Actualités et infos de Montpellier et sa région

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  • Sète : le génial batteur Mac Kac aurait eu 100 ans cette année - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/12/28/sete-le-genial-batteur-mac-kac-aurait-eu-100-ans-cette-annee-9281865.php

    Retour sur la carrière exceptionnelle de Baptiste Reilles (1920-1987), alias Mac Kac, qui repose au cimetière Le Py, tout près de Brassens.

    Sète fêtera en 2021 les centenaires de Georges Brassens et de Manitas de Plata. Mais le sien est passé un peu inaperçu, pandémie oblige. Baptiste Reilles est né le 29 mai 1920 à Toulouse. Il repose depuis le 17 août 1987 au cimetière Le Py, à un coup de cymbale de la tombe de Brassens.

    Quand ils se croisaient sur les quais, il lui lançait  : «  Alors, tu joues toujours de la guitare  ?  ». Et le second lui répondait  : «  Et toi, de la batterie  ?  ».

  • #Montpellier : près de 3 000 manifestants contre la loi Sécurité globale
    https://www.midilibre.fr/2020/12/12/montpellier-pres-de-3-000-manifestants-contre-la-loi-securite-globale-9254

    En musique et dans une ambiance bon enfant, ils étaient près de 3 000 (1 800 selon la préfecture) à avoir répondu à l’appel du collectif “Danger loi sécurité globale Montpellier" regroupant de nombreuses associations locales. Objectif numéro 1 : demander "le retrait total pur et simple" de cette loi décriée, notamment, pour son article 24, limitant le droit de filmer les forces de l’ordre lors de leurs interventions.

  • #Montpellier : délaissé, le moulin de Salicate est toujours entre deux eaux - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/12/10/delaisse-le-moulin-de-salicate-est-toujours-entre-deux-eaux-9248613.php

    Une guinguette ? Une maison des artistes ? Un musée des moulins ou du Lez ? Les projets évoqués pour le moulin de Salicate au moment de son rachat par la Ville, en 2002, faisaient rêver les habitants des Aubes.

    Le bâtiment en pierre de taille, au confluent du Lez et du Verdanson, était délaissé depuis quelques années. Il y eut fort à faire pour déblayer les tonnes de marbre entreposées par le dernier propriétaire, marbrier de son état, et pour rafraîchir la façade.

    Las ! Près de vingt ans plus tard, aucun projet n’a émergé (1). « On nous avait parlé d’un musée de l’eau mais pour l’instant, Salicate, c’est plutôt le musée des bouteilles de bière », plaisante Jean-Paul, proche voisin. Faisant référence aux stocks entreposés par le service du protocole de la Métropole qui a pris ses quartiers dans un coin du bâtiment.

  • A Montpellier, l’auberge de jeunesse, vétuste, est fermée depuis la mi-mars
    https://www.midilibre.fr/2020/12/06/a-montpellier-lauberge-de-jeunesse-vetuste-est-fermee-depuis-la-mi-mars-92

    Il semble, qu’outre un état de vétusté des lieux, connu par le propriétaire – la Ville – depuis déjà quelques années, l’auberge de jeunesse n’était pas suffisamment équipée en issues de secours et portes coupe-feu. Des travaux importants de mise aux normes seraient donc nécessaires avant d’envisager une éventuelle réouverture. Du côté municipal, sans souhaiter officiellement commenter ni préciser un hypothétique calendrier de travaux, on botte officieusement en touche.

    Le bâtiment, ancienne école primaire, auparavant cloître, était auberge de jeunesse depuis 1986. Elle hébergeait jusqu’à 15 000 jeunes par an. Désormais, et jusqu’à nouvel ordre, la septième ville de France, se retrouve donc sans ce lieu très recherché dans toutes les communes.

    Et les sans-abri peuvent déplorer l’absence d’une possibilité supplémentaire d’un lieu d’accueil idéalement situé au centre-ville. Pas une bonne nouvelle en pleine période hivernale et de crise sanitaire.

  • « Les commerçants de Montpellier n’en peuvent plus des manifs du samedi » : le cri d’alarme de la CCI de l’Hérault
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/commercants-montpellier-n-peuvent-plus-manifs-du-samedi

    Les commerçants et la CCI Hérault tirent la sonnette d’alarme et appellent à ne pas manifester en centre-ville ces prochains samedis.

    « Le droit de manifester est clair, ce n’est pas le problème et nous ne le remettons pas en cause, mais après ce deuxième confinement, les commerçants n’en peuvent plus, d’autant que le mois de décembre est crucial pour eux ! » déclarait André Deljarry, président de la CCI Hérault au micro au Mouvement.info

    Ah ah, et évidemment tu ne te demandes pas (pas plus que moi) pourquoi le monsieur n’exige pas que le gouvernement arrête de multiplier les réformes anti-sociales et les lois liberticides. Ou que les flics arrêtent de noyer la ville sous les gaz lacrymogènes à la moindre occasion.

  • Coronavirus : un marché parallèle de faux certificats se développe à Montpellier, un médecin témoigne - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/12/03/coronavirus-un-marche-parallele-de-faux-certificats-se-developpe-a-la-pail

    Vu la forte demande de certificats de test Covid, et la difficulté de beaucoup de Pailladins pour prendre rendez-vous, des petits malins se sont lancés dans la confection de faux certificats. « J’ai découvert ce marché il y a déjà quelques semaines, détaille le docteur Abdelkader El Marraki. Beaucoup de téléboutiques tenues par des jeunes maghrébins ont ainsi trouvé une nouvelle façon de faire de l’argent. » 

    La méthode : prendre un vrai certificat de test Covid 19 négatif et le modifier informatiquement. « J’ai vu des faux à l’entête de mon laboratoire et avec ma signature ! Il y a des faux certificats négatifs et, parfois, certains transforment même des résultats positifs en négatifs pour que leurs clients puissent partir en voyage. Malheureusement tout ça existe. »

  • ACTUALITÉS : LE CAP D’AGDE - Le superbe spectacle offert par la grande bleue déchainée ! : Hérault Tribune
    https://www.herault-tribune.com/articles/1564316/le-cap-d-agde-le-superbe-spectacle-offert-par-la-grande-bleue-decha

    Ça a tapé sur les bords de Méditerranée ce samedi. Sur le littoral héraultais, la mer était déchainée, portée par un vent de Sud, Sud Est qui a formé des vagues assez impressionnantes. La mer avait avalé la plage au Grau d’Agde pendant qu’elle tapait généreusement sur les rochers de la falaise volcanique du Cap d’Agde. Un spectacle qui n’aura pas échappé au photographe naturaliste Renaud Dupuy de la Grandrive.


    Alors bon, d’accord, c’est à peu près le niveau de violence de ce que les bretons qualifieraient de mer d’huile, mais ici, normalement, c’est ambiance Brice de Nice.

  • Montpellier : 21 décès dus au Covid dans un Ehpad, 54 résidents sur 70 testés positifs - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/11/13/montpellier-21-deces-dus-au-covid-dans-un-ehpad-9198796.php

    L’Ehpad des Glycines, situé près de la gare Saint-Roch à Montpellier, a été durement touché par cette seconde vague. 54 résidents et 26 membres du personnel ont déjà été testés positifs.

    21 résidents de l’Ehpad des Glycines sont décédés du Covid lors de cette seconde vague. 54 résidents (sur un total de 70 en temps normal) et 26 membres du personnel ont été touchés par le virus, dans cet établissement du groupe Oc Santé, situé près de la gare Saint-Roch, à Montpellier.

    Voilà pour le thème « protéger uniquement des plus vulnérables » : les résidents d’un Ehpad vivent avec les membres du personnel qui s’occupent d’eux, lesquels sont dans la société. Et quand le virus frappe un Ehpad, c’est presque un tiers de décès.

    J’essaie de ne pas imaginer la terreur de ces gens quand ça commence, alors qu’on a entre un quart et un tiers de chance d’y passer.

    • Mon anecdote. J’ai une tata jeune retraitée et veuve qui se morfond de devoir continuer de s’occuper de sa vieille belle maman en ehpad qui vient de passer au travers du covid comme si c’était une grippette en trotinette. On dira ce qu’on veut, mais parfois, les stats, elles se plantent graves.

  • Montpellier : ils fêtent leur mariage comme si le confinement n’existait pas, les PV pleuvent - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/11/13/montpellier-ils-fetent-leur-mariage-comme-si-le-confinement-nexistait-pas-

    Pétards, tirs de mortiers, feux d’artifice, absence de masque, défaut d’attestation, excès de vitesse... une vingtaine de contraventions ont été dressées par les services de police, ce vendredi 13 novembre, lors d’un mariage célébré en grande pompe à La Paillade à Montpellier.

    […]

    Mais à l’arrivée des policiers sur site, entre la rue de Cambridge et le Grand-Mail, point de fusillade mais un mariage en grande pompe avec une vingtaine de voitures de luxe (Lamborghini, Ferrari, Audi coupée, Mercedes...) garées en double file, cris de joie, coups de klaxon, musique à fond mais aussi et surtout pétards mammouth, tirs de mortiers et feux d’artifice dignes d’un 14 juillet.

    Une vingtaine de contraventions ont été dressées pour non-port du masque et défaut d’attestation. Certains automobilistes ont même été sanctionnés pour des excès de vitesse. Dont un, âgé de 20 ans, circulant sans permis, et contrôlé à 104 km/h au lieu de 50 sur l’avenue de l’Europe. Il a été placé en garde à vue pour délit de grande vitesse et mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

    #RESTECP

  • Le chef de service de réanimations au CHU de Montpellier : « On est sous l’eau ! »
    https://www.midilibre.fr/2020/11/10/le-chef-de-service-de-reanimations-au-chu-de-montpellier-on-est-sous-leau-

    Pr Capdevila, vous êtes le patron du service de réanimation au CHU de Montpellier. Comment ça se passe dans votre service, et plus généralement au CHU ?

    On est complètement sous l’eau  ! On avait eu un petit frémissement en fin de semaine dernière, l’augmentation des cas était moins importante. Mais ce week-end, on a repris une baffe, on est plein. Au CHU, nous avons 46 places de réa Covid et 9 places en soins intensifs Covid. On vient d’avoir une sortie, il nous reste deux places. L’hôpital est archi saturé. Nîmes continue de transférer des patients à la clinique Saint-Jean ou à Perpignan. Sète aussi est plein et Béziers pas loin.

    Sans parler des patients non-Covid. Encore aujourd’hui, on a eu deux polytraumatisés. Les gens n’arrêtent pas de rouler. En pourcentage, on est à 53 % de déprogrammation de chirurgie programmée, ce qui est énorme. Nous, on ne voit pas vraiment le ralentissement mentionné en Ile-de-France ou en Auvergne-Rhônes-Alpes. La seule chose qui baisse un peu, c’est le taux d’infection. On est à 18-19 % de taux de positivité, on était à 20-21%.

  • « Le confinement allégé ne sera pas suffisant pour casser rapidement la courbe épidémique »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/05/william-dab-il-faut-des-maintenant-travailler-a-eviter-un-troisieme-confinem
    William Dab, médecin, épidémiologiste, professeur émérite au CNAM, a été directeur général de la santé de 2003 à 2005. Il analyse la stratégie de lutte contre l’épidémie de Covid-19. Propos recueillis par Pascale Santi.

    Les écoles, collèges et lycées ont rouvert lundi 2 novembre, qu’en pensez-vous ?

    La situation n’est pas simple. Le retour à l’école est une bonne décision du point de vue éducatif. Mais du strict point de vue de l’épidémie, il vaudrait mieux les fermer pour réduire la circulation virale. C’est un choix politique, un arbitrage entre l’impératif pédagogique et l’impératif sanitaire.

    Fermer les écoles, surtout durant le premier semestre, accentue les inégalités. Or, on sait que l’épidémie touche plus les populations les plus précaires. En ce moment, on ne cherche pas la bonne solution, on cherche la moins mauvaise.

    Quel est le rôle des enfants dans la circulation virale ?

    Les enfants semblent moins contaminés et moins contagieux. Les adolescents aussi, mais ils ont plus de contacts sociaux. A l’instar des jeunes adultes, ils sont le plus souvent asymptomatiques. Cependant, il faut être prudent avec les études disponibles. Elles ne sont pour la plupart pas françaises, et elles ont été réalisées au moment où la circulation virale était moins forte qu’aujourd’hui, et à des moments où des écoles pouvaient être fermées.

    Vous avez estimé que les enfants devraient porter un masque à la maison, pour quelles raisons ?

    Cette position a suscité beaucoup de réactions. La représentation dominante est qu’il n’y a pas de problème à la maison, où on a le sentiment d’être protégé. Ce n’est pas vrai. Ma position n’est pas le port du masque systématique à la maison. Ce qu’il faut, c’est inciter les familles à évaluer le risque. Actuellement, la circulation du virus est intense et il faut éviter d’être malade. Le temps médical et le temps soignant, déjà diminué, va se réduire tout au long du mois de novembre. Dans ce contexte, les enfants peuvent ramener le virus à la maison sans le savoir et contaminer leurs proches.

    Plusieurs éléments sont à prendre en compte. Vivre dans un grand appartement chacun ayant sa chambre ou à cinq dans 50 mètres carrés, ce n’est pas le même risque. De même, s’il y a dans la famille des gens à risque élevé de complications. Dans ce cas-là, les enfants et les adolescents doivent se considérer contagieux jusqu’à preuve du contraire. Quoi qu’il en soit, il faut être irréprochable sur l’hygiène des mains et veiller à une aération régulière. Il faut aussi réfléchir aux repas, être vigilant sur les ustensiles, les surfaces, etc.

    Le masque à la maison est-il acceptable ? C’est à chaque famille de décider, c’est un choix délicat entre le besoin affectif et le besoin sanitaire. Rappelons que les personnes fragiles ne sont pas que les personnes les plus âgées ; 40 % des personnes actuellement en réanimation ont moins de 65 ans et 90 % des personnes en réanimation ont des facteurs de risque, qui, outre l’âge, sont le surpoids, le diabète et les antécédents cardiovasculaires ou pulmonaires.

    Pensez-vous que ce confinement allégé sera suffisant ?

    Suffisant pour casser rapidement la courbe épidémique, non. Les mesures prises ne peuvent donner des effets que deux semaines après leur instauration. Je serais étonné que l’on parvienne fin novembre à 5 000 contaminations par jour, objectif fixé par le président Macron. Je l’espère, mais obtenir ce résultat alors que les écoles sont ouvertes semble une gageure. Je m’attends plutôt à ce que ce confinement dure jusqu’au mois de janvier.

    Au printemps, un confinement strict a démarré le 17 mars, l’épidémie n’a cessé de gagner du terrain jusqu’au 7 avril. Mais c’était différent, car nous n’avions ni masques, ni gel, ni tests et le taux de reproduction effectif du virus, le « R », était de 3, le nombre de personnes hospitalisées doublait tous les trois jours.

    Depuis la mi-août, nous avons une croissance exponentielle, avec un doublement des cas tous les quatorze jours. Au début du mois de septembre, 5 000 cas de contaminations étaient recensés chaque jour, ce qui a conduit à environ 100 000 contaminations quotidiennes aujourd’hui. C’est le grand piège d’un modèle exponentiel à latence longue, pendant longtemps on a l’impression que c’est maîtrisable et à un moment donné, lorsqu’on passe de 20 000 à 40 000 cas, on perd le contrôle de la pandémie, même avec un taux de reproduction « R » de l’ordre de 1,3 (c’est-à-dire que 10 personnes en contaminent en moyenne 13 autres).

    Qu’est-ce qui a failli ?

    Comme l’a dit le maréchal Foch, les défaites s’expliquent souvent par deux mots : trop tard. Au printemps, nous avons payé la faiblesse de notre préparation face aux pandémies. Les commissions d’enquête parlementaires sont en train d’investiguer cela. Cet automne, nous avions les tests, les masques et le gel hydroalcoolique. Mais nous n’aurions pas dû nous trouver dans cette situation si on avait agi résolument dès la fin août.

    Lors du déconfinement, en mai, les vannes n’ont pas été ouvertes d’un seul coup, mais progressivement. En revanche, fin août, alors que la circulation virale et le nombre de personnes infectées étaient repartis à la hausse, les écoles ont été ouvertes, puis les universités, et on a demandé aux salariés de revenir dans les entreprises, tout cela en même temps, sans stratégie sur l’utilisation des tests, sur l’isolement. Dès lors, le scénario actuel était écrit.

    Que fallait-il faire ?

    L’isolement est la pièce maîtresse de la lutte contre l’épidémie. Ce n’est pas nouveau. On le sait depuis Robert Koch et sa gestion d’une épidémie de fièvre typhoïde. Cela fait des mois que plusieurs instances le recommandent, mais le mot « isoler » a disparu du discours officiel.
    Il ne suffit pas de dire « restez chez vous ». Le dispositif des hôtels avait été évoqué mais n’a jamais fonctionné. Pour cela, il faut mettre en place un accompagnement sur le terrain, personne par personne. Il ne suffit pas non plus de faire 1 million de tests par semaine. Leur usage doit poursuivre un objectif prioritaire qui est de repérer les malades contagieux et de les isoler.

    On s’attendait le 15 septembre à ce que le premier ministre, Jean Castex, annonce des mesures de ralentissement de la circulation virale, mais il s’est contenté de recommandations. Encore une fois, c’est le problème d’un modèle exponentiel avec un temps de doublement des cas qui est long. Il faut prendre des décisions fortes alors qu’il y a encore peu de cas. Le conseil scientifique l’a dit, mais ce n’est pas facile politiquement.

    A-t-on manqué de pédagogie en France ?

    Oui, je le crois. Les gens ont un sentiment d’incohérence, on ne peut pas acheter des livres mais des cigarettes, pourquoi ? Par ailleurs, les incertitudes ne sont pas suffisamment expliquées : mutations, durée de l’immunité, etc.

    Dans ces situations, la confiance sociale est une question absolument clé. Pour l’obtenir, les décisions doivent s’appuyer sur une évaluation scientifique du risque, ce qui veut dire notamment connaître la contribution des différentes sources de contaminations, ce que l’on pourrait faire sur des échantillons, par des enquêtes téléphoniques et chez les personnes admises à l’hôpital. On nous dit que la plupart des contaminations sont dans le cercle familial. Je ne sais pas où sont les données à l’appui de cette affirmation.

    Les dégâts sociaux, économiques et sanitaires liés au confinement ne seront-ils pas supérieurs aux dégâts sanitaires du Covid-19 ?

    Oui c’est possible. J’ai évoqué cela dans vos colonnes dès le mois d’avril. C’est pour cela que la réactivité de la prévention est fondamentale. Si on agit vite et tôt, on limite l’impact sanitaire et l’impact économique. Plus généralement, la question qui se pose à nos sociétés est celle d’un arbitrage entre le court et le long terme. Pour sauver des vies maintenant, faut-il fragiliser les générations futures ? Si notre santé publique était efficace, on n’aurait pas à se poser cette question.

    Etes-vous pessimiste ?

    Par nature, je suis optimiste, mais à court terme, cela va être douloureux. L’optimisme serait que l’on se mette dès maintenant à préparer le déconfinement et de faire ce qu’il faut pour éviter un troisième confinement au printemps, ce qu’évoque le conseil scientifique. Ce serait socialement trop destructeur, on sent déjà le désarroi et la lassitude.

    #covid-19 #prévention #santé_publique

  • Protocole sanitaire à #Montpellier : des professeurs votent la grève pour alerter sur le danger dans les classes - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/11/04/protocole-sanitaire-a-montpellier-nous-sommes-en-danger-dans-nos-classes-a

    Au cours d’une assemblée générale concernant l’application du protocole sanitaire renforcé, 42 professeurs du lycée Pierre Mendès-France ont voté la grève ce mardi 3 novembre.
    « Assez des collègues qui arrivent au lycée avec les yeux cernés, la peur au ventre. Pourquoi attendre ? Devons-nous subir tout cela ? Ça suffit, » s’est exclamée une enseignante, la rage au ventre, lors d’une assemblée générale d’une cinquantaine de professeurs qui a eu lieu mardi matin au lycée professionnel Pierre Mendès- France, proche d’Odysseum.

    En cause, la mauvaise gestion, à leurs yeux, de la mise en application du nouveau protocole sanitaire renforcé, à instaurer dans l’établissement scolaire avant lundi 9 novembre, date butoir.

  • #Montpellier : l’impressionnante vidéo de la fusillade à la Paillade au pied de la tour d’Assas - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/11/01/montpellier-une-fusillade-a-eclate-a-la-paillade-au-niveau-de-la-tour-dass

    Je me souviens que @marclaime avait écrit, dès le début du premier confinement, que ça allait provoquer des tensions pour le contrôle des territoires de vente de drogue.

  • « Des femmes qui n’aiment pas les hommes » : les propos chocs de Maïwenn sur les féministes dans Paris Match - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/10/23/des-femmes-qui-naiment-pas-les-hommes-les-propos-chocs-de-maiwenn-sur-les-

    Elle est notamment revenue sur les événements survenus lors de la cérémonie des Césars 2020 avec la remise de récompense pour le film de Roman Polanski et le départ houleux de la salle de la réalisatrice Adèle Haenel. Elle estime que « Polanski a reçu un prix pour un film formidable, où est le problème ? On ne lui a pas non plus décerné un prix Nobel ! »

    « Adèle Haenel doit avoir un gros bobo quelque part, pour être partie comme elle l’a fait » a-t-elle admis. Une opinion qui a fait beaucoup parlé, comme le reste de ses paroles, sur les réseaux sociaux.

    • Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle. Elles voient ridiculisées la créativité et l’originalité de leurs semblables ; elles voient des femmes expulsées du cercle de la civilisation masculine parce qu’elles ont des idées, des plans, des visions, des ambitions. Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. Elles voient que les trottoirs sont glacials et que les femmes qui s’y retrouvent sont fatiguées, malades et meurtries. Elles voient que l’argent qu’elles-mêmes peuvent gagner au travail ne les rendra pas indépendantes des hommes, qu’elles devront encore jouer les jeux sexuels de leurs semblables : au foyer et aussi au travail. Elles ne voient pas comment elles pourraient faire pour que leur corps soit véritablement le leur et pour survivre dans le monde des hommes. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peuvent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte. Elles savent qu’elles sont valorisées pour leur sexe – leurs organes sexuels et leur capacité de procréation – alors elles tentent de rehausser leur valeur : par la coopération, la manipulation, la conformité ; par des expressions d’affection ou des tentatives d’amitiés ; par la soumission et l’obéissance ; et surtout par l’emploi d’euphémismes comme « féminité » « femme totale », « bonne », « instinct maternel », « amour maternel ». Leur détresse se fait discrète ; elles cachent les meurtrissures de leur corps, de leur cœur ; elles s’habillent soigneusement et ont de bonnes manières ; elles souffrent, elles aiment Dieu, elles se conforment aux règles. Elles voient que l’intelligence affichée chez une femme est un défaut, que l’intelligence réalisée chez une femme est un crime. Elles voient le monde où elles vivent et elles n’ont pas tort. Elles utilisent le sexe et les bébés pour préserver leur valeur parce qu’elles ont besoin d’un toit, de nourriture, de vêtements. Elles utilisent l’intelligence traditionnelle de la femelle – animale, pas humaine ; elles font ce qu’elles doivent faire pour survivre.

      Les femmes de droite, Andrea Dworkin

    • Dans ce livre-ci, Dworkin dresse le tableau d’une domination absolue, d’une volonté masculine implacable d’éliminer les femmes de la catégorie des personnes non seulement dans la vie sociale en général, mais aussi dans la propre tête des dominées, si bien que certaines femmes ne tentent même pas de lutter et de plus considèrent celles qui le font comme leurs ennemies. Ce sont les « femmes de droite ».

      […]

      Le drame, c’est que des femmes si déterminées à survivre n’arrivent pas à voir qu’elles commettent un suicide. Le danger, c’est que des femmes qui se sacrifient ainsi deviennent de parfaits petits fantassins qui obéissent aux ordres, si criminels soient-ils. L’espoir, c’est que ces femmes, ébranlées par des contradictions internes que ne peuvent apaiser des manipulations, aiguillonnées par la tension et la lucidité que produisent les affrontements et le débat public, devront mettre des mots sur les réalités de leur vécu en tant que femmes assujetties à la volonté des hommes. Ce faisant, la colère nécessairement liée à une véritable perception de leur avilissement pourrait les mener au-delà de la peur qui les paralyse vers une révolte contre les hommes qui les dénigrent, les méprisent et les terrorisent. Voilà la lutte commune de toutes les femmes, quels que soient leurs camps idéologiques définis par les hommes ; et seule
      cette lutte a le pouvoir de transformer les femmes d’ennemies en alliées luttant pour une survie personnelle et collective qui ne soit pas fondée sur le mépris de soi, la crainte et l’humiliation, mais bien sur l’autodétermination, la dignité et l’intégrité authentique.

      Patriarcat et sexualité : pour une analyse matérialiste, Christine Delphy, préface de Les femmes de droite

  • 500 € pour un vélo électrique : #Montpellier Métropole offre « l’aide la plus importante de France » - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/10/09/metropole-de-montpellier-500-pour-acheter-un-velo-electrique-laide-la-plus

    Ce lundi 12 octobre en conseil de Métropole de Montpellier, les élus devront délibérer sur la création d’une aide à l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE). Concrètement, ce sera une somme de 500 €, pour tout habitant de la métropole qui achètera son vélo dans un commerce dédié situé sur le territoire.

    Sans condition de ressources

    Ce qui a fait dire au président Michaël Delafosse, ce vendredi en conférence de presse, qu’il s’agit « de l’aide de la plus importante de France ». D’autant que celle-ci sera éligible sans condition de ressources et pourra être cumulée avec les aides de l’État (200 €), de la Région (200 €) et du Département (250 €). Ces trois dernières étant toutefois éligibles à des critères de revenus, les habitants de la Métropole pourront donc bénéficier d’une aide allant de 500 à 1 150 € pour s’équiper.

    • L’avantage du vélo non électrique c’est justement que ça coûte pas cher et que c’est facile à réparer, ou la différence entre une 2CV et une SUV.
      D’autant que ce n’est pas tant de vélos dont on a besoin mais de pistes cyclables qui permettent de faire un parcours complet, et surtout pas des tronçons interrompus par des poubelles ancrées ou des stationnements de voitures. Ah, mais alors, le vélo c’est une politique globale de la ville et pas des petits cadeaux aux industriels (masqués par le chacun pour soi) pour qu’ils nous refourguent leurs merdes électriques ?

    • L’aide pour les vélos électriques n’est pas la seule mesure dans ce sens. On a désormais les transports en commun gratuits le week-end, prochainement gratuits pour les jeunes et les vieux toute la semaine, et d’ici la fin du mandat, entièrement gratuits pour tout le monde. On a aussi la pérennisation des voies cyclables prises sur les deux-voies des voitures. C’est pas encore (très loin de là) une situation idéale, par exemple pour l’instant alors que je ne suis pas si loin du centre, je n’imagine pas d’aller en ville à vélo avec mes petits, mais pour l’instant des choses se mettent en place. On verra bien.

    • Je n’ai pas votre perception et je reste très sceptique. Ça fait des dizaines d’années que les allemands (par exemple) ont mis en place des pistes cyclables dignes de ce nom. Le mépris en france dans lequel est tenu le vélo est criminel, autant pour les cyclistes que pour la planète, ça coûte pas grand chose mais politiquement c’est actuellement de l’enfumage, la pire des lâchetés est d’avoir refusé de prendre la place sur les voitures pour poursuivre la course au fric.

      Ici à Toulouse, même en centre ville, les pistes cyclables tiennent du comique politique ou du parcours de cross avec slalom entre les poubelles quand elles ne disparaissent pas mystérieusement au milieu d’une rue ou sont posées à la fois sur la chaussée avec les bus mais aussi sur le trottoir avec les piétons. Il y a bien quelques pistes correctement balisées, mais d’à peine 200 mètres d’un trait, insuffisant, un parcours à vélo ne vaut que si il est à peu près fluide, et j’entends que les vélos électriques sont nécessaires à certain·es sauf qu’en ville, c’est carrément stressant de se promener sur les digues où les vélos te frôlent en passant à toute vitesse sans même prévenir. L’ensemble de ces absurdités est augmenté par des parcs à vélo qui sont des tanks à déplacer en pédalant.
      Quand aux garages associatifs qui permettent de l’aide pour réparer ton vélo, la municipalité leur a fait la guerre jusqu’à ce certains ferment, il faut réserver une semaine à l’avance pour réparer un pneu !

      Un livre que vous devez surement connaitre
      Le pouvoir de la pédale d’Olivier Razemon, 2017 Ecopoche

      Chapitre 5
      Le changement que l’on choisit d’appeler « transition cyclable », à l’image de la « transition démographique » ou de la « transition énergétique » est souvent présenté comme une question technique subalterne. Il n’en est rien : c’est un choix politique, ou plutôt un ensemble de choix politiques, à tous les niveaux, de la cage d’escalier au parlement européen.

    • L’annonce sur le site de la Métropole : 500 € d’aide pour l’achat d’un vélo à assistance électrique
      https://www.montpellier3m.fr/aideveloelec

      – L’achat du vélo devra être postérieur au 1er novembre 2020.
      – Le vélo devra être neuf.
      – L’achat devra être effectué dans un commerce de la Métropole de Montpellier.
      – Le montant de la subvention sera de 500 € maximum dans la limite de 50 % de la valeur d’achat du vélo.
      – Ce dispositif est cumulable avec les autres aides existantes soumises à conditions : dispositif de l’État (200 € bonus vélo à assistance électrique), de la Région Occitanie (200 € Eco chèque mobilité) et du Conseil Départemental de l’Hérault (250 € Chèque Hérault Vélo).
      – Il faut avoir plus de 18 ans ou avoir un représentant légal pour les plus de 16 ans.
      – S’engager à ne pas revendre le vélo avant 3 ans.

    • Sur Montpellier il y a quelques boutiques de vente en ligne de vélos électriques. Le moins cher en vélo de ville est à 1400€ (même si j’ai pas trouvé la norme 15194). Disons que tu choisis celui-là, tu passes 3 jours à éplucher les aides pour les comprendre et les obtenir (tu ne déduis pas les heures passées évidemment), avec l’aide de la ville il te reste encore à payer 900€, avec l’aide de l’état 700€, région occitanie ça te coute encore 500€ et conseil de l’Herault « plus que » 250€.
      Un jour j’ai acheté un vélo à 250€, tout le monde hurlait que c’était trop cher pour un vélo (à pédales mollets), n’empêche il est léger et je peux le réparer seule.

      Bienvenue dans le monde de la consommation et des annonces politiques de #greenwashing. C’est quoi le but en fait, avoir un joujou cher ou réduire drastiquement la bagnole en généralisant le vélo ?

      D’autant que pour obtenir l’aide de la région tu es censé avoir moins de 13489€/RFR/an soit 1124€/mois , à ce niveau de revenu en général, tu vises la récup ou de l’occasion à 30€ le vélo (n’oublie pas 50€ d’antivol aussi …) tu as difficilement 250€ à investir surtout si tu n’as pas le droit de revendre. Et cette aide (de la région) n’est possible (ou pas) qu’après achat, bonjour la mauvaise surprise si tu n’es pas dans les gagnant·es du loto.

      https://www.laregion.fr/Eco-cheque-mobilite-velo-a-assistance-electrique
      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000041946370/2020-06-01

      Article D251-2

      Modifié par Décret n°2020-656 du 30 mai 2020 - art. 1

      Une aide, dite bonus vélo à assistance électrique, est attribuée à toute personne physique majeure justifiant d’un domicile en France, dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 13 489 euros, qui acquiert un cycle à pédalage assisté, au sens de l’article R. 311-1 du code de la route, neuf, qui n’utilise pas de batterie au plomb et n’est pas cédé par l’acquéreur dans l’année suivant son acquisition.

      Cette aide ne peut être attribuée que si une aide ayant le même objet a été attribuée par une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales. Ces deux aides sont cumulatives.

      Une personne physique ne peut en bénéficier qu’une fois.

    • Récemment, je me suis acheté un VTC Décathlon pour remplacer le précédent qui avec ses 10 ans donnait des signes de fatigue... Le nouveau est « avec les freins à disque », trop génial d’avoir des freins aussi efficaces. Je n’avais jamais acheté de vélo aussi cher. 280€. L’électrique, c’est tentant... mais c’est évident qu’ils se font une culbute avec les aides qui fleurissent... comme pour les voitures électriques.

    • Je dois dire que depuis le mois de janvier, toutes tes déclarations se sont, malheureusement pour toi et pour nous tous, avérées fausses : - Les trois malades chinois qui ne devaient pas nous inquiéter… - Ce sera une grippette. – La comparaison avec les accidents de trottinette qui tueraient plus… - Le risque de deuxième vague est un fantasme. – Il n’y aura plus de cas à partir du mois d’août. - L’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine a résolu le problème, la partie est terminée. - Il n’est pas nécessaire, et même il n’est pas éthique de faire des essais cliniques comparatifs pour valider ton intuition d’efficacité et de bonne tolérance du traitement que tu as proposé, qui s’est tout de même avéré notoirement inefficace.

    • C’est donc ça la lettre qui a à moitié fait disjoncter l’agité de Cnews, Pascal Praud. Je l’écoutais hier soir lire des extraits de cette lettre comme si un voile rouge lui passait devant les yeux et les trois face de rat autour de la table d’opiner du chef.

  • Coronavirus : ce que l’on sait des futures mesures que prépare le préfet de l’Hérault - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/09/24/montpellier-ce-que-lon-sait-ce-jeudi-soir-des-futures-mesures-dues-au-covi

    – Fermeture des bars à 22 h ;
    – Fermeture des restaurants à minuit (dernier client accepté à 22 h) ; 
    – Interdiction de la vente d’alcool par les épiceries de nuit après 20 h, fermeture des épiceries de nuit à 22 h ;
    – Interdiction de consommer de l’alcool sur la voie publique après 20 h ;
    – Fermeture des gymnases (sauf pour les scolaires et les sportifs professionnels ; en discussion pour les amateurs) ;
    – Interdiction des sorties scolaires ;
    – Rassemblement de 10 personnes interdites dans les lieux publics ;
    – Rassemblement de plusieurs groupes de dix personnes autorisées dans les lieux privés à condition de respecter les règles sanitaires strictes (y compris mariages où il est possible de faire plusieurs tables de dix). Pas d’autorisation préfectorale nécessaire dans ce cas-là ; 
    – Interdiction des visites de groupes (sauf accompagnements genre office de tourisme) ; 
    – Interdiction des mises à disposition des salles municipales pour les événements festifs.

    • Agnès, je ne suis pas d’accord pour mettre au même plan les cantines et les bars. La tournure de Blanquer n’est pas démente (ne serait-ce qu’on peut la prendre pour un jugement moral), mais je ne suis pas vraiment choqué.

      – Mes gamins à la cantine, c’est certes pas forcément idéal, mais c’est très régulé, quand c’est possible ils ont mis en place plus de services, les déplacements et croisements sont limités, etc. Les bars du centre-ville après 22 heures, on l’a déjà largement remarqué ici, c’est systématiquement la fête du slip.

      – Et on doit pouvoir admettre que sortir dans les bars est une activité moins indispensable au fonctionnement de la société que la cantine. Si tu fermes les bars (ici à Montpellier : à 22 heures désormais), tu empêches les bars de travailler et c’est à peu près tout. Si tu fermes les cantines, tu empêches la moitié de la population de bosser (et : certainement beaucoup plus les femmes que les hommes).

    • Les cantines sont des hauts lieux de contamination dans un contexte de transmission par #aérosolisation  : forte densité de population, brassage, port du masque impossible et bruit ambiant qui pousse à parler fort, donc à augmenter significativement le volume d’air expiré → plusieurs centaines de couverts par services, pas forcément une aération de ouf.

      https://zdfheute-stories-scroll.zdf.de/aerosole-klassenzimmer-corona/index.html#CS5-62

    • Oui mais l’impact absolu d’une mesure sur la diffusion du virus n’est pas le seul critère. À nouveau : on a décidé que les écoles sont indispensables, à la fois comme socialisation des jeunes, éducation, et pour permettre aux parents de travailler, alors que les bars sont d’un intérêt pour la société et l’économie moindre.

      Fermer les écoles et les universités, même si c’est la mesure la plus efficace contre le virus, c’est certainement la toute dernière avant le confinement total de la population.

      Perso, tant qu’on n’en est pas là, je comprend qu’on ferme les bars à 22 heures et qu’on conserve les cantines. J’aimerais (comme toi, de ce que je lis) qu’on ai eu de véritables investissements pour qu’on évite d’immédiatement transformer les écoles en cloaques à Covid, qu’on n’allège pas le protocole sanitaire pour limiter les fermetures de classes, et qu’on n’ait pas cette volonté de limiter les alertes quitte à cacher l’information aux parents. Je préférerais qu’on se soit donné les moyens de fermer les classes temporairement en assurant autant que possible de la visio avec les profs. Mais c’est pas le choix qui a été fait.

    • Bien sûr que l’ouverture des écoles est souhaitable… mais pas dans ces conditions  !

      L’info confirmée sur l’#aérosolisation du virus, on l’a depuis début juillet.
      Le protocole était simple et il a été déployé ailleurs  : fermeture des internats, sauf si possibilité de chambres individuelles et possibilité de repas en zone aérée non dense (donc fermeture des internats jusqu’à diffusion 0).

      2 protocoles, un pour le premier degré, un autre pour le second.
      1e degré  : masque (des pays s’en sortent avec vraiment des gosses très jeunes) et effectifs max ≃ 10/classe. Dans certain pays, on a recruté et loué des locaux temporaires, dans d’autres, on est passé à l’école alternée. Les cantines sont fermées pour des raisons évidentes et les gosses ont des lunch boxes.

      2nd degré  : a peu près pareil, effectifs 15 max. Les lycées sont souvent fermés et en télétravail : prise en compte du fait que ce sont physiologiquement des adultes.

      Tout ça dans des contextes de préparation : beaucoup de pays n’avaient pas rouvert avant les vacances pour se laisser le temps de créer des protocoles et des solutions. Certains ont retardé la rentrée pour se laisser plus de temps pour les travaux, recrutement, etc. La plupart n’envisage ça que dans le cadre d’un covid maîtrisé, à très bas niveau de circulation.

      RIEN de tout cela en France.
      Dans ces conditions, c’est inadmissible  !

    • Ah ne m’en parle pas. Ici on essaie d’obtenir des réponses du collège et de l’école, parce que le confinement ça a été le néant complet, et que quand tu parles de visio, on n’obtient que l’hostilité des profs (genre : « nan mais ça va pas être possible »).

      Bref on sait déjà que s’il y a reconfinement ou des fermetures de classe (ce qu’on vient de subir pendant 10 jours pour nos jumeaux), ça va être à nouveau l’abandon total.

  • « Cette fois-ci, l’Occitanie sera en première ligne », avertit le directeur de l’ARS - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/09/25/cette-fois-ci-loccitanie-sera-en-premiere-ligne-9094812.php

    Douze départements sur treize en vigilance rouge, deux métropoles en alerte renforcée : l’Occitanie est dans une situation très inquiétante ?

    Oui, la situation est très préoccupante et elle se dégrade rapidement. Nous avons dépassé les seuils d’alerte dans quasiment la totalité de la région. Il y a une évolution très rapide de la diffusion du virus, avec des points de fixation en Haute-Garonne, avec un taux d’incidence de près de 200 pour 100 000 habitants, quatre fois le seuil d’alerte, et dans l’Hérault à 100 pour 100 000 habitants. Dans les métropoles, à #Montpellier ou à Toulouse, les populations les plus fragiles, les plus âgées, commencent à être touchées. Sur 120 clusters en cours d’investigation, on en a 50 dans les Ehpad (*), avec un impact sur les résidents, mais aussi sur les personnels, très engagés, qui voient repartir l’épidémie avec beaucoup de craintes et de désespoir. C’est maintenant qu’il faut prendre toutes les mesures pour casser l’enchaînement qui commence à avoir un impact significatif...

  • Didier Raoult accuse les médecins des hôpitaux de Marseille de diffuser « des messages alarmistes »
    https://www.midilibre.fr/2020/09/25/didier-raoult-accuse-les-medecins-des-hopitaux-de-marseille-de-diffuser-de

    Le journal Le Monde a pu consulter la lettre que le très controversé infectiologue marseillais, Didier Raoult, a écrite jeudi 24 septembre au président de la commission médicale de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), le président Dominique Rossi.

    « Vous portez une responsabilité dans les mesures déraisonnables prises contre la ville, par le ministre de la Santé », accuse-t-il. Dans ce courrier, le professeur Didier Raoult pointe du doigt ses collègues de l’AP-HM de diffuser des « messages alarmistes qui ne reflètent absolument pas la réalité ».

    […]

    Si Didier Raoult admet que le taux d’occupation des lits en réanimation au sein des établissements marseillais est en hausse, il précise aussi que cette évolution « ne témoigne pas d’un flux particulier ».

    Dans le courrier, Didier Raoult fustige : « Véhiculer des messages de cette nature ne rend service à personne (...) » L’infectiologue demande aux représentants de l’AP-HM de sortir « de leurs bureaux » et à « ne pas devenir de purs technocrates ».

    L’impression que le Didi est sur une belle trajectoire de crash, là. Déblatérer sur les urgences de Paris et du Grand Est, ça devait être jouable. Sortir les flingues contre la hiérarchie marseillaise, ça me semble nettement plus risqué.