« Emmanuel 1er aperçut soudain un jeune brigand au loin qui avait eu le toupet de ne pas se défaire de sa casquette en signe de respect devant le souverain. Il attendit cependant l’équipe de télévision avant de le morigéner… https://t.co/ta4igjK2mS »

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  • Débarquer avec son staff de costards-cravates, ses trois bodyguards, deux caméras de télévision, et gronder publiquement un enfant, c’est pas nouveau : c’est un incontournable de la communication politique. Dans la tête du peigne-cul cravaté, ça semble un moyen de se montrer en leader à l’autorité naturelle, une figure du père sévère mais juste… mise en scène de posture morale qu’on commentera en boucle dans les talk-show.

    Alors que c’est rien qu’un adulte en parfaite situation de domination, qui gronde un gamin qu’il ne connaît pas et qui n’en peut mais.

    Ce qu’on ne voit jamais dans ces séances déjà navrantes, c’est le moment où l’élu/candidat se tourne vers son équipe, interroge « c’est bon, l’image ça va, le son on m’entend bien ? ». Alors coco tu m’expédies ça à TF1 et tu me le postes sur Twitter.

    Mais pourquoi en 2018, gronder un enfant en affichant un paternalisme gerbant est encore considéré comme un message politique positif ?

    #paternalisme

    • Mais pourquoi en 2018, gronder un enfant en affichant un paternalisme gerbant est encore considéré comme un message politique positif ?

      On évolue pas la dessus, on est toujours des grosses merdes patriarcales.

    • Oui Meg, c’est bien ça qui me choque. Pas le fait assez banal de la mise en scène télévisuelle, mais la mise en scène d’une posture patriarcale, le politicien qui se représente en père sévère mais juste, au motif que ce serait ce que l’« opinion » attend d’un élu.

    • Hier j’écoutait des conferences sur la génétique et ce qui semblait se dégagé c’est que les cultures patrilocales et/ou patrilinéaires (qui représentent 90% des cultures humaines) sont bien plus fascistes, autoritaires, rigides, cohercitive, violentes, oppressives que les cultures matrilocales et/ou matrilinéaires. En matrilocales/matrilinéaire on accepte un peu toutes les configurations.

      Le fait que les males humains (et non humains) veuillent etre certains d’avoir une décendance issu de leur jus de couille est manifestement une clé du problème. Le seul moyen pour les males d’etre certains de leur paternité c’est de faire chier tout ce qui respir sur cette planète. A mon avis il faut considerer les pères génétiques comme les derniers des trouduc. Il est temps de valorisé les pères qui élèvent des enfants qui ne portent pas leur ADN, ni leur nom, ni leur valeur (pour les valeurs masculine et viriles). Tout l’inverse de ce qui se passe car on fonce dans le mur et on accélère.