• La sécurité du président devait passer sous autorité unique de l’Elysée
    https://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/07/23/la-securite-du-president-devait-passer-sous-autorite-unique-de-l-elysee_5334

    Policiers et gendarmes étaient jusque-là dubitatifs, désormais, ils sont inquiets. A l’aune de l’affaire Benalla, la réforme du dispositif de sécurité assurant la protection du président de la République, envisagée depuis plusieurs mois par l’Elysée et annoncée officiellement aux personnels de la présidence par courrier début juillet, prend une nouvelle dimension.

    Le projet de réorganisation prévoit notamment de faire passer le groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), composé d’un peu moins de 80 policiers et gendarmes, sous l’autorité unique de l’Elysée. Jusqu’à présent, et même si elle était relativement autonome vis-à-vis du ministère de l’intérieur, elle était rattachée à la police nationale par le biais du service de la protection (SDLP), autrefois appelé le Service de protection des hautes personnalités (SPHP).

    Ce changement n’a rien d’anodin. « Cela signifie que la protection du président pourrait se faire en dehors du tout contrôle, dénonce Frédéric Le Louette, président de Gend XXI, association professionnelle de défense des intérêts des gendarmes. L’Elysée aurait la possibilité de confier à des gens sans aucune formation sérieuse, comme Alexandre Benalla, la direction des opérations, sans que personne puisse intervenir. »

    Certains policiers et gendarmes affirment que M. Benalla était pressenti pour prendre la tête de l’une des unités qui composeraient la future direction de la protection du président – celle affectée aux déplacements privés du couple présidentiel, selon Le Point et L’Obs, que le « M. Sécurité » d’Emmanuel Macron dirigeait déjà dans les faits. Le palais dément.

    Au cas où on aurait (encore) un doute sur l’origine de la fuite qui a lancé l’affaire… qui sort juste après l’annonce officielle de la réorganisation.

  • Pour Macron, les aides sociales coûtent un « pognon de dingue » sans résoudre la pauvreté
    https://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/06/13/pour-macron-les-aides-sociales-coutent-un-pognon-de-dingue-sans-resoudre-la-

    « On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens ne s’en sortent pas », s’est enflammé, mardi 12 juin, Emmanuel Macron, dans une vidéo qui le montre en train de peaufiner le discours qu’il doit tenir devant le congrès de la Mutualité française, à Montpellier, mercredi.(...)

    « Je vais faire un constat qui est de dire : on met trop de pognon, on déresponsabilise et on est dans le curatif. Toute notre politique sociale, c’est qu’on doit mieux prévenir – ça nous coûtera moins, ensemble – et mieux responsabiliser tous les acteurs », s’écrie le président. « Les gens pauvres restent pauvres, ceux qui tombent pauvres restent pauvres. On doit avoir un truc qui permet aux gens de s’en sortir. Par l’éducation… », poursuit-il.

    « Plus de prévention pour responsabiliser »

    « Il faut prévenir la pauvreté et responsabiliser les gens pour qu’ils sortent de la pauvreté. Et sur la santé, c’est pareil. Tout le système de soins que je veux repenser, c’est aller vers plus de prévention pour responsabiliser, y compris les acteurs de soins, ajoute le chef de l’Etat. (…) C’est dans ce contexte-là qu’on fait le reste à charge zéro. (…) C’est une politique de responsabilité car tout le monde va au pot, (…) je demanderai des efforts aux mecs qui font des lunettes, aux types qui font des verres… »

    « Là, c’est cohérent. Sinon vous n’aviez pas de fil directeur…, lance-t-il à ses collaborateurs à propos du discours qu’ils lui proposent. C’était de la lasagne à la feta avec de la paella ! »

    Depuis un mois, l’exécutif évoque une réforme des aides sociales pour les rendre plus « efficaces », laissant planer la possibilité d’économies budgétaires. Selon Le Canard enchaîné, dans le cadre du rapport CAP 22, Bercy envisagerait 7 milliards d’euros d’économies, ce qu’Edouard Philippe a démenti.

    Mercredi, le président veut « redonner de la cohérence à son approche sociale », en traçant le cadre des réformes à venir, explique-t-on à l’Elysée, « son projet, au fur et à mesure des réformes sectorielles, a un peu perdu de sa visibilité. Il ne s’agit pas d’un tournant social mais d’un approfondissement ».

    C’est encore "la république réfugiée à Versailles" : comme les pauvres sont mal élevés, ils le restent, on va les éduquer....
    #guerre_aux_pauvres #minima #coupes_budgétaires

    • « En supposant que mille familles de cette ville deviennent des acheteurs réguliers de viande de nourrisson, sans parler de ceux qui pourraient en consommer à l’occasion d’agapes familiales, mariages et baptêmes en particulier, j’ai calculé que Dublin offrirait un débouché annuel d’environ vingt mille pièces. » Swift

    • 7 milliards (?) en moins : « la basket gauche est en train de prendre forme (...) le projet social que nous portons arrive vraiment maintenant » (LREM)

      Bourguignon (LREM) : « Le projet social arrive vraiment maintenant »
      https://www.nouvelobs.com/politique/20180612.AFP2009/bourguignon-lrem-le-projet-social-arrive-vraiment-maintenant.html

      Bourguignon (LREM) : « Le projet social arrive vraiment maintenant » La présidente de la commission des Affaires sociales, Brigitte Bourguignon, à l’Assemblée nationale le 22 mai 2018, L’Obs, 12 juin 2018

      Paris (AFP) - Brigitte Bourguignon, présidente de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale et figure de l’aile gauche du groupe LREM, a estimé mardi que « le projet social » du gouvernement « arrive vraiment maintenant ».

      « Je crois que la basket gauche est en train de prendre forme et que le projet social que nous portons arrive vraiment maintenant », a-t-elle déclaré sur France Inter, interrogée pour savoir si elle était « à l’aise dans cette basket ».

      « Combien d’aides sociales en France, je ne sais pas mais il y en a trop », Darmanin.
      https://seenthis.net/messages/697928

    • C’est quoi une « coutureuse » ? Quelle la différence avec « couturière » ? En tout cas cette « fuite » émane du staff de Macron, il parle pognon et mecs qui font les lunettes pour se mettre à la hauteur des gens à qui il s’adresse.
      C’est la petite phrase de polémique du jour et la fabrique de l’opinion. Jupiter est au café du commerce et parle aux mecs qui vont pouvoir réduire les femmes à leur merci (car encore une fois les bénéficiaires des aides sociales sont les femmes).

    • Toucher 550€ de RSA/mois ne permet pas de sortir de la pauvreté s’il n’y a pas d’accompagnement efficace vers le travail.
      Un vrai travail, un vrai salaire : voilà le projet du gouvernement !
      « L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes » (K.Marx)

      Marlene Schiappa, « Secrétaire d’Etat égalité femmes-hommes auprès @EPhilippePM @EmmanuelMacron Élue Romancière Fondatrice @Maman_travaille »
      https://twitter.com/MarleneSchiappa/status/1006940434701127680

    • Déjà ça me saoule qu’à chaque fois personne ne donne le vrai montant du RSA. 550€ c’est pour les personnes à qui on n’enlève pas le forfait logement (environ 65€) c’est à dire les personnes à la rue. Il n’y a jamais aucun politicien ni journaliste qui donne le bon montant.

  • Comptes de campagne : nouveaux éléments sur les ristournes accordées à Emmanuel Macron
    https://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/06/07/comptes-de-campagne-nouveaux-elements-sur-les-ristournes-accordees-a-emmanue

    Après « Le Monde » et « Mediapart », « Franceinfo » apporte de nouvelles révélations jeudi sur les rabais dont a bénéficié le candidat en 2017.
    […]
    Franceinfo revient sur une soirée organisée le 8 mars 2017 consacrée à l’égalité hommes-femmes : « Ce soir-là, le Théâtre Antoine a été facturé 3 000 euros au candidat Emmanuel Macron. Un mois plus tôt, à Bobino, c’était le même tarif. Des prix très inférieurs à ceux habituellement pratiqués par la société de Jean-Marc Dumontet. » « Le tarif de base de la location avoisine les 13 000 euros TTC », affirme le site d’information, qui précise que « la commission (…) a validé ces deux factures ».
    […]
    Autre lieu, autre rabais. Cette fois, Franceinfo revient sur la soirée organisée le 2 mai à la Bellevilloise, à Paris, à laquelle M. Macron ne participait pas. L’association de campagne a réservé la salle pour 1 200 euros.

    Or, pour une soirée semblable, le candidat du Parti socialiste Benoît Hamon a payé plus de 4 800 euros. « Non seulement Benoît Hamon ne s’est pas vu offrir les “packs son et vidéo” comme Emmanuel Macron, mais il a tout payé plus cher : le service d’ordre, le personnel et surtout la location “brute” de la salle », poursuit Franceinfo.
    […]
    Comme Donald Trump durant la campagne présidentielle américaine, François Fillon ou Jean-Luc Mélenchon, l’équipe de campagne d’En marche ! a utilisé le logiciel #NationBuilder, qui « permet de gérer un fichier de contacts militants, d’animer un site web ou d’envoyer des SMS automatiquement », précise Franceinfo.

    Or contrairement aux candidats des Républicains ou de La France insoumise, M. Macron aurait bénéficié de 30 % de remise pour ce contrat. De 74 000 dollars, la facture est ainsi passé à 52 000 dollars.

    Circulez, y a rien à voir…

    Contacté par Franceinfo sur ces révélations, l’Elysée se contente d’affirmer que « les comptes de campagne du candidat Emmanuel Macron ont été validés par les autorités compétentes en la matière ».

    #La_République_des_copains_et_des_coquins
    si, à l’époque, on m’avait dit que je citerais Michel Poniatowski…