Pendant les vacances, l’exploitatiion continue
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Nous voici dans l’une des permanences publiques de la #CNT-AIT. Des compagnons viennent pour commenter l’actualité, pour parler « grandes idées », d’autres, tout simplement pour prendre des nouvelles, … et puis, il y a des personnes qui viennent pour la première fois, avec leur « problème gros comme ça » sur la patate, des personnes qui arrivent après un parcours plus ou moins long, parce qu’elles ont fini par rencontrer quelqu’un (un « quelqu’un » qui, généralement, est passé par les mêmes cases) qui leur a dit « Va donc voir la CNT-AIT », comme un dernier recours.
C’est comme ça que nos permanences reçoivent, entre autres, quelques uns de ceux qu’on appelle par euphémisme des « travailleurs pauvres » et qui sont en réalité des travailleurs surexploités, des personnes pour lesquelles « anarchosyndicalisme » était jusque-là un terme inconnu, quand ce n’était pas un gros mot…
En tant que participant régulier à l’une de ces permanences, j’ai ressenti le besoin d’écrire ces lignes pour quatre raisons. Tout d’abord, parce que le nombre de personnes en situation de surexploitation a explosé ces temps derniers. Ensuite, parce « les autres » (ceux d’entre nous qui ne sont pas dans la même situation) mesurent mal en général le niveau de pression auquel les plus surexploités sont exposés. Troisièmement, pour contribuer à détruire quelques mythes (institutions...). Enfin et quatrièmement, parce qu’il y a tant de choses que nous pourrions faire ensemble !
#Anarchosyndicalisme ! n°130