Lundi je ne sors pas de chez moi !
Vendredi soir c’était la fête des voisin·es, moment toujours apprécié car moment toujours convivial et toujours joyeux. Bien-sûr, on n’attend pas la fête des voisins pour partager mais c’est une réelle jubilation de s’installer au milieu de la rue (juste devant chez moi), une rue relativement passante et de couper l’accès aux voitures qui nous emmerdent le restant de l’année, particulièrement dès les beaux jours, où doit se serrer sur un bout de trottoir, les un·es rentrant du travail ou de courses, les autres ramenant les enfants de la crèche ou de la garderie, les un·es rencontrant les autres commencent à tailler une bavette, bavette à laquelle se joignent celles et ceux qui arrivent petit à petit et alors se forme peu à peu un petit attroupement : soit on déborde sur la route et on se fait raser les miches par les bagnoles qui passent, soit on se range en rang d’oignons.
Donc, vendredi c’était la fête des voisin·es et juste avant la fête on a appris la mort de notre maire, mort qu’on a fêté comme il se doit. L’homme était un socialiste de droite et a soutenu Macron lors de la dernière campagne présidentielle.
Les obsèques ont lieu lundi, Macron doit faire le déplacement, marque de considération posthume pour le soutien inconditionnel de l’ancien énarque, ancien député, ancien ministre, ancien sénateur et ancien maire donc, à l’actuel président.