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  • Le Bugaled Breizh refait surface au port du Guilvinec | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/le-guilvinec-29730/le-bugaled-breizh-refait-surface-au-port-du-guilvinec-6572135.php


    Au port du Guilvinec-Léchiagat le Bugaled Breizh refait surface pour les besoins d’un tournage.

    Pour le tournage de la série qui lui est consacrée, le Bugaled Breizh est réapparu dans le port du Guilvinec, mercredi, provoquant une certaine émotion sur les quais.

    Séquence émotion, mercredi 24 avril, dans le port du Guilvinec-Léchiagat (29) où, pour les besoins du tournage d’une série télévisée, le Bugaled Breizh est réapparu dans les eaux bigoudène. Après une journée de tournage en mer, mardi 23 avril, sous la surveillance du canot Men Meur de la SNSM, place aux prises de vues pour le dernier départ. Le Bara Zur (de l’Armement bigouden) a été pour l’occasion redécoré, de la casquette de la passerelle jusqu’à la bouée de sauvetage. L’illusion a provoqué un mélange de sentiments sur le quai.

    « Ça donne des frissons »
    « Ça donne des frissons de revoir ce nom sur la coque d’un navire », souligne un vieux marin. « Cela nous replonge dans une histoire dramatique », complète son ami. « À quoi sert ce genre de film, quand on connaît la véritable histoire », s’agace un autre marin ayant une pensée pour la famille.


    Les détails ont été soignés, jusqu’à la bouée de survie au nom du chalutier bigouden disparu le 14 janvier 2004.
    Photo Arnaud Montfort

    « 37 secondes », qui raconte l’histoire du Bugaled Breizh, le chalutier bigouden disparu en mer le 15 janvier 2004, au large des Cornouailles anglaises, sera diffusé en 2025 sur Arte et HBO. Cette série en 6 épisodes, se veut un hommage aux victimes, aux familles, dans le respect de leur douleur, « afin d’explorer l’impact humain de ce drame, le combat des familles pour obtenir la vérité », souligne Alain Bonnet, le producteur.


    Le Bara Zur (de l’Armement bigouden) a été pour l’occasion redécoré, de la casquette de la passerelle jusqu’à la bouée de sauvetage.
    Photo Arnaud Monfort

  • À Brest, le projet de fusion entre l’Institut polaire et l’Ifremer fait débat | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/a-brest-le-projet-de-fusion-entre-linstitut-polaire-et-lifremer-fait-de


    L’institut polaire fusionnera-t-il avec l’Ifremer installé à quelques centaines de mètres, à Plouzané ? La réflexion est ouverte avec un objectif affiché au 1er janvier 2025.
    Photo Le télégramme/Claude Prigent

    Un projet d’intégration de l’Institut polaire (Ipev) à l’Ifremer est imaginé au 1er janvier 2025. Les deux structures sont invitées faire leurs propositions en juin. Un syndicat dénonce « une fusion à marche forcée ».

    L’institut polaire Paul Émile Victor (Ipev), basé à Plouzané avec ses 50 personnels, sera-t-il absorbé par l’Ifremer, dont le siège est situé à quelques centaines de mètres, sur le site de la pointe du Diable. Le 27 novembre dernier, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avait demandé aux présidents de l’Institut polaire français (Ipev) et de l’Ifremer, de réfléchir à un rapprochement de leurs instituts respectifs.

    Le 29 mars, Claire Giry, directrice générale de la recherche au ministère, faisait le même déplacement à Plouzané pour annoncer aux personnels de l’Ipev que le rapprochement demandé se ferait sous forme d’une dissolution administrative du groupement d’intérêt public (GIP) Ipev, pour une intégration à l’Ifremer à la date du 1er janvier 2025. Et que les deux instituts avaient jusqu’au mois de juin pour préparer le terrain.

    Rénovation des bases en Antarctique
    L’objectif annoncé de cette restructuration est de faire bénéficier l’Ipev des fonctions support de l’Ifremer pour la réalisation des projets d’envergure à venir (rénovation des bases en Antarctique), l’Ipev étant jugé sous-dimensionné pour la réalisation de tels projets.

    Mais pour le syndicat SNTRS-CGT, les contours de cette fusion restent flous. « Les deux instituts ont jusqu’à ce mois de juin pour établir la feuille de route, sans connaître ni les contours ni les moyens humains et financiers qui doivent nécessairement accompagner un tel changement. Le ministère fait reposer sur les deux instituts, dont les capacités sont déjà largement surexploitées, la charge de définir eux-mêmes la solution à un problème qu’ils n’ont pas posé ! » regrette le syndicat.

    De son côté, le directeur de l’Ipev, Yan Ropert-Coudert est moins catégorique. « Rien n’est acté, rien n’est décidé. Nous sommes dans une phase d’étude des options. Nous ferons tout pour garder une certaine autonomie administrative et de donneur d’ordre ».

    Sur fond de manque de moyens
    Selon le SNTRS-CGT, « l’annonce de ce rapprochement entre deux structures, différentes dans leurs fonctions et leurs missions (déjà très éprouvées financièrement et moralement par l’insuffisance chronique des moyens alloués au regard des missions attribuées et des ambitions polaires et maritimes affichées) interroge et inquiète. Cette restructuration impacterait lourdement la cinquantaine de salariés permanents de l’Ipev (pour moitié CNRS, pour moitié contractuels de droit privé), les salariés d’Ifremer déjà durement éprouvés par des moyens constamment en baisse.

    Les contractuels déployés sur le terrain (180 personnes pendant les campagnes d’été) verraient leurs contrats être changés en cours de campagne et, plus généralement, les nombreux acteurs de la recherche polaire dont la réussite des programmes dépend très largement du soutien et du savoir-faire unique des opérateurs de l’Ipev. Compte tenu des impacts psychosociaux, juridiques et d’organisation que fait courir un tel rapprochement, il est hors de question d’accepter un calendrier aussi serré ; il est inconcevable pour les personnels de l’Ipev de devoir changer de cadre d’emploi pendant la campagne d’été ».

    « Restructuration à marche forcée »
    « De plus, un tel rapprochement nécessite des moyens humains et financiers supplémentaires qui n’ont, à ce jour, pas été annoncés. » Le SNTRS-CGT s’insurge contre cette restructuration à marche forcée, « sans moyens dédiés ni études sérieuses d’impact humain et de faisabilité ».

    « Quelle que soit la solution que le ministère et nos directions préconiseront, le SNTRS-CGT s’opposera à tout passage en force, revendiquera des conditions salariales, statutaires favorables aux personnels de l’Ipev, et se battra pour que les personnels des deux instituts puissent assurer leurs missions dans de bonnes conditions de travail », complète le syndicat.

    « S’il y a intégration, il faudra trouver la meilleure formule possible », rassure le directeur qui a eu le loisir d’échanger longuement avec la ministre, au cours d’un déplacement récent, sur le terrain, au Svalbard.

  • Hydrolien : en redressement judiciaire, Sabella se donne six mois pour rebondir | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper-29000/en-redressement-judiciaire-sabella-se-donne-six-mois-pour-rebondir-6452


    L’entreprise Sabella, qui a conçu l’hydrolienne D10 qui produit de l’électricité pour l’île d’Ouessant, a été placée en redressement judiciaire.
    Photo Claude Prigent/Le Télégramme

    L’entreprise Sabella, en redressement judiciaire, se donne six mois pour trouver les capitaux qui pourraient lui permettre de sortir la tête de l’eau alors qu’elle est en cessation des paiements.

    Il y a un an, l’hydrolienne D10 de Sabella recommençait à produire à pleine puissance, dans le Fromveur, contribuant ainsi à l’alimentation de l’île d’Ouessant en électricité. Ce vendredi, au tribunal de commerce de Quimper, la société quimpéroise a été placée en redressement judiciaire pour une période de six mois, après quelques longs mois de difficultés financières et de quête ardue, non concrétisée, de nouveaux partenaires pour financer ses projets. L’entreprise, qui emploie 20 personnes à Quimper, se trouve en situation de cessation des paiements.

  • À Melgven, un poids lourd transportant de la soupe prend feu sur la RN165 | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau-29900/a-melgven-un-poids-lourd-transportant-de-la-soupe-prend-feu-sur-la-rn16

    Un semi-remorque transportant de la soupe a pris feu, ce mardi vers 16 h, sur la RN165, sur la commune de Melgven.
    […]
    Le poids lourd, qui transportait avec lui 26 tonnes de soupe, a perdu toute sa marchandise dans les flammes.

    • Plus de contexte sur cette agression à la ficelle, caractérisée, sur des CRS, qui partent au travail le matin avec la peur au ventre, avant de matraquer des squatteurs assoiffés de sang, le couteau entre les dents et la ficelle entre deux poteaux.

      « Il n’y a plus rien ». Occupé depuis 8 ans, le site de l’Avenir à Brest démoli après son évacuation musclée
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/il-n-y-a-plus-rien-occupe-depuis-8-ans-le-site-de-l-ave

      Occupée depuis 2015, la salle de l’Avenir à Brest a été évacuée par les gendarmes et policiers, ce jeudi 27 juillet 2023. L’assaut a été donné au petit matin. Le lieu, autogéré par un collectif d’habitants, s’était construit au fil du temps, « pour y vivre la ville et le monde autrement ».

      N’empêche, on rigole, mais ça commence par une ficelle, et ça fini, pour que « plus jamais ça », par un Oradour. Car on ne le rappellera jamais assez, le respect de l’autorité passe par des exemples.

    • Ce que je ne saisis pas bien c’est le timing : comment ont-ils pu attendre 8 ans - ou disons 5 si on compte depuis l’avènement macronike - pour bouter ces vilains anars hors de ce squat socio-terroriste ? Par exemple quand Darmator à échoué à dissoudre Nantes Révoltée, pourquoi pas rebondir et détruire l’Avenir ?

    • merci @b_b , donc un peu de détail non-grenadier-ou-lacrymogène au bout du lien de @rezo :

      https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-brest-le-squat-culturel-de-la-place-guerin-evacue-par-la-force-6359888

      Décision de justice [quand tu nous tiens]

      C’est donc la fin de l’Avenir, ce lieu alternatif occupé sans droit ni titre depuis le 17 octobre 2015. Une expulsion devenue inéluctable : la métropole, propriétaire du foncier, ayant obtenu une décision de justice après avoir saisi en référé le tribunal administratif de Rennes.

      Longtemps, la municipalité a laissé faire le collectif, qui ne posait guère de problème et contribuait même à l’animation du quartier. Personne ne vivait sur place, mais le site était occasionnellement ouvert au public en dehors de tout cadre légal et sans aucune norme de sécurité, ce qui avait poussé les élus à initier une médiation l’an dernier afin de tenter de parvenir à un statut, avec des responsables identifiés. Mais le dialogue a fini par être rompu au printemps. « On a tout essayé », rappelle Yohann Nédélec, l’adjoint au maire de Brest en charge du centre-ville, « mais ils ont tout gâché ».

      Le collectif Pas d’Avenir Sans Avenir ne partage pas cette analyse. « Ils avaient réussi à nous embarquer dans des négociations avec les élus, ce qui n’était pas gagné il y a quelques années. On trouvait intéressant la démarche. Nous avions fait plusieurs réunions en interne, mais au bout d’un moment la mairie a dit stop, on arrête. Les délais politiques ne sont pas les mêmes que ceux du monde associatif et collectif », réagit Vincent, 61 ans, qui fait partie de la douzaine de membres actifs. « Ce n’est qu’une boîte, ça se refait », conclut-il.

      La démolition des constructions de l’Avenir a débuté jeudi matin. Les autorités ont prévu un dispositif pour sécuriser le site et éviter qu’il ne soit repris par des habitants dans les prochains jours.

      et hop, « pas de kado » taggé de frais, pouf, « je condamne » :-p

      https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/a-brest-lelu-yohann-nedelec-menace-par-un-tag-suite-a-lexpulsion-du-squ

      le maire de Brest est un socialo, élu depuis 22 ans https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Cuillandre

  • Ah, un #shameless_autopromo dont je suis content : on vient d’inaugurer la nouvelle scénographie de la Tour Tanguy à Brest, pour laquelle j’ai travaillé avec Atiz, la boîte locale qui s’est chargée du projet. J’ai réalisé deux tables tactiles sur l’histoire de Brest avant la seconde guerre mondiale.

    C’est ma première interface en breton, je suis pas peu fier sur ce coup…

    (Et je te refais pas le topo, mais oui : c’est du #SPIP que j’utilise comme framework, et j’exporte le « site Web » ainsi réalisé pour l’installer sous forme d’application sur les tables tactiles en local.)

  • À Douarnenez, un livre choc sur les galères de logement et le poids du tourisme - Douarnenez - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/douarnenez/a-douarnenez-un-livre-choc-sur-les-galeres-de-logement-et-le-poids-du-t


    En septembre 2022, 500 personnes avaient manifesté à Douarnenez pour témoigner des difficultés à se loger.
    Le Télégramme/Archives_

    Créé en 2018, le collectif Droit à la ville Douarnenez vient de publier « Habiter une ville touristique - une vue sur mer pour les précaires ». Un livre engagé et instructif, qui apporte un éclairage à la fois historique et actuel sur les problèmes de logement connus localement.

    C’est le fruit de nombreux mois de recherches documentaires, de collaboration avec des universitaires et de collecte de témoignages auprès des habitants de Douarnenez. Le vendredi 7 avril, le collectif Droit à la ville Douarnenez a sorti un livre intitulé « Habiter une ville touristique - une vue sur mer pour les précaires ». « Cet objet un peu hybride », selon les termes de Guillaume, membre du collectif, ressemble tout à la fois à une enquête journalistique, une étude sociologique et un essai politique sur la question du logement et la part prépondérante du tourisme dans l’économie locale. « Le collectif est né en 2018, au moment de la vente de l’Abri du marin. À cette époque, nous étions plusieurs à considérer que le discours sur la ville changeait, que l’on cherchait de plus en plus à y attirer les investisseurs et les touristes et que cela générait de plus en plus de problèmes de logement. Nous avons voulu étayer et dépasser ce ressenti », retrace Guillaume.

    « Pas de neutralité universitaire »
    Lui et le collectif assument les partis pris affichés au fil des 250 pages de l’ouvrage : « On ne se cache pas derrière une neutralité universitaire ». Ainsi, pas question de faire preuve de mansuétude à l’égard des propriétaires de résidences secondaires, y compris quand ces derniers sont originaires d’ici. « L’attachement de certains résidents secondaires au territoire est complexe, ce sont des habitants de la ville mais leur mode d’habiter produit des villes tristes, façonnées pour leurs besoins vacanciers. Au fond, la chose est simple : il n’y a aucune justification recevable au fait de posséder deux logements pour soi quand d’autres n’arrivent pas à se loger », soutient le membre de Droit à la ville Douarnenez.

    « Les appartements deviennent des outils de production »
    Dans le collimateur du collectif aussi, l’augmentation du nombre de locations saisonnières meublées et la plateforme Airbnb, « qui transforme les appartements en outil de production et est devenue l’affaire de multipropriétaires », dixit Guillaume. Il l’admet, la perception du collectif à l’égard du tourisme a néanmoins changé au fil des recherches. « Nous nous sommes aperçus que le tourisme existe depuis longtemps ici, et nos recherches nous ont amenés à le considérer différemment. Nous essayons de trouver dans ce livre un mode de tourisme qui nous paraisse acceptable. Nous ne sommes pas de ceux qui disent "Parisiens rentre chez toi" », assure Guillaume. « On veut aussi déconstruire cette idée selon laquelle l’authenticité consiste à passer sa nuit dans un appartement sur le Rosmeur ».

    « Quel est le projet ? »
    Plus qu’un manifeste, ce livre, espère le collectif, doit désormais devenir un objet d’échanges. Il souhaite aussi voir les élus, accusés « de ne se préoccuper du logement que lorsqu’il s’agit d’intervenir en soutien des entreprises locales et loger les travailleurs saisonniers », s’emparer du sujet et dire clairement quelle cité ils veulent construire. « Jocelyne Poitevin veut 15 000 habitants d’ici la fin du mandat. Et pourquoi pas 16, 17 000 ? Ces chiffres ne nous disent pas quel est le projet, qui on souhaite accueillir », considère le bénévole de Droit à la Ville Douarnenez. Collectif qui imagine, en conclusion de l’ouvrage, sa ville « désirable ». Vision résumée par Guillaume : « Accueillante, hospitalière, où l’on peut s’installer et rester. Et où la vue mer est possible pour tous ».

    Pratique
    « Habiter une ville touristique - une vue sur mer pour les précaires », publié aux éditions du Commun. Prix : 16 €. Droit à la Ville Douarnenez présentera l’ouvrage les mardis 18 et 25 avril, à 19 h 30, à la Librairie L’Angle rouge, et le samedi 22 avril, à 10 h, à la Maison de presse.

    • Habiter une ville touristique - Collectif Droit à la ville Douarnenez / Une vue sur mer pour les précaires / Droit à la ville Douarnenez - Éditions du commun
      https://www.editionsducommun.org/products/habiter-une-ville-touristique-droit-a-la-ville-douarnenez

      Préface de Mickaël Correia

      RÉSUMÉ
      Dans quelle ville voulons-nous vivre ? C’est par cette question que commence le travail du collectif Droit à la ville Douarnenez. La ville bretonne connaît depuis quelques années un boom de l’immobilier. Les prix et le nombre de résidences secondaires augmentent et les habitant·es ont de plus en plus de mal à se loger. La ville se transforme, mais pour qui ?

      Ouvrage inédit, qui s’attache à décrire les mécanismes de touristification des villes côtières, cet essai montre comment ceux-ci mettent au ban une partie importante et précarisée des populations locales. À partir de l’exemple de la ville de Douarnenez, le collectif a mené une riche enquête dont ce livre restitue les principaux éléments. Analyses, entretiens et focus historiques, c’est par un travail fourni et protéiforme que le collectif produit la critique de ce processus déjà à l’œuvre dans de nombreuses villes européennes et mondiales.

      Par sa faculté à renouveler nos perceptions de l’habiter au sein des villes touristiques, et ce depuis la situation de celles et ceux qui en subissent les évolutions, ce texte constitue un outil important pour penser le droit à la ville, le droit au logement et le tourisme de manière générale.

      LES AUTEUR·ICES
      Droit à la ville Douarnenez est un collectif d’habitant·es qui s’est constitué en 2018 pour lutter contre la touristification de la ville. Ce livre est le fruit de leur travail de recherche-action.

      PARUTION 07/04/2023
      FORMAT Livre broché de 242 pages
      ISBN 979-10-95630-56-2
      Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.

  • Une nécropole antique découverte à Douarnenez - Douarnenez - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/douarnenez/une-necropole-antique-decouverte-a-douarnenez-07-02-2023-13274592.php


    Les fouilles archéo-préventives menées sur un site de 5 500 m², pointe du Guet à Douarnenez, ont mis au jour une nécropole antique.
    (Centre départemental d’archéologie)

    Les archéologues du Département du Finistère ont mené des fouilles entre août et décembre 2022 sur un site de 5 500 m² situé à la pointe du Guet, à Douarnenez. Ils y ont mis au jour une nécropole antique, ainsi que des céramiques.

    C’est une belle découverte que celle récemment effectuée à Douarnenez par les archéologues du conseil départemental du Finistère : une équipe composée de huit archéologues et un topographe, dirigée par Yohann Dieu, a en effet mis au jour une nécropole antique, à la pointe du Guet, lors de fouilles menées sur un site de 5 500 m² entre août et décembre 2022. « C’est une opération archéo-préventive liée à l’aménagement du projet immobilier Ker Cachou, rue Ernest-Renan. Un premier diagnostic effectué en 2021 avait permis de montrer qu’il existait un site archéologique sur cette zone, puisque des fragments de vase et de poterie avaient été découverts », retrace Ronan Bourgaut, responsable du Centre départemental d’archéologie du Finistère.

    « Un petit mausolée circulaire »
    Les fouilles effectuées par l’équipe de Yohann Dieu ont donc permis de révéler l’existence d’une zone funéraire, composée d’une vingtaine de sépultures de forme rectangulaire. Les archéologues estiment que ces tombes sont probablement datées du IIIe siècle après Jésus-Christ. « Nous avons découvert un petit mausolée circulaire constitué d’un tertre avec une base en pierre. Dans une autre tombe, nous avons retrouvé un miroir, un collier en perles de verre et d’autres objets liés à la parure, des éléments qui laissent imaginer qu’il s’agissait de la dépouille d’une fillette », détaille Ronan Bourgaut.

    « Aucune trace d’habitat lourd ou léger »
    Cette découverte est d’autant plus surprenante pour les archéologues du conseil départemental du Finistère qu’ils s’attendaient à trouver d’autres éléments sur les lieux. « Notre hypothèse, c’est que Douarnenez était une agglomération dans l’Antiquité mais nous n’en avons jamais eu la preuve. Les vestiges révélés lors du diagnostic semblaient témoigner d’une occupation romaine domestique. Toutefois, même si nous avons trouvé de nombreux fossés qui dessinent un parcellaire serré, nous n’avons découvert aucune trace d’habitat lourd ou léger », poursuit le directeur du Centre départemental d’archéologie du Finistère, selon qui les cimetières d’époque romaine étaient toujours situés à l’extérieur des villes. Et si de précédentes fouilles, effectuées en 1980, sur ce même site où l’on trouvait, jadis, la conserverie Audren, avaient permis de découvrir les vestiges de huit cuves à garum, rien de tel ne s’est produit non plus cette fois-ci. « Entre le IVe siècle après Jésus-Christ et la conserverie Audren, nous n’avons pas trouvé de traces d’occupation visible », affirme le responsable du CDA.

  • À Concarneau, la colère d’un #patron contre la réforme des retraites - Concarneau - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/a-concarneau-la-colere-d-un-patron-contre-la-reforme-des-retraites-29-0


    MACRON, T’ES FOUTU  : LES PATRONS SONT DANS LA RUE  !

    Une colère que le chef d’entreprise ira crier mardi, dans les rues de Quimperlé, après avoir grossi les rangs du cortège de Quimper, le 19 janvier. Et comme lors de la première manifestation, le responsable baissera le volet de son magasin toute la journée. Un geste qu’il aimerait voir partager par plus d’enseignes. « Faire ses courses ou aller sur un chantier, on peut tous reporter ça d’une journée. Au téléphone, les clients comprennent parfaitement cette action. Ils ressentent aussi ce ras-le-bol général et en ont marre. On voit qu’il y a de la solidarité », exprime le Concarnois. Ce dernier a même décidé d’aller plus loin, en continuant à payer ses trois salariés qui seront en grève à ses côtés.

  • Pesticides : le « tour de passe-passe » pour rendre l’eau potable
    https://reporterre.net/Pesticides-le-tour-de-passe-passe-pour-rendre-l-eau-potable

    Cette soudaine amélioration n’est en réalité qu’illusoire. Le métabolite est bien toujours présent dans l’eau. Générations futures souligne qu’il existe de nombreuses alertes sur le potentiel cancérigène et reprotoxique de la molécule mère, le S-métolachlore. En juin dernier, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) classait cette dernière comme cancérigène suspecté.

    « La confiance dans l’eau potable a pris une claque, affirme pour sa part Régis Taisne, chef du département Cycle de l’eau à la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR). 10 à 12 millions d’habitants ont été informés que leur eau n’était pas conforme. Et aujourd’hui, on leur explique qu’elle le redevient. Les usagers peuvent se poser des questions. »

  • À Plounéventer, une fourgonnette passe la nuit sur le toit d’un abri de bus - Landerneau - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/landerneau/a-plouneventer-une-fourgonnette-passe-la-nuit-sur-le-toit-d-un-abribus-


    Pour des raisons pas très clairement établies, une fourgonnette s’est retrouvée en fâcheuse posture sur le toit d’une aubette, la nuit dernière, à Plounéventer.
    Photo Le Télégramme

    […]
    Après vérification, il semblerait que cette étrangère apparition matinale soit la conséquence pour le moins originale d’un simple différend local.

  • À Concarneau, une voiture tombe dans la rivière : un jeune homme est décédé - Concarneau - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/a-concarneau-une-voiture-tombe-dans-la-riviere-un-jeune-homme-de-25-ans

    Voiture tombée dans la Laïta à Quimperlé : la passagère est décédée - Bretagne - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/voiture-tombee-dans-la-laita-a-quimperle-la-passagere-est-decedee-24-07

  • #pass_sanitaire, #gestes_barrières et vérification d’identité : gros cafouillage entre les organisateurs des #Vieilles_Charrues et le maire de Carhaix.

    Insultes, plainte : le torchon brûle à nouveau entre les Vieilles Charrues et le maire de Carhaix - Bretagne - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/le-torchon-brule-a-nouveau-entre-les-charrues-et-le-maire-de-carhaix-18

    Malgré l’accord entre les Vieilles Charrues et le maire de Carhaix (29) pour la gestion du domaine de Kerampuilh, annoncé par Loïg Chesnais-Girard, début juin, la hache de guerre ne semble toujours pas enterrée entre Christian Troadec et les organisateurs du plus grand festival de France. L’échange très tendu entre le conseiller régional et Jean-Luc Martin, président des Vieilles Charrues, en marge de la visite à Carhaix de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, en est la preuve la plus criante. Le duo a échangé invectives et menaces pendant plusieurs minutes. L’objet de la brouille ? Une plainte déposée par un bénévole des Vieilles Charrues contre Christian Troadec. La gendarmerie a confirmé le dépôt de cette plainte et indiqué que le parquet de Brest étudiait la qualification précise à lui donner.

    Un #festival de chamailleries et de querelles d’égo entre Christian Troadec et Roselyne Bachelot :

    https://www.lepoher.fr/christian-troadec-tacle-roselyne-bachelot-et-les-dirigeants-des-vieilles-cha

    https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/vieilles-charrues-quand-roselyne-bachelot-renvoie-christian-troadec-dan

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Vendredi soir, avant le concert de Catherine Ringer, qui affichait complet, le maire de Carhaix se serait rendu à Kerampuilh, accompagné de quatre invités. Refusé à l’entrée, possiblement en raison de l’absence de pass sanitaire de ses acolytes, Christian Troadec aurait eu un comportement inapproprié et proféré des insultes à l’endroit du bénévole chargé de le contrôler. Selon nos sources, cinq autres bénévoles, entendus en tant que témoins, auraient corroboré ces faits.

    • ah ok, merci.
      en voilà un d’élu de gauche qui est contre le passe sanitaire :)
      plus qu’une affaire d’égo, c’est typique d’un rapport de domination moi-élu qui autorise et finance et mes vedettes on va pas se laisser bloquer par un manant. on le disait, c’est pas simple d’accorder des pouvoirs de police à n’importe qui.
      Et en voilà un patron de festival qui a barre sur ses salariés et ses bénévoles (la plainte retirée).

      Johnson a fait mieux, c’est à ça qu’on reconnait la droite (?). delta cas contact de son ministre de la santé, il voulait échapper à l’isolement pour le Liberation day , assurant qu’il se ferait .... tester tous les jours.

    • pour la vérification du pass-sanitaire des invité·es du chef de l’administration de la commune rien de plus normal mais qu’un bénévole ait l’outrecuidance de lui demander son identité, c’est ça qui est drôle. Sinon l’ambiance du festival est aussi pourrie en coulisse que sur le site, m’étonne pas que Roselyne y passe trois jours.

  • À l’Arena de #Brest, 1 780 vaccinations contre la #covid-19 déplacées à cause du #Tour_de_France

    Le centre de #vaccination doit en effet libérer les lieux toute une journée. Une grande réunion de staff – 450 participants attendus – avant le départ du Tour de France est prévue, vendredi, à l’Arena. Problème, ce jour-là entre 8 h et 22 h, les équipes de vaccination devaient injecter 1 780 doses de vaccin Pfizer. Et comme les nouveaux créneaux proposés ne convenaient pas à tout le monde en raison d’obligations professionnelles, les changements ont été nombreux.

    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-l-arena-de-brest-1-780-vaccinations-contre-la-covid-19-deplacees-a-ca

  • La situation paradoxale de Brest face à la covid-19 invite à la vigilance [Vidéo] - Brest - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/la-situation-paradoxale-de-brest-face-a-la-covid-19-invite-a-la-vigilan


    Le Pr Éric Stindel, Ivan Bouchier (sous-préfet de Brest), Florence Favrel-Feuillade (directrice générale du CHRU de Brest) et Jean-Paul Mongeat (directeur départemental dans le Finistère de l’ARS Bretagne).
    Le Télégramme/Catherine Le Guen

    « Rester vigilant », est le mot d’ordre des autorités sanitaires face à la covid-19, à Brest. Le taux d’incidence reste plus élevé qu’ailleurs, même si les hospitalisations sont rares.

    Si le Finistère présente un taux d’incidence de 55 nouveaux malades pour 100 000 habitants, en revanche, à Brest, les résultats se situent encore sur un plateau, entre 129 et 127 depuis le 18 mai. Le virus de la covid-19 continue à bien circuler à Brest. Ce plateau haut est ce qui inquiète les autorités à l’approche du Tour de France qui va drainer des centaines de spectateurs à Brest, le samedi 26 juin.

    Ce mercredi, le directeur finistérien de l’Agence régionale de santé de Bretagne, Jean-Paul Mongeat, a fait état des derniers chiffres lors d’un point presse à l’hôpital Morvan, en présence de Florence Favrel-Feuillade (directrice générale du CHRU de Brest), du Pr Éric Stindel (président de la commission médicale d’établissement) et d’Ivan Bouchier (sous-préfet de Brest).

    Immunité collective moindre
    « Sur sept jours, le taux d’incidence en Bretagne est passé de 113 à 56. Mais la ville de Brest reste à 127, tandis que les Abers sont à 74 et le pays d’Iroise à 61 », note Jean-Paul Mongeat, ajoutant que le taux est même de 131 chez les Brestois de 15 à 35 ans. Il s’inquiète aussi d’une immunité collective moindre, puisque le département du Finistère et Brest a été plutôt épargné par l’épidémie. « Dans les régions les plus touchées, jusqu’à 20 % de la population a contracté le virus et se trouve donc protégée, contre 2,5 % en Finistère et 6 % en Ille-et-Vilaine. On doit donc vacciner davantage ici pour atteindre les 70 % d’une immunité collective. Nous avons demandé des doses supplémentaires pour accélérer la vaccination ».

    Cependant, les hospitalisations ont bien diminué, grâce à la vaccination. « Le système hospitalier respire. Mais attraper la covid-19 n’est jamais anodin, même chez les jeunes qui peuvent rester plusieurs semaines sans le goût et l’odorat », prévient le Pr Éric Stindel. Ces derniers jours, le nombre de patients covid-19 hospitalisés a oscillé entre zéro et cinq au maximum et un ou deux, en réanimation.

    Tests rapides aux Restos du cœur et rue de Siam
    « Alors que nous arrivons à une nouvelle étape du déconfinement, paradoxalement, la situation n’est pas aussi bonne à Brest. La population a fait des efforts et nous avons été épargnés. Mais cela laisse un réservoir d’expression au virus et l’on observe du relâchement et des fêtes, sans mesures barrières. Nous serons vigilants sur le respect des règles », prévient le sous-préfet Ivan Bouchier.

    Sept clusters sont surveillés en Finistère en association sportive, en famille, entreprise… Se faire dépister reste important. Des médiateurs de lutte anti-covid proposeront des tests antigéniques rapides et des autotests ce jeudi, de 13 h 30 à 16 h 30, aux Restos du cœur, au 27, rue Salengro ; ce vendredi, de 15 h à 20 h, rue de Siam et au port du Moulin-Blanc, et de 10 h 30 à 18 h, à la salle communale de Daoulas.

  • Deux tracteurs entrés en collision sur la D69 à la sortie de Landivisiau - Landivisiau - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/landivisiau/deux-tracteurs-entres-en-collision-sur-la-d69-a-la-sortie-de-landivisia


    Deux tracteurs se sont télescopés sur la D69.

    Ce mardi 12 janvier, vers 14 h 30, à la sortie de Landivisiau (29), sur la départementale D69, deux tracteurs sont entrés en collision en se croisant. Des dégâts matériels mais pas de blessés, même si l’un des conducteurs a été conduit à l’hôpital de Morlaix par précaution.

    Les gendarmes des brigades de Morlaix et de Landivisiau sont intervenus sur place, ainsi que des pompiers de Saint-Pol-de-Léon, pour sécuriser les lieux et accompagner les opérations de remorquage. À 15 h 30, les voies n’étaient pas encore dégagées.

    • J’étais arrêtée au feu rouge hier avec ma vieille caisse (23 ans et toutes ces roues) quand une mercedes flambant neuve a percuté l’arrière. Nous n’avons rien mais je risque de voir partir ma bagnole à la casse vu la gueule du haillon et du pare choc alors que ça fait 6 mois que je vais au garage associatif la maintenir en état … Bon, c’était pas un tracteur et on est en vie mais c’est vraiment trop injuste. J’hésite à faire le constat.

  • À Quimper, les locations Airbnb détournées pour de la cyber-prostitution - Quimper - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/a-quimper-les-locations-airbnb-detournees-pour-de-la-cyber-prostitution


    Une retraitée quimpéroise a surpris deux prostituées dans l’appartement, situé dans le quartier de Saint-Marc, qu’elle avait mis en location via la plateforme Airbnb. Le phénomène tend à se développer. Quimper n’y échappe pas.
    Le Télégramme/Thierry Charpentier

    C’est un secret de polichinelle. Chaque jour, à Quimper, des femmes se prostituent dans des appartements loués via Airbnb. Les autorités peinent à lutter contre cette cyber-prostitution.

    La scène remonte à quelques semaines. Une retraitée a décidé de se rendre, sans prévenir, dans l’appartement qu’elle loue sur Airbnb. Elle ne bénéficie pas de grands revenus et ces locations épisodiques arrondissent ses fins de mois. Son bien est situé au sein d’une petite copropriété coquette, dans le quartier de Saint-Marc, à Quimper. Depuis peu, les autres copropriétaires, la plupart âgés, s’étonnent des va-et-vient réguliers d’hommes dans leur résidence. Ils lui en ont fait état. Alors, ce jour-là, elle sonne chez elle. Deux jeunes femmes asiatiques lui ouvrent la porte. À l’arrière-plan, la propriétaire aperçoit le canapé-lit défait et des préservatifs placés bien en évidence sur des meubles. Elle comprend instantanément qu’elles se livrent à la prostitution. Les deux femmes s’en sont allées sans demander leur reste. La retraitée n’a pas porté plainte.

    « Sur Quimper, il y a environ sept propositions par jour »
    Bien des appartements proposés à la location servent de base arrière pour des rendez-vous sexuels tarifés. Mardi après-midi, un site internet « d’annonces libertines » proposait, pour la ville de Quimper, 66 profils « d’escort girls » qui annoncent leurs mensurations, leurs horaires et fixent rendez-vous dans un « appart privé discret ». Chacune a sa ville de référence mais rayonne, sur une semaine, sur deux à trois autres cités. Ainsi, l’une d’elles, basée à Dourdain (35) peut se rendre à Dinan, Quimper et… Lens. Une autre se définit « de passage » à Quimper, Nice, Grenoble et Lorient. « Elles tournent sur la France et même parfois sur l’Europe », explique un policier qui tente de garder un œil sur le phénomène.

    D’autres sites de petites annonces gratuites proposent également des relations sexuelles tarifées « dans un appartement sécurisé, calme et discret ».

    « Tous les cinq jours, ça change. Sur Quimper, il y a environ sept propositions par jour. Sur ce nombre, deux ou trois de ces jeunes femmes sont des locales. La plupart sont des toxicomanes accros à l’héroïne. L’argent récolté leur permet de financer leur consommation », complète un autre policier.

    « Très peu d’affaires remontent au pénal »
    Les autorités peinent à combattre ce phénomène car en France, « la prostitution est tolérée dès lors qu’elle s’effectue sans aide ou incitation extérieures, pour le seul compte de la personne prostituée et de son plein gré », précise le site de l’Office Central pour la répression de la traite des êtres humains (l’OCRTEH), qui ne peut que constater que « l’expansion du réseau Internet a favorisé et développé une « cyber-prostitution » par les sites d’« escort-girls » et leurs « city-tours ».

    Faire tomber des réseaux, souvent internationaux, est plus que jamais un travail de longue haleine… « _Les filles qui tournent sur plusieurs villes se sont souvent fait confisquer leur passeport à leur arrivée en France et sont obligées de se prostituer. On leur promet de le leur rendre à partir d’une certaine somme récoltée », poursuit l’enquêteur, qui a en tête des exemples de démantèlement de filières « qui parquaient les filles dans des appartements, dans le 9-3 ».

    Contactée, Béatrice Nectoux, magistrate du parquet de Quimper en charge des violences sur personnes vulnérables, concède que « très peu d’affaires remontent au pénal. C’est compliqué. Ce sont souvent des jeunes femmes qui ne vont pas révéler les choses, qui sont sous emprise ».

    En complément
    « Louer à des prostituées, c’est faciliter l’exercice de la prostitution »
    Parfois, les propriétaires qui ont manqué de vigilance sur les faits et gestes de leurs locataires peuvent être inquiétés. En 2017, un retraité de l’armée de l’air, propriétaire de dix appartements, dont quatre situés au niveau de l’avenue de la Gare, à Quimper, avait comparu pour proxénétisme hôtelier. Il avait finalement été relaxé.

    Locations hebdomadaires, puis journalières
    Les faits remontent aux années 2012 à 2014. Le site Leboncoin.fr règne en maître. L’homme qui comparaît est alors âgé de 49 ans et utilise le site en question pour louer ses appartements au mois. Confronté à des impayés, il se tourne vers les sites Vivastreet.com et Abritel.fr, et passe aux locations hebdomadaires, puis journalières en mettant en avant le caractère discret de ses appartements. C’est là que la justice commence à tiquer, d’autant qu’il ne se faisait payer que par mandat cash. En 2013, cela lui a rapporté 42 520 €, dont 26 600 € pour les seules locations de l’avenue de la Gare.

    « Tout se faisait derrière mon dos »
    Tout dérape en décembre 2013, quand deux jeunes sud-américaines se rendent au commissariat de Quimper pour déposer plainte à son encontre après une altercation sur fond de problème de plomberie… Ils s’avèrent qu’elles sont « escort-girls », comme d’autres de ses locataires, quant à elles espagnoles. « Tout se faisait derrière mon dos. J’ai été dupé ! Je suis droit dans mes bottes », s’était-il exclamé lors de son procès, en juin 2017. En requérant trois mois de sursis et 15 000 € d’amende, le procureur lui avait rétorqué qu’on « pouvait être droit dans ses bottes et patauger dans la boue. Louer à des prostituées, c’est faciliter l’exercice de la prostitution ». Après un mois et demi de délibéré, le tribunal avait relaxé le prévenu.

  • Téléphérique de Brest : la reprise ce jeudi 17 décembre très compromise - Brest - Le Télégramme

    #le_feuilleton_continue

    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/telepherique-de-brest-la-reprise-ce-jeudi-17-decembre-tres-compromise-1


    Le téléphérique brestois devait a priori reprendre du service ce jeudi 17 décembre. Ce ne sera vraisemblablement pas le cas.
    Photo d’archives Le Télégramme/David Cormier

    Un incident technique s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi sur le téléphérique brestois. Il était fortement envisagé qu’il reprenne du service ce jeudi. C’est plus que compromis.

    Il va falloir patienter encore un peu. Le téléphérique urbain de Brest devait reprendre, a priori, le 17 décembre, soit ce jeudi, ou guère plus tard. Une semaine avant Noël. Nous avons sollicité la métropole ainsi que RATP-Dev, ces deux derniers jours, pour savoir si la date tenait toujours.

    Nous n’avions pas encore, ce mercredi soir, la confirmation de cet événement qu’ils attendent au moins autant que les usagers eux-mêmes. Ne serait-ce que pour une question d’image : souvent loué pour son originalité et son attractivité, le téléphérique a été trop souvent mis à l’arrêt depuis sa mise en service le 19 novembre 2016. Particulièrement en cette année 2020. Il n’a plus fonctionné depuis son inspection annuelle en mai. Ce qui a fait monter la pression entre la métropole et le constructeur.

    Selon nos informations, il va falloir s’armer de patiente encore au moins quelques jours : un incident technique se serait en effet produit dans la nuit du mardi 15 à mercredi 16 décembre. Autant dire qu’il faudra procéder à de nouvelles vérifications, afin d’assurer une sécurité optimale. Personne n’envisage de prendre de risque.

    Le Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG) doit donner son aval. Puis la préfecture le valider. Enfin la métropole décider de la date de reprise, après probablement une nouvelle marche à blanc, comme c’est le cas depuis maintenant quelques semaines. Bref, pour le week-end précédent Noël, l’affaire paraît déjà bien compromise.

    • Moudenc maire de Toulouse veut aussi son joujou téléphérique pour traverser la Garonne a peu près à l’endroit de l’ex AZF, là où a été construit le laboratoire fabre et le cancéropole (Je dis jamais l’oncle Paul, je l’aimais bien).
      On va rigoler si ça tombe aussi souvent en rade qu’à Brest !

  • Brest : interdits d’examen s’ils sont malades de la covid ou cas contact, les étudiants en médecine perdront leur année - Brest - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/brest-interdits-d-examen-s-ils-sont-malades-de-la-covid-ou-cas-contact-

    Les étudiants en première année de médecine ne sont pas autorisés à se présenter à leur examen de décembre (les lundi 14 et mardi 15) s’ils sont porteurs de la covid-19 ou sont cas contact avérés. Ils devront donc renoncer à leur année mais seront autorisés à se représenter l’année prochaine.

    • affordanceinfo sur le cui :

      Quelle putain de honte @VidalFrederique
       : comment VOS services @sup_recherche
      ont-ils pu OSER pondre une note pareille ???!!! Vous rendez-vous compte de la VIOLENCE pour les étudiant.e.s ??

  • Elle a cru à un homicide, il pêchait des gravettes sur une plage de Brest - Brest - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/elle-a-cru-a-un-homicide-il-pechait-des-gravettes-sur-une-plage-de-bres

    Les gendarmes ont enquêté, dans la nuit de mardi à ce mercredi, après un témoignage faisant état d’un homicide par noyade, sur la plage du Moulin-Blanc, entre Brest et Le Relecq-Kerhuon. Le « tueur » était en réalité en train de pêcher des gravettes.

    L’affaire a commencé par une suspicion d’homicide par noyade. Une jeune femme de 21 ans se trouve dans la nuit de mardi à ce mercredi sur le parking du Spadium au Moulin-Blanc à Brest. Il est environ 1 h du matin et un coup de vent de sud est en cours.

    Sous la pluie battante, elle aperçoit des ombres, et croit voir un homme en noyer un second au bord de l’eau, avant d’observer un seul homme rejoindre un fourgon, dont elle a le temps de noter l’immatriculation. Très inquiète pour le sort de celui qu’elle pense disparu sous les eaux, elle décide d’aller le signaler au commissariat de police de Brest. Les policiers se déplacent, il est alors 4 h du matin, ils font appel aux pompiers plongeurs du SDIS qui commencent leurs recherches sur l’eau et contactent leurs confrères gendarmes. Cette partie de la plage du Moulin Blanc appartient au Relecq-Kerhuon et se trouve donc en zone gendarmerie.

    Un témoignage de bonne foi, mais…
    Les investigations se poursuivent, les pompiers cessent leurs recherches et c’est la brigade nautique de Roscoff de la gendarmerie qui prend le relais à la recherche d’un corps. L’enquête avance grâce à l’immatriculation du fourgon qui va dénouer l’intrigue. Le véhicule appartient à un homme domicilié à Saint-Renan chez qui les gendarmes se rendent. L’homme reconnaît être allé sur la plage du Moulin Blanc, seul dans la nuit à 1 h du matin, pour récolter des gravettes, ces appâts vivants préférés des pêcheurs. Et il leur montre dans sa salle de bains, un plein seau d’arénicoles.

    C’est le mouvement de va-et-vient du seau dans l’eau pour débarrasser les vers marins de leur sable qui a induit en erreur la jeune femme. Les gendarmes ne lui en tiennent cependant pas rigueur, s’agissant d’un témoignage de bonne foi qui aurait effectivement pu aboutir à une affaire criminelle. Mais la suspicion d’homicide par noyade n’était qu’un leurre.

    • Morbihan. Les gendarmes mobilisés pour un « enlèvement » de vie de garçon
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan-les-gendarmes-mobilises-pour-un-enlevement-de-vie-de-garcon-69

      Scène surréaliste sur l’aire de repos de Marzan (Morbihan), le long de la RN165, vendredi 14 août 2020, vers 11 h. Sur le parking bondé, une femme aperçoit furtivement quatre hommes près d’une Audi noire.

      L’un d’eux est en caleçon et porte une cagoule sur la tête. Il est également menotté. Un coup de fil est aussitôt passé aux gendarmes qui dépêchent une patrouille sur place. L’Audi est repartie en direction de Nantes, mais la vidéo prise ne laisse pas planer le doute.

      Brigades de recherches, motards…

      La gendarmerie met alors en place un important dispositif d’interception entre le Morbihan et la Loire-Atlantique. Brigades de recherches, motards… Tous sont mobilisés pour arrêter la voiture. Un déploiement qui porte ses fruits.

      La brigade motorisée de Saint-Herblain les stoppe au niveau de Sautron… pour le plus grand étonnement du quatuor. Ces Concarnois roulaient vers La Rochelle avec leur victime pour son enterrement de vie de garçon.

      Selon les gendarmes, ils se seraient excusés pour ce dérangement. Il leur a été demandé d’éviter, dorénavant, le port de la cagoule.

      #faits_divers #pqr