Gilad Shalit - Wikipédia

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  • Informer sur le Proche-Orient (2) : Entretien avec Benjamin Barthe, journaliste au Monde (Acrimed)
    http://www.acrimed.org/article3872.html

    Avant de devenir journaliste au Monde (desk Proche-Orient), Benjamin Barthe, ancien correspondant pigiste à Ramallah (2002-2011) a été récompensé par le Prix Albert Londres en 2008 pour ses reportages à Gaza. Auteur de Ramallah Dream, voyage au cœur du mirage palestinien (éditions la Découverte), Benjamin Barthe a été pigiste à Ramallah durant neuf ans, de 2002 à 2011. Il a reçu le prix Albert Londres en 2008 pour ses reportages sur Gaza. Il est l’auteur de Ramallah Dream, voyage au cœur du mirage palestinien [1]. En octobre 2010, il participait à un « Jeudi d’Acrimed » dont la vidéo est visible ici-même. Pour le n°3 de Médiacritique(s) (avril 2012), il nous a accordé l’entretien reproduit ci-dessous (Acrimed) Source : Acrimed

    • Je cite "J’ai pour ma part toujours fait attention, dans mes écrits, à le qualifier [Gilad Shalit] de « prisonnier ». En effet pour moi il ne fait aucun doute qu’il s’agissait bien d’un prisonnier de guerre, au même titre qu’un grand nombre de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes. Et Gilad Shalit n’avait pas été « kidnappé », mais bien capturé par les Palestiniens."
      Le journaliste, armé de son prix Albert Londres, devrait revoir son vocabulaire. Un prisonnier de guerre a certains droits, à commencer par être officiellement déclaré comme tel (avec quelques points annexes comme savoir s’il est en vie, où il est, comment il est traité, visite de la Croix Rouge, etc.).
      Comme l’a exprimé Bertrand Delanoé, cinq ans soustrait au monde et au droit, http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilad_Shalit, ce qui n’est pas la définition d’un prisonnier.
      Pourquoi justifier de l’existence de prisonniers palestiniens (avec quelques droits, tout de même..., mais quand bien même n’en auraient-ils pas) pour accepter l’inacceptable de cette détention sans droit, qui n’est rien d’autre qu’une prise d’otage, même si l’otage est militaire ?
      Quand la raison s’égare, quant la réflexion n’existe plus, quand l’aveuglement légitime tous les bourreaux.