• Fin du remboursement d’un système pour traiter l’AVC : « On est dans l’incompréhension la plus totale », réagit le directeur de l’hôpital Fondation Rothschild
    https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/fin-du-remboursement-d-un-systeme-pour-traiter-l-avc-on-est-dans-l-inco

    Depuis le 1er mars, les cathéters de thrombo-aspiration, un équipement de pointe pour le traitement des AVC - accidents vasculaires cérébraux - ne sont plus pris en charge par la Sécurité sociale. La Société française de neuroradiologie et la Société neuromusculaire ont écrit une lettre au ministère de la Santé pour demander des explications.

    Face aux AVC, ces cathéters sont devenus « l’indication de référence dans le traitement », souligne Julien Gottsmann. Ces équipements de pointe, qui « se placent au niveau de l’aine et vont jusque dans le cerveau pour retirer le caillot », permettent « de sauver des vies », affirme le directeur général de l’hôpital Fondation Rothschild.

  • « Mon espace santé » : ce qu’il faut savoir sur le nouveau dossier médical numérique
    https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/mon-espace-sante-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-nouveau-dossier-medical-nu

    Nouvelle révolution" du côté de la santé. Avec quelques semaines de retard liées à la cinquième vague de Covid-19, le gouvernement a ouvert la généralisation de « Mon espace santé », jeudi 3 février. « Les Français sont prêts » pour ce « nouveau cap dans le développement du numérique en santé », a déclaré Olivier Véran lors d’une conférence de presse, comparant ce lancement à celui de la carte Vitale en 1998. Le dispositif permettra à tout assuré de bénéficier d’un carnet de santé numérique, créé automatiquement. Franceinfo fait le point sur ce compte en ligne, grâce auquel il sera possible pour les assurés de « stocker et d’accéder à leurs données de santé en toute confiance et en toute sécurité ».

    Les comptes « Mon espace santé » sont créés automatiquement. Cette automatisation est d’ailleurs dénoncée comme un « passage en force » et une « négation du droit des patients sur le consentement libre et éclairé » par le Syndicat de la médecine générale (SMG), minoritaire dans la profession.

    #santé #numérisation #data #cybersécurité #contrôle_social

  • Hôpital : plus de 3 400 lits ont été supprimés en 2019
    https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/hopital-plus-de-3-400-lits-ont-ete-supprimes-en-2019_4122035.html

    Un peu plus de 3 400 lits d’hospitalisation complète (réservés à des patients pour une durée généralement supérieure à une journée) ont été fermés en 2019 dans les établissements de santé français, selon une étude du ministère de la Santé publiée mardi 29 septembre. Dans le même temps, 1 500 places d’hospitalisation partielle, concernant l’accueil de jour ou de nuit et les unités ayant des activités d’anesthésie, de chirurgie ambulatoire ou de médecine ambulatoire, ont été créées.

    Les grèves et manifestations qui ont agité l’hôpital l’an dernier n’ont pas inversé la tendance : les hôpitaux et cliniques ont encore réduit leur capacité d’accueil de 0,9% en 2019 au total. Les 3 005 établissements publics et privés disposaient très exactement de 392 262 lits d’hospitalisation complète, soit 3 408 de moins en un an, précise la direction statistique des ministères sociaux (Drees).


    Un « repli dans la tendance observée depuis plusieurs années », qui « reflète la volonté de réorganiser l’offre, parfois face à des contraintes de personnel empêchant de maintenir les lits ». A l’inverse, le « virage ambulatoire » a poursuivi sa course : 1 499 places « de jour » ont été ouvertes, soit une hausse de 1,9% portant leur nombre total à 78 790. L’hospitalisation à domicile a même enregistré un bond de 5,5%, avec 19 100 patients, « pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire ».

    #hôpital #santé_publique (feu la) #lits_d'hospitalisation

  • [vidéo] Maisons de retraite : derrière la façade | Envoyé spécial
    https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/video-maisons-de-retraite-derriere-la-facade_2944473.html

    Nourriture rationnée, soins bâclés, personnel insuffisant… les patients sont-ils maltraités dans les Ehpad ? Près d’un quart de ces établissements affichent des taux de profit records. Font-ils des économies sur le dos de nos aïeux ? Durée : 45 min. Source : France 2

  • Darmanin relance l’idée du versement social unique - Boursorama
    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/darmanin-relance-l-idee-du-versement-social-unique-c972b512ecf90adce4e11

    PARIS (Reuters) - Gérald Darmanin a évoqué mardi la création d’une allocation sociale unique, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, dans le but d’améliorer l’efficacité du système français de protection sociale.

    « Il faut faire une aide sociale unique et il faut, une fois qu’on a cette aide sociale unique, avoir cette différence avec le salaire » afin d’éviter les « trappes à inactivité » et la multiplication d’allocations « parfois contradictoires dans leurs objectifs », a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics sur RTL.

    #Réforme qui vient. Un ensemble de #droits_sociaux : des « aides sociales individualisées ». #RSA #APL #Darmanin

    • La refonte des aides sociales, chantier miné pour Macron
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/05/30/la-refonte-des-aides-sociales-chantier-mine-pour-macron_5306914_823448.html

      C’est désormais un nouveau chantier que le président de la République veut ouvrir, pour parfaire cette démarche : celui des aides sociales. « Il ne s’agit pas de toucher aux aides sociales comme les allocations handicapé, parent isolé ou minimum vieillesse, trois aides que nous avons décidé d’augmenter », se dépêche-t-on de préciser à l’Elysée. « Ni à leur montant, il a été voté », ajoute Benjamin Griveaux. « En revanche, il faut se demander : est-ce que les aides sociales ciblent les bonnes personnes ? Faut-il les simplifier ? », poursuit le porte-parole du gouvernement.

      Avant le séminaire de mercredi, plusieurs membres du gouvernement ont abordé le sujet, de manière parfois désordonnée, à l’image des divergences apparues entre le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, et son collègue du budget, Gérald Darmanin. Reste que, au-delà de ces « couacs » de communication, le dossier est bel et bien sur la table du gouvernement. « Le nombre d’allocataires du RSA a augmenté de 50 % en dix ans. Et 50 % d‘entre eux sont au RSA depuis plus de quatre ans. Beaucoup d’entre eux attendent plus de six mois un rendez-vous pour pouvoir être accompagnés vers le retour à une activité. C’est absurde », a ainsi confié Edouard Philippe au JDD. Pour le premier ministre, « on a trop longtemps cru qu’il suffisait d’indemniser des personnes sans ressources pour les réinsérer ».

      « L’OBJECTIF, CE N’EST PAS DE FAIRE DES ÉCONOMIES POUR FAIRE DES ÉCONOMIES », AGNÈS BUZYN
      Sur RTL, mardi 29 mai, Gérald Darmanin a estimé qu’il y avait « trop » d’aides sociales en France, et qu’« elles sont parfois contradictoires ». Il faut, a poursuivi le ministre des comptes publics, « revoir » certains dispositifs censés favoriser le retour à l’emploi, qu’il juge trop peu « incitatifs ». Et de citer la prime d’activité attribuée aux travailleurs modestes qui, a-t-il argué, coûte à l’Etat 6 milliards d’euros par an contre 4 milliards en 2016, alors que la croissance est de retour. Une prime que le candidat Macron avait pourtant promis de revaloriser de 50 % et qui est censée augmenter de 20 euros par mois à compter d’octobre…

      Lire aussi : Darmanin recadre Le Maire, avec la bénédiction de l’Elysée et de Matignon

      La transformation du modèle social français voulue par le chef de l’Etat devrait aussi être l’occasion de faire des économies. Certes, les comptes publics se sont améliorés depuis un an, mais c’est avant tout grâce à une conjoncture favorable aux recettes, et cela ne permet pas à la France de respecter ses engagements européens.

      Emmanuel Macron s’est engagé à baisser de trois à quatre points, d’ici à la fin du quinquennat, le taux de dépenses publiques rapportées au produit intérieur brut. « L’efficacité de l’action publique sera un sujet du séminaire », dit-on à Matignon. En s’inspirant des conclusions du comité d’experts CAP (Comité action publique) 2022, qui doit être remis en juin, et des propositions des différents ministres, le gouvernement souhaite décider rapidement des mesures qu’il retiendra dans son budget 2019.

      « L’objectif, ce n’est pas de faire des économies pour faire des économies, mais de faire des économies sur ce qui ne marche pas et d’investir sur ce qui fonctionne », a avancé Agnès Buzyn, dimanche 27 mai. Pas question de refaire l’erreur des APL, lorsque l’exécutif a décidé, à l’été 2017, de le réduire de 5 euros par mois pour des raisons purement budgétaires alors qu’au même moment il allégeait l’impôt sur la fortune. Ce qui a contribué à l’époque à faire d’Emmanuel Macron, pour une partie des Français, le « président des riches ».

      « Depuis vingt ans, les majorités successives ont saupoudré, subventionné, multiplié les plans et organisé méthodiquement l’aumône républicaine d’un Etat-providence sans boussole », écrit le porte-parole du gouvernement dans une tribune dans Le Parisien du dimanche 27 mai, « à ceux qui chaque jour interpellent le gouvernement sur sa jambe sociale et qui voudraient que nous traitions par une dépense publique pavlovienne les symptômes d’un profond malaise social, je veux dire que nous attaquons les inégalités à la racine ». Reste à convaincre les Français.

    • 7 milliards d’euros économie en deux ans sur les drois sociaux : "Les minima sociaux sous la guillotine de Bercy", Canard Enchainé

      Une erreur dans l’article, ce ne sont pas 2,6 millions mais 6,5 millions de ménages qui ont vu leur aide au logement baisser de 5€/mois.

      Selon le Canard, Buzyn - après 1,3 milliard en moins pour les hôpitaux, 30.000 infirmières supprimées et rien pour les EHPAD - aurait refusé par écrit de réaliser de telles coupes.
      Et, suite à la publication, Buzyn dément l’existence de ce projet d’amputation là... à suivre, bien que lon sache déjà comment se feront - très classiquement (cf gvt PS successifs) une part des économies : "le gel en 2019 des prestations, dites « légalement indexées » (allocations familiales, retraites…), « pourrait rapporter 3,5 milliards d’euros »"
      https://seenthis.net/messages/695279

      Par ailleurs, ça brasse au ministère

    • Aides sociales : « pas question de faire des économies sur les plus vulnérables », assure [sans honte] Agnès Buzyn
      « Personne ne m’a demandé de trouver 7 milliards d’euros ».

      https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/06/agnes-buzyn-dement-devoir-faire-des-economies-sur-les-aides-sociales_

      Difficile d’y voir clair dans les intentions du gouvernement concernant les aides sociales. Alors que le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérard Darmanin, juge qu’il en existe trop, et que l’hypothèse d’une réduction circule dans les couloirs de Bercy, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a démenti ce mercredi 6 juin devoir tailler dans ces aides à la demande de l’exécutif.

      Invitée sur RTL, la ministre a assuré qu’il n’était « pas question de faire des économies sur les plus vulnérables ». Dans son édition de ce mercredi, le Canard enchaîné affirme qu’Agnès Buzyn a été sommée par l’Elysée et Matignon d’économiser 7 milliards en deux ans sur les aides sociales. Un objectif que la ministre a démenti sans détour : « Personne ne m’a demandé de trouver 7 milliards d’euros ». Et d’insister : « je ne sais absolument pas d’où vient ce chiffre. Ça n’a jamais été envisagé ».

      [ Ça n’est pas du tout la stratégie du mé .. dit-elle sur RTL, avant de dire gouvernement] « La stratégie du gouvernement, c’est de s’intéresser aux personnes, pas au budget » [ sic ], a encore assuré la ministre, disant agir « pour éviter ce déterminisme social spécifique à la France [ sic ] ».

      Alors, comment expliquer cette cacophonie qui semble s’installer sur le sujet au sein du gouvernement ? « Chacun parle de son ministère, c’est normal que le ministre du Budget parle avec un prisme économique », a-t-elle assuré, tout en se disant ouverte à une réflexion sur l’organisation des prestations sociales en raison de leur illisibilité. « Notre système est devenu illisible et peut engendrer le non recours aux droits : c’est pour y remédier que nous avons le droit de le questionner », a-t-elle affirmé.

      Si elle n’est pas opposée à la mise en place d’une aide sociale unique, Agnès Buzyn a toutefois précisé qu’une telle idée reste, pour le moment, « extrêmement complexe à monter ».

      Une nouvelle aide à la garde d’enfant

      La ministre de la Santé a également évoqué le plan pauvreté que le gouvernement doit présenter au mois de juillet. Et selon Agnès Buzyn, celui-ci comprendra une nouvelle aide sociale, destinée aux femmes « qui n’ont pas les moyens de débourser un mois de garde d’enfant et qui, de fait, renoncent à un emploi ».

      « Ce tiers payant permettrait d’avancer le premier ou le deuxième mois de cette garde d’enfant et permettrait à ces femmes de retrouver un emploi », a-t-elle précisé, avant d’ajouter : « nous avons écouté des personnes (...) notamment des femmes seules qui disent ’je voudrais travailler, il faut que je débourse 600 euros pour une assistante maternelle le premier mois, et même si je gagne le Smic je n’ai pas ces 600 euros à mettre sur la table pendant un mois ou deux’ ».

      Emballage philanthropique : « éviter le non recours » ; « féministe », 600 euros de garde d’enfant offert un mois ou deux aux pauvresses pour la reprise d’un emploi. Sur ce dernier point, le cynisme se laisse lire, gagner le SMIC pour pouvoir ensuite payer 600 euros de garde d’enfant...

      #aristocrates_à_la_lanterne

    • « Toutes les allocations peuvent être discutées », annonce la ministre de la Santé, France intox
      https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/toutes-les-allocations-peuvent-etre-discutees-annonce-la-ministre-de-la

      « On ne doit pas s’acheter une bonne conscience avec les minima sociaux. Ils sont un filet de sécurité indispensable mais ils ne permettent plus de sortir de la pauvreté », « notre modèle social est grippé »