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  • (1) Paye (pas) ton gynéco - Documentaire - Nina Faure - 2018 - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=fsRZ59Urc2I


    http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2018/07/10/un-examen-gynecologique-filme-en-camera-cachee-linterview-de-la-realisatrice-nina-faure/#xtor=RSS-32280322

    Après les blogs, les réseaux sociaux, la presse écrite et les émissions radio, un nouvel outil de dénonciation des maltraitances gynécologiques et obstétricales émerge : le documentaire vidéo.

    Il y a quelques jours, le court documentaire Paye (pas) ton gynéco a été mis en ligne, et a déjà été vu plus de 50 000 fois. Voici l’interview de sa réalisatrice Nina Faure.

    Comment vous est venue l’idée de ce documentaire ?

    Comme beaucoup de femmes, j’ai vécu des actes et des remarques désagréables dans le cadre de consultations gynécologiques, sans forcément me rendre compte que ce n’était pas normal. Par exemple, les médecins me demandaient systématiquement quand j’allais avoir un enfant. Ou encore, comme seule réponse à un problème de mycoses à répétition, un gynécologue m’a conseillé de changer de partenaire parce que la taille de son pénis était trop grosse et de sortir avec un asiatique (sic).

    Puis il y a eu #PayeTonUtérus sur les réseaux sociaux. Beaucoup de témoignages rejoignaient ce que j’avais vécu, et j’ai pris conscience que le problème était bien plus vaste et plus systémique qu’une simple malchance de tomber sur un praticien mal intentionné ou incompétent.

    #sexisme #violences #gynécologie

    • J’ai été à l’hôpital consulter une gynéco réputée pour son professionnalisme, mais ça c’est à nouveau très mal passé malgré son simulacre d’écoute. J’avais pourtant tenté de désamorcer tout problème en lui parlant avant des violences subies en gynécologie. Comme je lui demandais si elle avait lu « le livre noir de la gynécologie » de Mélanie Dechalotte (dans lequel mon témoignage apparait) elle m’a répondu avec un revers de main qu’il n’en était pas question et que les gynécologues subissaient des critiques injustes relayées sur internet. J’étais dépendante de cet examen, il m’aurait fallut attendre 6 mois ensuite pour un rdv. Je regrette de n’être pas partie en lui expliquant pourquoi.

    • Désolé que tu ai eu à subir cette fausse écoute et cet examen @touti Le fait qu’un·e gyneco soit recommandé par des proches ou par la liste Gyn&Co ne suffit malheureusement pas à être à l’abri des violences médicales et sexistes. J’avais été consternée de voire que même Odile Buisson est sur cette ligne. Je me souviens d’une émission dans laquelle elle finit par se laissé convaincre par les personnes qui rapportaient les témoignages, que les violences gynécologiques et obstétricales existent mais une fois l’émission achevée elle était revenu sur la ligne de l’Ordre.

    • @mad_meg merci, c’est l’aspect #systémique qui je pense est le plus grave, avec ce corporatisme qui protègent les maltraitances les remises en cause en deviennent presque impossibles, toute critique est perçue comme participant à un complot.
      Alors que l’on parle quand même de pouvoir éviter des traumatismes psychologiques et physiques aux conséquences graves, les personnes concernées se disent soignants mais ne veulent rien entendre, c’est révoltant de #sadisme.
      Et je ne décolère pas depuis que je me suis rendue compte que le légalisme a ces limites quand il permet de distinguer celles qui savent et les idiotes (qui auraient la bonne idée de s’entraider en dehors) lorsque j’ai lu un autre point de vue sur la nécessité de la loi Veil. Avorter avec le MLAC avait l’air nettement moins violent et beaucoup plus bienveillant que ce que vivent les femmes aujourd’hui dans la légalité.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_de_Karman
      Avortement sans anesthésie de #Karman
      https://www.slate.fr/story/146337/avortement-histoire et notamment https://lapenseebuissonnieredotcom.files.wordpress.com/2017/05/article-stella-lewis-avortement-karman.pdf