?id=v8x3Gc1COJwC&pg=PA313&lpg=PA

  • The Unexplained Dancing Plague & Other Epidemics of Yore
    http://www.messynessychic.com/2018/06/14/the-unexplained-dancing-plague-other-epidemics-of-yore

    The human body is a miraculous piece of machinery. Try as they might, scientists can’t always seem to understand its power — and susceptibility — to the strangest situations throughout history. What happens when a meteorite causes a mental health calamity? Or a laughing epidemic? From ye old French dancing fits, to an entire village of ‘sleeping beauties’, the lesson we’ve learned from the majority of these epidemics is this: viruses are terrifying, but the mind is the most dangerous thing of all.

    #panic_sociale #phénomène_psychogénique_de_masse

    • Je ne connaissait pas cet épisode de religieuses miauleuses

      Apparently, medieval France was so excruciatingly boring, that even its clergy began getting in on the mass hysteria to spice things up. In the 15th century, a French nun inexplicably began to meow like a cat, shortly leading to the other nuns in the convent also meowing. Eventually all the nuns would meow together for a certain period every day, leaving the surrounding community astonished. The meowing epidemic continued until the police threatened to storm the convent and whip the nuns into silence. Not cat people then.

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      M. Nicole racontait à ses amis l’histoire arrivée dans une communauté de Paris très-nombreuse, dont toutes les religieuses, chaque jour à la même heure, étaient atteintes d’un accès de vapeur qui les faisait miauler en chœur pendant plusieurs heures. Ces miaulements quotidiens étaient scandaleux ; pour les faire cesser, on imagina de frapper fortement leur imagination, et de leur déclarer que les magistrats enverraient aux portes du couvent une compagnie de soldats chargés au moindre miaulement qu’ils entendraient, d’entrer armés de verges dans l’intérieur, et d’y fustiger sans miséricorde les religieuses miaulantes : elles ne miaulèrent plus. — (Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, tome V, Publications historiques, Paris, 1853, nouvelle édition)

      https://fr.wiktionary.org/wiki/miaulant
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      Ici il est indiqué que ca se passait en Allemagne :
      https://books.google.fr/books?id=HsfRXs-_HdAC&pg=PA349&lpg=PA349&dq=religieuses+miaulements&sou
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      https://books.google.fr/books?id=v8x3Gc1COJwC&pg=PA313&lpg=PA313&dq=religieuses+miaulements+hys

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      Ici quelques infos de plus avec de la misogynie en bonus

      Au XVIIème siècle, dans le Poitou, une religieuse se met subitement à se comporter comme un chat : sans que l’on sache trop pourquoi, elle commence à grimper sur les toits et sur les branches, à miauler, et à chercher le curé pour calmer ses chaleurs. Possession démoniaque ou simple relent de zoophilie refoulée, le mal finit par contaminer tout le couvent, si bien qu’on se retrouve rapidement avec vingt-sept nonnes en train de miauler. Évidement, on convoque les exorcistes les plus chevronnés pour régler le problème, mais ce n’est que l’intervention de grenadiers armés de fouets qui finit par calmer ces étonnantes chattes en chaleur.

      https://motherboard.vice.com/fr/article/kb385v/le-guide-motherboard-des-hysteries-collectives

      Au milieu des vanes sexistes on apprend quant même que ce phénomène s’appel un « phénomène psychogénique de masse » et on trouve un lien vers les critères scientifiques de ces épidémies : www.psychoweb.fr/articles/psychopathologie/562-phenomenes-psychogeniques-de-masse-hysterie-colle.html

      Caractéristiques psychopathologiques

      Une étude de cas d’un syndrome psychogénique de masse(1) , présentée précédemment, décrit les caractéristiques essentielles de ce phénomène.
      Similarité de symptômes sur une période restreinte, chez un groupe de personnes.

      Plusieurs cas présentant des symptômes similaires sur une période allant de 1 à 30 jours : l’effet suggestif peut être très rapide, et la transmission s’initie alors dès le contact visuel et/ou sonore avec les premiers cas. Si la majorité des phénomènes psychogéniques ne durent que quelques jours(2), plusieurs "épidémies" ont perduré au delà de deux semaines, certaines présentant des périodes de rechutes étalant l’épidémie sur plusieurs mois, d’autres, plus rares, sur des années. Le nombre de victimes peut atteindre plusieurs centaines.
      Présence d’un cas index et de cas nodaux

      Il existe typiquement un cas index à l’origine de l’épidémie, à partir duquel celle-ci va se propager. Des cas particuliers, notamment des personnes considérées comme leaders sociaux, vont parfois accroître la propagation ou relancer l’épidémie. Ainsi, la « transmission » est d’autant plus aisée que le lien social est fort entre un cas avéré et une future victime.
      Sex-ratio et caractéristiques liées à la population.

      Les femmes sont plus touchées que les hommes, les enfants et adolescents représentent une population à risque. Il faut noter que dans de nombreux cas, par exemple en milieu scolaire, les adolescents seront victimes du syndrome tandis que les adultes présents ne le seront pas. Les patients stressés(3) ou présentant des troubles psychiatriques ont plus de risques de présenter les symptômes. Le milieu scolaire représente la moitié des cas(4), suivi des usines ou institutions (notamment les milieux hospitaliers), plus rarement le milieu familial.
      Etiologie et facteurs déclenchants

      L’étiologie est double car elle concerne à la fois les symptômes organiques observables et le phénomène de masse. Les symptômes observables sont régulièrement imputés à des facteurs chimiques, toxiques, parfois par commodité, bien que l’origine environnementale soit très rarement confirmée. La mise en place d’un syndrome psychogénique prend généralement sa source dans un évènement anxiogène déclencheur, comme un conflit sur le lieu de travail, une modification notable et mal vécue de l’environnement social, la perception d’un facteur chimique ou physique jugé dangereux, la simple rumeur d’un facteur de risque potentiel, etc.
      Mode de propagation

      Visuel et sonore, principalement par suggestion émotionnelle. Une personne a ainsi plus de chance de présenter les symptômes si elle a vu dans son entourage une personne malade, et ce d’autant plus si le lien socio-affectif qui les unit est fort.
      Caractéristiques des symptômes physiques

      Ceux-ci sont très peu spécifiques (céphalées, nausées, vomissement, rougeurs, démangeaisons…)(5), généralement bénins et déclinent rapidement. Plusieurs études ont montré qu’ils n’apparaissent souvent que sur le lieu de travail : une épidémie dont les nouveaux cas ne s’observent quasiment pas pendant le week-end ou les jours fériés doit être suspectée très tôt de présenter une forte composante psychogène. Les symptômes touchent principalement les sphères digestives, neurologiques et dermatologiques, que l’on sait par ailleurs en lien avec l’état psychologique de l’individu. Malgré les signes physiques, les examens médicaux sont normaux et le personnel médical ne peut généralement pas trouver de cause environnementale satisfaisante.
      Sensibilité à l’ampleur donnée au phénomène.

      La mobilisation d’effectifs sanitaires et sociaux, des médias, d’acteurs de la sécurité, renforce le phénomène. Certaines épidémies s’éteignent non par la résolution de problèmes sous-jacents mais par la diminution globale de l’intérêt porté aux cas et à la maladie.

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      https://books.google.fr/books?id=nIU8AAAAcAAJ&pg=PA424&lpg=PA424&dq=nonnes+miaulent&source=bl&o

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      Il semblerait qu’il y ai eu des miaulantes dans l’antiquité
      https://archive.org/stream/lhystrieauxxvi00abri/lhystrieauxxvi00abri_djvu.txt

      Au chapitre I de la section 3 (p. 116), il raconte que les femmes
      Argiennes « devinrent furieuses par contagion encore avant le
      temps d’Hippocrate »... « les iilles du roi étoient du nombre ; les
      femmes se croyoient des femelles bêtes, et les filles du roi se
      croyoient des vaches ».

      Plus loin : « Plutarque nous apprend qu’il régna une pareille
      épidémie parmi les filles Milésiennes, elles se pendoient pas troupes,
      leur gorge étant resserrée par des spasmes et des mouvemens
      convulsils, ell.’S avoient des vives sensations d’étranglement, qui
      leur inspiroiei.t cette sorte de désespoir. »

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      Il parle de répidéraie de Lyon, rapportée par Primerose ; des
      religieuses d’Allemagne (les Nonains) : « Cardan nous apprend
      qu’elles étoient affîgées d’airections si violentes qu’elles se mordoient
      entre elles comme des enragées (XV *= siècle). »

      A Rome, « jusqu’à trente iîlles attaquées de cette maladie dans
      THôtel-Dieu des orphelins « . Toutes les filles d’une communauté
      « étoient saisies tous les jours à la même heure d’un accès de vapeur
      très singulier. C’étaient des miaulements ».