Le courrier de l’atlas

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  • Le Parlement portugais adopte une résolution reconnaissant la Nakba palestinienne
    Nadir Dendoune 27 juillet 2023
    https://www.lecourrierdelatlas.com/le-parlement-portugais-adopte-une-resolution-reconnaissant-la-na
    https://www.lecourrierdelatlas.com/wp-content/uploads/2023/07/000_ARP1955813.jpg

    Une bonne nouvelle passée presque inaperçue. Le Parlement portugais a adopté ce vendredi 21 juillet une résolution reconnaissant la Nakba palestinienne et apportant son soutien à « la lutte du peuple palestinien pour l’autodétermination ».
    (...)
    La résolution portugaise, adoptée à la majorité des députés, condamne fermement « l’expansionnisme » d’Israël en Cisjordanie ainsi que sa « violation continue du droit international ».

    Le texte appelle par ailleurs le gouvernement portugais à adopter une position « claire et franche » en faveur de la défense des droits du peuple palestinien, comme le rapporte l’agence de presse palestinienne WAFA.

    Les députés du Parti socialiste (PS) au pouvoir, du Parti communiste (PCP) et du Bloc de gauche (BE) ont voté en faveur de la résolution, tandis que ceux du Parti social-démocrate (PPD/PSD) et du parti de droite Chega (CH) ont voté contre. (...)

    #PalestinePortugal

  • Exclu : découvrez la bande-annonce de “La Syndicaliste”, avec Isabelle Huppert (qui interprète le rôle de Maureen Kearney)
    https://www.telerama.fr/cinema/exclu-decouvrez-la-bande-annonce-de-la-syndicaliste-avec-isabelle-huppert-7

    L’histoire vraie d’une élue syndicale d’Areva violée chez elle, puis accusée d’avoir menti. Ce film-dossier captivant de Jean-Paul Salomé sera présenté en avant-première lors du Festival cinéma Télérama, du 18 au 24 janvier, avant sa sortie en salles le 1er mars. En attendant, voici la bande-annonce.

    D’autres articles en rapport avec "l’affaire Maureen Kearney" :

    https://www.lecourrierdelatlas.com/le-saississant-laffaire-maureen-kearney-de-nina-robert

    Dans cette mini-série documentaire pour France Televisions, la réalisatrice Nina Robert revient sur la vie et la difficulté de la lanceuse d’alerte, Maureen Kearney. Alors syndicaliste à Areva, elle va subir une agression et un viol qui ne seront jamais résolus. Pire, elle se voit reprocher une « dénonciation calomnieuse », un procès qu’elle gagnera en appel.

    https://www.miroirsocial.com/participatif/la-syndicaliste-lhistoire-de-maureen-kearney-lanceuse-dalerte-agressee

    L’enquête réalisée par Caroline Michel Aguirre est exemplaire par l’attention portée aux détails, à l’enquête précise et détaillée et à la fidélité des faits retracés dans le livre. Facile à lire mais parfois insoutenable par la dureté des faits relatés, il apporte un regard objectif sur la violente agression subie par Maureen Kearney un matin de décembre 2012 à son domicile. L’ouvrage est fidèle ; des témoignages et des documents expliquent une situation exceptionnelle par son déroulement et les implications économiques et politiques de l’affaire.

    #lanceuse_d'alerte #syndicalisme #le_monde_des_affaires (qui schlinguent) #business (as usual) #culture_du_viol #culture_d'entreprise

  • L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri transféré vers une prison de haute sécurité
    Nadir Dendoune, 27 juillet 2022
    https://www.lecourrierdelatlas.com/lavocat-franco-palestinien-salah-hamouri-transfere-vers-une-pris

    Où s’arrêteront les autorités israéliennes ? Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, incarcéré arbitrairement à de nombreuses reprises en Israël (voir nos éditions), a été transféré ce mardi 26 juillet d’Ofer (près de Ramallah), où il croupissait depuis le 7 mars 2022, vers une prison de haute sécurité à Hadarim (au nord de Tel-Aviv) a-t-on appris ce mercredi par son comité de soutien.

    Une mauvaise nouvelle pour Salah Hamouri et ses proches, la prison d’Hadarim étant destiné aux individus les plus dangereux. « Ils sont donc plus surveillés et il y a plus de contraintes pour les prisonniers », confirme, dépitée, sa femme Elsa Lefort. Pour elle, ce transfert est « une mesure punitive » suite à la publication de la lettre de son mari adressée à Emmanuel Macron, le 14 juillet.

    Dans ce courrier, l’avocat franco-palestinien demandait au président français de « faire pression » sur Israël pour exiger sa libération. (...)

    #Salah_Hamouri

  • Addameer –الضمير sur Twitter :
    1:00 PM · 18 oct. 2021
    https://t.co/DvDgwCs3lF" / Twitter
    https://twitter.com/Addameer/status/1450054139099197443

    "Earlier this morning, Salah Hammouri, 36y/o Palestinian-French HRD, lawyer at Addameer & former prisoner, was officially notified of the Israeli Minister of Interior’s decision to revoke his permanent residency based on “breach of allegiance.”

    In her decision, the Minister emphasized that such a decision comes according to recommendations based on Salah’s previous arrests and other “secret information”, further noting that such a decision is necessary “to deter others from breaching allegiance to the State of Israel”

    Residency policies, embedded in Israel’s regime of racial domination and oppression, are designed to maintain a perilous legal status for Palestinians in East Jerusalem and uphold an Israeli-Jewish demographic majority in the city.

    #Salah_Hamouri

    • L’ordre d’expulsion à vie de Jérusalem de Salah Hamouri confirmé
      Nadir Dendoune 18 octobre 2021
      https://www.lecourrierdelatlas.com/lordre-dexpulsion-a-vie-de-jerusalem-de-salah-hamouri-confirme

      (...) Jeudi 3 septembre 2020, Salah Hamouri avait été convoqué au centre d’interrogatoire de Moskobiyeh, à Jérusalem. Là-bas, lui avait été remise une lettre du ministre de l’Intérieur israélien. Ce dernier souhaitait retirer purement et simplement la carte de résidence permanente de Salah Hamouri, seul papier officiel lui permettant de vivre, chez lui, à Jérusalem.

      “Les actions de Salah Hamouri constituent une violation grave de l’essentiel de son engagement en tant que résident israélien, et un abus de confiance vis-à-vis de l’Etat d’Israël”, avait indiqué Mme Shaked dans un communiqué pour justifier sa décision.

      Salah Hamouri avait décidé ensuite de faire appel contre cette décision. Son appel a donc été rejeté ce lundi. Depuis plus de 15 ans maintenant, les autorités israéliennes tentent de briser Salah Hamouri parce qu’il s’oppose à l’Occupation et la colonisation israélienne de la Palestine. (...)

    • Israel Revokes ID Of Jerusalemite Palestinian-French Former Political Prisoner
      Oct 19, 2021
      https://imemc.org/article/israel-revokes-id-of-jerusalemite-palestinian-french-former-political-prisone

      The Israeli government, its “Justice Ministry” and “Interior Ministry” have approved the revocation of the Jerusalem residency and ID card of a native Jerusalemite Palestinian lawyer, who is also a French citizen and a former political prisoner.

      Amjad Abu Assab, the head of the Jerusalem Detainees’ Committee, said that the “Legal Advisor” of Israel’s “Justice Ministry,” has approved the revocation of the ID card of Salah al-Hammouri.

      He denounced the decision and said is yet another Israeli attempt to force the Palestinians out of their city.

      Abu Assab added that, in late July of this year, 2021, the Israeli Interior Minister, Ayelet Shaked, said that she supports and approved of a decision that would revoke al-Hammouri’s ID card and residency and that she was only awaiting the approval of the Justice Ministry.

      It is worth mentioning that al-Hammouri is a former political prisoner who was held by Israel for more many years during several arrests stating in the year 2001 when he was imprisoned for five months, and additional four months in the year 2004, under the illegal Administrative Detention orders, without charges or trial, and was abducted again in 2005 and was imprisoned for seven years.

  • Arrestation du président de l’Association France Palestine Solidarité
    Nadir Dendoune 12 mai 2021
    https://www.lecourrierdelatlas.com/arrestation-du-president-de-lassociation-france-palestine-solida

    Il est presque 19h ce mercredi 12 mai quand le président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) Bertrand Heilbronn, 71 ans, est interpellé par la police à sa sortie du Quai d’Orsay. Menotté, il a été emmené au commissariat du 7ème arrondissement de Paris.
    (...)

    • Communiqué de l’AFPS
      Le président de l’AFPS en garde à vue : il doit être remis en liberté immédiatement
      https://www.france-palestine.org/Le-president-de-l-AFPS-en-garde-a-vue-il-doit-etre-remis-en-libert

      Ce mercredi 12 mai peu avant 19 heures, le président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), Bertrand Heilbronn, 71 ans, a été arrêté à la sortie du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères où il avait été reçu par un conseiller du Ministre au sein d’une délégation comprenant des parlementaires, des représentants associatifs et syndicaux.

      Ironie de l’histoire : ce sont les policiers qui ont escorté la délégation jusqu’au lieu du rendez-vous, qui ont ensuite arrêté Bertrand Heilbronn à la sortie de l’entretien.

      Nous exigeons sa remise en liberté immédiate ! (...)

    • Arrestation arbitraire du président de l’Association France Palestine Solidarité
      Mercredi 12 Mai 2021 Pierre Barbancey
      https://www.humanite.fr/arrestation-arbitraire-du-president-de-lassociation-france-palestine-solida

      (...) Bertrand Heilbronn, en lien avec plusieurs dizaines d’associations, des syndicats et des partis politiques de gauche, avait pris l’initiative d’appeler à un rassemblement devant le ministère français des Affaires étrangères, ce 12 mai, pour dénoncer la répression contre les jeunes Palestiniens à Jérusalem et, surtout, demander à la France d’agir politiquement. Rendez-vous avait été demandé et accepté, avec le cabinet de Jean-Yves Le Drian.

      Entretemps, le sang du préfet de Police de Paris, Didier Lallement, n’a fait qu’un tour. Le ministère des Affaires étrangères peut bien recevoir une délégation mais pas question d’un quelconque rassemblement. Son motif ? Il considère « qu’il existe un risque sérieux que les affrontements violents qui se sont produits ces dernières heures entre palestiniens et forces de l’ordre israéliennes ne se transportent sur le territoire national et que dans ce contexte de fortes tensions, cette manifestation soit l’occasion de troubles graves à l’ordre public entre partisans de l’une ou l’autre des parties au conflit ».

      C’est sans doute pourquoi la délégation dès sa sortie du métro, aux Invalides, a été accompagnée par plusieurs policiers en civil. Dans le même temps, et alors que des responsables des organisations étaient restés présents pour demander aux éventuels participants de repartir, des policiers, en tenue mode affrontement, les verbalisaient. (...)

  • Tour de France : Mobilisation « invisible » des militants pro-palestiniens
    Nadir Dendoune 14 septembre 2020
    https://www.lecourrierdelatlas.com/mobilisation-invisible-des-militants-pro-palestiniens-sur-les-ro

    Tous les jours, sans relâche, dans toutes les villes françaises où passe le Tour de France, les militants pro-palestiniens donnent de la voix, scandent des slogans, arborent des affiches ou des drapeaux palestiniens, pour dénoncer ce qu’ils jugent être « le blanchissement par le sport de l’apartheid israélien ».
    La cause de leur mécontentement ? La présence d’Israël Start-Up Nation, l’équipe cycliste israélienne, propriétaire du milliardaire israélo-canadien Sylvan Adams et soutenue par le ministère du tourisme israélien.

    « On a la sensation que les médias et en particulier France Télévisions qui retransmet pourtant l’intégralité du Tour de France, font exprès de nous ignorer. Difficile de ne pas nous voir : il y a des mobilisations sur absolument toutes les étapes », dénonce Monira Mouhoun une des coordinatrice de la campagne BDS France, un mouvement de boycott qui s’oppose à l’occupation israélienne en Palestine. Et pourtant, malgré leurs nombreux efforts, leur mobilisation reste « invisible », du moins sur nos écrans de télévision. (...)

  • Accord avec Israël : des artistes arabes boycottent les Émirats
    https://www.lecourrierdelatlas.com/accord-avec-israel-des-artistes-arabes-boycottent-les-emirats

    (...) « Considérant que si l’art n’est pas étroitement lié à des questions humanitaires et de justice, il n’a pas de valeur, j’annule ma participation à votre exposition », a écrit Mohamed Badarne à la fondation d’art de Charjah, l’un des sept émirats de la Fédération. Basé à Berlin, le photographe palestinien a rapidement pris sa décision. En tant que « peuple sous occupation, nous devons prendre position contre tout ce qui a trait à la réconciliation avec l’occupant » israélien, a-t-il ajouté à l’AFP.

    Sur les réseaux sociaux, des personnalités du monde culturel de plusieurs pays arabes comme l’Algérie, l’Irak, Oman, la Tunisie, mais aussi les Émirats, ont dénoncé la position d’Abou Dhabi. Un « jour triste et catastrophique », a estimé sur Facebook Dhabiya Khamis. L’écrivaine émiratie a ajouté « Non à la normalisation entre Israël et les Emirats, et les pays du Golfe arabe ! Israël est l’ennemi de la nation arabe tout entière », lorsque l’accord a été annoncé.
    (...)
    La romancière marocaine Zohra Ramij, qui y est en lice avec son roman « La salle d’attente », a annoncé son retrait « en solidarité avec le peuple palestinien ». Le poète marocain Mohammed Bennis s’est lui retiré du comité d’organisation du prix.

    « Ce serait pécher que d’obtenir un prix » émirati, considère l’auteur palestinien Ahmed Abou Salim. Il s’est de son côté retiré de la compétition pour le Prix international de la fiction arabe (IPAF). Soutenu par la fondation du Booker Prize à Londres, ce prix est financé par les autorités d’Abou Dhabi. Dans une lettre, d’anciens lauréats et membres du jury ont demandé aux responsables de l’IPAF de ne plus accepter les financements émiratis.
    (...)
    Le poète palestinien Ali Mawassi souligne que même quand les États décident de normaliser leurs relations, les populations ne se sentent pas forcément tenues d’en faire de même. La plupart des artistes égyptiens et jordaniens « refusent toujours de s’associer avec quoi que ce soit de lié à Israël ». Mais selon le poète, « il y a de nombreux artistes qui resteront silencieux (…) pour profiter de l’argent émirati ».

    #BDS

  • Les candidats d’origine maghrébine aux municipales s’imposent dans le 93
    Nadir Dendoune 29 juin 2020
    https://www.lecourrierdelatlas.com/municipales-les-candidats-dorigine-maghrebine-font-un-carton-dan

    C’était en 2014. Pour la première fois, un candidat d’origine maghrébine, Azzeddine Taibi était élu maire dans une ville de Seine-Saint-Denis. Après Stains il y a six ans, ils sont aujourd’hui, à la faveur des élections municipales, trois maires d’origine maghrébine, avec Abdel Sadi à Bobigny et Karim Bouamrane à Saint-Ouen, à diriger une commune de ce département situé aux portes de Paris. (...)

  • Liberté pour Salah
    @LiberezSalah
    https://twitter.com/LiberezSalah/status/1277945206327959553
    ⚠Arrestation de Salah Hamouri ce mardi 30 juin, à Jérusalem ⚠

    Ce mardi 30 juin, alors qu’il se rendait à Jérusalem pour effectuer un test coronavirus (obligatoire) pour prendre l’avion samedi 4 juillet, pour se rendre en France, Salah Hamouri a été arrêté dans ce centre médical par les autorités israéliennes.
    Il a été conduit au centre d’interrogatoire de Moskobiyeh, à Jérusalem. Le motif de son arrestation ne lui a pas été communiqué.

    Son comité de soutien, sa famille, ses amis et collègues en appellent solennellement à @francediplo
    pour qu’elle agisse immédiatement et fortement pour obtenir la libération immédiate et sans condition de notre concitoyen qui a droit à la liberté de circulation. #LiberezSalah

    • Alerte et appel à action : Salah Hamouri de nouveau arrêté par Israël !
      Par le Comité de soutien à Salah Hamouri, le 30 juin 2020
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/06/30/liberte-pour-salah-hamouri-avocat-franco-palestinien

      Copiez le message ci-dessous pour demander la libération immédiate de Salah Hamouri :

      Monsieur le Consul,
      ou Monsieur le Ministre des affaires étrangères,
      ou Monsieur le Président de la République,

      Le 30 juin 2020, notre compatriote, l’avocat franco-palestinien, défenseur des droits de l’homme, Salah Hamouri, a été arrêté à Jérusalem-Est par l’armée d’occupation dans un centre de santé. Les autorités militaires n’ont donné aucun motif à cette arrestation.

      L’arrestation de notre concitoyen est inadmissible et insupportable. Les autorités françaises ne doivent pas laisser passer une telle infamie. Cette situation doit cesser sans délai. La France doit exiger la libération de notre concitoyen qui subit une fois de plus l’arbitraire israélien.

      Je vous demande d’œuvrer au nom de la France, pour la libération immédiate de Salah Hamouri.

      Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma haute considération.

      Consulat de France à Jérusalem :
      cg-informations.jerusalem-fslt@diplomatie.gouv.fr

      Ministère des affaires étrangères à l’adresse suivante :
      http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/mentions-legales-infos-pratiques/nous-ecrire

      Présidence de la République :
      http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique

      Il faut le faire sortir de là ! Soyons nombreux à agir et à relayer cet appel !

      Source : Facebook

    • Soldiers Abduct A Lawyer, Who Previously Spent 9 Years In Prison, While His French Wife, Child, Were Deported
      July 2, 2020 10:25 AM IMEMC News
      https://imemc.org/article/soldiers-abduct-a-lawyer-who-previously-spent-9-years-in-prison-while-his-fre

      Israeli soldiers abducted, two days ago, a Palestinian lawyer with French citizenship, from occupied Jerusalem, a former political prisoner who was previously imprisoned for more than nine years, and moved him to the al-Maskobiyya interrogation facility.

      The Palestinian Prisoners’ Society (PPS) has reported that the soldiers abducted Salah Hammouri while receiving treatment at a medical center in occupied Jerusalem, and was ordered under interrogation for one week.

      The PPS added that Salah was frequently abducted by the army, was subject to various forms of torture, and spent more than nine years in Israeli prisons, detention, and interrogation centers.

    • Extension of Detention Period Against Addameer’s lawyer Salah Hamouri
      01 July 2020
      http://www.addameer.org/news/extension-detention-period-against-addameers-lawyer-salah-hamouri

      Today, 1 July 2020, lawyer Salah Hamouri has a court session at the Israeli Court of First Instance in Jerusalem which extended the detention period for the purposes of interrogations at al-Mascobiyya interrogation center for another seven days. Addameer’s lawyers filed an appeal against the extention of detention against Salah.

      Salah was arrested yesterday, 30 June 2020, from Shaikh Jarah in occupied Jerusalem. Salah is a lawyer and he is part of Addameer’s lawyers team, this is his fourth arrest as he already spent several years in detention, some where based on sentences and others were based on the arbitrary administrative detention.

    • Salah Hamouri : Détention prolongée pour l’avocat franco-palestinien
      Nadir Dendoune 1 juillet 2020
      https://www.lecourrierdelatlas.com/salah-hamouri-detention-prolongee-pour-lavocat-franco-palestinie

      Malheureusement, Salah Hamouri, avocat franco-palestinien de 35 ans, ne pourra pas se rendre comme prévu à Paris ce 4 juillet. Arrêté par les autorités israéliennes ce mardi 30 juin dans un centre médical de Jérusalem (il était venu passer le test du Covid obligatoire pour tous les futurs passagers), un juge israélien a décidé ce mercredi 1er juillet de le maintenir en détention au moins jusqu’au 7 juillet, date à laquelle une nouvelle audience aura lieu.

    • Israel/OPT: Arbitrary detention and judicial harassment of Mr. Salah Hamouri
      July 2, 2020
      https://www.fidh.org/en/issues/human-rights-defenders/israel-opt-arbitrary-detention-and-judicial-harassment-of-mr-salah

      The Observatory for the Protection of Human Rights Defenders, a partnership of FIDH and the World Organisation Against Torture (OMCT), requests your intervention in the following situation in Israel and the Occupied Palestinian Territory.

      Brief description of the situation:

      The Observatory has been informed by reliable sources about the arbitrary detention and the judicial harassment of Mr. Salah Hamouri, a Franco-Palestinian lawyer who works with Addameer Prisoner Support and Human Rights Association (Addameer)[1] in the Occupied Palestinian Territory.

      According to the information received, Mr. Salah Hamouri was arrested on June 30, 2020 around 10 a.m. by the Israeli authorities at a medical centre in Jerusalem where he was going to be tested for coronavirus before leaving for France where his wife and son live. He was then taken to the Moskobiyeh interrogation centre in Jerusalem, without being told the reasons for his arrest.

      On July 1, 2020, a judge at the Israeli Court of First Instance ordered the extension of his detention until July 7, 2020, for the purposes of further interrogations. Addameer’s lawyer filed an appeal against the extension of M. Salah Hamouri’s detention and the appeal session is scheduled for July 5, 2020.

  • « Je suis suspect », le texte refusé de Ramdane Touhami
    https://www.lecourrierdelatlas.com/je-suis-suspect-le-texte-refuse-de-ramdane-touhami

    Créateur de marques de vêtements, entrepreneur à succès connu dans le monde entier, Ramdane Touhami, 45 ans, touche-à-tout ultra-talentueux, habitant des beaux quartiers de Paris s’est fait contrôler « une énième fois » par la police. Cette fois-ci en bas de chez lui ce mardi, dans le très chic 7eme arrondissement. Source : Le Courrier de l’Atlas

    • Gardiens de la paix, un documentaire d’Ilham Maad
      https://www.arteradio.com/son/61664080/gardiens_de_la_paix

      Des policiers racistes, fascistes et suprémacistes blancs se lâchent sur leur collègue noir

      « On est fichés "f", "f" comme fachosphère »
      Membre d’une unité de police d’escorte à Rouen, Alex découvre l’existence d’un groupe privé d’échanges audio sur WhatsApp, dont font partie une dizaine de ses co-équipiers. Certains sont encore stagiaires en école de police, d’autres, comme lui, sont policiers titulaires depuis plus de 20 ans. Intrigué par la présence de son prénom dans les messages, il découvre des propos orduriers ouvertement racistes, misogynes et antisémites. Certains de ses collègues vont jusqu’à se revendiquer du fascisme et du suprémacisme blanc. Sur les conseils de son avocate, M° Yaël Godefroy, Alex dépose plainte et déclenche une enquête interne qui est toujours en cours. Après son audition, la hiérarchie décide de muter Alex dans une autre unité. Ses collègues titulaires sont eux toujours en poste.

      Ilham Maad a réuni le policier et son avocate pour commenter des extraits de ces enregistrements. Une enquête sur cette affaire menée par Camille Polloni est à lire dans Mediapart.

      #police #racisme #radio #policiers #fascisme

    • Après son audition, la hiérarchie décide de muter Alex dans une autre unité. Ses collègues titulaires sont eux toujours en poste.

      Et donc en même temps : Christophe Castaner promet « une sanction » pour « chaque faute » raciste dans la police
      https://www.lci.fr/politique/a-relire-christophe-castaner-promet-une-sanction-pour-chaque-faute-ou-mot-racist

      D’après lui, les forces de l’ordre sont les premiers bénéficiaires de cette intransigeance d’exemplarité. « L’exigence que nous avons vis-à-vis des policiers qui fauteraient c’est garantir la sérénité de l’ensemble du travail de la police et de la gendarmerie. » (...) S’il y a faute, elles doivent être sanctionnées et elles sont sanctionnées."

    • En décembre dernier, un policier dénonçait ses collègues après avoir découvert qu’ils échangeaient des messages racistes, antisémites, sexistes et homophobes dans un groupe WhatsApp privé. Cinq mois plus tard, ils sont toujours en poste, en attendant leur passage en conseil de discipline.

      « Le racisme n’a pas sa place dans la police républicaine » , affirmait Christophe Castaner le 27 avril, après la diffusion d’une vidéo dans laquelle des policiers traitaient un interpellé de « bicot », à l’Île-Saint-Denis. La condamnation morale du ministre, ferme, a été suivie d’effets : deux agents ont été suspendus à titre conservatoire, sitôt l’enquête ouverte. Mais une autre affaire démontre que la police a encore du ménage à faire dans ses rangs.

      Mediapart et ARTE Radio ont eu accès à des dizaines de messages vocaux échangés par des policiers, fin 2019, sur un groupe privé WhatsApp qui comptait onze membres. Parmi ces agents, en poste ou anciennement en poste à Rouen, six passaient des heures à s’envoyer des audios qui relèvent du suprémacisme blanc.

      Persuadés de l’imminence d’une « guerre raciale » , pour laquelle ils affirmaient stocker des armes, ces policiers (titulaires et « adjoints de sécurité », les emplois-jeunes de la police) accablaient d’injures tous les « ennemis de la race blanche » : les femmes (des « putes » , même les policières), les Noirs (des « nègres » ), les Arabes ( des « bougnoules » ), les gens du voyage (des « putain de manouches » ), les Juifs (des « fils de pute » qui « dirigent le pays » en compagnie des « gauchistes » ), les homosexuels (des « pédés » ). « Pour vivre heureux, vivons casher » , plaisantaient entre eux ces policiers, soucieux de rester discrets sur leurs échanges. « On est fichés F, F comme fachosphère. »

      Comme le révélaient le quotidien Paris-Normandie et le site 76actu dès le mois de janvier, ces faits ont été découverts et dénoncés, en décembre 2019, par un policier noir de 43 ans. En poste à l’Unité d’assistance administrative et judiciaire (UAAJ) de Rouen – un service qui sécurise la préfecture et le tribunal, veille au bon déroulement des audiences et escorte les justiciables –, ce sous-brigadier prénommé Alex se trouvait dans une guérite en compagnie d’un adjoint de sécurité quand il a vu s’afficher des messages mentionnant son prénom sur le grand écran de son collègue. Celui-ci a accepté de lui montrer les échanges, puis d’en consigner une partie : 180 pages pour la seule période du 4 novembre au 26 décembre 2019.

      Assisté de l’avocate Yaël Godefroy, Alex a adressé un rapport à sa hiérarchie le 23 décembre et déposé plainte contre six de ses collègues dans la foulée, pour « provocation non publique à la discrimination », « diffamation non publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nationalité, la race ou la religion » et « injures non publiques en raison de l’origine, l’ethnie, la nationalité, la race ou la religion ». Le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Éric Maudier, a également signalé ces faits à la justice.

      Mi-janvier, le procureur de Rouen, Pascal Prache, a ouvert une enquête confiée à l’IGPN. Sur le plan pénal, ces conversations à caractère privé ne sont passibles que d’une contravention, pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.

      En parallèle, la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) a mené une enquête administrative, confiée à son service interne de déontologie. Aujourd’hui « bouclée » , selon une source policière, cette procédure « va se traduire par un renvoi des fonctionnaires concernés devant le conseil de discipline » . La date de l’audience n’est pas encore connue. Dans la police, les conseils de discipline débouchent sur des propositions de sanction – pouvant aller jusqu’à la révocation –, entérinées ensuite par l’échelon central du ministère de l’intérieur.

      À ce stade, les policiers mis en cause exercent toujours leur métier au contact du public. Ils n’ont pas fait l’objet de suspension mais « ont été affectés à de nouvelles fonctions au sein de leur service » , précise cette source policière. Leurs téléphones n’ont pas été saisis et ils se sont vantés, avant leur convocation, d’avoir déjà effacé une grande partie des messages.

      Inquiète de ne pas voir avancer l’enquête, l’avocate d’Alex a écrit au procureur de la République le 2 juin. Dans ce courrier, Yaël Godefroy s’étonne que son client n’ait « pas été interrogé depuis son dépôt de plainte » tandis que son collègue, celui qui lui a montré les messages dans la guérite, n’a « toujours pas été entendu ». « Mon client craint la perte ou l’altération des éléments de preuve » , écrit Yaël Godefroy, pour qui « il est impératif de faire constater et retranscrire ces messages en intégralité » avant que « le contenu des échanges » n’ait disparu pour toujours. Contacté par Mediapart, le procureur de Rouen indique que « l’enquête confiée à l’IGPN est toujours en cours » et précise qu’ « une audition a d’ailleurs eu lieu » mercredi.

      Cinq mois après sa plainte, Alex a accepté de sortir du silence. Sans vouloir « décrire la police comme un milieu malsain », il estime que le racisme « existe vraiment » au sein de l’institution et reste « tabou » . Son témoignage, recueilli par Ilham Maad pour ARTE Radio, est à écouter ci-dessous, entrecoupé de messages audio échangés par ses collègues Gilles, Camille, Julien, Thibaut, Xavier et Guewen. Une logorrhée sur l’inégalité des races, dénonçant une « invasion » de l’Europe, mâtinée de paganisme et de survivalisme, qui se complaît dans la répétition d’injures racistes et d’allusions sexuelles.

      Certains des propos tenus visent directement Alex. Un adjoint de sécurité de 19 ans critique ainsi son « travail de nègre » , ouvrant la voie à un déferlement de haine partagée contre les Noirs et les femmes. Alex « doit charmer à mort de la pute à nègres blanche » , disent ces policiers, alors que « n’importe quelle gonzesse qui a un minimum de jugeote sait qu’elle a affaire au nègre typiquement séducteur qui la fera cocue à tous les niveaux ».

      Une de leurs collègues, qu’ils soupçonnent de fréquenter Alex, est traitée de « pute à nègre » , laissant entrevoir une forme de jalousie perverse : « De toute façon, les gonzesses ne veulent pas de mec bien, elles prennent le nègre qui les saute et puis qui les lâche après. » L’un des policiers explique aux autres que s’il était responsable de la formation de la police nationale, il n’y aurait « plus de Noirs, plus d’Arabes et moins de gonzesses » .

      Avec une certaine constance, ces policiers s’en prennent aux « filles qui aiment bien les bâtards » plutôt que « les mâles blancs » , avec une explication toute trouvée. « Vu que c’est les Juifs et les gauchistes qui dirigent ce pays, on fait en sorte que la fille aille vers le bougnoule ou le nègre. En Angleterre ou en Allemagne, c’est pas comme ça, t’éduques ta fille pour qu’elle continue dans la race aryenne. »

      Ce vocabulaire issu du répertoire nazi s’accompagne de spéculations sur l’avenir. « Ce que ces putes n’ont pas compris, c’est que ça a beau être des racailles, des cassos, des putains de bougnoules de merde, tôt ou tard elles vont finir par le payer. Par exemple, quand il y aura l’effondrement économique, ils sauront pas les protéger. […] Moi j’ai les armes par contre, donc avec les armes je serai capable de pouvoir défendre mieux qu’un gros bâtard qu’elle a choisi, mieux que son singe. » Un autre regrette que dans sa section, les femmes soient « trop colorées ». « Y a que ça dans ma section, y a que de la colorée. Y a deux blanches sur dix. […] Si je leur dis que je suis fasciste, y en a plus aucune qui voudra me parler. »

      S’ils s’autoqualifient parfois de « fascistes » ou de « gros fachos » , les agents ont bien conscience que leurs échanges ne doivent pas être rendus publics. L’un des messages rappelle que leur groupe privé n’est ouvert « qu’aux hommes, et tous les hommes de l’unité n’y ont pas forcément accès » . Ils sont visiblement à l’aise entre eux, laissant échapper à l’occasion un rot ou un pet sonore, entre deux saillies sur « la race blanche », « les chambres à air » (pour désigner les chambres à gaz) ou la nécessité de « purger » la France.

      Ils se lancent par moments dans des diatribes sur les « chanteurs juifs » , citant Daniel Balavoine et Jean-Jacques Goldman, déclarés coupables de « propagande pro-nègre et bougnoules » . Se demandent si le journaliste Jean-Michel Aphatie, « un gros fils de pute qu’il va falloir abattre » , est juif ou non, et en concluent qu’il « a un phénotype assez suspect » . Quant aux « fils de pute de la gauche » , ils ne méritent rien d’autre qu’une « balle dans la tête » . « T’es une merde de gauche, tu mérites de mourir. Poutine il s’occuperait de ta gueule vite fait bien fait. Vivement la guerre civile, vivement l’effondrement, y a pas que la diversité qui va prendre cher, la gauche aussi, il va vraiment falloir éliminer ces fils de pute. Un jour ou l’autre, il va vraiment falloir que ces enculés paient. »

      Dans l’attente de la « guerre civile raciale » dont ils rêvent, les membres de ce groupe évoquent à plusieurs reprises leur désir de s’armer ou les armes dont ils disposent déjà. L’un dit à ses amis qu’il vient d’acheter un « fusil d’assaut » . Un autre affirme avoir « dix armes à la maison » . Deux semblent en affaire pour des « grenades flashbang » : « Moi je t’en prends quatre, comme ça j’en mets deux dans mon sac et j’en ai deux chez moi. » Tandis qu’un des adjoints de sécurité, regrettant de ne pas pouvoir être « calibré hors service » (porter une arme), dit s’être acheté « deux-trois petites conneries pour compenser » : « Une mini-lacrymo, ma télésco, mon choqueur de contact, mon poing américain. »

      Galvanisés, les amis inventent des slogans – comme « Make Normandie viking again » – et des théories, façon alt-right américaine : « Là où nous, les nationalistes racialistes, on doit être assez malins, c’est laisser le combat intersectionnel les obliger à s’exterminer entre eux. Ils vont déjà se séparer entre pro-arabes et pro-juifs, se bouffer la gueule, par exemple Mélenchon est très pro-arabe. Y a les féministes, tu sais pas sur quelle fesse elles dansent, ces grosses putes. Les pédés LGBT tout ça, machin-bidule, c’est pareil, les musulmans vont s’en charger. Quand les féministes, les LGBT, les juifs, les bougnoules, les nègres qui sont pas musulmans vont commencer à se bouffer la gueule entre eux, tu manges ton popcorn, tu regardes la télé, tu aiguises tes armes et quand ils se sont bien affaiblis tu achèves les bêtes. »

      Parmi ces six policiers, l’un se montre particulièrement actif : Gilles C., 46 ans, passé par la Seine-Saint-Denis avant la Normandie. Alex le considère comme « le gourou du groupe » . Sur WhatsApp, celui-ci partage des dizaines de liens vers Démocratie participative, le site raciste et antisémite attribué à Boris Le Lay, un néonazi français en fuite au Japon après plusieurs condamnations pour incitation à la haine raciale. Un site dont il est souvent question dans leurs échanges : « Moi quand j’écoute Démocratie participative au palais, je mets mes écouteurs. J’ai le droit d’écouter ce que je veux avec mes écouteurs. »

      Caché derrière un pseudonyme à consonance nordique, ce fonctionnaire « fan d’histoire » , de heavy metal et de fantasy poste aussi de nombreux commentaires sur Internet. Au sujet du film Jojo Rabbit , une comédie satirique sur Hitler, il écrit par exemple, en septembre 2019 : « Encore un film de propagande juif. » Bien qu’il ait récemment supprimé sa page Facebook, il continue à poster sous le même pseudonyme, notamment sur le réseau social russe VKontakt (VK), très prisé de l’extrême droite. Le 27 mars dernier, alors que l’enquête de l’IGPN est en cours, il félicite ainsi Boris Le Lay sur son profil VK : « Super vidéo. Longue vie et prospérité de Normandie. » Contacté par Mediapart, Gilles C. n’a pas donné suite.

      « Je suis obligé de rester un minimum correct, parce que je suis flic »

      Un autre membre du groupe, Thibault D., évoque quant à lui une chaîne YouTube où il aurait posté des vidéos sur les armes et le survivalisme, s’étonnant qu’elles aient été supprimées par la plateforme pour « incitation à la violence » . Ses collègues lui conseillent alors de passer par d’autres fournisseurs, mais Thibault D. estime que « la monétisation » n’y est pas aussi intéressante que sur YouTube. Et tranche la question : « De toute façon, je peux pas dire ce que je veux, je suis obligé de rester un minimum correct, tout simplement parce que je suis flic. Et que le jour où la hiérarchie tombe là-dessus, si elle est pas déjà tombée là-dessus, je veux qu’on puisse rien me reprocher d’illégal ou d’amoral, qu’on puisse pas me sanctionner. »

      Parmi les dizaines de messages écoutés, certains portent sur les personnes dont les fonctionnaires ont la charge, au sein du Palais de justice. Les protagonistes d’un procès d’assises sont traités de « gros nègre de merde » et de « gros bougnoule » , les interpellés dans les geôles de « putains de manouches, gitans et autres finis à la pisse nés dans une caravane » . Mais régulièrement, ces policiers se plaignent que leurs opinions soient considérées comme racistes.

      Fin décembre, certains membres du groupe reçoivent une convocation, des mains de leur commissaire. S’ils soupçonnent que leurs propos sur WhatsApp en sont la cause, ils continuent tout de même à en discuter. « Les patrons ils cassent vraiment les couilles, toujours à chercher la petite bête pour te niquer la gueule », analyse l’un d’entre eux. Tout en insistant sur le fait que « c’est privé » , ils disent avoir commencé à supprimer leurs échanges. Dans le volet disciplinaire de l’enquête, ils ont été auditionnés le 6 janvier pour « manquements à la déontologie » .

      Alex, le policier qui a porté plainte, se souvient d’avoir été « choqué » par le contenu des messages. « Ça pousse à la folie, je n’en dormais pas. Je vis tout seul. J’en ai parlé à mon frère, à des amis, mais c’était dur. J’ai dû prendre sur moi et décider d’avancer. » « Ces propos sont au-delà du supportable » , complète son avocate Yaël Godefroy, « ébahie par la violence » des termes employés. « Mon client n’a même pas pu les lire en totalité. Il m’a demandé d’en prendre connaissance. »

      « Pendant une semaine, j’étais dans les mêmes locaux que les personnes que j’avais dénoncées mais elles ne le savaient pas » , rappelle Alex. « Les fêtes de Noël, c’était une horreur. » Au retour des vacances, Alex apprend qu’il change de service, pour rejoindre une patrouille anti-délinquance. « Cette affectation m’a été imposée, mais je ne vais pas me plaindre. C’est un domaine qui me plaît. Ma hiérarchie est attentive et proche de ses hommes. Personne ne me parle de cette affaire, et j’évite aussi d’en parler, mais j’ai reçu des marques de soutien. »

      Tout au long de sa carrière, débutée en 1999, Alex dit avoir été dérangé par certains propos. S’il a connu « des années magnifiques » en banlieue parisienne, jusqu’en 2008, Alex se souvient aussi des « blagues racistes », « petites réflexions » et raccourcis connotés de quelques collègues. « En patrouille par exemple, s’ils voyaient une voiture occupée par des gens de couleur, ils disaient : “Ça, c’est une voiture de bâtards. Mais toi t’es pas comme eux. T’as choisi d’être comme nous.” »

      Le policier a constaté un changement en arrivant à Rouen. « Il y a moins de collègues antillais et maghrébins, moins de fonctionnaires noirs. On est jugés tout de suite sur notre apparence. Entourés de Blancs, ils ont moins de mal à se lâcher. » Par des collègues, Alex a appris que certains le surnommaient « le Noir » ou « le négro » dans son dos. Tout comme un huissier du tribunal, ancien fonctionnaire de police. « Je ne veux pas me faire passer pour une victime, dire que je n’ai rien à me reprocher ou que je suis le meilleur fonctionnaire du monde » , poursuit Alex. « J’ai sans doute réagi en étant trop agressif, je ne montrais pas l’exemple dans la manière de me défendre. Mais j’ai fait remonter l’info, et il ne s’est rien passé du tout. »

      Il estime avoir choisi, cette fois-ci, une voie plus adaptée : un rapport complet à sa hiérarchie et un dépôt de plainte. Et espère, en conséquence, que ses démarches ne resteront pas sans suite. « Mon client a été courageux, son collègue qui lui a prêté son téléphone aussi », résume Yaël Godefroy. « Il souhaite que cela dépasse son cas personnel, qu’il y ait un débat sur le racisme dans les institutions. En évitant deux écueils : la stigmatisation de la police d’un côté, le discours sur les “brebis galeuses” de l’autre. »

      Au Sénat, ce mercredi, le ministre de l’intérieur a promis que « chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris des expressions racistes », fera l’objet « d’une enquête, d’une décision, d’une sanction » .

      Les préférences politiques avouées des membres des forces de l’ordre en 2017, selon le Cevipof

      Et un vote tout différent qui illustre le dicton « parole de flic »

      #fascistes

    • Dans la série #lanceurs_d'alerte_policiers :

      Mort de Myriam Sakhri : la famille souhaite la réouverture d’une enquête indépendante
      https://seenthis.net/messages/858126

      Quatre mois avant sa mort, la gendarme d’origine algérienne envoie une lettre à sa hiérarchie dans laquelle elle dénonce des faits et des propos racistes de trois collègues. « Les mots bougnoule, boukak et youpin sont des termes récurrents », écrit-elle. Elle précise également que l’un des trois mis en cause n’hésite pas lancer « Tu nous rappelleras quand tu sauras parler français » aux personnes étrangères avant de raccrocher le téléphone. La jeune femme est reçue par son supérieur mais rien ne change et elle devient elle-même la cible d’insultes racistes.

  • Palestine. Tentative d’enlèvement de l’avocat Salah Hamouri
    Par Nadir Dendoune | le mercredi 20 mai 2020 | Le courrier de l\’Atlas
    https://www.lecourrierdelatlas.com/proche-orient-palestine-tentative-d-enlevement-de-l-avocat-salah

    Traces de violences sur le dos de Salah Hamouri, que trois individus ont essayé de saisir ce mercredi 20 mai, à Ramallah en Palestine. Photo (G) : AHMAD GHARABLI / AFP - Photo (D) : DR

    Pour les proches de Salah Hamouri, il ne fait aucun doute : les forces spéciales israéliennes ont tenté d’enlever l’avocat franco-palestinien. Une scène invraisemblable survenue ce mercredi 20 mai à Ramallah, digne des séries Netflix.

    #Salah_Hamouri

  • Migration. 78 Européens enfermés en zone d’attente pendant la pandémie | Le courrier de l\’Atlas
    #Covid-19#migrant#migration#France#centrederetention#europeen

    https://www.lecourrierdelatlas.com/migration-europeens-enfermes-en-zone-d-attente-pendant-la-pandem

    En pleine crise sanitaire mondiale, la police aux frontières françaises retient plusieurs dizaines de ressortissants européens dans la zone d’attente pour personnes en instance (ZAPI) de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. La plupart ont pourtant des contrats de travail et des attestations de déplacements.

  • Migration. Covid-19 : Pétition pour la reconnaissance des médecins étrangers en France | Le courrier de l\’Atlas
    #Covid-19#migrant#migration#France#travail#sante#droit

    https://www.lecourrierdelatlas.com/migration-covid-petition-pour-la-reconnaissance-des-medecins-etr

    En première ligne face à la pandémie, qui a déjà fait plus de 20 000 morts en France, les médecins travaillant dans l’Hexagone, mais diplômés hors de l’Union européenne ne bénéficient pourtant pas du même statut que leurs homologues européens. Dans le contexte de lutte contre le covid-19, le chef de service d’origine syrienne Amine Benyamina a lancé une pétition appelant à l’intégration des médecins étrangers.

  • Une centaine de députés demandent la régularisation des sans papiers | Le courrier de l\’Atlas
    #Covid-19 #Migration #Migrant #France #regularisation
    https://www.lecourrierdelatlas.com/migrations-une-centaine-de-deputes-demandent-la-regularisation-d

    Plus d’une centaine de parlementaires français ont adressé une lettre au Premier ministre pour réclamer la régularisation des sans-papiers face à l’épidémie du Covid-19. M’Jid El Guerrab, député des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest) est l’un d’entre eux. Il nous explique pourquoi il est urgent de régulariser les sans-papiers.

  • #Covid19Palestine : pour montrer sa solidarité aux Palestiniens
    Nadir Dendoune, Le Courrier de l’Atlas, le 13 avril 2020
    https://www.lecourrierdelatlas.com/proche-orient-covid-palestine-pour-montrer-sa-solidarite-aux-pal

    On a lancé l’appel #Covid19Palestine pour montrer au peuple palestinien que nous ne les oublions pas en ces moments difficiles, et que nous continuons de co-résister à leurs cotés, pour un monde plus juste et solidaire. En cette triste période de pandémie mondiale, le régime israélien continue d’attaquer quotidiennement les Palestinien-ne-s qui cherchent comme tout le monde à se protéger contre le Covid-19, que ce soit en Cisjordanie occupée ou à Gaza.

    #coronavirus #Palestine #solidarité #BDS #France

    Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
    https://seenthis.net/messages/832147

  • Béziers : un homme meurt après son interpellation, notamment pour non-respect du confinement
    https://www.lci.fr/police/beziers-interpelle-notamment-pour-non-respect-du-confinement-un-homme-meurt-deva

    Il était un peu plus de 23h31 quand son décès a été constaté mercredi soir. Un peu plus tôt, la victime, un homme âgé de 33 ans avait été contrôlé dans une rue du centre-ville de Béziers (Hérault) pour non-respect des règles du confinement et du couvre-feu. 

    Selon plusieurs sources citées par la presse locale, le trentenaire se serait rebellé au moment de son interpellation et aurait alors dégradé un véhicule, ce pourquoi les policiers municipaux auraient procédé à son interpellation. « Victime d’un malaise semble-t-il, l’individu a été pris de vomissements pendant le transfert, menotté et allongé à l’arrière du véhicule, il avait perdu connaissance », rapporte Metropolitain.

    Quelques minutes plus tard, le trentenaire est décédé devant le commissariat où il avait été conduit. Malgré les massages cardiaques pratiqués par des policiers, des sapeurs-pompiers et des personnels du Samu, il est décédé sur place.

    Béziers, dont le maire vient d’être réélu triomphalement au premier tour, si fier de sa police municipale :

  • Migration.Europe : aux frontières, des violences dans le silence

    https://www.lecourrierdelatlas.com/migration-europe-aux-frontieres-des-violences-dans-le-silence-23

    Depuis fin février, la Grèce ferme les frontières européennes de manière violente, et ce, sans condamnation de l’Union Européenne.

    Violences aux frontières

    « En mer, les garde-côtes [grecs, ndlr] coupent la route aux bateaux des migrants et réfugiés, tirant en l’air et blessant certains passagers » rapporte Migreurop.

    C’est une situation explosive qui est en place en Grèce aux portes de l’Europe. Une partie de la population, ainsi que des milices fascistes, prêtent main forte à la police et à l’armée grecque pour refouler les personnes exilées, souvent en mettant délibérément la vie de ses dernières en danger, parfois en causant des morts.

    C’est ce que rapportent de nombreuses organisations, françaises (Utopia 56), européennes (Statewatch (Royaume-Uni), Federación SOS Racismo (Espagne)) et au-delà (Migreurop (réseau euro-africain), AMDH Maroc (Association marocaine des droits de l’homme)).

    Illégalité ?

    Selon le droit international et européen, le refoulement à la frontière, d’une personne en demande de protection internationale sans avoir examiné sa situation, est interdit.

    Pourtant, selon Migreurop, l’UE tarde à rappeler ce point de droit aux autorités grecques. L’organisation de soutien aux personnes migrantes s’alarme même de certains propos de dirigeants européens : « Charles Michel, président du Conseil européen, a ainsi encensé les efforts des Grecs pour « protéger les frontières de l’Europe » (...) Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a qualifié la Grèce de « bouclier européen » ».

    Situation délicate

    Pour rappel, cet afflux soudain de migrants à la frontière gréco-turque est le résultat direct d’une décision de la Turquie.

    Suite à une attaque syrienne à Idlib ayant fait plus de 30 morts dans l’armée turque, les autorités ont décidé de laisser passer les migrants syriens, pour forcer l’UE à la soutenir dans ses opérations militaires en Syrie.

    A Paris, diverses organisations avaient appelé à se rassembler mercredi (18 mars), Place de la République, pour dénoncer ces violences aux frontières de l’Europe contre des personnes exilées.

    Un rassemblement très incertain, dû à la situation dictée par les précautions à prendre pour endiguer le Covid-19.

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Turquie #Frontière #Refoulement #Police #Armée #Milicesfascistes

  • Migration.Europe : aux frontières, les exilés exposés au Covid-19

    https://www.lecourrierdelatlas.com/migration-europe-aux-frontieres-les-exiles-exposes-au-covid--237

    Dans la lutte contre le Covid-19, la fermeture des frontières européennes devient un alibi pour mieux refouler les personnes migrantes.

    Confinement forcé

    Dénoncés depuis plus de quatre ans par toutes les organisations de défense de droits de l’homme, les hotspots, notamment ceux des îles grecques, sont surpeuplés.

    Si cela posait déjà problème avant la pandémie de Covid-19, déjà pour des raisons sanitaires, aujourd’hui ces conditions de vie dans les camps, comme celui de Moria sur l’île de Lesbos, deviennent dangereuses.

    Le collectif Migreurop rappelle que depuis le 22 mars dernier, un confinement forcé des exilés dans ces camps a été décidé par les autorités grecques.

    Une décision problématique pour Migreurop : « Leur surpopulation [des camps, ndlr] rend la prévention de la propagation du virus pratiquement impossible, malgré les efforts des exilés qui s’auto-organisent ».

    Refoulements

    Outre le confinement dans des conditions inappropriées pour les exilés déjà présents sur le territoire européen, le combat contre la pandémie est pris en excuse pour un durcissement de la fermeture des frontières européennes occasionnant de nombreux refoulements :

    « Les refoulements sous-traités aux garde-côtes libyens continuent de plus belle, tout comme ceux exécutés par les autorités grecques ou chypriotes. Les actes de violence à l’égard des exilé·e·s se multiplient également tout au long de la route des Balkans ».

    Un durcissement visible même à l’intérieur de l’UE selon Migreurop : « les autorités françaises par exemple continuent de refouler vers l’Italie, alors que ce pays est actuellement l’un des épicentres de la pandémie ».

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Hotspot #Moria #Lesbos #Confinement #Refoulement