Macron, L’amour fou | Les Requins Marteaux

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  • « Trop de pognon » dans les aides sociales ? La face cachée du non-recours | Elvire Bornand
    https://theconversation.com/trop-de-pognon-dans-les-aides-sociales-la-face-cachee-du-non-recour

    La pauvreté n’est pas le résultat de l’oisiveté d’une partie fainéante et irresponsable de notre population. C’est le résultat de mécanismes structurels liés à la précarisation du droit du travail, au durcissement des conditions d’indemnisation du chômage et à la déconnexion entre marché de la formation et marché du travail. Le défi auquel fait face l’action publique n’est pas, en définitive, celui des méfaits de l’assistance mais celui du non-recours aux droits et aux services. Source : The Conversation

    • La non-demande, c’est le fait de renoncer à faire valoir les droits auxquels on peut prétendre par découragement ou par peur des effets induits par la demande d’aide, notamment. Mais il existe d’autres cas plus spécifiques : les personnes âgées craignent que les aides versées soient reprises sur leur succession, privant ainsi leurs enfants d’héritage. Quant à la complexité des démarches, une enquête conduite en Loire-Atlantique a montré que percevoir le RSA-activité était quasiment une activité en soi, nécessitant de nombreux envois de courriers et des déplacements à chaque évolution de situation…

    • Je me souviens d’un ami qui travaillait à la Caf il y a quelques années et qui m’avait expliqué que sur l’ensemble des contrôles qui étaient déclenchés par la Caf il y avait beaucoup plus de situations où les gens ne touchaient pas les aides auxquelles ils avaient droit que de situations où ils touchaient plus que ce qu’ils devaient. Et le montant était également beaucoup plus important. Pas de chiffre vu que c’était une conversation générale et je ne sais pas si c’est toujours le cas mais ça fait réfléchir.
      Dernier exemple en date : avant quand on avait peu d’argent on avait une réduction sur l’abonnement électricité et/ou gaz et maintenant avec leur connerie de chèque énergie, faut faire la démarche. Généralement je fais mes démarches à temps et là je ne l’ai toujours pas fait, et apparemment je suis loin d’être la seule vu que j’ai reçu un coup de fil d’un gars pour expliquer comment procéder et ils appellent tout le monde m’a t’il dit parce que c’est à la traîne.

    • « On met un pognon de dingue dans des minima sociaux, les gens sont quand même pauvres. On n’en sort pas. Les gens qui naissent pauvres, ils restent pauvres. Ceux qui tombent pauvres, ils restent pauvres. On doit avoir un truc qui permet aux gens de s’en sortir ! »
      https://www.alternatives-economiques.fr/modele-social-francais-bel-bien-efficace/00085070

      http://www.lesrequinsmarteaux.com/album/macron-l%E2%80%99amour-fou?ajax=1&xnav=160&ynav=184&postitvisibl
      #Willem #Macronite_aigüe

    • Quand Macron fait poster une vidéo pour soustraire 7 milliards d’euros aux pauvres.
      https://www.humanite.fr/quand-macron-fait-poster-une-video-pour-soustraire-7-milliards-deuros-aux-p

      En choisissant de mettre en ligne une vidéo dans laquelle il « déplore » qu’on « met un pognon de dingue dans les minima sociaux » pour conclure que « les gens sont quand même pauvres », le président de la République occulte le processus qui produit une pauvreté de masse en France. Cette pauvreté résulte pour beaucoup des délocalisations de productions sur fond de dumping social et fiscal dans l’Union européenne et au delà. Et en même temps qu’il occulte cette réalité, Macron justifie les rémunérations sans limites que s’octroient les plus riches.

    • @vanderling Merci !

      A Montpellier, devant les mutualistes, Emmanuel Macron a dit la même chose avec d’autres mots. Evoquant les droits sociaux dans ce pays, il a déclaré : « Tous les jours, nombre de nos concitoyens constatent que l’universalité est mitée d’exceptions, de disparités, d’impasses, des situations ou les droits promis ne sont pas des droits réels. Nous vivons dans un pays où la promesse républicaine est souvent déçue car nous avons maintenu les droits formels qui souvent n’existent que sur le papier, c’est ça l’indignation française contemporaine. Pourtant nous consacrons toujours davantage de notre richesse à la protection sociale ».

      Dans ce même discours de Montpellier, Emmanuel Macron a défendu les riches en ces termes : « Je n’ai pas l’impression que quand redresse l’économie on soit contre le modèle social. Mettre un plafond à la réussite n’a jamais réglé le problème de l’exclusion ». Ces propos méritent un arrêt sur image sur la cas personnel d’Emmanuel Macron. En 2011, à la banque Rothschild son salaire annuel atteignait la coquette somme de 403.600€ à quoi se sont ajoutés 291.000€ de dividendes et 706.300€ de « bénéfices industriels » pour avoir négocié une transaction entre le groupe américain Pfizer et le groupe suisse Nestlé.
      Chez Rothschild, le salaire de Macron était proche de 100 fois le SMIC

      Peut-on considérer que cette somme annuelle de 1.400.900€, proche de 100 fois le SMIC mensuel, soit la juste rémunération d’un cadre bancaire au regard du salaire moyen perçu par les salariés du secteur bancaire ? A chacun de se faire une idée. Mais, quand des travailleurs productifs perdent leur emploi du fait des délocalisations de chaînes de production dans les pays à bas coûts de main d’œuvre, Emmanuel Macron n’affiche que du mépris à leur égard. Le jour où Marine Le Pen est allée, dans une stratégie de pêche aux voix, à la rencontre des salariés de Whirlpool, Emmanuel Macron s’y est aussi précipité pour dire à ces salariés qu’il ne pouvait rien contre la fermeture de leur usine. Il s’agissait pourtant d’un transfert de production dans un pays membre de l’Union européenne, la Pologne, où le salaire moyen est trois fois plus bas qu’en France. C’est parce que l’Europe permet de telles distorsions de concurrence sur fond de dumping social, fiscal et environnemental que le taux de chômage est élevé en France, que les salaires sont souvent bloqués à des niveaux très bas pour tenter de conserver des emplois, que la précarité et le temps partiel gagnent du terrain, ce qui augmente le nombre des ayant droit aux minima sociaux que le président Macron veut remettre en cause aujourd’hui, conduisant les pauvres à être encore plus pauvres.

      « Au lieu de foutre le bordel » , disait-il le 5 octobre 2017

      On n’oubliera pas non plus les propos insultant tenus par Emmanuel Macron le 5 octobre 2017 contre les salariés de GM§S à La Souterraine dans la Creuse. Ce jour là, ils cherchaient à le rencontrer lors d’un déplacement en Corrèze pour lui faire prendre conscience du fait que les principaux donneurs d’ordres de leur employeur, à savoir Renault et Peugeot-Citroën, décidaient de la fermeture de cette entreprise de sous-traitance en réduisant leur commandes de pièces aux profit des mêmes pièces importées. Macron refusa de le rencontrer et déclara que ces gens feraient mieux de voir s’il y avait « des postes à pourvoir » à 120 kilomètres de chez eux, « au lieu de foutre le bordel ».

      Dans ces deux cas, comme dans des milliers d’autres depuis plusieurs décennies, le quintuple bilan de cette politique de délocalisations est le suivant : nous avons moins d’emplois productifs en France, nous avons une balance commerciale dont le déficit augmente, le bilan carbone global de produits importés est plus élevé que s’ils étaient produits en France, la précarité de l’emploi ne cesse d’augmenter dans le pays, ce qui augmente aussi le nombre des ayant droit aux minima sociaux.

      Voilà comment « on met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens ne s’en sortent pas » pour autant. Mais aujourd’hui, le premier coupable dans cette affaire est le président de la République. C’est pour nier sa responsabilité qu’il a posté cette vidéo qui vise à justifier 7 milliards d’euros d’économies sur le dos de ses concitoyens les plus pauvres .

      Gérard Le Puill
      Journaliste et auteur

    • Mercredi 13 juin, le Canard Enchaîné révèle que Brigitte Macron et Emmanuel Macron ont commandé un nouveau service de table pour le Palais de l’Elysée. Les contribuables français vont devoir payer 500 000 euros !

      Article du Canard Enchaîné, page 2 :

      « La douloureuse devrait atteindre, voire dépasser, le demi-million d’euros, au vu des tarifs courants affichés par la manufacture de Sèvres (dont les comptes sont juste à l’équilibre). Soit 400 euros pièce pour les assiettes les plus simples, et à partir de 500 euros pièce pour les modèles contemporains. A ces prix-là, ce sont les comptables publics qui ne se sentent pas bien dans leurs assiettes. »