• Affaire Samaha, le résumé de ce qui a fuité. Attention : pour l’instant, il n’y a rigoureusement aucune déclaration officielle quant aux accusations réellement portées ; ce qui suit n’est donc pas avéré, mais uniquement supposé. C’est intéressant uniquement parce que c’est ce qui sert de discussion au Liban.
    http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/772924/Michel_Samaha_aujourd'hui_devant_le_tribunal_militaire.html

    Selon les sources proches de l’investigation, l’affaire a commencé lorsque M. Samaha, un fervent allié du régime de Bachar et ami personnel du chef de l’État syrien, a été chargé par un haut responsable des services de renseignements syrien, Ali Mamlouk, de planifier, gérer et superviser l’exécution d’une série d’attentats à caractère confessionnel destinés à déstabiliser le pays aux fins d’alléger la pression sur le pouvoir à Damas découlant de sa guerre ouverte contre la rébellion. Ce plan, selon les mêmes sources, visait à susciter une discorde sunnito-chiite dans la région du Akkar, suite à l’explosion de bombes placées à divers endroits lors de plusieurs cérémonies d’iftars, de manière à susciter une réaction violente chez les sunnites qui s’en prendraient alors aux villages alaouites minoritaires dans la localité. Un prélude à une réaction en chaîne qui finirait par enflammer le pays.

    Selon la source en question, les tracts distribués il y a quelques semaines dans certaines églises du Nord, visaient le même objectif et sont commandités par les mêmes agents, à savoir par les services de renseignements syriens.

    Une fois les directives reçues, ajoutent ces sources, Michel Samaha a enrôlé un homme de la famille Kfoury, ami de longue date, pour exécuter la besogne, et lui a promis la somme de 170 000 dollars pour s’acquitter de sa mission, somme qui aurait été retrouvée au domicile de Samaha, selon des informations de presse. Ces faits, selon les enquêteurs remontent à plus de trois semaines.