• Il y a dans Slate une rubrique de conseils de couples qu’il m’arrive de lire de temps en temps. Mais celui ci me semble être vraiment un conseil pourris.
    « Je me rends compte que mon copain n’est pas tout à fait la personne qu’il m’a vendue » | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/163961/cest-complique-dalia-manque-communication

    Puis petit à petit, je me rends compte que mon copain n’est pas tout à fait la personne qu’il m’avait vendue lors de notre phase « lune de miel ». Il n’a plus grand-chose à me dire. J’essaie d’initier des sujets de mon côté sans succès. Quand je veux parler de notre couple, j’ai son attention mais ça vient toujours de moi. J’évoque des sujets d’actualité / livre / podcast / concept / qui ouvrent un débat ou un partage d’opinions. Je n’ai qu’un « hmmm » comme réponse ou une réponse banale qui clôt la conversation (morte-née).

    Du coup, avec les nouvelles amitiés que je me suis créées, j’essaie de combler ce vide conversationnel, mais j’aimerais tellement en avoir avec lui aussi... Pourtant je ne demande pas de philosopher tous les jours, juste de temps à autre, pour maintenir cette stimulation intellectuelle qui est, pour ma part, essentielle à une relation de couple. Lui parle passionnément de basket et de sport avec ses amis, de son boulot aussi, mais c’est tout. Il me disait avoir été militant dans sa jeunesse, avoir lu Marx et être communiste. Il a un master d’économie de la culture et pourtant je ne l’entends que très rarement parler ou évoquer des sujets autour de ça.

    Et chose très importante, j’ai aussi remarqué que lorsque nous étions en présence d’une tierce personne, soudainement il passait maître dans l’art de la conversation (poser des questions, relancer, bifurquer sur un autre sujet), ce qui me frustre énormément. J’ai de moins en moins envie de partager des choses avec lui parce que je sais d’emblée comment la conversation tournera... On n’a pas forcément les mêmes centres d’intérêts : j’adore lire, écrire, j’adore l’art et je suis curieuse de tout (j’ai été curieuse de son univers et quand j’ai constaté qu’il n’y avait pas de réciprocité, j’ai baissé les bras).

    Je ne sais plus quoi faire, j’ai déjà évoqué le sujet avec lui et il ne sait pas trop ce que j’attends de lui. Et je n’ai pas envie de le brusquer ni le blesser, de peur qu’il croie que je pense qu’il n’est pas intelligent à mes yeux –il est très intelligent avec une logique mathématicienne. Mais je ne sais pas si je vois un avenir avec lui. Je me demande si nos conversations se résumeront à la météo et à comment la baguette est cuite ce dimanche. Si nous avons des enfants, est-ce que les couches, biberons et autres joyeusetés rempliront mornement nos dialogues ? Est-ce une question de confiance en lui, a-t-il peur de ne pas être à la hauteur lors d’un débat ? Comment l’emmener petit à petit à faire taire cette crainte ? Ou sommes-nous incompatibles ?

    La réponse de Dalia qui anime cette rubrique est :

    C’est à chacun ou chacune d’accepter l’autre dans toutes ses facettes, dans toutes les situations de la vie, et de s’adapter à lui ou elle au mieux.

    Avoir un enfant veut effectivement dire que le transit du bambin deviendra un sujet de conversation mais cela ne veut pas dire que ce sera le seul, ou qu’il ne subsistera plus de complicité ou de magie. Comme au moment de préparer le mariage (si vous avez envie de vous marier), vous découvrirez qu’on peut tout à fait se disputer violemment autour de la couleur du tulle pour les baluchons de dragées. C’est trivial mais ça ne signifie pas que votre couple est morne et triste. La vie, c’est aussi les moments de repos, les moments d’épreuves, les moments de doute, les moments où on se sépare un peu pour mieux se retrouver. La lune de miel, c’est une chose mais c’est malheureusement un moment qui passe.

    Pour que le couple soit pérenne, il faut accepter de discuter de la cuisson de la baguette et même connaître éventuellement laquelle son conjoint préfère (parce que c’est une attention toujours appréciable). Il faut accepter que la fatigue empêche les discussions enflammées. Il faut accepter qu’il y a un temps pour tout. Et ça veut dire aussi organiser et planifier ce temps de détente à deux. Recréer la lune de miel en faisant garder les enfants quand on en a, en partant en vacances quand on en a les moyens ou juste en prenant un rendez-vous ensemble dans un café ou un bar pour casser le quotidien.

    Autre chose : votre épanouissement personnel ne dépend pas de votre conjoint. Je connais des couples très heureux qui n’ont absolument aucune passion en commun, mais ils ont des passions. Ils les vivent juste avec bonheur chacun de leur côté, en acceptant le temps et l’énergie que l’autre consacre à la sienne. C’est beau, dans un sens, d’accepter que l’autre soit heureux et épanoui sans soi. C’est une forme de confiance. Mais elle doit être réciproque.

    Je ne suis pas d’accord avec Dalia, alors je fait ma réponse ici :

    Chère Lucile,

    Tu as l’air d’avoir beaucoup de signaux d’alarmes enclenchés. A mon avis tu sais deja que tu veux partir. Si ton compagnon montre des signes aussi forts de domination patriarcale au bout de quelques mois, prend ton autonomie. Vu comment tu le décrit, cet homme n’a pas grand chose pour conservé ton intérêt. Mentalité froide mathématique, basket et foot avec les potes, constipation sentimentale et comportement sexiste... qu’est ce qui le rend encore attractif à tes yeux ?

    je te conseil de lire cette étude sur "La répartition des tâches entre les femmes et les hommes dans le travail de la conversation" ; https://seenthis.net/messages/634549
    Qui détaille les méthodes de domination sexiste qu’utilise ton compagnon.

    Il t’a fait croire qu’il s’intéressait à ton intelligence alors qu’en fait ce n’est pas du tout ce qui l’intéresse. A quoi s’intéresse t’il chez toi si c’est pas ton intelligence ? Maintenant qu’il pense que tu lui est acquise, puisque coincé à son domicile, tu remarque que ce qui occupe ton esprit ne l’intéresse absolument plus. Si en plus c’est "un constipé des émotions ", je voie pas trop comment l’affectivité pourrait dépassé à nouveau le niveau de ses couilles ou de son estomac. Si tu remarque en plus une forte difference dans son attitude vis à vis de toi lorsqu’il est en publique ca ne risque pas de s’améliorer avec le temps. Sans présumé que c’est son cas, c’est une technique d’emprise des personnalité perverses. Si il commence à vouloir te coupé de tes proches et se plaindre de tes ami·es ou/et ta famille ca serait l’étape suivante de l’instauration d’un climat d’emprise mentale.

    Pour le fait qu’il ai changé d’attitude au retour de ses vacances de deux mois avec ses potes. Il est possible qu’il ai couché avec d’autres femmes pendant ses vacances. C’est peut etre pas ca, mais c’est une éventualité à prendre en compte, surtout qu’en non-mixité les hommes surenchérissent souvent dans les démonstration de virilisme. Le "don juanisme" en fait partie.

    Sache qu’il y a des indices pour présumer qu’une fois qu’il t’aura mise en cloque il te laissera croupir dans les couches sales pendant qu’il restera au boulot jusqu’a 22h. Puisqu’il se révèle déjà comme un macho ordinaire. Il est même possible qu’une fois enchainée à lui par une grossesse tu découvre d’autres aspects de sa personnalité que tu ignorais. Les violences dans le couple commencent la plus part du temps au moment de la première grossesse. https://www.lemonde.fr/societe/article/2014/03/08/les-femmes-enceintes-plus-souvent-touchees-par-les-violences-conjugales_4379

    Phénomène méconnu, les violences faites aux femmes augmentent durant la grossesse. Selon les rares études disponibles sur ce sujet, pour 20 % à 40 % des femmes victimes de violences conjugales en France, la maltraitance physique a commencé alors qu’elles étaient enceintes.

    Peut être qu’il ne se montrera jamais violent, si tu persévère avec lui j’espère pour toi qu’il ne le sera jamais. Si tu ne veux pas te séparé de lui, je te conseil quand même de chercher une solution de logement pour pouvoir poursuivre tes études et ne plus être dépendante matériellement de cet homme. Si tu veux continué une relation sentimentale avec lui peut être que la décohabitation le remettra sur le mode "lune de miel" que tu apprécie.

    Dalia parle de mariage, de mon coté je voie pas trop l’intérêt de la chose. Tu as des difficultés dans ton couple, le mariage n’est absolument pas à l’ordre du jour ! Le mariage ca à peut être un intérêt fiscal ou administratif lorsqu’il y a des enfants à cause du sexisme d’état, mais sinon ca serait bien de pas valorisé ce rituel d’asservissement des femmes.

    Pour les enfants, tu as l’air jeune, tu commence tes études. C’est à toi de voire mais ca me semble pas très urgent et surtout avec ce mec là.

    Si être en couple est important pour toi, je suis certaine qu’il y a des hommes qui s’intéresseront sincèrement à ton esprit et qui sont capable d’exprimer leurs sentiments.

    Il y a peut être des couples très heureux qui ne partagent absolument rien sur le plan intellectuel comme le dit Dalia, mais je pense qu’il s’agit de personnes pour qui l’intellect n’a pas d’importance ce qui ne semble pas être ton cas. J’imagine que ces couples ont au moins la capacité à exprimé leurs sentiments. Ce qui ne semble pas être le cas pour toi. Il reste le sexe mais est-ce suffisant pour justifié une cohabitation, un mariage, des gosses avec un homme blasé qui te saoul déjà ? Vu que son cerveau est tombé en panne depuis que tu habite chez lui, va savoir si sa libido ne fera pas la même chose une fois que tu sera devenu la mère sacrée de sa progéniture.

    Bon courage à toi quelque sois ta décision.
    Sororalement,
    mad meg

  • Les femmes enceintes plus souvent touchées par les violences conjugales
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/03/08/les-femmes-enceintes-plus-souvent-touchees-par-les-violences-conjugales_4379

    Phénomène méconnu, les violences faites aux femmes augmentent durant la grossesse. Selon les rares études disponibles sur ce sujet, pour 20 % à 40 % des femmes victimes de violences conjugales en France, la maltraitance physique a commencé alors qu’elles étaient enceintes.