Mes deux ans passés chez les Yakuzas

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  • Parmi les #yakuzas, découverte de l’#underworld #japonais.
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    Publié le 20/06/2015
    Vu le 02/06/2018

    Antoine Coste Dombre nous rapporte les propos de son entretien avec Anton Kusters, #photographe qui a intégré et photographié un groupe de Yakuzas pendant deux ans.

    Je n’oublierai jamais cet instant car il s’est ensuite énervé et m’a dit : « Mais pourquoi es-tu nerveux ? Tu n’as pas à être nerveux car nous avons convenu que tu pouvais prendre des photos. Si tu es nerveux dès maintenant, cela veut dire que tu n’as pas foi en notre décision. »

    Alors que l’homme intègre « cet univers », ce « monde nouveau » de « la sous-#culture yakuza » « un pied dans la #société et un pied en dehors », on peut témoigner de la dimension #spatiale des Yakuzas que ce soit dans les #prisons comme celle de « « #Niigata », à « #Kabukichō, le quartier chaud de #Tokyo » ou dans les « immeubles » qu’ils possèdent « avec le nom de l’entreprise, qui correspond au nom de la #famille, écrit dessus. » ainsi que « les caméras installées dans les rues » qui leur permettent d’ancrer leur présence et de s’approprier des portions de #ville. Ils sont présents en société, on les reconnaît et on les craint tout comme on les respecte « la #rue leur appartient, en quelque sorte. ». Leurs pratiques sont même reconnues par le milieu hospitalier qui « reçoit beaucoup de gens à cause du #yubitsume. Ils savent exactement quoi faire, et ils remettent d’ailleurs au patient la phalange dans un petit pot. » Pourtant c’est dans la subtilité qu’ils effectuent leurs actions #criminelles, comme l’explique le photographe : « les crimes #économiques comme le #blanchiment d’argent, le soutient à un politicien #véreux ou des prêts d’#argent à une entreprise, sont plus intéressants pour eux », leur « présence inquiétante » suffit.