« parce qu’il faut des types comme moi pour que des types comme toi puissent exister ».
On appelle ça un « journey man », un travailleur de la boxe s’il on veut, et effectivement, dans le sport, il faut une tripotée de losers pour que des winners apparaissent. Pas sûr que ce soit vraiment une bonne nouvelle... Mais il y a un truc ouais (quoique la plupart des matchs soit aussi arrangés que ceux du catch, il faut quand même le savoir (ça sert notamment à protéger les boxeurs, ces arrangements...))
Tiens, si t’aime bien les grosses droites entre prolo, regarde ce match, c’est pas du cinéma, et les deux gars s’écharpent en toute amicalité, c’est assez dingue :
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On peut aussi lire, en anglais, la biographie de Micky Ward, un peu le même profil que le rôle de Casse-toi-vite. Il y raconte cette histoire de barge, à savoir comment, adolescent, il s’est retrouvé sur un ring, par hasard, dans une compétition, face au type qui a abusé de lui quelques années plus tôt... Et personne autour qui ne sait rien, juste lui et le gars, un pote de son frère... Au lieu de péter un plomb et de le mordre à la gorge, il le bats (son violeur donc hein) petit à petit, stratégiquement, en faisant ce qu’il sait faire, boxer donc, il le bats aux points, sans trompette, il le démonte froidement mais sans exploit, toucher sans se faire toucher... Et il rentre chez lui avec l’impression d’avoir clôturer le dossier...