuite un œdème dans les poumons qui, en se gorgeant d’eau, deviennent de plus en plus rigides. Pour permettre le passage de l’oxygène dans le sang et éviter que les alvéoles ne se referment trop et trop souvent, il devient alors nécessaire d’insuffler de l’air avec une forte pression. Mais avec le Sars-CoV-2, les choses semblent être différentes, particulièrement durant la phase initiale. « On s’est vite aperçu qu’il y avait des points qui ne collaient pas », retrace Alexandre Demoule, chef de service réanimation à la Pitié-Salpêtrière. Comme ces patients dont le taux d’oxygène est particulièrement bas, mais qui semblent bizarrement le tolérer, continuant de s’exprimer et de raisonner normalement.

    Autre particularité étonnante : leurs poumons restent relativement élastiques, preuve qu’ils sont encore pleins d’air, estime Hadrien Roze. Ces étranges observations sont rapidement partagées par des centaines de réanimateurs français, mais aussi italiens, allemands et bientôt américains, et posent de nombreuses questions. Car autant il est nécessaire d’insuffler de l’air enrichi en oxygène à forte pression lorsque les poumons se sont rigidifiés, autant cette même pression peut devenir délétère si ceux-ci sont encore souples. D’où l’alerte de certains pneumologues et réanimateurs pour qui, contrairement aux recommandations internationales https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2763879 , la ventilation classique ne représenterait pas la solution optimale pour ces patients.

    C’est le cas du Dr Luciano Gattinoni qui publie avec des collègues italiens et allemands une lettre le 30 mars https://www.atsjournals.org/doi/10.1164/rccm.202003-0817LE dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine appelant à passer à une ventilation la plus douce et la moins en pression possible. Dans un centre qui a procédé ainsi dès le début, le taux de mortalité des patients intubés est de 14 %, contre 60 % en moyenne dans les autres hôpitaux, affirme Luciano Gattinoni, qui ne souhaite pas nommer cet hôpital. Au même moment, aux États-Unis, un réanimateur du centre médical Maimonide à Brooklyn, Cameron Kyle-Sidell, publie un témoignage vidéo similaire https://www.youtube.com/watch?v=k9GYTc53r2o&feature=youtu.be

     : « Nous nous attendions à traiter des patients en situation de syndrome de détresse respiratoire aiguë, mais ce n’est pas ce que je vois depuis neuf jours.[…] Nous traitons la mauvaise maladie. »

    En France aussi, les réanimateurs modifient rapidement leurs protocoles. « Au bout de dix jours, nous avons diminué la pression de l’air que les respirateurs insufflent dans les poumons », retrace Alexandre Demoule. « Les réanimateurs se sont rapidement rendu compte que les ventilations avec de fortes pressions empiraient l’état des patients, donc nous avons diminué la pression de l’air insufflé dans les poumons et nous avons placé les patients sur le ventre, ce qui permet de mieux ouvrir leurs poumons », détaille de son côté Stéphane Zuily, du service de médecine vasculaire du CHU de Nancy. Le 10 avril, soit dix jours après la commande de 10 000 respirateurs par l’État pour un coût total de 56,7 millions d’euros, le site d’information pour les médecins et les professionnels de santé Medscape finit même par poser cette provocante question : et si l’intubation n’était pas la solution ? https://francais.medscape.com/voirarticle/3605845

    « Les caillots sanguins jouent un rôle essentiel dans la mortalité »

    Dans cet article, la médecin urgentiste et journaliste santé Isabelle Catala suggère que les techniques non invasives d’oxygénation pourraient, dans certains cas, remplacer l’intubation. Dans les pneumonies classiques graves, la ventilation non invasive, via un masque, n’est pas recommandée car le patient qui se sent étouffer aura tendance à trop forcer sur ses poumons et finit par les abîmer. En revanche, les nouvelles techniques d’oxygénation nasale à haut débit peuvent être utilisées.

    Néanmoins, au début de l’épidémie, beaucoup d’équipes étaient réticentes à utiliser ces techniques en raison du risque d’aérosolisation de particules virales. « Si pour sauver un patient je perds cinq soignants à cause d’une contamination, on ne va pas aller loin », dit Alexandre Demoule qui, après avoir épluché la littérature scientifique à ce sujet, finit par se rassurer : « Ce risque n’apparaît finalement pas si important que ça. Rapidement, nous avons placé certains patients sous oxygénothérapie nasale à haut débit en leur ajoutant un masque pour limiter le risque de diffusion et nous avons tenté de pousser un peu plus loin, d’attendre un peu plus que d’habitude avant l’intubation. » Dans son équipe de la Pitié-Salpêtrière, une dizaine de personnels soignants ont été malades, dont lui-même, sur 140. Une étude est en cours pour évaluer l’impact des différentes prises en charge.

    Mais alors, si ce n’est pas un syndrome de détresse respiratoire classique, à quoi avons-nous affaire ? « Les réanimateurs nous ont fait remonter un nombre anormalement élevé d’embolies pulmonaires », poursuit Stéphane Zuily, soulignant au passage que les Chinois n’avaient jamais communiqué sur cet aspect particulier de la maladie. L’embolie pulmonaire survient lorsque des caillots de sang viennent perturber la circulation sanguine des poumons. Autrement dit, le problème ne viendrait peut-être pas du côté air des poumons, mais du côté sang.

    La formation de caillots sanguins est un risque bien connu des séjours hospitaliers, à cause de l’alitement, de certains traitements, des suites d’interventions chirurgicales. D’où l’usage quasi systématique des traitements anticoagulants préventifs pour éviter ces complications. Mais chez les patients Covid hospitalisés, ces complications sont significativement plus fréquentes : entre 20 et 50 % des patients en souffrent, selon les études. Au CHU de Lille, un suivi https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/CIRCULATIONAHA.120.047430 sur 107 cas de Covid admis en soins intensifs montre que 20 % d’entre eux souffraient d’embolie pulmonaire, soit deux fois plus que les autres patients non-Covid dans la même unité de réanimation et deux fois plus également que les quarante cas graves de grippe admis en 2019. « Dans notre unité bordelaise, l’embolie pulmonaire était présente chez environ 30 % de nos patients », estime de son côté Hadrien Roze, et ce malgré les traitements anticoagulants préventifs.

    « C’est comme si le virus ne ravageait pas les cellules pulmonaires, comme dans une grippe grave, mais empêchait l’oxygène des poumons de pénétrer dans les vaisseaux en perturbant la circulation sanguine », commente Alexandre Demoule, qui souligne qu’il ne s’agit encore que d’une hypothèse. « Plus on regarde, plus il devient évident que les caillots sanguins jouent un rôle essentiel dans la sévérité du Covid-19 et sa mortalité », affirme https://www.sciencemag.org/news/2020/04/how-does-coronavirus-kill-clinicians-trace-ferocious-rampage-through-bod Behnood Bikdeli, de l’école de médecine de Yale. Cela expliquerait par ailleurs d’autres problèmes cardiovasculaires, comme les infarctus qui semblaient avoir disparu https://www.liberation.fr/france/2020/04/05/deux-fois-moins-d-infarctus-ce-n-est-pas-normal_1784267 pendant l’épidémie, mais qui auraient en réalité été deux fois plus nombreux pendant la période du confinement en région parisienne, d’après une récente étude https://www.thelancet.com/pdfs/journals/lanpub/PIIS2468-2667(20)30117-1.pdf qui s’appuie sur les données issues du registre francilien du Centre d’expertise mort subite. La même observation https://www.mediapart.fr/journal/france/Library/Containers/com.apple.mail/Data/Library/Mail%20Downloads/812CF693-D005-4217-B724-CC40C575CE1F/Out-of-Hospital%20Cardiac%20Arrest a été faite en Lombardie. Plusieurs hypothèses sont avancées : la saturation du système de soins, la crainte de se rendre à l’hôpital, un moindre suivi médical, mais également un effet direct du Sars-CoV-2 (un tiers des décès parisiens en surplus concernait des patients positifs au Sars-CoV-2 ou suspects).

    « La stabilisation endothéliale va devenir la clé de cette maladie en lieu et place de la ventilation protectrice des poumons, estime https://twitter.com/cameronks/status/1259470636986044423 Cameron Kyle-Sidell qui juge cette méthode comme « une intervention nécessaire mais indésirable ». L’endothélium, ce tissu qui recouvre l’intérieur des vaisseaux sanguins, est le plus grand organe de notre organisme. Sa surface est équivalente à six courts de tennis et l’une de ses fonctions est de réguler la fluidité du sang, écrit le professeur Alain Baumelou dans un article intitulé « L’endothélite : clé de l’atteinte multiviscérale du Sars-CoV-2 ? » https://www.vidal.fr/actualites/25040/l_endothelite_cle_de_l_atteinte_multiviscerale_du_sars_cov_2 , publié sur le site du Vidal. L’endothélium est doté de récepteurs ACE2. Et une étude https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867420303998 démontre que le virus peut bel et bien infecter et se répliquer à l’intérieur d’un « organoïde vasculaire », un vaisseau sanguin reconstruit in vitro. En outre, plusieurs études post-mortem https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/04/29/covid-19-est-aussi-une-maladie-inflammatoire-vasculaire révèlent des traces du virus à l’intérieur des cellules endothéliales de plusieurs organes (intestins, reins, cœur…)

    Dès lors, se pourrait-il que l’endothélium soit la véritable cible du virus ? Pas si simple. D’abord, les études qui ont recherché le virus dans le sang donnent des résultats très hétérogènes : certaines https://www.nature.com/articles/s41586-020-2196-x ] n’en trouvent aucune trace, une autre [ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7118636 le détecte chez 87 % des patients en soins intensifs. En agrégeant les données issues de vingt-huit études, une revue de littérature https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.21.20105486v1 en prépublication estime à seulement 10 % en moyenne la proportion de malades chez qui on retrouve des traces de virus dans le sang. En outre, les quantités sont relativement faibles, bien plus faibles que celles retrouvées dans le nez par exemple. Ce qui signifie que le virus circule peu dans le sang.

    Mais surtout, « au-delà d’un éventuel effet direct du virus sur l’endothélium, il y a bien d’autres raisons pour que ce tissu soit lésé durant cette maladie », explique Sophie Susen, coauteure de l’étude sur les embolies pulmonaires au CHU de Lille. Lors d’une infection, l’organisme produit en effet plusieurs signaux de danger, dont les fameuses cytokines. C’est cette réaction inflammatoire qui s’emballe fortement dans certains cas graves de Covid. Or ces molécules sont elles aussi capables d’activer le même récepteur ACE2 que le virus et peuvent à elles seules entraîner des problèmes de coagulation. « Les problèmes vasculaires sont sans doute le prix à payer pour lutter contre ce virus », souligne Hadrien Roze.

    Mais tout le monde n’est pas du même avis. « C’est vrai que les patients Covid ont des marqueurs inflammatoires élevés dans le sang, mais leur taux est en réalité inférieur à ce que l’on peut voir dans d’autres syndromes de détresse respiratoire aiguë, fait remarquer de son côté Joseph Levitt, de l’Université de Stanford, aux États-Unis. Pour ce pneumologue spécialisé dans ces infections graves, non seulement « l’orage cytokinique » serait accusé à tort d’être responsable des cas graves, mais en outre, en cherchant à éteindre ce feu grâce aux traitements immunosuppresseurs (comme les corticoïdes), on pourrait empirer le cours de la maladie. « Vous risquez d’éteindre le système immunitaire au moment même où il combat une infection », https://www.nature.com/articles/d41586-020-01056-7 illustre l’immunologiste Daniel Chen, de l’IGM Biosciences, à Mountain View, en Californie.

    Fallait-il donner moins de corticoïdes ? Plus d’anticoagulants ? Fallait-il moins se précipiter sur les respirateurs artificiels ? Quatre mois après le début de cette pandémie, les questions restent nombreuses. « Pour le sida, il a fallu dix ans pour comprendre un peu mieux comment ce virus agissait… », note Hadrien Roze. Une seule chose est sûre : alors que l’attention était principalement tournée vers les poumons, ce virus a en réalité plus d’un tour dans son sac. Et les données qui s’accumulent aujourd’hui lui donnent un tout autre visage.

    #covid-19 #pandémie #épidémiologie

  • A Randomized Trial of #Hydroxychloroquine as Postexposure Prophylaxis for Covid-19 | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2016638?query=featured_home

    Étude randomisée en double aveugle : des sujets asymptomatiques ont reçu de l’HCQ ou un placebo dans les 4 jours après exposition (à « risque élevé » ou « modéré ») à des malades du COVID-19 : pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes quant à une contamination (développement de symptômes ou PCR positif).

    Within 4 days after exposure, we randomly assigned participants to receive either placebo or hydroxychloroquine (800 mg once, followed by 600 mg in 6 to 8 hours, then 600 mg daily for 4 additional days). The primary outcome was the incidence of either laboratory-confirmed Covid-19 or illness compatible with Covid-19 within 14 days.

    RESULTS
    We enrolled 821 asymptomatic participants. Overall, 87.6% of the participants (719 of 821) reported a high-risk exposure to a confirmed Covid-19 contact. The incidence of new illness compatible with Covid-19 did not differ significantly between participants receiving hydroxychloroquine (49 of 414 [11.8%]) and those receiving placebo (58 of 407 [14.3%]); the absolute difference was −2.4 percentage points (95% confidence interval, −7.0 to 2.2; P=0.35). Side effects were more common with hydroxychloroquine than with placebo (40.1% vs. 16.8%), but no serious adverse reactions were reported.

    CONCLUSIONS
    After high-risk or moderate-risk exposure to #Covid-19, hydroxychloroquine did not prevent illness compatible with Covid-19 or confirmed infection when used as postexposure prophylaxis within 4 days after exposure.

    #HCQ