• En ce moment en Suisse, il se dit que la personnalité enlevée, dont l’identité n’est pas confirmée officiellement, est Christoph Berger, le chef de la Commission fédérale pour les vaccinations.

    Polizeieinsatz – Schütze von Wallisellen (38) entführte national bekannte Person - 20 Minuten
    https://www.20min.ch/story/von-polizei-getoeteter-im-fall-wallisellen-neue-details-bekanntgeworden-275360

    Am Mittwoch starben bei einem Polizeieinsatz zwei Menschen, darunter ein 38-jähriger Mann, der wegen einer Entführung in der Vorwoche gesucht wurde. Nun stellt sich heraus, dass er eine in der Öffentlichkeit bekannte Persönlichkeit in seine Gewalt gebracht hatte.

    Covid : Christoph Berger enlevé par des complotistes à Wallisellen
    https://www.watson.ch/fr/!718768582

    Jeudi soir, un échange de coups de feu a eu lieu lors d’une intervention de police à Wallisellen (ZH). L’homme impliqué et sa compagne sont décédés. Ce dernier, un Allemand de 38 ans, était recherché pour un enlèvement survenu la semaine précédente.

    C’est là que l’affaire prend une tournure politiquement explosive. En effet, la victime de l’enlèvement serait Christoph Berger, chef de la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV). C’est ce que rapporte le Tagesanzeiger, se référant à des sources informées.

    La Suissesse de 28 ans qui a été abattue est morte d’une balle tirée par l’arme de l’homme qui l’accompagnait. Ce dernier a donc vraisemblablement tué sa compagne. La police a ensuite abattu l’individu parce qu’il avait ouvert le feu lors de son arrestation.

    • Enlèvement d’un professeur de l’Université de Zurich et mort de son ravisseur antivax - Heidi.news
      https://www.heidi.news/sante-alimentation/enlevement-d-un-haut-fonctionnaire-federal-et-mort-de-son-ravisseur-antivax

      Qui a été kidnappé ? Ce qui a poussé la police à intervenir le 6 avril est bien l’enlèvement signalé du 31 mars. Au moment de publier son enquête le 8 avril, le « Tagi » a divulgué l’identité du kidnappé, mais a dû rapidement y renoncer :
      « le nom ne peut pas être mentionné par la rédaction en raison d’une décision judiciaire superprovisoire. »

      Le signe évident qu’une personnalité est protégée. Contacté par Heidi.news, le Département fédéral de l’intérieur refuse de s’exprimer sur le sujet. Mais plusieurs sources bien informées déplorent le traitement journalistique du sujet. En divulguant l’identité du kidnappé, les médias ne respectent pas le droit à la personnalité de la victime et, pour des raisons évidentes de sécurité, il faut d’abord penser à la protection de la personne avant de révéler son nom publiquement.

      Cet aspect a certainement motivé les autorités en charge d’intervenir auprès des médias ayant publié l’identité du professeur concerné. Ce dernier occupe un poste de professeur à l’Université de Zurich, est actif dans un hôpital du canton, et a été mandaté par la Confédération pour présider une commission indépendante dans le domaine de la santé.

      Trop tard… L’information a pourtant fait rapidement le tour des réseaux sociaux qui bruissent déjà du nom de la victime de l’enlèvement, facile à trouver dans la twittosphère germanophone. Mais Heidi.news a fait le choix de respecter le droit de la victime en ne divulguant pas son nom.

    • Sur fond de théories du complot, un enlèvement vire à la fusillade - Le Temps
      https://www.letemps.ch/suisse/fond-theories-complot-un-enlevement-vire-fusillade

      Deux personnes sont mortes lors d’une opération de police dans une commune zurichoise mercredi soir. Tout a commencé avec un enlèvement : celui d’« une personne connue à l’échelle nationale », précise le Tages-Anzeiger. Suite à une décision judiciaire superprovisionnelle et afin de garantir la protection de la victime, le quotidien alémanique n’a pas le droit de divulguer son identité.

  • QUAND LA PRESSE PRÉSENTE SES EXCUSES

    Le 7 janvier dernier, l’un des plus grands journaux danois a présenté des excuses à son lectorat, avouant avoir été « absorbés de façon presque hypnotique » par les discours des autorités pendant près de deux ans, et n’avoir pas fait preuve d’assez de vigilance.
    https://ekstrabladet.dk/nyheder/lederen/vi-fejlede/9072013

    Une repentance qui contraste avec les récentes mesures prises par le royaume. Sous la vague de contaminations d’Omicron, depuis la mi-décembre 2021, le pays a mis en place couvre-feu, passe sanitaire, tests obligatoires malgré la vaccination, fermeture des théâtres, cinémas, salles de concert... Des mesures qui avaient pourtant disparu en septembre 2021, au moment où le Danemark atteignait 73 % de vaccination.

    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_au-danemark-ou-73-de-la-population-est-vaccinee-toutes-les-restrictions-

    Trois semaines plus tard, dans son article, le journal assure que « les experts nous expliquent la situation par des mouvements de pendules, nous mettant sans cesse en garde contre le monstre corona qui sommeille sous nos lits. » Un renouveau exaspérant des mesures sanitaires, qui ne semblent toutefois pas parties pour durer. Au début du mois, Tyra Grove Krause, responsable de la santé au Danemark, se montrait optimiste quant à l’évolution de l’épidémie, bien qu’elle n’ait pas encore mentionné de changements au niveau des mesures.

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/danemark-royaume-uni-vie-normale

    Le Ekstra Bladet titre « Nous avons échoué »

    Il s’agit de l’un des plus grands groupes de presse du pays, un quotidien généraliste en format tabloïd qui date de 1904. « Nous, la presse, avons fait le bilan sur notre travail, et nous avons échoué », écrivent-ils.
À quoi cette soudaine prise de conscience est-elle due ? Aux chiffres des hospitalisations et des décès, et à l’interprétation que l’on peut en faire : « Quelle est la différence entre "avec Covid", et "du Covid" ? Nous ne nous sommes pas posée la question au bon moment. Cela fait une grande différence. » C’est une hypothèse émise depuis longtemps par lesdits complotistes, selon laquelle les chiffres seraient largement gonflés par l’étiquetage abusif des cas "Covid", qui souvent, souffrent de comorbidités. Alors, "avec Covid" ou "du Covid" ?
« Les chiffres officiels d’admission se sont avérés être 27 % plus élevés que le chiffre réel du nombre de personnes hospitalisées simplement parce qu’elles sont atteintes du Covid-19. Nous ne le savons que maintenant », avouent-ils dans l’article.

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/italie-seuls-29-des-morts-du-covid-19-ont-effectivement-succombe-au-virus

    Un échec partagé avec les autorités sanitaires

    Autre exemple mis en avant par le journal : celui des vaccins. « Les vaccins sont constamment désignés comme notre "super arme". Et nos hôpitaux sont appelés "super hôpitaux". Néanmoins, ces "super-hôpitaux" sont apparemment soumis à une pression maximale, même si la quasi-totalité de la population est armée d’une "super-arme". Même les enfants sont vaccinés, dans une très large mesure, ce qui n’a pas été fait dans nos pays voisins », explique humblement le Ekstra Bladet pour souligner le manque d’efficacité des vaccins, notamment pour faire face à Omicron, qui contamine les vaccinés comme les non-vaccinés. Un constat qui fait écho à ce que l’on peut entendre en France.
Aussi le journal tient-il à partager son échec avec les autorités : « Dans l’ensemble, les messages adressés par les autorités et les responsables politiques au public dans cette crise historique laissent beaucoup à désirer. Ils mentent, comme ils l’ont toujours fait lorsque la population perd confiance en eux. »

    Le quatrième pouvoir

    En juin 2021, c’était le rédacteur en chef du journal allemand Bild, qui ouvrait la marche en présentant ses excuses à la population dans une vidéo rendue publique : « Je veux exprimer ici ce que ni notre gouvernement, ni notre chancelière n’osent vous dire : nous vous demandons pardon pour avoir fait de vous, pendant un an et demi, des victimes de violences, de négligences, d’isolement et de solitude. [...] Pardon pour cette politique et cette couverture médiatique qui, comme un poison, vous a inculqué le sentiment que vous étiez un danger mortel pour la société. [...] Quand un État vole ses droits à un enfant, il doit prouver que, par là, il le protège contre un danger concret imminent. Cette preuve n’a jamais été apportée. Elle a été remplacée par de la propagande présentant l’enfant comme un vecteur de la pandémie. Ceux qui voulaient détruire cette propagande n’ont jamais été invités à la table des experts. »

    https://www.watson.ch/fr/international/covid-19/835862649-bild-s-excuse-pour-la-couverture-mediatique-anxiogene-du-covid

    Si l’année 2021 n’a pas connu beaucoup d’autres aveux de ce genre, l’article du journal danois s’inscrit quant à lui dans un bouleversement général de l’opinion, que l’on observe un peu partout depuis l’arrivée du variant Omicron. Servira-t-il d’exemple à d’autres grands médias ?

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/nous-avons-echoue-un-grand-titre-danois-presente-ses-excuses-et-charge-le

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    https://youtu.be/-PvWUrqHoTE

  • Gestrandet im Terminal – diese Kurden leben seit 49 Tagen im Transit des Flughafens Zürich

    Vier kurdische Familien wollen in der Schweiz Asyl beantragen. Unbemerkt von der Öffentlichkeit stecken sie in der Transitzone des Flughafens Zürich fest – teilweise seit sieben Wochen. watson hat sie vor Ort besucht.

    «I am going home» – «Ich gehe nach Hause», sagt Tom Hanks in seiner Rolle als Viktor Navorski am Ende des Hollywood-Blockbusters «Terminal» von Steven Spielberg. Er spielt einen im New Yorker Flughafen JFK gestrandeten Touristen aus Osteuropa. Als in seiner Heimat ein Bürgerkrieg ausbricht, wird Navorskis Pass ungültig. Er harrt neun Monate im Transitbereich aus, bevor er endlich wieder nach Hause darf.

    Die Realität der acht kurdischen Kinder und Jugendlichen, vier Frauen und acht Männer, welche sich teilweise seit 49 Tagen im Transitbereich des Flughafens Zürich aufhalten, hat wenig mit Spielbergs Komödie zu tun. In ihren Gesichtern spiegeln sich Anspannung, Müdigkeit, Angst und Apathie.

    Mithilfe eines günstigen One-Way-Tickets verschafft sich das watson-Reporterteam Zugang zum Transitbereich. In einem öffentlichen Wartebereich hinter der Passkontrolle für die B- und D-Gates sitzen die Gestrandeten in kleinen Gruppen verteilt auf Stühlen. Teilweise tragen sie weisse Hausschuhe aus Filz, wie man sie aus Hotels kennt. Gesprochen wird nicht viel. Die Blicke sind ins Leere gerichtet oder aufs Smartphone.
    «Helfen uns, so gut wir können»

    Ein kleines Mädchen drückt sein Gesicht an die Glastüre für das Flughafenpersonal am Rand des Wartebereichs. Immer wieder klopft sie mit ihren kleinen Fäusten ans Glas. Die Angestellten, für welche sich die Türe dank Badge automatisch öffnet, schenken dem Mädchen ein Lächeln oder streichen ihm übers Haar. Doch rauslassen dürfen sie das Kind nicht. Ihm und den anderen Asylbewerbern wurde die Transitzone des Flughafens als Aufenthaltsort zugewiesen, für die Dauer der Überprüfung ihrer Asylgesuche.

    Bis zu 60 Tage können sie laut Gesetz in der Transitzone festgesetzt werden. In dieser Zeit leben sie in der dort von der Asylorganisation Zürich (AOZ) im Auftrag des Staatssekretariats für Migration (SEM) betriebenen Asylunterkunft im Transit. Sie versteckt sich hinter einer unauffälligen Tür in einem Korridor, der zu einer Lounge für Business-Passagiere führt.
    Die vier Familien und die fünf alleine geflüchteten Männer haben sich vor ihrer Ankunft in Zürich nicht gekannt. Doch man versucht sich gegenseitig so gut zu helfen, wie es geht.

    Im Wartebereich gibt sich ein Mann in seinen Dreissigern mit Dreitagebart und Brille als unsere Kontaktperson zu erkennen. Es ist Mustafa Mamay, ein kurdischer Journalist aus der Türkei. Via WhatsApp ruft er eine Bekannte an, welche das Gespräch vom Kurdischen ins Englische übersetzt. Zunächst bedankt er sich für unseren Besuch. Er ist froh, dass sich jemand für die Situation der Gruppe interessiert und gibt bereitwillig Auskunft.

    Der Alltag in der Transitzone sei für alle belastend, sagt Mamay. Die vier Familien und die fünf alleine geflüchteten Männer, insgesamt 20 Personen, hätten sich vor ihrer Ankunft in Zürich nicht gekannt. Doch man versuche sich gegenseitig so gut zu helfen, wie es geht. Die Einöde des Alltags, die engen Platzverhältnisse, der hohe Lärmpegel in den Gemeinschaftsräumen. «Alle Männer schlafen in einem Raum und alle Frauen und Kinder in einem anderen. Fenster gibt es dort keine», so Mamay. Der einzige Fernseher im Speisesaal biete wenig Zerstreuung, da man angesichts der Gesprächslautstärke kaum etwas höre.
    «Kinder müssen oft weinen»

    Besonders für die Kinder sei es hart: «Ihnen macht das Eingeschlossen-Sein besonders zu schaffen.» Das jüngste Mitglied der kurdischen Gruppe ist ein einjähriges Mädchen. Insgesamt acht Minderjährige sind darunter. Viele von ihnen könnten nicht gut schlafen, hätten keinen Appetit und die wenigen Spielzeuge würden sie nach kurzer Zeit beiseitelegen, sagt Mamay. «Sie müssen oft weinen und sehnen sich danach, draussen spielen zu können.»

    Manchmal unternehmen die Mitglieder der Gruppe kleine Spaziergänge durch den Transitbereich. Hin und wieder leisten sie sich etwas Kleines vom Kiosk, doch viel Geld haben sie nach der teuren Flucht nicht zur Verfügung. Für die Erwachsenen ist das Smartphone das wichtigste Beschäftigungsmittel. Um die Computer im Wartebereich vor ihrer Unterkunft nutzen zu können, fragen sie Reisende nach ihren Flugdaten. Denn Zugang zu den PCs gibt es nur mit einer gültigen Boardingkarte.
    «Die Kinder müssen oft weinen und sehnen sich danach, draussen spielen zu können.»

    Mustafa Mamay

    Die gemeinsam in der Asylunterkunft eingenommenen Mahlzeiten geben dem ereignislosen Alltag ein wenig Struktur. Doch als die Betreuerin der Asylunterkunft Mamay während unseres Gesprächs zum Mittagessen bittet, lehnt er ab: «I’m not hungry». Viel wichtiger ist für ihn in diesem Moment das Gespräch mit den watson-Reportern – auch wenn diese bis zum Ende der Mittagspause gewartet hätten. Damit gibt es für Mamay nach dem Morgenkaffee erst am Abend den ersten Bissen zwischen die Zähne. Denn nach den Essenszeiten würden die Nahrungsmittel jeweils weggeschlossen, erklärt er.
    In der Türkei droht Gefängnis

    Am meisten Mühe machen Mustafa Mamay und den anderen die Unsicherheit über die eigene Situation. Mamay ist mit dem Flugzeug aus Südafrika nach Zürich gereist – wie die meisten anderen auch. Zwei Männer sind via Brasilien in die Schweiz eingereist.

    In der Schweiz gelandet, stellten sie sofort ein Asylgesuch. Oftmals wählen kurdische Flüchtlinge solche Routen, weil sie für die direkte Einreise aus der Türkei oder dem Irak ein Visum benötigen, das ihnen nicht ausgestellt wird. Die einzige Möglichkeit ist, über ein anderes Land und von dort aus mit einem Transitflug in die Schweiz zu fliegen. Doch ihre Hoffnungen auf Zuflucht in der Schweiz haben sich bisher nicht erfüllt. Auf die Asylgesuche, die bereits überprüft worden sind, ist das SEM nicht eingetreten. Die Begründung der Migrationsbehörde: Die Einreise sei über einen sicheren Drittstaat erfolgt, in dem sie ein Asylgesuch hätten stellen können.

    Die Fluchtgründe der Kurden widerspiegeln das Schicksal ihres Volkes. Journalist Mamay wurde in der Türkei zu sechs Jahren und drei Monaten Gefängnis verurteilt, weil er als Student ein Statement zur Unterstützung der pro-kurdischen Partei DTP unterzeichnet hatte. Im repressiven Klima wurde er bei seiner Arbeit bedroht. Er floh nach Rojava, dem damals kurdisch kontrollierten Gebiet in Nordwestsyrien. Nach der Invasion türkischer Truppen sei es für ihn auch dort nicht mehr sicher gewesen, sagt Mamay. Die Schweizer Journalistengewerkschaft Syndicom und die European Journalist Federation fordern die Schweiz auf, ihn nicht wegzuweisen.

    Auch der 27-jährige Informatiker Dogan Y. verliess die Türkei aus politischen Gründen. Nach einer Auftragsarbeit für eine Organisation der türkischen Zivilgesellschaft sei ihm vorgeworfen worden, die verbotene kurdische Arbeiterpartei PKK unterstützt zu haben, erklärt er in rudimentärem Englisch.
    Angst vor südafrikanischen Gefängnissen

    Eine der vier kurdischen Familien in der Transitzone stammt aus Syrien und ist laut Mustafa Mamay ebenfalls vor dem Krieg in Syrien geflüchtet. Andere Familien sind türkische Kurden, deren Dörfer während des Konflikts zwischen den türkischen Sicherheitskräften und der kurdischen Arbeiterpartei PKK – in den Augen der Türkei, der EU und der USA eine Terrororganisation – in den 90er-Jahren zerstört wurden. Sie flüchteten in den Nordirak, wo sie in Flüchtlingslagern lebten.

    Ihre Nachkommen wurden als Staatenlose geboren, die türkischen Ausweispapiere der Eltern sind längst abgelaufen. Die Flüchtlingslager gerieten in den letzten Jahren zwischen die Fronten des Konflikts zwischen der Terrorgruppe «Islamischer Staat» und schiitischen Milizen.
    «Die Eltern haben Angst, dass sie von ihren Kindern getrennt untergebracht werden.»

    Mustafa Mamay

    «Going home», nach Hause zurück wie Tom Hanks im Film, das will hier niemand. Die Männer, Frauen und Kinder fürchten eine Ausschaffung nach Südafrika oder nach Brasilien. Dort seien sie nicht sicher. Weil sie sich für ihre Flucht falsche Papiere zugelegt hatten, drohe ihnen Haft in Gefängnissen mit unhaltbaren Zuständen, fasst Mamay die Furcht der Gruppe zusammen. «Die Eltern haben Angst, dass sie von ihren Kindern getrennt untergebracht werden. Die Suizidrate in südafrikanischen Gefängnissen ist erschreckend.» Am meisten fürchten sie sich jedoch davor, in die Türkei ausgeschafft zu werden, wo ihnen Folter und Verfolgung drohten.
    «Südafrika ist kein sicheres Drittland»

    Im Fall der im Sommer 2018 in der Transitzone festgehaltenen kurdischen Journalistin Hülya Emeç ordnete das Bundesverwaltungsgericht das SEM an, ihr Asylgesuch zu prüfen. Und stoppte so die Wegweisung nach Brasilien, wo Emeç die Rückschaffung in die Türkei drohte.

    Gemäss NGOs und Juristen steht es auch in Südafrika schlecht um die Einhaltung des völkerrechtlichen Prinzips, das Abschiebungen in ein unsicheres Land verbietet. Dieses sogenannte Non-Refoulement-Prinzip werde regelmässig verletzt. Gemäss einem Bericht von Menschenrechtsanwälten aus dem Jahr 2016 beantwortet Südafrika nur gerade vier Prozent aller Asylgesuche positiv. Türkische Staatsbürger tauchen in dieser Statistik keine auf.

    «Südafrika ist kein sicheres Drittland für türkische Asylsuchende», sagt die Juristin Nesrin Ulu vom Verein Migration Organisation Recht. Sie vertritt den Journalisten Mustafa Mamay sowie zwei der Familien, die derzeit in der Transitzone ausharren.
    Die Anspannung der Kurdinnen und Kurden im Transit ist mit Händen zu greifen. Trotzdem lässt die Gruppe Reporter nicht gehen, ohne ihnen einen Schwarztee anzubieten.

    Auf das Asylgesuch von Mamay und den beiden Familien ist das SEM nicht eingetreten. Juristisch besteht jetzt im Falle Mamays noch die Option einer Beschwerde beim Bundesverwaltungsgericht. Im Fall der beiden Familien bleibt nur noch die Möglichkeit eines Wiedererwägungsgesuchs. Das hat allerdings keine aufschiebende Wirkung, weswegen eine Ausschaffung jederzeit möglich ist.
    Schwarztee zum Abschied

    Die Anspannung der Kurdinnen und Kurden im Transit ist mit Händen zu greifen. Trotzdem lässt die Gruppe die watson-Reporter am Ende des Gesprächs nicht gehen, ohne ihnen einen Schwarztee anzubieten. Er wird in einer öffentlichen Raucher-Lounge des Flughafens Zürich serviert, wenige Meter vom Eingang zur Asylunterkunft entfernt.

    Mit einem dampfenden Glas gesüssten Schwarztees in der Hand, umhüllt von den leisen Gesprächen der rauchenden Männer, glaubt man für einen kurzen Moment, einen flüchtigen Hauch von Heimat zu spüren. Bei der Verabschiedung vor der Passkontrolle am Ausgang der Transitzone ist das Gefühl wieder verschwunden.

    https://www.watson.ch/!187345199
    #Zurich #Suisse

    Plus sur cette histoire:
    https://www.zsz.ch/ueberregional/kinder-stecken-seit-50-tagen-am-flughafen-fest/story/12171521
    https://www.blick.ch/news/schweiz/zuerich/am-flughafen-zuerich-gestrandet-familien-leben-seit-sieben-wochen-in-der-trans
    https://www.telezueri.ch/zuerinews/transitzone-flughafen-zuerich-was-passiert-nach-ablauf-der-60-tage-frist-1

    • Bloccati da 50 giorni nella zona di transito

      Quattro famiglie curde sono ferme nell’aeroporto di Kloten in attesa di essere rimpatriate.

      Ricorda molto da vicino il film con Tom Hanks, «The Terminal», la vicenda di quattro famiglie curde bloccate nella zona di transito dell’aeroporto di Kloten (ZH). Quanto riportato da Watson.ch, tuttavia, è lungi dall’essere una sceneggiatura hollywoodiana quanto piuttosto la realtà di 20 persone impossibilitate a lasciare l’aeroporto zurighese.

      Le famiglie provengono da Siria, Turchia e Iraq, e sono arrivate in Svizzera passando dal Sud Africa prima di cercare asilo nel nostro paese.

      Per alcune di queste richieste, la Segreteria di Stato per la migrazione (SEM) e il Tribunale amministrativo federale hanno deciso di non entrare nel merito. Le persone interessate devono quindi tornare in Sud Africa. La data di partenza, tuttavia, non è ancora nota. La legge consente al SEM di detenere i rifugiati fino a 60 giorni nella zona di transito.

      «Piangono spesso» - Mustafa Mamay, giornalista curdo proveniente dalla Turchia è una di quelle persone intrappolate a Kloten (ZH). Secondo lui, la vita di tutti i giorni è molto pesante, sia in termini di mancanza di spazio, per il rumore e la noia. «Tutti gli uomini dormono in una stanza e tutte le donne e i bambini dormono in un’altra stanza. Le camere non hanno finestre», spiega. I curdi temono di essere rispediti in Sud Africa, poi in Turchia dove rischiano l’imprigionamento e la tortura.

      Secondo Watson.ch, tra i rifugiati vi sono otto bambini. Mustafa Mamay conferma che la situazione è particolarmente difficile per loro. «Molti dormono male e non mangiano più. Piangono spesso. Vorrebbero andare fuori a giocare, ma non possono».

      «È una vergogna» - Per la consigliera nazionale Sibel Arlsan (Verdi) si tratta di una situazione inaccettabile: «È contrario ai diritti umani, una vera vergogna. È un’esperienza svilente e traumatizzante, soprattutto per i bambini».

      Il rinvio in Sudafrica, secondo lei, resta inammissibile perché, in quella nazione, la loro incolumità non sarebbe garantita: «Non sappiamo se da lì saranno poi rinviati in Turchia dove finirebbero molto probabilmente in carcere».

      Rinvio solo se sicuro - Contattata, la SEM garantisce che ogni richiesta è trattata in maniera individuale, «nel rispetto delle leggi nazionali e internazionali» e «tiene da conto dell’integrità e della sicurezza dei migranti», spiega il portavoce Lukas Rieder. In ogni caso «nessuno viene rimandato in paesi considerati «non sicuri»»

      «Possono muoversi liberamente» - In ogni caso, continua Rieder, la situazione delle famiglie curde a Zurigo è tutt’altro che disumana: «Hanno la possibilità di uscire all’aria aperta e possono muoversi liberamente. Possono anche prendere il trenino-metropolitana fino alla zona E dei gate. Lì ci sono edicole, ristoranti e negozi». Se ve ne fosse bisogno «hanno a disposizione un team medico e psicologico».

      https://www.tio.ch/svizzera/cronaca/1332119/bloccati-da-50-giorni-nella-zona-di-transito

      #limbe #terminal #attente #no-solution #migrations #asile #réfugiés #aéroports #transit #zone-tampon #limbo #rétention #captivité #migrerrance #zone_de_transit

    • Zurich Des enfants bloqués depuis des semaines à l’aéroport

      Quatre familles kurdes se retrouvent coincées à Kloten (ZH) depuis une cinquantaine de jours. Une politicienne est scandalisée. La Confédération, elle, se défend.

      Les témoignages recueillis par Watson.ch sont à peine croyables. Un scénario digne du film « Terminal » dans lequel Tom Hanks se retrouve bloqué à l’aéroport de New York pendant 9 longs mois parce qu’une guerre civile a éclaté dans son pays.

      Or les récits relayés par le site alémanique n’ont rien à voir avec un film hollywoodien, mais reflètent le triste quotidien de vingt Kurdes, actuellement coincés en zone de transit à l’aéroport de Zurich. Certains s’y trouvent depuis sept longues semaines. Les quatre familles, provenant de Syrie, de Turquie et d’Irak, sont arrivées en Suisse via l’Afrique du Sud avant de demander l’asile dans notre pays.

      Pour certaines de ces demandes, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) et le Tribunal administratif fédéral ont décidé de ne pas entrer en matière. Les personnes concernées doivent donc retourner en Afrique du Sud. La date du départ, elle, n’est pas encore connue. La loi autorise le SEM a retenir les réfugiés durant 60 jours au maximum dans la zone de transit.

      « Ils pleurent souvent »

      Mustafa Mamay, un journaliste kurde venant de Turquie, fait partie de ces personnes coincées à Kloten (ZH). Selon lui, le quotidien y est très pesant, tant au niveau du manque de place, du bruit et de l’ennui. « Tous les hommes dorment dans une pièce et toutes les femmes et les enfants dorment dans une autre pièce. Les chambres n’ont pas de fenêtres », explique-t-il au site d’information alémanique. Il explique que tous craignent d’être renvoyés en Afrique du Sud, puis en Turquie où ils risquent l’emprisonnement et la torture.

      Selon Watson.ch, huit enfants figurent parmi les réfugiés kurdes. Mustafa Mamay confirme que la situation est particulièrement difficile pour eux. Nombre d’entre eux dormiraient mal et ne mangeraient plus. « Ils pleurent souvent et veulent aller jouer dehors. »

      « C’est douteux ! »

      Pour la conseillère nationale Sibel Arslan (Verts/BS), cette situation est inacceptable. « Que des familles soient retenues si longtemps alors qu’elles n’ont rien fait et qu’elles ont juste fait usage de leur droit humanitaire est douteux ! Ça peut être traumatisant, surtout pour les enfants. » Renvoyer les familles en Afrique du Sud revient à bafouer la convention relative au statut des réfugiés, critique la Bâloise, qui estime que l’Afrique du Sud ne peut pas être considérée comme un état tiers sûr. « Nous ne savons pas si depuis là les réfugiés sont renvoyés en Turquie, où ils seront très probablement emprisonnés. »

      Contacté, le SEM assure que chaque demande est traitée individuellement dans le cadre des lois nationales et internationales. « Le SEM vérifie si un état tiers est éventuellement responsable et s’assure que la sécurité et l’intégrité des migrants soient garanties », informe le porte-parole Lukas Rieder. Dans tous les cas, dit-il, les personnes ne sont pas renvoyées dans un pays qui n’est pas considéré comme sûr.

      Pris en charge médicale et psychologique

      Lukas Rieder défend par ailleurs les conditions de vie dans l’espace de transit : « A l’aéroport de Zurich, les requérants d’asile ont la possibilité de sortir à l’air libre et ils peuvent se déplacer librement dans la zone. Ils peuvent prendre le métro pour se rendre au dock E où il y a des kiosques, des magasins, des restaurants et une grande terrasse extérieure. »

      Pour finir, le porte-parole rappelle que les migrants ont accès, en cas de besoin, à une prise en charge médicale et psychologique.


      https://www.lematin.ch/suisse/enfants-bloques-semaines-aeroport/story/23427155

  • Führerausweis. Gleiche Fahrzeuge, gleiche Strassen, gleicher Ausweis | Das Schweizer Parlament
    https://www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20173924

    Der Bundesrat wird beauftragt, einen Entwurf zur Änderung des Strassenverkehrsrechts vorzulegen, wonach für jegliche Verwendung von Personenwagen (Fahrzeuge der Kategorie B) ein einziger Führerausweis genügt.
    ANTRAG DES BUNDESRATES VOM 08.11.2017

    Da sind sie wieder, die üblichen Verdächtigen. Auch die Schweizer Liberalen wollen die gesetzliche Unterscheidung zwischen privater Nutzung von Pkw und „berufsmässigem Personentransport“ abschaffen. Worüber nicht berichtet wird, und was im Fall der Durchsetzung ihres Antrags wahrscheinlich auch nachträglich nicht gemacht werden wird, ist der weniger „attraktive“ Teil ihrer Begründung für die Abschaffung des P-Scheins:

    Aus Sicht der Verkehrssicherheit ist es natürlich angebracht, dass allfällige Anforderungen, die an die Bewilligung für den berufsmässigen Transport geknüpft sind, für alle Führerausweise eingeführt werden.

    Der Witz ist, dass eine Ausdehnung der P-Schein Kriterien auf alle Autofahrerinnen allen helfen würde:

    Alle Fahrzeugführerinnen - und Führer müssten dann zumindest die folgenden Voraussetzungen erfüllen:

    – Mindestalter 21 Jahre
    – ausreichende Fahrpraxis
    – Große Erste-Hilfe-Prüfung
    – Einwandfreier Leumund belegt durch ein sauberes Führungszeugnis
    – Verschärfte Kriterien bei Verkehrsverstößen

    Diese Kriterien würden voraussichtlich einen weit größeren Anteil vernünftiger Fahrerinnen und Fahrer zur Folge haben.

    Wenn dann noch alle ausländischen Fahrzeugführer beim Befahren der Straßen in Deutschland entsprechende Belege aus ihrem Heimatland bei sich führen müssten, oder sie eine Zusatzprüfung machen müssten. würde sich die Situation auf unseren Straßen deutlich entspannen.

    Was die Schweizer Liberalen nicht verstehen und ohne Belege das Gegenteil behaupten, sind die vielen zusätzlichen Anforderungen und -Belastungen die von Taxifarerinnen und -fahrern zu meistern sind. Dabei handelt es sich nicht allein um die längeren wöchentichen Lenkzeiten (es ist absurd zu behaupten, dass Pendler jede Woche 48 und mehr Stunden im Auto verbringen), sondern um die Kombination aus den vielfältigen Bedürfnissen der teilweise betrunkenen oder kranken Fahrgästen mit der stundenlangen Konzentration auf dichten Innenstadtverkehr und dauernd wechselnde Wetter- und Straßensituationen.

    Ein Taxifahrer muss darüber hinaus über vorzügliche Stadtkenntnisse verfügen, wie sie Navigationssysteme nicht bieten - oder kennen Sie ein Navi, dass ihnen verrät, ob ein Lokal zu ihrem Fahrgast passt oder wie er seine Geliebte in der großen Stadt findet? Erst recht beantwortet kein technisches System die Frage, ob Fahrgäste oder andere Verkehrsteilnehmer vorhaben, ihn zu überfallen oder zu betrügen.

    Laienfahrer wieder auf Schweizer Straßen?
    http://www.taxi-times.com/laienfahrer-wieder-auf-schweizer-strassen

    Eine Schweizer Gesetzesänderung könnte UberPOP legalisieren und dem Taxigewerbe schweren Schaden zufügen.

    Die Website des Taxiverbands Zürich (Taxiverband.ch) zeigt sich nur noch in Schwarz. „R.I.P. Taxigewerbe“ steht da. Auslöser ist die Entscheidung des Berner Parlaments. Das will nun, auf Antrag der Liberalen, den sogenannten „Code 121“ kippen. Dahinter verbirgt sich die Zulassung zum „berufsmäßigen Personentransport“, vergleichbar dem deutschen P-Schein. Braucht es nicht mehr, urteilten die Parlamentarier und beauftragten den Bundesrat mit einem Entwurf zur Änderung des Straßenverkehrsrechts.

    In der Begründung des Antrags heißt es dann auch: „Die Straßenverkehrsgesetzgebung unterscheidet zwischen dem berufsmäßigen Personentransport und der normalen Verwendung von Personenwagen. Zu Zeiten von GPS und angesichts einer Mobilität, die die Kantonsgrenzen überschreitet, ist eine solche Unterscheidung überholt.“

    #Schweiz #Taxi #P-Schein #Disruption #Lobbyismus

  • #watson vs. #seenthis ? Deux publications gratuites aux commentaires massifs.

    watson
    http://www.watson.ch

    On ne devrait pas comparer le dernier produit de l’ancienne équipe du journmal gratuit 20 Minuten avec les trouvailles de la communauté Seenthis , mais je trouve frappant la quête pour le commentaire du user dans le but de se démarquer des portails d’antan.

    Watndat ? Watson.ch ?
    http://www.heise.de/tp/blogs/4/155733

    Und die Redaktion weiß, wovon sie spricht, sie stammt größtenteils von der Online-Redaktion der 20 Minuten, einem von zwei Gratisblättern, die überall in der Schweiz herumliegen. Und die Onlineversion des Morgenblattes (eben 20 Minuten) war so etwas wie der kleine große Stern am Schweizer Onlinehimmel. Bis eben der Chefredakteur und seine Stammcrew abwanderten und von einem Aargauer Zeitungshaus finanziert den Neustart planten.

    http://www.20minuten.ch

    Was Watson anders macht als die Konkurrenz
    http://medienwoche.ch/2014/01/23/was-watson-anders-macht-als-die-konkurrenz
    Cet article (encore en Allemand) explique les autres « nouveaux » principes censés garantir le succès du projet. C’est encore « plus » ... - plus grand, plus simple, plus interactif, plus c...
    Bonjour la nouvelle équipe Monsieur Plus !

    #auf_deutsch #suisse #portail