Burning Cameroon : Images you’re not meant to see

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  • Burning Cameroon: Images you’re not meant to see - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-africa-44561929

    A man calmly sets fire to a house, watched by a group of at least 12 men dressed in fatigues, helmets, and black webbing consistent with those worn by an elite army unit in Cameroon.

    “I want to die,” a village chief tells his tormentors as they beat and threaten to kill him. They appear to be members of a separatist militia.

    Captured on video and shared widely on social media, these are among dozens of clips that have been pouring out of Cameroon over the last six months, some of which have been analysed by BBC Africa Eye.

    Some of them show burning villages. Others record acts of torture and killing. Many are too graphic to show.

    Though often confusing and hard to verify, these films show a nation sliding towards a brutal civil war as the government tries to suppress an armed insurgency in the English-speaking areas of western Cameroon.

  • Burning Cameroon : Images you’re not meant to see - BBC News

    https://www.bbc.com/news/world-africa-44561929

    A man calmly sets fire to a house, watched by a group of at least 12 men dressed in fatigues, helmets, and black webbing consistent with those worn by an elite army unit in Cameroon.

    “I want to die,” a village chief tells his tormentors as they beat and threaten to kill him. They appear to be members of a separatist militia.

    Captured on video and shared widely on social media, these are among dozens of clips that have been pouring out of Cameroon over the last six months, some of which have been analysed by BBC Africa Eye.

    Avec ce commentaire d’Achille Mbembe sur FB

    CAMEROUN : UNE LUTTE DE NEGRES DANS UN TUNNEL

    Peut-être etait-ce également le cas hier - ou avant-hier. Peut-etre a-t-il toujours été ainsi ? Toujours est-il que de nos jours, ce ne sont pas les plus raisonnables qui l’emportent necessairement. Souvent, ceux qui vocifèrent le plus, qui sont plus prompts à cracher du venin, à gonfler la boue, à souiller les tripes et à proferer des profanites finissent par l’emporter ?

    Mais de quelle victoire s’agit-il véritablement si tout ce dont ils héritent, c’est d’un tas d’ossements humains ?

    Un pays que la raison semble avoir déserté, c’est bel et bien le Cameroun, ou se déroule de façon tout à fait moléculaire une de ces sales guerres dont notre monde sait si bien s’accommoder.

    Elle coute déjà - et coûtera encore - des milliers de vies, de pauvres vies de pauvres gens des deux côtés pris dans l’engrenage de la déraison ; coincés dans les impasses du postcolonialisme et autres maladies de la tyrannie ; saoules par la bêtise de la tribulatrie. Desormais, chacun y va de ses petits et grands moyens, dans cette expérience frénétique de la sauvagerie qui s’abat sur les provinces anglophones plus d’un demi siècle après une pseudo-indépendance, et trente-six ans d’une satrapie ubuesque, notre honte à tous, la spectaculaire manifestation de notre collective castration !

    En l’absence de bombes thermobariques, les incendies. Tout incendier. La guerre par l’enfumage. Efficiente et, finalement, à bas prix.

    Après tout, rien ne remplace la technique primitive du feu, cette arme primordiale. Tout revient finalement au feu et à celui qui le maîtrise, qui sait s’en servir contre l’ennemi. Car que vise-t-on au fond sinon à le réduire - lui et tout ce qui soutient son existence - en un amas de cendres.

    #cameroun #guerre #violence #territoire #massacre