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  • Chiffrement dans le Cloud : la Cnil fait un gros point sécu - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/actualites/chiffrement-dans-le-cloud-la-cnil-fait-un-gros-point-secu-39963734.htm

    Ultime conseil, face à des techniques de chiffrement dans le cloud « pour l’instant, limitées à des fonctions de base », la Cnil recommande "de s’assurer que le fournisseur (de cloud) ne peut pas avoir accès aux données en clair traitées ou aux clés cryptographiques, ni (de savoir quelles) opérations ont été effectuées sur ces données.

  • Firefox n’est définitivement plus une menace pour Google Chrome - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/actualites/firefox-n-est-definitivement-plus-une-menace-pour-google-chrome-39963390.htm

    Technologie : Le navigateur de la fondation Mozilla ne cumule plus que 2,2 % de parts de marché. Retour sur la chute du célèbre navigateur open source.

    Au delà du fait que mes statistiques web ne confirment pas ce %, et au delà du fait que ce % est construit selon des méthodos discutables, il y a une sorte d’offensive apparemment concertée autour de Firefox et de sa fondation qui me laisse perplexe.

    Si cet alarme pouvait nous amener à déployer plus souvent Firefox sur les terminaux, ce serait positif certes. Mais il y a une telle animosité sous-jacente, apparemment, que ça laisse... perplexe (bis).

  • Avoir Internet par satellite vaut-il autant de pollution ? - Numerama
    https://www.numerama.com/sciences/1545346-avoir-internet-par-satellite-vaut-il-autant-de-pollution.html

    Les constellations de satellites, utiles pour fournir l’accès à un Internet haut-débit, représentent une menace pour l’environnement en raison du nombre de fusées nécessaires pour les déployer. Une étude révèle que le bilan carbone serait près de 100 fois supérieur à ce que réclament les besoins actuels en bande passante.

  • Mais pourquoi donc les lycéennes ignorent les formations en informatique ? - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/actualites/mais-pourquoi-donc-les-lyceennes-ignorent-les-formations-en-informatique-39961

    Technologie : Pour l’association ‘La Société informatique de France’, l’enseignement de l’informatique au lycée progresse, mais continue de souffrir de fragilités majeures : peu d’élèves suivent la spécialité, souvent abandonnée, et délaissée par les filles.

  • Un employé sur quatre craint d’être considéré comme « paresseux » s’il utilise l’IA
    https://www.zdnet.fr/actualites/un-employe-sur-quatre-craint-d-etre-considere-comme-paresseux-s-il-utilise-l-i

    D’autres enquêtes mettent également en évidence des problèmes similaires, indiquant la nécessité d’un leadership fort en matière d’IA

    L’IA, même si tu n’en veux pas, tu vas en bouffer, et c’est ton chef qui va te l’imposer.

  • Salut à toi G.
    G. avait 68 ans, il vivait dans un petit village des Corbières, ancien d’AZF relégué au silence, retraité de courte vie, le grand costaud au masque jovial est tombé dans son jardin.
    Sa famille a tenté de téléphoner aux secours, fixe ou portable satellite ou pas, aucune liaison possible. Il a fallut dépenser ce temps précieux pour se rendre en voiture au col, là où il était possible de capter une antenne relais, pour téléphoner aux pompiers, faire décoller l’hélico, tenter de le réanimer. Voilà, trop tard.
    Et j’apprends ainsi qu’il n’y a pas de numéro d’urgence au village, rien, niet. Que toute l’énergie que les membres du conseil municipal dépensent pour se prendre la tête sur les crottes de chiens ou pour installer des panneaux d’interdiction de stationner sur une commune de 70 habitants aurait pu servir ben juste à sauver G.
    Et qu’il serait peut-être temps d’avoir au moins un numéro d’urgence quand d’un coup le village se retrouve sans téléphone pendant plusieurs jours.

    Donc ami·es de seenthis, si vous avez des pistes pour la mise en place d’une liaison radio en cas d’urgence, ça pourrait aider à faire bouger ces foutus crétins des Corbières. Merci. Pour les enfants de G.

  • Les datacenters, une nouvelle source d’énergie pour chauffer les foyers européens - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/actualites/les-datacenters-une-nouvelle-source-d-energie-pour-chauffer-les-foyers-europee

    Cloud Computing : Les initiatives se multiplient en Europe pour chauffer logements et bureaux avec l’énergie résiduelle des centres de données. Si les pays nordiques font figure de locomotive dans ce domaine, la France n’est pas en reste.

    Et si l’énergie émanant des datacenters servait à chauffer nos maisons plutôt que la planète ? La valorisation de la chaleur résiduelle rejetée dans l’air, et plus rarement dans l’eau par les centres de données constitue une des pistes les plus prometteuses pour lutter contre le réchauffement climatique. Tout un chacun a pu constater qu’un ordinateur dégage en permanence de la chaleur, ce qui nécessite la présence d’un système de ventilation.

    A l’échelle d’un datacenter, l’énergie émise par les micro-processeurs est proportionnelle au nombre de serveurs qu’il héberge. Elle peut être mise à profit l’hiver pour chauffer des équipements collectifs (piscine, gymnase, collège), des bureaux, des zones commerciales ou des logements sociaux.

    Dans le contexte actuel de la crise énergétique, sur fond de guerre en Ukraine, cette source alternative d’énergie est loin d’être anodine. Selon une étude menée par la start-up française Greenly, le cloud représente près de 0,5 % des émissions mondiales de CO2. Avec l’explosion des usages numériques et du nombre de datacenters, ce chiffre pourrait monter à 2 % d’ici à 2030.

    Toujours selon l’étude de Greenly, les trois hyperscalers américains émettent d’ores et déjà 200 millions de tonnes de CO2 équivalent par an. A titre de comparaison, les datacenters d’Amazon Web Services (AWS) consomment davantage d’électricité que la Belgique (100 TWh), Microsoft Azure autant que la Suisse (60 TWh) et Google Cloud que l’Irlande (27 TWh).

    Les GAFAM à la manœuvre

    Selon un article du Wall Street Journal, l’Europe est à la pointe dans la récupération de l’énergie résiduelle des datacenters. Pour illustrer ce constat, le journal américain a passé en revue les récentes initiatives des GAFAM sur le Vieux Continent.

    « Au cours de l’année écoulée, Amazon, Apple et Microsoft ont commencé à connecter, ou ont annoncé leur intention de connecter leurs principaux centres de données aux systèmes de chauffage urbain en Irlande, au Danemark et en Finlande. » De même, Google a annoncé qu’il évaluait les possibilités de récupérer la chaleur de ses centres de données européens.

    Meta, la maison mère de Facebook, a déjà sauté le pas. Depuis 2020, elle utilise l’excès de chaleur de son centre de données local pour chauffer la ville d’Odense, au Danemark. Environ 11 000 foyers devraient en profiter l’année prochaine. Apple travaille elle, depuis 2017, avec une autre ville danoise, Viborg, sur la façon d’utiliser la chaleur de son datacenter. Ce projet devrait se concrétiser en 2023.

    Et comme ça ils pourront continuer à répandre leur nuisance.

    #greenwashing

  • Le boss de Shopify : « J’essaie de créer un environnement où tout le monde se sent mal à l’aise en permanence » - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/actualites/le-boss-de-shopify-j-essaie-de-creer-un-environnement-ou-tout-le-monde-se-sent

    Technologie : Nouveau management ? Management de crise ? L’éditeur de solution e-commerce créée le chaos en interne après avoir licencié 10 % de ses effectifs. La croissance passera t-elle par les pleurs et les grincements de dents ?

    Mais où donc s’arrêtera Shopify dans sa quête de réorganisation ? Les dirigeants de la plate-forme de commerce électronique en mode SaaS s’atttaquent de manière particulièrement brutale à la réunionite. Lors de la première journée de reprise du travail dans l’entreprise, mardi, ils ont dévoilé un plan, nommé « Chaos Monkey 2023 ». Et il est radical.

    Fini les réunions de plus de deux personnes. Fini les canaux Slack publics qui permettent aux employés d’échanger. Et de plaider pour l’"ingénierie du chaos", soit un concept informatique où l’on teste l’infra avec des incidents volontaires. L’ingénierie du chaos est aussi nommé Chaos Monkey, « et chez Shopify, nous appliquons cette pratique non seulement dans la construction d’excellents produits pour nos clients - mais dans tout ce que nous faisons » indiquent des documents internes de l’entreprise, selon Business Insider.

    Dans les faits, Shopify a déjà retiré à chaque employé le canal public de l’espace de travail Slack de l’entreprise. Supprimé également l’historique des messages de ces canaux publics. Et chaque canal Slack est désormais limité à 150 membres.

  • Déjà, le coup du scanner biométrique de l’US army sur eBay (cadeau de Noël recyclé ?), là j’avoue que même dans une série à deux balles j’aurais du mal à y croire mais en plus le truc n’est même pas nettoyé.

    https://www.zdnet.fr/actualites/des-scans-militaires-sur-ebay-et-des-donnees-biometriques-dans-la-nature-39951

    Technologie : Un dispositif de scan biométrique de l’armée américaine vendu pour 68 dollars à un chercheur allemand sur eBay révèle des informations surprenantes.

    Un scanner biométrique de l’armée américaine mis en vente sur eBay s’est retrouvé entre les mains d’un chercheur en sécurité allemand.

    Le New York Times rapporte que Matthias Marx, membre du Chas Computer Club, s’est procuré ce dispositif de capture biométrique portatif pour la modique somme de 68 dollars sur le site de vente en ligne. Quelle ne fut pas sa surprise quand le chercheur allemand en sécurité a découvert qu’il contenait les empreintes digitales et les scans de l’iris de 2 632 personnes originaires d’Afghanistan et d’Irak, parmi lesquels des terroristes et des criminels recherchés.

    Des empreintes digitales, des scans d’iris, des noms et des photos non chiffrés ont été retrouvés sur la carte mémoire de l’appareil. L’appareil militaire, construit par le Pentagone, a été utilisé à des fins d’identification. Il aurait été utilisé pour la dernière fois en 2012 en Afghanistan, peut-on lire dans les colonnes du New York Times.

    Failles de sécurité

    Cette machine, le Secure Electronic Enrollment Kit (ou Seek II), possède un lecteur d’empreinte de pouce ainsi qu’un écran et un clavier miniatures.

    Au moment de sa découverte, le chercheur allemand a tenté de réaliser un scan sur lui-même. Une fois ses données biométriques récoltées, un message est apparu lui demandant de se connecter à un serveur du commandement des opérations spéciales américaines afin de télécharger les nouvelles données.

    Un porte-parole du ministère de la Défense américain a indiqué au New York Times que « le ministère demande que tous les appareils dont on pense qu’ils contiennent des informations personnelles identifiables soient renvoyés pour une analyse plus approfondie ». Le chercheur n’a quant à lui pas dévoilé publiquement les informations récupérées sur l’appareil pour ne pas mettre en danger les personnes concernées.

    L’association de hackers Chaos Computer Club, dont fait partie Matthias Marx, s’est procuré au total six dispositifs de capture biométrique sur eBay, dans le but de repérer d’éventuelles failles de sécurité.

    #données_biométriques #technologies_militaires #commerce_en_ligne

  • Le Conseil d’Etat annule la taxe copie privée pour les appareils reconditionnés - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/actualites/la-taxe-copie-privee-sera-levee-pour-les-appareils-reconditionnes-tranche-le-c

    Juridique : Le Conseil d’Etat invalide l’assujettissement des appareils reconditionnés à la rémunération pour copie privée, dans une décision du 19 décembre 2022 repérée par L’Informé, et dont ZDNet a obtenu une copie.

    Les #ayant_tous_les_droits vont encore râler que l’état de droit les spolie.

  • Des chercheurs font voler en éclat l’anonymat présumé du #bitcoin - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/actualites/des-chercheurs-font-voler-en-eclat-l-anonymat-presume-du-bitcoin-39943120.htm


    Ça sent le krash…

    Leur principale découverte est que, durant ces deux premières années, « la plupart des bitcoins ont été minés par seulement 64 agents [...] représentant collectivement 2 676 800 bitcoins (soit une valeur actuelle de 84 milliards de dollars) ». Ils font référence au processus de frappe de nouveaux coins en résolvant des défis informatiques.

    Ce nombre, 64 personnes au total, est « 1 000 fois plus petit que les estimations précédentes de la taille de la première communauté Bitcoin (75 000) », observent-ils. Parmi ces 64 personnes, on trouve des personnalités qui sont déjà devenues des légendes, comme Ross Ulbricht, connu sous le nom de Dread Pirate Roberts. Ross Ulbricht est le fondateur de Silk Road, une opération de marché noir qui utilisait des bitcoins à des fins illicites – jusqu’à ce qu’elle soit fermée par le FBI.

  • Les employés de Facebook ne peuvent pas entrer dans les bureaux – les badges ne fonctionnent pas non plus Sénégal direct - Moussa Gaye
    https://senegaldirect.com/les-employes-de-facebook-ne-peuvent-pas-entrer-dans-les-bureaux-les-b

    Certains des employés qui se sont précipités dans les bureaux pour évaluer personnellement l’étendue des dégâts n’ont pas pu accéder aux bâtiments car leurs badges numériques ont cessé de fonctionner, ce qui les a empêchés d’accéder aux zones de serveurs et d’agir personnellement sur les machines des bâtiments.


    Il n’y a pas que les réseaux sociaux qui ne fonctionnent pas : toute l’entreprise de Mark Zuckerberg est hors ligne. Le pépin qui empêche des millions d’utilisateurs dans le monde d’accéder à Facebook, Instagram et WhatsApp empêche également les travailleurs du géant de Menlo Park de résoudre la situation et même d’entrer dans leurs bureaux. Le New York Times rapporte cela, citant des sources internes de Facebook selon lesquelles l’ampleur de l’accroc technique serait si grande qu’elle impliquait également des systèmes internes. Y compris les lecteurs de badges qui, ne reconnaissant pas les employés, n’ouvrent pas les portes. Ainsi, les premiers ingénieurs qui se sont précipités sur le site n’ont pas pu entrer car les systèmes physiques ne fonctionnaient pas.

    La plupart des systèmes internes ont cessé de fonctionner, y compris les services de messagerie et de partage d’informations. Les calendriers, les outils de liste de tâches et d’autres services utilisés par les employés ont cessé de répondre, tout comme certains appareils liés aux systèmes informatiques de l’entreprise, notamment les lecteurs de badges. Les travailleurs ont expliqué qu’ils avaient des difficultés à passer des appels depuis les téléphones de l’entreprise et à recevoir des courriels de personnes extérieures à l’entreprise. La plateforme de collaboration interne, Workplace, a également cessé de fonctionner. Beaucoup se sont donc tournés vers la concurrence, utilisant LinkedIn, Zoom et Discord pour continuer à travailler.

    Certains des employés qui se sont précipités dans les bureaux pour évaluer personnellement l’étendue des dégâts n’ont pas pu accéder aux bâtiments car leurs badges numériques ont cessé de fonctionner, ce qui les a empêchés d’accéder aux zones de serveurs et d’agir personnellement sur les machines des bâtiments. Selon le responsable des opérations de sécurité de Facebook, le problème actuel est un risque élevé pour les personnes, un risque modéré pour les actifs de l’entreprise et un risque élevé pour la réputation de Facebook. Une petite équipe d’employés a été envoyée au centre de données de Santa Clara pour réinitialiser manuellement les serveurs de l’entreprise.

     #facebook #Messenger #Instagram #WhatsApp #data_centers #algorithme #surveillance #bigdata #publicité #données #instagram #marketing #gafam #sécurité #serveurs

    • Vidéo : voici ce qui a provoqué la panne de Facebook (et Instagram, et WhatsApp) zdnet.fr
      https://www.zdnet.fr/actualites/voici-ce-qui-a-provoque-la-panne-de-facebook-et-instagram-et-whatsapp-39930251

      Technologie : Ne vous attendez pas à une solution immédiatement, ça risque de durer un bon moment. On vous explique, tout ceci est lié à un mystérieux protocole nommé BGP.

      Maj 05/10/2021 à 06h38  : Les différents services de Facebook touché par la panne sont désormais rétablis, la panne aura duré 6 heures. L’entreprise a commencé à communiquer sur la panne. Il s’agit d’un changement de configuration des routeurs principaux" qui a provoqué un effet en cascade de paralysie des datacenters de l’entreprise.

      Le vieux dicton du dépannage de réseau dit que si quelque chose ne va pas, "c’est le DNS". Et bien cette fois, le serveur de noms de domaine (DNS) semble être un simple symptôme de la cause fondamentale de la panne globale de Facebook. La véritable cause est qu’il n’y a pas de routes Border Gateway Protocol (BGP) fonctionnelles vers les sites de Facebook.
      https://www.youtube.com/watch?v=rnlGuMtGEtQ


      BGP est le protocole de passerelle extérieure standardisé utilisé pour échanger des informations de routage et d’accessibilité entre les systèmes autonomes (SA) de premier niveau d’Internet. La plupart des gens, et même la plupart des administrateurs réseau, n’ont jamais besoin d’utiliser BGP.

      Beaucoup de gens ont remarqué que Facebook n’était plus répertorié dans le DNS. En effet, il y a même eu des messages humoristiques proposant de vous vendre le domaine Facebook.com.

      Le vice-président de Cloudflare, Dane Knecht, a été le premier à signaler le problème BGP qui est sous-jacent à cette panne géante. Cela signifie, comme l’a tweeté Kevin Beaumont, responsable du centre des opérations de sécurité de Microsoft, qu’en l’absence d’annonces BGP pour vos serveurs de noms DNS, le DNS s’effondre. Et donc personne ne peut vous trouver sur Internet. Même chose pour WhatsApp. Facebook s’est en quelque sorte déplateformisé de sa propre plateforme."

      Oups.

      Aussi ennuyeux que cela puisse l’être pour vous, cela peut être encore plus ennuyeux pour les employés de Facebook. Selon certaines informations, les employés de Facebook ne peuvent pas entrer dans leurs bâtiments parce que leurs badges et portes "intelligentes" ( ahah, peut-être est il temps de remplacer enfin intelligent par connecté ) ont également été désactivés par cette panne de réseau. Si cela est vrai, les employés de Facebook ne peuvent littéralement pas entrer dans le bâtiment pour tenter de réparer la ou les pannes.

      Facebook a depuis précisé que ces difficultés techniques ont également affecté ses outils internes, rendant d’autant plus difficile son travail pour résoudre la situation.

      Plus tard dans la nuit, Facebook a communiqué sur les origines de panne. “Nos équipes d’ingénierie ont appris qu’un changement de configuration des routeurs principaux qui coordonnent le trafic entre nos centres de données a entraîné des difficultés techniques aboutissant à l’arrêt de toute communication. Cette interruption des échanges du réseau a eu des effets en cascade sur la façon dont nos centres de données communiquent, provoquant la panne de nos services” expliquait l’entreprise.

      Quelques heures avant, l’utilisateur de Reddit u/ramenporn, qui prétendait être un employé de Facebook travaillant à ramener le réseau social d’entre les morts, avait signalé, avant de supprimer son compte et ses messages, que "le DNS pour les services de FB a été affecté et c’est probablement un symptôme du problème réel, à savoir que l’échange de trafic BGP avec les #routeurs d’échange de trafic de Facebook a été interrompu, très probablement en raison d’un changement de #configuration entré en vigueur peu de temps avant que les pannes ne surviennent)". 


      Un changement de configuration erroné effectué via une interface web
      Il poursuit : "Des personnes essaient maintenant d’accéder aux routeurs d’échange de trafic pour mettre en œuvre des correctifs, mais les personnes ayant un accès physique sont distinctes de celles qui savent comment s’authentifier auprès des systèmes et de celles qui savent ce qu’il faut faire, de sorte qu’il y a maintenant un défi logistique pour unifier toutes ces connaissances. Une partie de cette situation est également due à la diminution des effectifs dans les centres de données en raison des mesures de lutte contre la pandémie."

      Ramenporn a également déclaré qu’il ne s’agissait pas d’une attaque, mais d’un changement de configuration erroné effectué via une interface web. Ce qui est vraiment dégoûtant — et pourquoi Facebook est toujours hors service quelques heures plus tard — c’est que, puisque BGP et DNS sont hors service, "la connexion au monde extérieur est hors service, l’accès à distance à ces outils n’existe plus, donc la procédure d’urgence est d’obtenir un accès physique aux routeurs d’échange de trafic et de faire toute la configuration localement". Bien sûr, les techniciens sur place ne savent pas comment faire et les administrateurs réseau principaux ne sont pas sur place. En bref, c’est un grand gâchis.

      Conséquence de cette panne, le cours de Facebook a perdu plus de 6 % à la bourse de New York. Selon l’entreprise, il n’y a aucun signe montrant que les données des utilisateurs aient pu être compromises.
      Pour rappel, le réseau social le plus populaire du monde s’est effondré lundi 4 octobre 2021 vers 8h45, heure californienne (soit 17h45, heure française). Mais il n’y a pas que Facebook : Instagram, WhatsApp et Facebook Messenger ont également été touchés par la panne.

      Les services de statut de sites web comme DownForEveryoneOrJustMe et DownDetector signalaient alors que Facebook était hors service. Le problème touchait l’intégralité des services de l’entreprise dans le monde entier. En France également, les différents sites avaient cessé de fonctionner, tout comme les applications du groupe.

      #BGP #DNS

  • DES CORBEAUX SE REBIFFENT CONTRE LA DICTATURE TECHNOLOGIQUE

    Les drones et les volatiles ne font généralement pas bon ménage. Dans le ciel, c’est une bataille qui a commencé il y a longtemps déjà. Il y a quelques jours, le Canberra Times racontait comment des corbeaux s’en sont pris à des drones de livraison opérés par Google. Les attaques répétées ont conduit Wing, le service de livraison par drone détenu par Alphabet, à suspendre ses vols au-dessus de la zone. L’opérateur a déclaré qu’elle attendrait que les chercheurs évaluent le comportement des oiseaux, avant de reprendre les livraisons à domicile.

    Google a été contraint de suspendre les vols de ses drones de livraison en Australie à cause des attaques des corbeaux ! Le service existait à Canberra depuis 2019. Mais face aux multiplications d’attaques d’oiseaux, Google a décidé d’arrêter ces livraisons par drones. Les corbeaux, qui poursuivent et attaquent régulièrement les drones en cours de livraison. Déboussolés, déséquilibrés, les engins finissent par lâcher prise et perdre leur marchandise.

    La société Wing a fait appel à plusieurs ornithologues pour tenter de résoudre le problème. Selon Neil Hermes, cité par ABC News Australia, « les corbeaux ont l’habitude de faire fuir les chiens qui s’approchent trop de leurs nids, mais l’attaque de drones est un comportement nouveau ». Ces attaques coïncideraient avec la période de nidification des oiseaux, qui agiraient de la sorte pour défendre leur territoire.

    Ce n’est pourtant pas la première fois que des oiseaux attaquent des drones en vol. La Police parisienne en a fait les frais, il y a deux ans, quand des goélands se sont attaqués aux drones des forces de l’ordre. Plusieurs drones de la préfecture de Police de Paris ont fait face à des attaques de goélands de grande envergure. Une dizaine d’incidents auraient été signalés par les services de police, gênant notamment la surveillance de manifestations sur le bitume parisien.
https://www.zdnet.fr/actualites/des-goelands-s-attaquent-aux-drones-de-la-police-parisienne-39886649.htm

    En 2017, on rapportait dans les colonnes de ZDNet que l’armée française entraînait des aigles royaux à la chasse aux drones légers sur la base 118. Pour l’exercice, les serres des rapaces étaient même équipées de gants en fibre de kevlar pour assurer une meilleure prise.
https://www.zdnet.fr/actualites/l-aigle-est-le-meilleur-ennemi-du-drone-jure-l-armee-francaise-39848890.htm

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    https://twitter.com/thedarkpixel/status/1442064787068887040
    https://www.zdnet.fr/actualites/drones-contre-corbeaux-quand-les-engins-de-google-se-font-attaquer-en-vol-3992
    https://www.sudouest.fr/redaction/insolite/video-des-drones-attaques-par-des-corbeaux-google-suspend-ses-livraisons-en
    https://www.canberratimes.com.au/story/7437616/they-think-its-terminator-angry-birds-take-down-drone-deliveries
    https://www.businessinsider.fr/us/watch-australias-google-delivery-drone-attacked-by-raven-mid-air-202
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    https://youtu.be/yqKSPkTabOw

  • Les applications, réelle menace pour la vie privée des utilisateurs ?
    https://www.zdnet.fr/actualites/les-applications-reelle-menace-pour-la-vie-privee-des-utilisateurs-39918465.ht

    Tribune : Le smartphone, avec toutes les données personnelles qu’il contient, est une cible de choix pour ceux qui sont à la recherche de ce type d’informations explique Fred Raynal de Quarkslab. Face aux intrusions de plus en plus nombreuses des applications, comment protéger les données personnelles des utilisateurs ? La collecte et l’exploitation des données hébergées sur nos smartphones est un sujet qui revient régulièrement à la une des journaux, comme avec Whatsapp et son prochain changement de (...)

    #WhatsApp #smartphone #SDK #géolocalisation #BigData #profiling #publicité

    ##publicité

  • Un espèce de rapport #Deutsche_Bank ... J’ai pas le temps de lire le truc pour le moment mais ça à l’air croustillant ...

    https://www.dbresearch.com/PROD/RPS_EN-PROD/PROD0000000000513730/Konzept_%23_19%3A_What_we_must_do_to_rebuild.PDF?&&undefined&realload=X6zGcGexIGa15y4ZFiInRpxcUz7w1Qo5NvaatADZoH1DjH6dg8IzmgFg4UtINN/7qvQd4g42dpr4j1HfIx0fGQ==

    To save capitalism we must help the young

    Working from home will be part of the ‘new normal’ well after the pandemic has passed. We argue that remote workers should pay a tax for the privilege. Our calculations suggest the amounts raised could fund material income subsidies for low-income earners who are unable to work remotely and thus assume more ‘old economy’ and health risks.

  • Orange veut se débarrasser de son réseau rural de fibre optique - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/actualites/orange-veut-se-debarrasser-de-son-reseau-rural-de-fibre-optique-39911213.htm

    Ce mouvement est généralisé chez les opérateurs telcos français. Altice et Bouygues Télécom ont cédé de grandes parties de leur infrastructure à l’espagnol Cellnex ces derniers mois. Ils préfèrent désormais payer un droit de passage sur ces infrastructures plutôt que d’en être propriétaire.

  • « Souveraineté numérique : les câbles sous-marins, un enjeu aussi important que la 5G ». La tribune de Cyrille Dalmont, chercheur associé à l’Institut Thomas-More https://www.lopinion.fr/edition/economie/souverainete-numerique-cables-marins-enjeu-aussi-important-que-5g-225405

    Le débat sur la souveraineté numérique relatif à la 5G fait rage depuis quelque temps en France, en particulier en raison des risques pour notre souveraineté et notre sécurité intérieure que soulève une éventuelle participation de l’entreprise Huawei au déploiement des antennes relais. Ce débat, selon des modalités et une intensité variables, la plupart des pays occidentaux l’ont ou l’ont eu. La 5G et ses implications (comme la crise sanitaire d’ailleurs) nous ramènent inévitablement aux fondamentaux de la politique : qui commande ? Qui dit « nous voulons » ?

    Mais une autre guerre des mondes sévit dans le même temps à bas bruit : celle des câbles internet. La réalité est simple : pour les communications internationales, plus de 99% du trafic Internet passe par des #câbles_sous-marins. En 2020, on en recense près de 380 à travers le monde, pour un total de 1,3 million de kilomètres posés. (…)

    Accélération chinoise. Sur le terrain, la Chine est particulièrement offensive et son fer de lance était jusqu’à il y a peu la société #Huawei marine networks, créée en 2008. Dans le cadre des « Routes de la soie numériques », elle a travaillé à elle seule sur près d’une centaine de projets de construction ou de modernisation de liaisons par fibre optique sur les fonds marins. Cet expansionnisme a connu un coup d’arrêt avec l’embargo récent (15 mai 2019) de l’administration Trump à l’encontre de la firme chinoise Huawei. Accusé d’espionnage à grande échelle au profit du gouvernement chinois, il est désormais interdit aux sociétés américaines de travailler avec le constructeur chinois. Donald Trump a encore haussé le ton en mai dernier et cet embargo s’applique désormais aux fournisseurs basés hors des Etats-Unis, dès lors que leurs produits ou services utilisent des technologies américaines, qu’il s’agisse de propriété intellectuelle, de logiciels ou d’équipements de production.

    Mais cet embargo sera vite contourné car la Chine a trouvé rapidement la parade : Huawei a annoncé en juin la cession de 51% de Huawei marine networks à Hengtong optic-electric, une autre entreprise chinoise. Bien évidemment, la Chine non seulement ne ralentit pas mais entend amplifier son programme de pose de câbles comme l’a confirmé, au retour de sa tournée européenne, le ministre des Affaires étrangères Wang Yi, lors de la signature d’un accord avec le Kazakhstan.

    De leur côté, les Etats-Unis, inventeurs d’Internet, dominent toujours aujourd’hui le marché mondial du transfert de données, notamment grâce à l’activité débordante des Gafam, en particulier Facebook et Google dont l’appétit pour la pose de câbles est à la hauteur des ressources, c’est-à-dire sans limite. Google possède ou contrôle aujourd’hui pas moins de 14 câbles (dont trois en propre). Facebook en possède 10, Microsoft quatre et Amazon trois.

    Si elle est moins dépendante des câbles sous-marins que les Occidentaux, en raison du continuum de son territoire, et moins active dans la pose de câbles, la Russie, quant à elle, n’hésite pas à jouer les trouble-fêtes avec ses mini-sous-marins espions de plongée profonde à propulsion nucléaire, connus sous le terme russe AGS. Ou à mettre la pression sur des pays de son environnement pour imposer sa volonté quant au choix d’une société de pose de câble.

    C’est ce qui s’est passé en Géorgie, pour le groupe azéri Neqsol avec l’acquisition de Caucasus Online, seule société géorgienne détenant la gestion du réseau de fibre venant d’Europe à travers la Mer Noire, dans le cadre d’un projet de route de fibre optique entre l’Europe, la Géorgie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et l’Asie, qui devait permettre une alternative aux routes terrestres actuelles à travers la Russie. Cette opération, finalisée en 2019, est bloquée depuis juillet, la Commission nationale géorgienne des communications semblant chercher tous les moyens d’annuler la vente. Tous les coups sont ainsi permis dans cette guerre où le droit du plus fort devient le droit tout court.

    Et l’Europe dans tout cela ? Dans ce domaine comme dans tant d’autres, dotée d’une expérience industrielle indéniable (notamment avec le groupe Alcatel submarine networks, désormais filiale de Nokia) mais privée de direction comme de volonté politique, elle n’a ni stratégie, vision de long terme. Les entreprises européennes se contentent donc le plus souvent de participer à des projets de groupement internationaux telle que le projet 2Africa de câble sous-marin de 37 000 kilomètres reliant 23 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe et s’étendant vers l’Asie. (…)

    Les câbles sous-marins au centre des tensions entre Pékin et Washington https://www.zdnet.fr/actualites/les-cables-sous-marins-au-centre-des-tensions-entre-pekin-et-washington-399105

    Dernière illustration en date début septembre, lorsque Facebook et Google ont dû renoncer à leur ambitieux projet de câble sous-marin reliant Los Angeles à Hong Kong, baptisé "Pacific Light Cable Network" (PLCN). Annoncé initialement en 2016, ce projet constitué de six paires de fibres optiques visait pourtant à connecter directement Hong Kong à Los Angeles. Un trajet de près de 13 000 kilomètres, qui a dû être remanié en catastrophe afin d’obtenir l’approbation du régulateur américain, dont la direction est réputée proche de l’administration Trump – particulièrement hostile au régime chinois.

    En juin dernier, le gendarme américain des télécoms avait en effet refusé l’exploitation de ce système de câbles sous-marins se connectant directement à Hong Kong, arguant que ce projet serait contraire à l’intérêt de la sécurité nationale américaine.

    La FCC faisait également valoir que la grande capacité et la faible latence du réseau encourageraient le trafic de communication américain traversant le Pacifique à faire un détour par Hong Kong avant d’atteindre la destination prévue, ce qui augmenterait inutilement la quantité de données passant par les infrastructures contrôlées par le gouvernement chinois. Ce qui a conduit Google et Facebook à revoir leurs plans. Si Google et Facebook ont indiqué qu’elles déposeraient bientôt une nouvelle demande de licence « pour un système reconfiguré » acceptable par l’administration de Trump, celle-ci n’a toujours pas été rendue publique.

  • Rachat de Sun par Oracle : inquiétude chez les pros du logiciel libre - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/actualites/rachat-de-sun-par-oracle-inquietude-chez-les-pros-du-logiciel-libre-39393070.h

    En 2009 tout ça...

    ZDNet.fr- Que vous a inspiré l’annonce du rachat de Sun ?
    Alexandre Zapolsky- Mon premier mouvement a été l’étonnement, la stupéfaction même. C’est un électrochoc dans le marché de l’informatique. Cela démontre, en quelque sorte, toute la puissance, encore aujourd’hui, du modèle d’édition traditionnel, propriétaire. On a fabriqué des géants disposant d’une puissance de feu colossale. Une façon de résister à ce phénomène de concentration est notamment le logiciel libre, le vrai.

    Sun n’est donc pas selon vous un acteur du libre ?
    Ce qu’ont développé Sun et MySQL, c’est ce fameux modèle d’édition Open Source baptisé Freemium. Ce modèle dominant aux Etats-Unis est à mon sens du faux libre puisqu’il combine une partie libre, Free, et une autre propriétaire, ou Premium.

    Au contraire de MySQL, PostgreSQL présente l’atout d’être véritablement Open Source. Chez Linagora, nous avions déjà commencé à intéresser nos clients grands comptes comme La Poste à cette alternative. Nous ne regrettons pas ce choix stratégique.

    Rien n’a changé si ce n’est qu’Amazon, Alphabet/Google et Facebook/etc ont rejoint Oracle sur e banc des « des géants disposant d’une puissance de feu colossale. »