▻https://lignesdeforce.wordpress.com/2018/06/02/gonzague-demande-vous-pratiquez-la-fellation-plutot-que-tu-
Campagne calamiteuse de « sensibilisation » prétendument antisexiste.
#Claude_Guillon
Je n’irai pas chez Enthoven | Le Club de Mediapart
1 juin 2018 Par Jeanne Guien Blog : Le blog de Jeanne Guien
Lettre ouverte à M. Raphaël Enthoven, suite à mon invitation à son émission Philosophie(s).
►https://blogs.mediapart.fr/jeanne-guien/blog/010618/je-nirai-pas-chez-enthoven
Monsieur Enthoven,
je vous écris pour annuler ma venue à votre émission Philosophie(s) sur Arte, dont le tournage devait avoir lieu ce jour.
Invitée par votre équipe en mars dernier à y discuter de mon sujet de recherche, la réduction de la durée de vie des objets, j’avais accepté dans l’espoir d’y trouver un espace de dialogue philosophique authentique, de production rigoureuse et collaborative d’un savoir critique utile. La lecture et l’écoute de vos diverses productions m’ont cependant convaincue que cet espoir était vain.
Ne connaissant pas, il y a trois mois, votre travail, j’ai en effet découvert depuis qu’il était malheureusement semblable à celui des quelques rares autres « philosophes » représentés dans les médias dominants : un déploiement précieux et allusif de culture légitime, mis au service de la reproduction à l’identique des préjugés sociaux et politiques les plus caricaturaux. Immaturité du mouvement étudiant, mysandrie des féministes, paresse des abstentionnistes, communautarisme des anti-racistes ou encore antisémitisme des antisionistes : il n’est pas un seul des partis pris les plus réducteurs et abêtissants de la droite décomplexée auquel vous ne vous empressiez d’apporter votre soutien, à grand renfort de raccourcis historiques, de coupes et pseudo-concessions à l’adversaire, de citations à l’emporte-pièce et d’invocations toutes faites à la démocratie et la liberté de pensée - qu’il est peu étonnant de voir conduire, infailliblement, au moralisme le plus vide. (...)
En fait je viens de lire la réponse du gars (son droit de réponse j’imagine) et on voit bien à quel point la stratégie de Jeanne Guien est la bonne, refuser de se faire la vassale de média dominant en le sabotant, dans la réponse on voit bien comment ça énerve, on l’entend à l’insistance que ce n’était pas grave du tout on vous a trouvé un remplaçant mais c’est surtout à l’équipe que vous avez fait du mal (comme si Enthoven se préoccupait du travail de son équipe technique - on peut même imaginer qu’à cette occasion il a fait la conaissance de toutes ces personnes dont il voulait inclure le nom dans sa réponse).
Bien joué Madame !
Allez c’est amplement mérité : #peigne-cul
Que c’est petit... Quel digne successeur de BHL
Je regrette de vous décevoir : non seulement l’enregistrement a eu lieu, mais vous y avez été avantageusement remplacée par Martin Bobel (coordinateur du Réseau francilien des acteurs du réemploi (REFER)
#Société_du_spectacle de la plus pure obscénité possible
Pour les besoins de la discussion que nous n’avons finalement pas eue, l’équipe des décorateurs de Philosophie avait transformé le plateau en une rivière (de Manille) jonchée de détritus. A tel point que nous avions le sentiment, mes interlocuteurs et moi-même, d’avoir les pieds dans la merde tout en marchant sur l’eau. C’était fou !
Pour la peine, on va l’envoyer faire un (vrai) stage dans les canivaux de Kolkota : il n’y survivra même pas le temps son émission ; #petite_merde_microcosmique
Oula ! @philippe_de_jonckheere : je dirais même rhabillé pour 10 ans lol
J’aime particulièrement ce passage :
[…]et de vous prier de bien vouloir cesser de vous revendiquer du nom de philosophe, lorsque, mettant les diplômes institutionnels, l’art oratoire et l’érudition au service du faux, du non-sens et de la manipulation des affects, pour des raisons d’audience et de contrainte professionnelle, vous vous adonnez précisément à une version moderne de cette activité contre laquelle la philosophie s’est construite historiquement : la sophistique.
Bravo !
Elle est où sa réponse d’ailleurs ?
Et pour le coup, cette petite raclure ouvre un blog sur Mediapart. Mais d’où y sort ce con ?
(Quelques éléments de réponse à la question posée)
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapha%C3%ABl_Enthoven
@sombre, non je ne pense pas qu’il ouvre un blog sur médiapart, je pense qu’il ne fait que de se servir de son droit de réponse.
@alain1 ah ouais quand même !!! Bon, je pense que ça résume tout à fait le personnage et son mépris pour quiconque ose remettre en question ses actes ou pensées.
@philippe_de_jonckheere : je disais ça parce que son droit de réponse daté du 01/06 est son premier article de blog. Quant à son « droit de réponse », merci à Mediapart de le publier : ça permet au bonhomme de s’enfoncer davantage et de se faire dézinguer tout au long des 217 commentaires.
Au passage, on appréciera la rhétorique du foutriquet télévisuel (qui se défendit au passage ne n’être point philosophe bien que son ouannemannechaud s’appelât « Philosophie ») : un mix de BHL et de Finkelkraut sur une base invariablement testostéronée. Y devrait contacter son fournisseur parce, amha, la came qu’il s’envoie dans le pif est méchamment frelatée.
Il est vrai qu’à mes yeux, l’écriture inclusive est un procédé orwellien (qui façonne les consciences en rectifiant la syntaxe), le manspreading ne devrait pas porter ce nom car tout en l’étant majoritairement, les incivilités ne sont pas le monopole des hommes, les étudiants qui taggent des murs aux morts et qui inventent des violences policières sont immatures, les « féministes » qui interdisent à un homme de défendre la présomption d’innocence dans le « Balance ton porc » sont « misandres » (non « mysandres »), et les abstentionnistes qui vont à la pèche quand Marine Le Pen est aux portes du pouvoir sont d’irresponsables feignasses (pour le moins)… Nul parti pris là-dedans ! Juste quelques banalités qui ne sont ni de droite, ni de gauche, mais (parfois, peut-être) de bon sens. Aucune d’entre elles ne relève du racisme, de la misogynie, ou d’une haine quelconque. Rien de ce que je dis n’impose, quand on me croise, de changer de trottoir. A moins d’être soi-même un sale con.
(Mort de rire, je suis)
Et puis ARTE, arrêtez de d’offrir des tribunes à ce genre de mauvais parce que là, hein, ça tourne aux sévices publics votre affaire ...
Sur son utilisation du terme « bon sens »
Nul parti pris là-dedans ! Juste quelques banalités qui ne sont ni de droite, ni de gauche, mais (parfois, peut-être) de bon sens. Aucune d’entre elles ne relève du racisme, de la misogynie, ou d’une haine quelconque. Rien de ce que je dis n’impose, quand on me croise, de changer de trottoir. A moins d’être soi-même un sale con.
Ça m’a fait penser à une citation de Roland Barthes :
Le bon sens c’est le chien de garde des équations petites bourgeoises.
1er Mai - Communiqué de presse du cortège de tête
▻https://lundi.am/Communique-de-presse-du-cortege-de-tete
Suite aux menaces proférés par Delpuech Michel, préfet de police de Paris, à l’encontre de la manifestation du 1er mai, le service de la communication du « cortège de tête » diffuse ce communiqué.
« Et comme l’espérance est violente »
▻https://blogs.mediapart.fr/vingtras/blog/020518/et-comme-lesperance-est-violente
Oui, je veux comprendre ce qui s’est passé...
Et pourquoi ces groupes de jeunes se sont organisés et préparés à en découdre avec « les forces de l’ordre républicain », c’est à dire en l’occurrence avec les forces de l’ordre bourgeois.
Le vers de Guillaume Apollinaire qui est le titre de ce billet est extrait du célèbre poème « Le pont Mirabeau », publié dans le recueil « Alcools » en 1913. C’est une élégie de l’amour déçu ou enfui, mais ce pourrait être aussi un sanglot existentiel...
En tout cas ces mots me sont venus spontanément à l’esprit lorsque j’ai vu sur l’étrange lucarne qui me relie au monde, l’empoignade des « black blocs » avec les CRS, les voitures qui brûlent et les vitrines fracassées du Mac Do.
La violence fait partie de l’histoire, on pourrait en citer mille exemples. Mais pourquoi en marge d’un cortège pacifique célébrant la fête du travail, ce soudain déchaînement de colère et cette volonté de casser ?
Parce que l’espérance d’avoir été écouté, compris ou du moins, pris en considération...n’existe plus. Les classes dominantes incarnées aujourd’hui dans un pouvoir absolu, inflexible et arrogant, ont verrouillé la société.
Les jeunes exclus des ghettos de banlieue ont ressenti cela comme avaient ressenti leur mise hors de la loi républicaine conservatrice les anarchistes de la dernière décennie du XIXe siècle.
On ne bâtit pas impunément une société injuste sur le désespoir et l’humiliation des laissés pour compte !
Surtout lorsqu’il s’agit des jeunes générations qui ont pris conscience de l’inutilité de ces grandes manifs populaires où défilent en maugréant ceux que Raymond Barre appelaient « les inévitables porteurs de pancartes ».
C’est ainsi que les syndicats se sont vidés de leurs adhérents ; la « Charte d’Amiens » n’y est pour rien.
Les forces de l’ordre sont les mercenaires de l’ordre bourgeois, qui imposent un état de droit bourgeois.
Il faut refaire l’histoire pour créer une nouvelle légalité.
Ce qui s’est passé le 1er mai est probablement une allégorie prémonitoire car la colère sociale est en train de gagner toutes les couches de la population et ce n’est pas le sourire commercial de l’intransigeant Emmanuel Macron qui pourra désamorcer une révolution qui s’annonce...
Les ahurissantes réactions des grands medias, celles des « commentateurs de commentaires » et l’incompréhension incompréhensible de Jean-Luc Mélenchon, m’ont déterminé à préciser mon point de vue.
Il est bien évident que la violence qui a explosé au nez des CRS et des Gendarmes mobiles n’est pas fortuite : elle est la réaction logique à la violence sociale du pouvoir bourgeois et à sa farouche volonté de saccager la plupart des conquêtes prolétariennes acquises difficilement et souvent au prix du sang, tout au long de notre histoire.
Il est également évident que les jeunes vêtus de noir et le visage dissimulé par des capuches ou des cagoules ne sont pas des « voyous » ou des « bandits » qui se défoulent en cassant pour casser, afin d’aller piller les magasins...
Il est aussi évident que ces groupes n’ont guère connu que les ères Sarkozy et Hollande, c’est à dire des moments de mise en coupe réglée de l’Etat ou bien d’une absurde compromission du pouvoir dit « socialiste » avec le patronat le plus pervers et le plus sournois que nous ayons connu !
Pour eux, l’Etat est l’adversaire à combattre, ainsi que les signes extérieurs ostensibles du capitalisme tout puissant.
Il est enfin malheureusement évident que toute une jeunesse a pris acte de l’impuissance des syndicats, de leurs mortelles divisions, et de la balkanisation absolue des forces de gauche...dont le fleuron « insoumis » en est réduit à faire de la figuration comme les hallebardiers dans les opérettes du Chatelet.
Dans ces conditions, l’occasion présentée par ce 1er Mai (fête du travail) a semblé opportune pour indiquer aux exploités, aux bernés, aux humiliés, aux exclus, la voie à suivre ...avec une démonstration sur le lieu même du défilé pour rien, d’un échantillon de l’action révolutionnaire, dont la nécessité commence à apparaître de plus en plus nettement.
On n’a pas pris la Bastille avec des simagrées.
« Effectivement, ça a chauffé. Mais nous, ce qu’on a envie de dire, c’est que le gouvernement a semé la violence, et il la récolte (...) La violence est l’illustration de cette colère-là ! Il y a un ras-le-bol de cette société-là, il y a des jeunes qui ont envie d’en découdre. Et aujourd’hui, quand on voit l’armada policière qu’il y a un peu partout et qui cherche à étouffer la contestation, oui, quelque part, cette violence-là, elle est légitime »
« Oui, et même, on pourrait rajouter qu’il y a une violence beaucoup plus profonde, qui est malheureusement invisible dans les médias ou partout ailleurs, c’est la violence réelle de la société, des licenciements, des démantèlements des services publics, de l’appauvrissement de l’ensemble de la population ».
« Oui, tout est lié ». « Il y a un partie de la jeunesse qui est prête à en découdre. Et il faut dire aussi que tout est prêt pour ça, puisque la police est ultra-présente, ultra-armée (...) Nous-mêmes, on se fait gazer ! (...) On se fait gazer tranquillement dans plein de manifs différentes, aujourd’hui ».
Philippe Poutou
Le black blockisme comme nouvelle esthétique d’un monde en décomposition
▻http://traversedesombres.unblog.fr/2018/05/03/le-black-blockisme-comme-nouvelle-esthetique-dun-monde-en-d
Les accessoires les plus prisées sont le petit marteau (le gros, trop encombrant, sied mal au sac à dos) et le cocktail molotov ; les cibles sont précises : distributeurs bancaires, agence de voyages, assureurs. Pour prendre le dernier exemple en date : il s’agissait d’un Mac Do , multinationale détestant le versement d’impôts, adepte du monologue social et de surcroit ouvert un premier mai. Je répète : il s’agissait d’un Mac Do, multinationale détestant le versement d’impôts, adepte du monologue social et ouvert le premier mai. Des souvenirs émergent de ma mémoire de vieux con : je crois que José Bové pacifiquement bien sûr, avait démonté un Mac Do, il y a quelques années mais ce n’était pas du tout pareil...
Il faut reconnaitre la capacité de ce mouvement à aider les chaines d’information continue à remplir leurs grilles de programme. C’est, en quelque sorte, une boite de production bénévole qui permet jusqu’à l’écœurement des retransmissions sur l’écrasement d’un burger, la combustion d’une grue, en direct, en différé, en arrière-plan. BFM Télé, LCI, Cnews, quand ils sont en panne de crimes affreux d’adolescentes violées, se jettent comme des hyènes sur ces images. Si les Blacblocks créaient leur agence, ils feraient fortune.
En creux, ce mouvement interroge l’émiettement du corps social en marges croissantes et l’irritabilité en face d’un pouvoir qui se pose dans des évidences et des rétrécissements coupables comme par exemple la nation entreprise, la voix lactée managériale, la médiocrité et l’inculture érigées en religion.