• Les ténors du barreau.
    J’avais pas percuté jusqu’à hier au sujet de cette expression toujours très en vogue. Il me semble n’avoir jamais entendu cette expression pour désigné une femme.
    Pourtant les femmes plaident en France depuis Maître Jeanne Chauvin en 1901
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Chauvin
    Deja dire maître pour une avocate ca fait bizzare mais « ténore » !
    Ici un article de causette sur les discriminations faites aux avocates
    https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-2029/les-avocates-balancenta.html

    Chez les avocats, on commence souvent par être collaborateur. Un statut particulier, qui n’est pas protégé par le Code du travail, et donne tout pouvoir aux associés : « C’est très précaire, signale Arnaud. Les collaboratrices sont à la merci des patrons. On peut les remercier facilement, sans besoin de justification. » De quoi « exacerber les risques de harcèlement », juge-t-il. Sachant que 60 % des femmes avocates sont collaboratrices, elles sont plus vulnérables, plus en proie au harcèlement. « On est totalement exposées, déplore Lucie. Ce statut nous emprisonne. On se tait, si on veut manger. »
    La sociologue Isabel Boni-Le Goff, spécialiste des questions de genre en milieu professionnel à l’Université de Lausanne (Suisse), a participé à une étude européenne sur le métier d’avocat entre 2015 et 2017. À cette occasion, elle a collecté « de nombreux témoignages de diverses formes de harcèlements moral et sexuel ». Le plus fréquent : les « sanctions, reproches et mises à l’écart » à l’occasion de la grossesse. Elle a également relevé « des pratiques tout aussi violentes de brimades, humiliations, sanctions financières ». Sa conclusion : « On est dans un système de harcèlement très généralisé et sexualisé. » Difficile de le chiffrer précisément. « Les avocates victimes de harcèlement minimisent ou nient ces expériences, analyse la sociologue. C’est l’effet miroir : une professionnelle qui défend les victimes aura du mal à s’identifier comme telle. Beaucoup viennent de milieux bourgeois et tiennent un discours conservateur sur la condition féminine. Elles n’osent pas insulter l’institution.

     »

    Le harcèlement peut aussi être utilisé comme une arme professionnelle pour déstabiliser l’adversaire. Juste avant de plaider dans une affaire de viol, la pénaliste Isabelle a vu l’avocat de la partie adverse lui lancer : « Avant de plaider, j’ai besoin de me vider les couilles. Accompagne-moi aux chiottes. » Des paroles qui pétrifient. « La plaidoirie, c’est un moment stressant, on est fragile », complète-t-elle. Elle y voit « un mode de gestion ». « C’est récurrent : l’adversaire va tenter de t’humilier. Devant ton client, il dit : “Elle est conne, elle ne comprend rien au dossier…” » Blonde aux yeux bleus, elle a aussi entendu qu’elle était recrutée « pour attirer les clients. Une jolie collaboratrice sert de vitrine ». Arnaud, associé de son cabinet d’affaires, ne nie pas : « Le plus choquant, c’est sans doute la discrimination des moches ! Une femme brillante, mais pas assez belle aura du mal à trouver un poste. » Lui-même reconnaît sélectionner ses collaboratrices au physique. « Déceler l’intelligence, c’est un pari. En choisissant un physique, on est sûr de soi. On est dans un métier de représentation. Une fille belle, élégante, svelte, c’est plus avenant. »
    Humiliant ? Rabaissant ? Sans aucun doute, mais « pas le droit de craquer, tonne Lucie. Sinon, c’est la mise à mort. Dès que tu es en état de faiblesse, que tu as des galères économiques, les hommes te proposent de coucher. Si tu refuses, ils t’accablent, ils t’invitent à quitter le métier. »

    La conclusion est ultra déprimante ;

    « Ensemble, on est plus fortes face à ce milieu machiste. Les femmes représentent les deux tiers des nouveaux avocats. Le chiffre joue pour nous. À force, nous prendrons notre place. »

    Car c’est pas le nombre de femmes qui fait qu’on les prend pas pour des paillassons, quel est le pourcentage de femmes dans l’éducation nationale ?

    on compte 82% de femmes chez les professeurs des écoles. Mais elles ne sont plus que 64% chez les certifiés. A partir des agrégés on atteint la parité (52%). Au dessus les hommes dominent : on ne compte que 35% de femmes chez les professeurs de chaire supérieure.

    Le même principe s’applique aux personnels de direction et d’inspection. Si 56% des principaux adjoints sont des femmes, ce n’est plus vrai que pour 46% des principaux et 31% des proviseurs. Chez les inspecteurs il y a 47% de femmes chez les IEN, 43% chez les IPR et seulement 32% chez les inspecteurs généraux.

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/03/08032018Article636560903281097607.aspx

    –------

    Pour la voix de ténor des femmes j’ai trouvé l’expression « tenoriste » pour une voix de femme ici
    https://fr.audiofanzine.com/techniques-de-chant/forums/t.360429,femme-tenor-complexe.html
    Dans les classification des voix, le ténor est dans les voix masculines
    http://scenari.crdp-limousin.fr/opera/01_lucia_di_lammermor_mobile/co/4__La_voix.html


    Sur QG je trouve une liste des 30 avocats les plus puissants en fait il n’y en a que 17 sur le site et c’est couilleland comme on pourrait s’y attendre
    https://www.gqmagazine.fr/pop-culture/gq-enquete/articles/qui-sont-les-30-avocats-les-plus-puissants-de-france-/50546
    la première femme est en fait un couple, donc pas vraiment une femme et elle passe en second.
    – 6 LES INSÉPARABLES, PIERRE HAÏK ET JACQUELINE LAFFONT

    Ce couple de pénalistes, formé il y a trente-trois ans entre un juif pied-noir aux penchants anarchistes et une catholique fille d’un officier de marine gaulliste, a gravi toutes les marches, des comparutions immédiates aux chefs d’État : ils conseillent aujourd’hui Nicolas Sarkozy dans l’affaire de corruption présumée de magistrat dite « Bismuth » ainsi que des présidents africains (Gabon, Tchad). Ils défendent avec la même technique les molosses des gangs de banlieue et le magnat de l’armement Serge Dassault.

    13 L’INDIGNÉE, FRANÇOISE COTTA
    Trente-six années de barreau et Me Cotta est toujours indignée. Au palais où elle combat le « droit d’exception antiterroriste » appliqué aux suspects du djihad. À la frontière italienne, où elle prend fait et cause pour les migrants qu’on refoule. En leur nom, elle a attaqué les autorités pour « délaissement d’enfants ».

    Et c’est tout, pas d’autres femmes et est-ce qu’on dit que Françoise Cotta est une ténor du barreau ?
    Par exemple dans causette elle est une « figure du barreau »
    https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1661/frana-oise-cotta-la-vie-clandestine-da-une-avocate.html
    –—
    ici un article qui souleve le problème

    Les TénorEs du Barreau

    « Les ténors du barreau tiennent tellement le devant de la scène qu’on pourrait penser que les femmes n’existent pas dans cette profession. Pourtant elles sont bel et bien présentes au pénal. En voici neuf d’entre elles, réunies pour la première fois. »

    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/4/15/20/82/2538_001.pdf
    –—
    une émission radio « les soprano du barreau » pas encore écouté
    https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks-14-15/territoires-interdits-14-sopranos-du-barreau

    Maître Pierre Blazy , avocat au Barreau de Bordeaux, élu « macho » de l’année 2013 parLes Chiennes de garde , a affirmé que les femmes n’avaient pas les « épaules » pour plaider au pénal.

    Le pénal, du brutal, du lourd : des trafics de drogue, des assassins, des petits et grands truands et des violeurs aussi. Autant de situations devant lesquelles une femme n’aurait pas l’étoffe ou la crédibilité nécessaire pour se démarquer : bien trop émotive, comment demeurer objective en toutes circonstances ?

    Un plafond de verre et de préjugés que certaines avocates n’osent pas franchir, craignant que leur voix peinent à percer parmi les ténors du barreau…

    Marie-Alix, Myriam, Agnès et les autres ne sont pas de celles-ci. Attachées à comprendre l’humain derrière le crime, sensibles et solides, elles plaident dans la cage aux lions et se soucient peu des rugissements.

    Après la voix de ténor, il faut donc les épaules de déménageurs. Pas fous les hommes, le pénale ils se le gardent pour se garantir une fraternelle impunité pour les viols (90 à 98% d’impunité, bravo messieurs) et féminicides (qui sont 1/3 des homicides). C’était en 2013, en 2019 c’est pire car la profession est dévalorisée, maltraité par les juges et les lois liberticides et ceci expose encore plus les femmes. A part ca Pierre Blazy plaide toujours et George Tron va très bien.

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    • J’écoute l’emission de france culture, il y a aussi les enfants, car pour la médiatisation il faut du temps et le temps les femmes n’en ont pas. L’avocate qui témoigne dit que tout arrive en même temps (carrière à lancé et enfants elle veut dire). Elle raconte qu’elle n’avais pas le temps de voire ses enfants qui semblent lui en vouloir pour ca. Peut etre qu’elle était mère célibataire mais ne le dit pas, je pense qu’elle l’aurais mentionné si c’étais le cas.
      Récit aussi du mépris des clients, le milieu et le crime etait une spécificité masculine et un haut lieu de démonstrations de virilité elle raconte devoir bossé 4 fois plus que les hommes pour qu’on la prenne au sérieux.

      l’avocate qui parle de l’empathie, nécessaire selon elle pour défendre des prévenus raconte que pour défendre les victimes c’est plus difficile car les victimes souffrent et ca fait trop de pression sur l’avocate... on est pas sorti des ronces...

    • pas de souci @gonzo mon message est long et plein de liens.

      @vazi Diva du prétoire ca doit pas etre un compliment ! J’avais jamais entendu, mais ca me semble à l’opposé du ténor.
      gogole me donne une seule occurence :

      Dans les couloirs du tribunal on le surnomme « la diva du prétoire ». Il assène ses coups sans relâche. Ses preuves s’empilent sur des plateaux roulants, enfermées dans de gros classeurs noirs. Quand il s’irrite de l’apparente incompréhension des juges, on le voit rajuster sa cravate, dont on devine, sous la robe noire, le style bonbon anglais. Ou bien il regarde avec suffisance le bout de ses ongles, invite sur un ton acerbe les magistrats à mieux « conduire la barque, mener le navire ». Soupçonnant l’accusé de ne pas prendre ses médicaments, il lui suggère, un brin hautain, un sevrage tabagique « pour la bonne marche du procès ». Les faiblesses de Slobodan Milosevic, qui a 64 ans et souffre d’hypertension, « sont dues à la lourdeur du procès », expliquent Steven Kay et Gillian Higgins.

      https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2006/02/11/la-machine-milosevic-devant-ses-juges_740347_3208.html
      assène, irrite, bonbon anglais, ton acerbe, regarde avec suffisance, un brin hautain...

  • Guy Hocquenghem, (1946-1988), la rage intacte, itinéraire d’un indompté
    Figure emblématique de la jeunesse bouillonnante de #mai_68 et mû par un infatigable esprit de contestation, #Guy_Hocquenghem traversa les années 70 et 80 à l’affût de toutes les tiédeurs et compromissions de son époque, avant de mourir du Sida en 1988.
    http://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/guy-hocquenghem-1946-1988-la-rage-intacte-itineraire-d-un-indompte


    #radio
    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10471-02.07.2016-ITEMA_21024649-0.mp3

    • j’ai vu ça là-dedans. https://fr.wikipedia.org/wiki/Apologie_de_la_p%C3%A9dophilie

      En janvier 1979, un pédophile nommé Jacques Dugué, arrêté pour abus sexuels et accusé de faire partie d’un réseau de proxénétisme pédophile, publie ainsi sur deux jours dans Libération une tribune libre où il fait l’apologie de la « sodomisation » d’enfants, affirme que « l’enfant qui aime un adulte […] aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu’il aime, d’être uni à lui, par la chair », et demande « qu’on arrête de persécuter ceux qui aiment les enfants, même s’ils les aiment aussi avec leur corps »21. Au procès de Dugué, René Schérer et Gabriel Matzneff témoignent en sa faveur22. (Des années plus tard, multirécidiviste et plusieurs fois condamné, pour l’affaire de 1979 et pour d’autres, Jacques Dugué est arrêté dans le cadre d’une affaire de viol et de pornographie enfantine : il est condamné en 2002 à trente ans de réclusion pour abus sexuels23,24,25.) Toujours en 1979, Libération publie une interview de Tony Duvert recueillie par Guy Hocquenghem, dans laquelle l’écrivain réaffirme sa pédophilie et préconise de retirer les enfants à leurs mères, ou du moins d’« empêcher que les femmes aient un droit exclusif sur les enfants », qu’elles oppriment et dont elles nient le droit à la libre sexualité26. Il développe ses convictions dans l’essai L’Enfant au masculin, paru l’année suivante, où il affirme en outre avoir eu des partenaires sexuels âgés de six ans27. Le 20 juin 1981, Libération publie un article intitulé « Câlins enfantins », qui présente de manière complaisante le témoignage d’un pédophile sur ses rapports sexuels avec une enfant de cinq ans4.

    • @intempestive non, il y a d’autres textes d’Hocquenghem en ce sens. Je vais retrouver. C’est à la période de la lettre signée Sartre, Althusser et compagnie en soutien à des personnes condamnées pour agression sexuelle sur mineurs. Les années 70, tout ça...

    • @intempestive @supergeante Sur la question de la pédophilie, Hocquenghem à écrit : Les Petits garçons. (1983) roman à clefs dans lequel il met en scène #René_Schérer sous les traits de « Stratos ». Schérer de 24 ans son aîné, avec qui il eut une relation amoureuse à 16 ans.
      @tintin dans l’extait de Wikipedia que tu cites, Hocquenghem (et Marc Voline, d’ailleurs) font un entretien avec un écrivain pédophile, Tony Duvert. Cela ne signifie absolument pas qu’ils sont eux-mêmes pédophiles ni même qu’ils militent en sa faveur. On peut interviewer un salaud sans en être un. pour reprendre @intempestive ; voici cette archive
      http://www.bafweb.com/Lib19790410.html
      Puis la page wikipedia de René Shérer ou j’ai trouvé ces infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Sch%C3%A9rer#cite_ref-43
      et cette dernière pour la route parce que : Sorj Chalandon.
      http://www.liberation.fr/evenement/2001/02/23/libe-en-echo-d-un-vertige-commun_355723
      et une p’tite pièce pour : http://donate.wikimedia.org/w/index.php?title=Special:FundraiserLandingPage&country=FR&uselang=f

    • @vanderling en fait, je comprends pas bien ta démarche. Tu cite un bouquin pédo du Guy, et derrière tu me dis qu’on peut pas penser qu’il est pédo avec juste une itw complaisante. Je veux bien comprendre les questions d’@intempestive mais il semble que toi, tu ai tout les références nécessaires pour situer le père Guy. Donc quoi ? Guy Hocqueguem est aussi militant pédophile, voilà tout. Qu’est-ce que tu cherche à nuancer là ?

    • @intempestive Il n’y a peut être pas d’éléments factuels pour dire que Guy Hocquenghem violait des enfants, mais il y a des éléments factuels pour dire que Guy Hocquenghem soutenais des violeurs d’enfants par ses actes, par ses propos et par son œuvre. Il les soutenais au tribunal puisqu’il a témoigné en faveur d’un pédocriminel, dans la presse car il offrait des tribunes pro-viol d’enfants parfaitement abjectes et dans ce roman dans lequel il en fait l’apologie. Pour moi ce genre d’artistes méritent de voire leur œuvre mourir avec eux. Parce que leur œuvre continue a encourager les violeurs d’enfants à passer à l’acte et à transmettre des techniques de torture. Et qu’ils sont toujours nocifs même après leur mort. Savoir qu’il écrivait bien je m’en fiche, les bons écrivains ca court les bibliothèques.

    • Sur la pédophilie et les années 1970, l’exemple de Cohn-Bendit est parlant

      En 1975, Daniel Cohn-Bendit publie le livre Le Grand Bazar85, dans lequel il évoque ses activités d’aide-éducateur au jardin d’enfants autogéré de Francfort. Certains passages de cet ouvrage théorisent l’éveil à la sexualité des enfants de 1 à 6 ans et témoignent de rapports physiques à connotation sexuelle que Daniel Cohn-Bendit a entretenus avec eux (il parle notamment, de façon explicite, de « caresses » qu’il donnait, et d’attouchements qu’il recevait86). Il évoque également cette question lors de l’émission Apostrophes du 23 avril 1982 :

      « Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. […] Quand une petite fille, de 5 ans, commence à vous déshabiller c’est fantastique ! C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque87,88 ! »

      En 2001, une polémique éclate à propos de son livre, ces passages apparaissant, vingt-cinq ans plus tard, comme une complaisance envers la pédophilie. Des citations du livre venaient en effet d’être diffusées à la presse internationale89 par la journaliste allemande Bettina Röhl (fille d’Ulrike Meinhof, une ancienne membre de la Fraction armée rouge), qui s’en prenait à d’anciennes personnalités de mai 68, notamment Joschka Fischer et Cohn-Bendit90. De manière récurrente, des responsables politiques ont également évoqué cette part d’ombre, notamment Marine Le Pen dès 200491, François Bayrou à deux reprises en 200992,93, le politicien suisse d’extrême droite Oskar Freysinger94, et Jean-Marie Le Pen au Parlement européen95.

      Daniel Cohn-Bendit s’est toujours défendu en expliquant que ses textes et ses déclarations, destinées à « choquer le bourgeois des années 1970 »93, étaient à replacer dans le contexte des années 197096. Des parents et des enfants de ces crèches alternatives avaient[pas clair] alors[pas clair] apporté leur soutien au leader écologiste97. Daniel Cohn-Bendit déclare : « Prétendre que j’étais pédophile est une insanité. La pédophilie est un crime. L’abus sexuel est quelque chose contre lequel il faut se battre. Il n’y a eu de ma part aucun acte de pédophilie. »98.

      Il ajoute néanmoins que « ce texte, qui n’avait pas fait scandale à l’époque, est aujourd’hui insoutenable »99, et qu’il nourrit « des remords d’avoir écrit tout cela »100. Par-delà la polémique politique perce également l’un des aspects controversés de mai 68, lors duquel certains avançaient l’idée de « libération sexuelle » de l’enfant101. Pour le journal L’Express, « la complaisance de l’époque pour les excès de langage — et parfois d’actes — des militants de la libération sexuelle s’accompagnait d’un véritable aveuglement : l’enfant, croyaient-ils, ne demandait qu’à exprimer sa sexualité, et c’était l’interdit qui constituait un abus sexuel. Cette complaisance, qui a servi d’alibi et de caution culturelle à bien des pédophiles, masque aussi une autre réalité, l’infantilisme d’une mouvance. »102.

      En avril 2013, au centre d’une polémique en Allemagne pour ses écrits sur la pédophilie, il renonce au Grand Prix des médias franco-allemand 2013103. Le 27 juillet 2013, Eckhard Stratmann-Mertens (de), cofondateur du parti Vert allemand et ancien député au Bundestag, accuse de pédophilie directement Daniel Cohn-Bendit et d’autres membres originels du parti. Il répond au journal Die Welt :

      « J’étais aussi étudiant à Francfort-sur-le-Main quand Cohn-Bendit et Joschka Fischer étaient là. J’ai participé aux mêmes manifestations. Et je peux vous dire que je ne crois pas un mot des explications de Cohn-Bendit quand il dit qu’il a fait ses révélations sur ses relations sexuelles avec des enfants dans un seul but de provocation et qu’il les présente comme purement théoriques104. »

      Selon lui Cohn-Bendit aurait notamment dû être « jeté du parti bien plus tôt »105.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Cohn-Bendit

    • @vanderling Il me semble que les petits garçons parle de l’affaire du coral - et de l’emballement médiatico-politique qui a suivi. Dans cette affaire des gens ont été condamnés pour abus sur mineurs, et la dimension « personnalités » a fait choux blanc, mais a été l’occasion de nombreuses sorties en faveur du discours pédéraste ou pédophile.

      – Sinon, une autre référence trouvable pour ceux qui veulent des éléments tangibles (mais est-ce vraiment nécessaire de s’infliger ces lectures), c’est Co-ire http://www.editions-recherches.com/revue_detail.php?id=22 de Scherer et Hocquenghem.

      L’époque était autre , l’argument qui ne tient pas, selon moi. On revient encore une fois à la question du consentement, de la capacité d’évaluation de la situation, de l’ascendance des adultes sur les enfants, de la culture du viol etc. Et en la matière, je ne vois pas trop ce qui a évolué en fait. Bref.

    • J’ai du mal avec le fait de réduire la propagande pédocriminel aux années 1970 et à faire de cette période une exception et une période révolue. La tolérance pour le discours pédocriminel est toujours présente, il y a de nombreux exemples.
      La discussion l’année dernière sur #lolita chez wikipédia en était un exemple frappant. https://seenthis.net/messages/399841

      La manière dont les crimes sexuels contre les enfants sont racontés par la presse : http://lesmotstuent.tumblr.com/post/146498549457/200616-le-r%C3%A9veil-normand-rep%C3%A9r%C3%A9-par-camille#note

      La complaisance avec les violeurs d’enfants notoire (les Polansky, W.Allen, Mazneff) toujours primés, célébrés, palmisé et distribué dans les ciné et librairies.

      Marie-Jo Zimmermann en a relevé de nombreux exemples contemporains : http://www.acontrario.fr/2015/03/30/apologie-pedophilie-claude-guillon-anarchiste-cautionne-debat

      voire aussi sur TRADFEM : https://tradfem.wordpress.com/2016/04/13/susan-cox-non-les-poupees-sexuelles-enfantines-nempecheront-pas-l

      https://tradfem.wordpress.com/2015/11/07/alicen-grey-vous-commencez-a-savoir-ce-quest-la-culture-du-viol-m

      Et ce que les gens ont retenu du procès Outreau, utilisé pour dénigré la parole des enfants. La propagande sur le SAP - syndrome d’aliénation parental. La banalisation des prétendus faux souvenirs prétenduement injectés par les psy et les mères dans la tête des enfants. Les exemples sont tellement nombreux et tellement actuels que je ne voie pas les 1970 comme des années à part. Les violences sexuelles contre les enfants c’est 150000 agressions sexuelles sur mineurs par an en France aujourd’hui. Les années 1970 c’est juste une adaptation des dominants aux évolutions du statu des femmes dans la société. C’était une bataille des pédocriminels de gauche (les 68 tards, qui se disent amoureux non violents et exigent le droit au viol) contre les pédocriminels de droite (les bourgeois accusé d’être de mauvais pedocriminels par les pedocriminels 68ards) mais rien de plus. Et cette distinction entre viols violents et viols sois disant non violents c’est de culture du viol, ce qui fait dire a Levaï : « Un vrai viol, c’est avec un couteau ou un pistolet » au sujet du viol de Naffisatou Diallo par DSK le proxo-présidentiable.

    • Sans remettre en cause ton propos @mad_meg, j’ai tout de même l’impression que ces gens dont on parle, Polansky et cie, sont passés dans la catégorie des pestiférés, au sens où... tu trouves moins de monde pour les encenser et leur tresser des lauriers, et que s’ils sont encore honorés, parfois, c’est plus pour ne pas se les aliéner que pour les honorer effectivement... car à chaque fois, leur passé ressurgi, et les vagues que cela provoque ne sont jamais reluisantes, ni pour eux, ni pour ceux qui les ont ressortis de la naphtaline.

    • Comme je le disais, c’est juste une impression de ma part, du fait sans doute que je m’isole depuis pas mal d’années de tout le brouhaha des médias mainstream.
      Ce n’était vraiment pas une contradiction. Et de ce que je vous lis, ok, il faut encore plus être explicite partout sur ces sujets, pour que l’on cesse de faire passer la prédation pour du talent...

    • Bon, je viens de me taper l’écoute de l’émission.

      – revenir sur le rejet des unions légales homo par les militants des années 70, dans le contexte révolutionnaire, sans signaler ne serait-ce qu’en une phrase, que quand même, le sida est passé par là depuis, et que c’est parce que le sida laissait des personnes à la rue, sans rien, que cette question est devenue le centre des revendications des assos LGBT. On ne peut pas présumer les positions qu’auraient tenus les ex-Fhar décédés dans ce contexte (sachant que parmi les survivants de cet époque certains ont milité à Aides ou Act-up). C’est par la maladie que les questions légales, d’héritage et de propriété et s’invitent dans les politiques sexuelles. On peut y lire un tournant réactionnaire, ou un tournant lié à la résistance et la survie, hein.

      Sur le sujet qui nous intéresse :

      – se rappeler qu’à l’époque (avant 1980 donc) l’homosexualité est interdite et réprimée, et que ces revendications pédérastes et pédophiles, homo, bi et hétéros, s’inscrivent dans un contexte de répression étatique des sexualités (l’IVG vient à peine d’être dépénalisé, à l’époque le divorce est toujours vu comme une trahison de la famille, question de la majorité sexuelle etc.).

      – Dans le même temps, se posent des questions sur le statut des enfants, leur marge de liberté, il y a des expérimentations pédagogiques, on reconnaît que les enfants peuvent avoir une sexualité (entre eux).

      – J’ai l’impression que ceux qui deviendront les militants pro-pédophilie actuels profitent de ce remue-méninge pour asseoir leur discours et lui donner des lettres de noblesse via la voix de personnes connues, prêtes à lutter contre toutes les formes de censure, de moralité, de main mise de l’État (c’est bien expliqué dans le texte de Libé).

      – dans l’émission, il y a confusion entre pédérastie et pédophilie.

      – L’évocation de la pédérastie (relations sexuelles entre adultes et adolescents pubères) vue par H. est édulcorée dans l’émission sous prétexte qu’H. n’a jamais qu’évoqué des rapports consentis entre adultes et « adolescents » (pas petits enfants) et n’a pas fait d’apologie du viol. L’abaissement de l’âge du consentement à égalité pour hétéros et homos est, je pense en partie derrière son discours sur la pédérastie. Cependant, dans les cas qu’il a défendu dans la presse, sous prétexte de défense de la liberté d’expression et de lutte contre l’ordre moral, il s’agit bien d’agressions sexuelles et de viols, qui sous prétexte qu’ils n’ont pas été « réalisés avec violence » sont défendus par H. Ce qui nous renvoie à la représentation du viol-ogre, qui balaye dans la culture du viol les autres formes de violences sexuelles, notamment par ascendance.

      P.S. : plusieurs copains militants homos m’ont dit simplement, et je ne comprends pas pourquoi c’est si difficile de les suivre là-dedans « que l’époque était à la jouissance, la parole des victimes et les souffrances liées aux relations sexuelles violentes ou perçues comme non violentes n’étaient pas évoquées du tout, c’était une période de fête. Ce n’est qu’après, quand les femmes ont réussit à faire comprendre l’ampleur et la variété des viols et violences sexuelles qu’on a commencé à pouvoir en parler entre gays et qu’on a pris conscience des dégâts commis, par les prêtres mais aussi par cette ambiance d’explosion permissive des années 70. C’est seulement à ce moment, que la question des viols fait aux hommes a commencé à pouvoir être abordée. Et que la question des relations sexuelles entre adultes et ados, la majorité sexuelle etc. ont pu être discutés ouvertement. Et ça reste compliqué, les sugar daddy, c’est valable pour les filles et les garçons. »

    • L’homosexualité n’a plus rien de subversif depuis que les pédés s’unissent chez le maire de mes 2 mairies !

      @tintin La pédophilie ou la pédérastie - La pédophilie et l’homosexualité sont deux réalités radicalement différentes, même si on les associe souvent dans le langage courant, en parlant de « pédés » à propos des homosexuels par exemple. De même que diffèrent la pédophilie fantasmée et la pédophilie mise en actes qui est en réalité de la pédérastie.

    • « C’est tout de même curieux : il y a bien autant de gens qui désirent se faire violer que de violeurs (même un peu plus dans la première catégorie, en tout cas chez les pédés, si l’on en croit les petites annonces). La solution la plus simple, la plus évidente, serait de mettre en rapport les deux catégories, à la satisfaction générale. Croyez-vous que les politiques, ou les journaux, si prêts à chanter la gloire de l’ordinateur, ne pourraient pour une fois faire œuvre utile d’organisation et de communication, en trouvant aux violeurs potentiels des violés consentants et reconnaissants ? »

      [...]
      http://www.cairn.info/revue-chimeres-2009-1-page-7.htm
      http://www.zones-subversives.com/2016/02/guy-hocquenghem-contre-la-normalite.html

    • @vanderling cette idée de l’homosexualité subversive c’est une construction bourgeoise. C’est de la merde. La sexualité, c’est la sexualité, quand elle n’est pas répréhensible car aliénant le consentement (viol, donc) et qu’elle n’est pas stigmatisée ou interdite, en quoi a-t-elle besoin de traîner la légende de la subversion. La subversion de l’homosexualité masculine c’est celle des pissotières et des encanaillements des puissants auprès du bas peuple, le goût du sordide.

      puis

      Encore une fois, la question des unions légales, sont liées 1° à l’arrivée du SIDA 2° en lien avec la question de la transmission patrimoniale (comme les unions légales hétéros). On peut discuter de l’intérêt de la transmission de biens, capital ou propriétés. Mais c’est autre chose.

      et

      Ta façon de faire des citations de conneries d’Hocquenghem sans utiliser les guillemets est pénible.

    • J’ai rectifié avec des guillemets la précédente citation de G.H
      @supergeante Si l’idée d’une homosexualité subversive est une construction bourgeoise, alors l’union légale (mariage gay) est son accomplissement. Les bonnes intentions et sentiments d’un couple, gay ou hétéro, dans un contrat de mariage sont pour moi une fumisterie et assurément le remède le moins efficace contre le sida. Quoi qu’il en soit Hocquenghem et le FHAR étaient sacrément subversif à l’époque.
      Ce que j’ai lu de G.H : « Lettre à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary » (86) et « Le désir homosexuel » (72) celui-ci, son premier livre est très bien écrit (trop ?) Je ne m’attendais pas à cette avalanche de message suite à l’affichage du podcast de l’émission Une vie, une oeuvre. Ni aux réponses de @tintin et son lien wikipedia/apologie de la pédophilie ça m’aurais quand même troué le cul de me planter à ce point. Quand bien même je reconnais que les opinions de G.Hocquenghem sur le viol et la pédophilie sont très libérales (dans la veine de Michel Foucault).
      Plus que ces deux là, c’est toute la mouvance contestataire de cette époque qui m’intéresse. Issu, aussi, d’une famille de grand bourgeois et rédigé au début des années 80 « Homosexualité & révolution » de Daniel Guérin, ce petit essai réédité chez Spartacus est passionnant à relire http://www.librairie-quilombo.org/Homosexualite-et-revolution
      http://ddata.over-blog.com/0/05/17/99/HOMOSEXUALITE-ET-REVOLUTION-GUERIN-SECONDE-PARTIE.pdf


      Sur la fréquentation des « tasses » une enquête étonnante dans les années soixante « Le commerce des pissotières »
      http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Le_commerce_des_pissoti__res-9782707152039.html

      Dans l’argot homosexuel masculin, les « tasses », c’étaient les pissotières, lieux de rencontre pour des relations sexuelles éphémères entre partenaires anonymes. Laud Humphreys a mené dans les années 1960 une étonnante ethnographie des toilettes publiques d’une ville du Middle West des États-Unis. En adoptant le rôle du guetteur, sans déclarer son enquête, ce pasteur a pu observer ces échanges sans entraver le déroulement de l’action. Avec ses notes de terrain, attentif et minutieux, il analyse les phases successives des opérations, du contact préliminaire jusqu’à la séparation, ainsi que le jeu complexe des rôles (« fellateur », « pointeur », « guetteur », « voyeur », etc.).
      Laud Humphreys ne s’est pas contenté d’observer ces hommes dans leurs pratiques sexuelles, il a conduit des entretiens en dissimulant son identité pour les retrouver chez eux. C’est ainsi qu’il peut préciser les caractéristiques sociales de ces « déviants » et entrevoir la face publique de leur vie clandestine. Si certains sont bien des gays, beaucoup sont des hommes mariés qui s’arrêtent là en rentrant du bureau. Le « commerce des pissotières » révèle alors la face cachée de la norme hétérosexuelle.
      Document historique sur l’histoire de la sexualité avant la libération homosexuelle, ce livre offre également un exemple classique d’observation ethnographique. Cette étude interactionniste de la déviance dans la tradition de H. Becker et de E. Goffman soulève enfin des questions troublantes sur l’intimité en public, et sur l’identité sexuelle repensée en termes de rôles.
      Publié pour la première fois en 1970, ce livre culte a obtenu le prix Wright Mills.

  • Je pense qu’on a d’urgence besoin d’une loi réprimant les mauvais jeux de mot dans l’espace public.

    Cibles prioritaires :
    – les publicités évidemment (hier au cinoche, j’ai subi un épouvantable « On Lay’s adore », j’en ai pas dormi de la nuit),
    – les noms des magasins de cigarettes électroniques,
    – surtout, surtout (parce que ça touche les enfants) : les slogans des films d’animation en images de synthèse. Ah purée, ne me lance pas là-dessus !

  • Des RPS révélateurs de la crise du modèle territoriale
    http://ddata.over-blog.com/3/96/69/61//11---Revue-Anact-n1--K.-Lakjaa--2-.pdf

    Il suffit de regarder certaines données. Depuis 2009-2010, le salaire net moyen des personnels en catégorie C baisse de 0,2% par an. La moitié des agents de la FPT ont gagné moins de 1616 euros nets en 2010. De plus, 15% des territoriaux n’ont pas accès à une mutuelle. Plus d’un agent sur cinq occupe un emploi de non-titulaire et un agent sur sept est à temps partiel. La précarité dans la FPT (salariale ou liée Čà la nature de l’emploi) est devenue un élément à part entière caractérisant la situation. Le travailleur pauvre territorial devient une réalité tangible. En fait, la garantie de l’emploi n’est plus une barrière contre l’insécurité économique. La FPT se caractérise par un nombre croissant d’agents vulnérables, avec des salaires à la baisse, des problèmes de déclassement et de fragilisation personnelle. À l’aune de ce constat, nous pouvons dire que le contexte économique global a une incidence réelle sur la configuration de la FPI.

  • Le Gardasil® en 10 questions-réponses
    Par Joël Pelerin et Philippe de Chazournes, au nom de Med’Océan, actualisé au 19 février 2014
    Inclut des informations transmises par Catherine Riva et le Dr Jean-Pierre Spinosa, auteurs de « La piqûre de trop ? »

    Depuis plusieurs années, ce vaccin est l’objet de controverses dans de nombreux pays européens et dans le reste du monde (E.U., Canada, Inde…). Depuis juin 2013 elle n’est plus recommandée par les autorités japonaises. Le 3 octobre 2011, un débat s’est tenu à l’Assemblée Nationale (vidéos complètes sur le site http://www.medocean.re) avec les auteurs du livre La piqûre de trop ? (1) et des représentants de l’Association Méd’Océan. Deux ans après, ces derniers font le point.
    http://www.medocean.re/2014/02/si-vous-etes-medecin-generaliste-ou-specialiste-et-si-vous-etes-daccord-ave

    Question préliminaire : On vous traite de « mouvement sectaire anti-vaccinal ». Qu’en est-il ?

    Réponse Med’Océan : C’est absolument faux ! L’un de nos membres a d’ailleurs travaillé en dialyse, s’est contaminé plusieurs fois et il est peut-être encore en vie grâce à sa vaccination préventive contre l’hépatite B, c’est tout dire !
    La mission de Med’Océan est de promouvoir une médecine de qualité, réfléchie, basée sur les preuves et indépendante, sur des sujets de Santé Publique et de Médecine Générale, au départ dans la zone Océan Indien (nous sommes à l’Ile de La Réunion). Nous avons vu défiler, depuis cinq ans et à grands frais via l’industrie pharmaceutique, de multiples « leaders d’opinion » promouvant activement cette vaccination, alors que son intérêt n’était pas évident. Nous avons également pu constater dans le cas du Gardasil® que de nombreux « leaders d’opinion » n’avaient qu’une connaissance très superficielle des principales études scientifiques sur ce vaccin, sans esprit critique. Ces études, non publiées dans la grande presse médicale, se trouvent sur le site de la FDA(2,3) et sont consultables par tous.
    Enfin, nous, nous n’avons aucun conflit d’intérêts.

    Question n° 1 : La plupart des articles de presse sur le Gardasil® relatent des plaintes de familles de patientes à propos d’effets indésirables graves, par exemple des paralysies ou même des décès. Quel est votre point de vue ?

    Réponse Med’Océan : Les effets indésirables « classiques » des vaccins sont les plus sujets à polémique, car sauf exception, il est quasiment impossible de prouver la causalité entre la pathologie observée et la vaccination. Aussi nous privilégions dans notre exposé tout ce que nous avons trouvé d’autre et qui repose sur des données facilement analysables. Nous reviendrons sur les effets indésirables « classiques » seulement à la fin, après la question n° 10…

    Question n° 2 : Connaissez-vous alors d’autres effets indésirables graves ?

    Réponse Med’Océan : Nous en voyons au moins deux potentiels : le premier est la possible augmentation paradoxale du nombre de lésions précancéreuses après vaccination chez les femmes déjà porteuses d’un des virus (HPV 6, 11, 16 ou 18), comme nous l’avons détaillé à l’Assemblée Nationale (10). Ce phénomène se retrouve d’ailleurs tant au niveau des lésions condylomateuses cutanées (verrues vénériennes) que des lésions sévères du col de l’utérus. Le très sérieux INSERM en parle d’ailleurs dans sa revue de novembre-décembre 2011 (11) « Des effets indésirables graves sont soupçonnés : augmentation du risque de cancer si l’infection est déjà installée, information pas toujours communiquée par le laboratoire. »

    Sur le plan scientifique, on pourrait avancer l’explication suivante : non seulement le Gardasil® n’est pas curatif, mais la montée des anticorps après vaccination exaspère la virulence oncogène.

    En clair, les parents qui font vacciner leur fille ne se doutent pas qu’ils aggravent peut-être son risque de cancer du col si elle n’est plus vierge. Et toutes celles qui se sont fait vacciner « en rattrapage dans la première année qui suit le début des rapports sexuels » sont dans le même cas. Nous y reviendrons à la question n° 7.

    Question n° 3 : Vous avez parlé d’un deuxième effet secondaire grave potentiel, quel est-il ?

    Réponse Med’Océan : Le deuxième effet secondaire grave est encore la possible augmentation paradoxale des lésions, cette fois-ci chez les femmes non contaminées ou vierges, par manque d’efficacité et faux sentiment de protection.

    Question n° 4 : Comment pouvez-vous dire cela ? Il est bien établi que le Gardasil®, s’il n’est pas curatif, est efficace à près de 100 % chez les patientes « naïves » vis-à-vis des virus HPV 6, 11, 16 et 18, principaux pourvoyeurs du cancer !

    Réponse Med’Océan : C’est la que réside tout le malentendu. Le message qui circule est que la vaccination permet d’être protégé contre ces 4 virus, qui sont à l’origine de 70 % des lésions graves. Nous saluons effectivement la réussite des chercheurs qui ont travaillé pour le fabricant, leur produit est d’une efficacité remarquable vis-à-vis des 4 sérotypes qu’il cible. Mais le problème, c’est que, malgré l’efficacité sur les 4 souches, le nombre total de lésions ne diminue pas notablement ! Il y a plusieurs dizaines d’autres virus potentiellement oncogènes, et l’efficacité réelle de ce vaccin contre tous les HPV confondus, la seule qui compte en pratique, est malheureusement de moins de 20 % (1,12).

    Question n° 5 : Cette efficacité de moins de 20 % tous virus confondus, sur l’apparition de lésions sévères du col, a été confirmée récemment par le Haut Conseil de Santé Publique et le Comité Technique des Vaccinations. Qu’en dites-vous ?

    Réponse Med’Océan : En effet, suite à notre débat à l’Assemblée Nationale, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a reformulé dans une lettre (13) nos questions au Professeur Salamon, Président du Haut Conseil de la Santé Publique. Le groupe de travail a répondu le 21 octobre 2011, en confirmant que l’efficacité du Gardasil, tous virus confondus, était de moins de 20 % (16,9 % et non significative dans la population per protocole et 18,4 % dans le groupe MITT3 (14) du total des essais 013 et 015).
    C’est un premier pas dans la bonne direction, malheureusement encore bien insuffisant : sur un échantillonnage plus large (essais 007+013+015) l’efficacité chute à 12.2 % et n’est plus significative (14b) !
    Par ailleurs il faudrait, par exemple, recalculer le ratio coût de la vaccination/bénéfice attendu, qui a été calculé avec 70 % d’efficacité…

    Question n° 6 : Cette efficacité du vaccin, même si elle est très inférieure à celle attendue, est toujours bonne à prendre, c’est un vaccin contre le cancer quand même !

    Réponse Med’Océan : Double erreur fondamentale !
    Premièrement la vaccination procure donc un faux sentiment de protection. Une enquête (15) portant sur plusieurs centaines de jeunes femmes a montré qu’une majorité d’entre elles pensent qu’après vaccination, la pratique du dépistage est inutile. Un grand nombre de patientes vaccinées se croyant suffisamment protégées vont espacer leur frottis et risquent de ne consulter qu’à l’apparition habituellement trop tardive de signes cliniques du cancer. Dès 2007, le Comité Technique des Vaccinations écrivait (16) : « il serait possible que, si les femmes vaccinées se faisaient moins dépister, l’incidence et plus encore la mortalité du cancer du col de l’utérus augmentent, le vaccin n’étant pas efficace vis-à-vis d’environ 30 % des cancers ».
    Cette phrase prend aujourd’hui une valeur particulière, quand on sait que le vaccin est loin d’avoir les 70 % d’efficacité qu’on croyait à l’époque ! Il faudrait dire avec les connaissances actuelles : « le vaccin n’étant pas efficace vis-à-vis d’au moins 80 % des lésions précancéreuses ».
    Deuxièmement il n’est pas impossible que dans certaines circonstances la vaccination favorise le cancer, comme nous allons le voir plus loin !

    Question n° 7 : Les médias ont largement diffusé les résultats positifs de la vaccination à grande échelle dans « l’étude australienne »(17). Qu’en dites-vous ?

    Réponse Med’Océan : Parlons-en, de cette fameuse étude australienne ! Effectivement, chez les moins de 18 ans, on observe une certaine efficacité (sans que l’on puisse savoir si le bénéfice est dû à la vaccination ou au programme de dépistage, qui a été conduit de façon concomitante). Mais dans le même temps, on note ce que les auteurs appellent « une légère augmentation de l’incidence » chez les femmes âgées de 21 ans et plus.
    Au total on s’aperçoit que dans cette étude, portant sur plus d’un million et demi de femmes, la vaccination aurait permis d’éviter 21 lésions sévères du col chez les moins de 18 ans, mais aurait favorisé l’apparition de plus de 800 lésions chez les autres, avec un bilan global de 790 lésions supplémentaires, et de façon extrêmement significative (18).
    On retrouve encore une fois cette notion que la vaccination, non seulement n’est pas protectrice, mais qu’elle augmente le nombre de cas de lésions précancéreuses, si les femmes ont déjà été contaminées (ce qui est très fréquent dès qu’elles ont une activité sexuelle). Or, ce message n’est pas diffusé par le fabricant.
    En réponse à la question n° 2, nous avons déjà signalé que les essais randomisés montraient une tendance à l’aggravation des lésions, aussi bien pour les condylomes cutanés que pour les lésions du col, si les femmes sont déjà porteuses du virus, et dans l’étude australienne, on retrouve une augmentation très significative (p<0.0001) des lésions CIN2/3 chez les patientes au-delà de l’âge de 21 ans, l’INSERM en parle aussi (11). Pourtant le groupe de travail du Haut Conseil de la Santé Publique cité plus haut (13) conclut : « Il n’existe actuellement aucune donnée suggérant un caractère potentiellement délétère du vaccin dans certaines catégories de la population, en particulier, de risque de survenue de cancer chez des femmes préalablement infectées. »
    À noter que plusieurs membres de ce groupe de travail ont des conflits d’intérêts majeurs…

    Question n° 8 : C’est sans doute devant ces résultats que le fabricant du vaccin met l’accent sur la vaccination des adolescentes très jeunes, ayant toutes les chances d’être vierges ! Quel est votre avis ?

    Réponse Med’Océan : Chez les très jeunes patientes, la vaccination procure des taux d’anticorps contre les HPV 6,11, 16 et 18. Mais les questions sont nombreuses, par exemple le taux sera-t-il encore protecteur dans 15 ou 20 ans ? On sait déjà que 35 % des patientes n’ont plus d’anticorps anti-HPV 18 après 5 ans (19).
    D’ici 15 ou 20 ans n’y aura-t-il pas émergence massive d’autres sérotypes oncogènes ? Déjà durant la courte période des essais avant commercialisation, on observe un nombre accru de lésions sévères du col par les « autres virus » dans le groupe Gardasil® par rapport au groupe placébo (20). Et il y aura toujours le dangereux faux sentiment de protection, et les éventuels effets indésirables graves neurologiques, hématologiques, etc. Le jeu en vaut-il la chandelle ?
    Par ailleurs, une personne prendra des décisions différentes suivant si elle se croit protégée à 70 % ou à moins de 20 %.
    Enfin, préconiser « vaccination + frottis » comme étant « l’idéal » est aussi une énorme erreur, non seulement en termes de coûts, mais surtout en termes de risques d’effets secondaires de type maladies auto-immunes, et d’efficacité illusoire puisqu’il y aura toujours des femmes qui considèreront que, vaccinées, elles sont protégées, et ne feront plus de frottis, ou trop tardivement, quel que soit l’effort de leur médecin généraliste ou gynécologue pour le leur rappeler.

    Question n° 9 : Mais alors, que doivent dire les médecins à leurs patientes ?

    Réponse Med’Océan : Il suffit de se référer au serment d’Hippocrate : « … je ne tromperai jamais leur confiance… » Dire aux mères qui amènent vacciner leurs filles, et aux patientes : « Savez-vous que la protection conférée par ce vaccin est douteuse, et qu’on pense même qu’il peut aggraver les choses s’il y a déjà eu contact avec le virus ? Alors que la pratique régulière des frottis a depuis longtemps fait ses preuves ! »

    Question n° 10 : Et selon vous, quelle devrait être la position des médias ?

    Réponse Med’Océan : Leur responsabilité est très importante. Leur devoir est de relayer une information juste et sans apriori. S’ils ne font pas leur travail d’information correctement, les patientes ne peuvent pas choisir en connaissance de cause. Il est également de leur devoir de le faire pour que, plus tard, personne, aussi bien les patientes que les autorités, ne puisse dire : « A l’époque, on ne savait pas ! » Nous n’avons JAMAIS vu un parent insister pour faire vacciner son enfant à l’énoncé de tout ce qui précède.

    Retour sur la Question n° 1 : pouvez-vous parler maintenant des effets indésirables classiquement évoqués pour ce vaccin ?

    Réponse Med’Océan : Dans une population donnée, on observe toujours l’apparition d’un certain nombre de maladies auto-immunes neurologiques, hématologiques ou rhumatismales et de décès inexpliqués. La causalité avec la vaccination est donc difficile à prouver, mais elle est bien sûr possible. Trois faits majeurs sont à retenir : d’abord la forte dose de protéines injectée à chaque piqûre de Gardasil®, 120 microgrammes, ce qui, comme indiqué dans l’ouvrage récent Novel Approaches to Vaccine Research(4), expliquerait la forte proportion de maladies auto-immunes.
    Ensuite la présence d’aluminium dans l’excipient qui, même chez l’enfant, peut aussi induire des maladies auto-immunes, et pas seulement la myofasciite à macrophages, ce qu’on en connait n’est que la partie émergée de l’iceberg (syndrome ASIA : Autoimmune Syndrome Induced by Adjuvants (5,6)). À ce propos, il est tout à fait anormal que la FDA ait permis que le placébo contienne de l’aluminium dans la très grande majorité des études. Sur le plan scientifique, c’est bafouer l’intérêt des études d’innocuité, et c’est inadmissible sur le plan éthique. Cela permet de pouvoir prétendre que le vaccin n’est pas plus dangereux que son comparatif, appelé placébo, et par glissement, de faire croire que le vaccin est inoffensif. Enfin, alors que l’intérêt de la vaccination n’est pas démontré, le laboratoire, dès les premiers résultats, s’est empressé sous le couvert de raisons éthiques, de vacciner aussi le groupe placébo, ce qui fait qu’on ne peut plus suivre dans le temps l’évolution entre les deux groupes.

    Aux États-Unis, l’organisme VAERS (Vaccine Adverses Events Reporting System) comptabilise les effets secondaires signalés et ils sont très nombreux dans le cas du Gardasil® : par exemple, en 4 mois et demi, près de 1500 cas ont été recensés, dont 8 % ont été qualifiés de « sérieux », de même que 10 décès (7). Même si l’imputabilité à la vaccination n’est pas certaine, cela fait quand même beaucoup.
    Un autre problème soulevé récemment est la présence de borate de sodium (35 microgrammes par dose vaccinale, indique le fabricant (8)). Ce produit, connu depuis l’antiquité, était considéré comme peu toxique, mais depuis peu, on lui attribue un effet nocif sur la reproduction et le développement fœtal (9), ce qui change complètement la donne, et ces effets risquent de n’apparaître que dans de nombreuses années…

    Question d’actualité : Et la vaccination chez les garçons ?

    Réponse Med’Océan : Les extensions successives d’indication (garçons, mais aussi femmes plus âgées) auxquelles on assiste depuis deux ans semblent avant tout motivées par un souci de rentabilisation maximale du produit. Vacciner un adolescent parce que s’il se révèle homosexuel, il aura (peut-être) moins de chance de faire un cancer de l’anus, est-ce sérieux ? Faire prendre le risque d’induire une maladie auto-immune pour éviter (peut-être) des verrues vénériennes dont le traitement n’est certes pas agréable, mais efficace ? Quel parent bien informé l’autoriserait pour son enfant ?
    Enfin, on peut rappeler quelques faits sur le cancer du col de l’utérus en France : il s’agit d’un cancer dont le nombre de nouveaux cas ne cesse de diminuer, surtout depuis la mise en place du dépistage par frottis. Malheureusement, environ 800 femmes en décèdent encore chaque année… Il s’agit la plupart du temps de femmes qui ont échappé au dépistage pour diverses raisons. On peut espérer qu’un dépistage systématique et bien organisé permette rapidement de faire encore baisser cette mortalité.

    Et pour terminer, comment voyez-vous la suite de votre action ?

    Nous sommes heureux de voir que des scientifiques publient des conclusions analogues aux nôtres. Voici la traduction en français d’une récente mise au point publiée par deux chercheurs canadiens, et qui a le mérite de se fonder sur les principes de l’EBM (médecine basée sur des preuves) (21) :

    «  À ce jour, l’efficacité des vaccins anti-HPV dans la prévention des cancers du col de l’utérus n’a pas été démontrée, tandis que les risques des vaccins restent incomplètement évalués.
    Les pratiques mondiales actuelles de vaccination contre le HPV avec l’un ou l’autre des deux vaccins n’apparaissent ni justifiées par des bénéfices sanitaires à long terme ni économiquement rentables, de même qu’il n’existe pas non plus de preuve que cette vaccination anti-HPV (même si elle était prouvée efficace dans la prévention du cancer du col) puisse réduire le taux de cancers du col en deçà de ce que la pratique du dépistage par frottis a déjà permis.
    En outre, la liste des effets secondaires graves liés à la vaccination mondiale anti-HPV inclut des décès, des convulsions, des paresthésies, des paralysies, des syndromes de Guillain-Barré, des myélites transverses, des paralysies faciales, des syndromes de fatigue chronique, des anaphylaxies, des maladies auto-immunes, des thromboses veineuses profondes, des embolies pulmonaires et des cancers du col de l’utérus.
    Parce que la couverture du programme de vaccination anti-HPV est généralisée et d’ampleur mondiale, la santé à long terme de beaucoup de femmes pourrait être compromise en contrepartie de bénéfices vaccinaux toujours incertains. »

    De telles conclusions nous inquiètent aussi ; elles montrent que, pour l’avenir, tout dépendra du courage et de la réelle indépendance de nos politiques...

    Références :

    (1) Catherine Riva, Jean-Pierre Spinosa, La piqûre de trop ? Pourquoi vaccine-t-on les jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus ? Ed. Xenia, mars 2010.

    (2) VRBPAC Background Document, mai 2006 http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/06/briefing/2006-4222B3.pdf

    (3) http://www.fda.gov/cber/review/hpvmer060806r.pdf

    (4) http://issuu.com/researchsignpost/docs/hefferon_e-book?mode=window&pageNumber=1

    (5) Lucija Tomljenovic and Christopher Shaw, Mechanisms of aluminium adjuvant toxicity and autoimmunity in pediatric population , Lupus, February 2012 vol. 21 no. 2 223-230 http://lup.sagepub.com/content/21/2/223

    (6) N Agmon-Levin,GRV Hughes,Y Shoenfeld, The spectrum of ASIA : ‘Autoimmune (Autoinflammatory) Syndrome induced by Adjuvants, Lupus, February 2012 vol. 21 no. 2 118-120 http://lup.sagepub.com/content/21/2/118.full

    (7) http://www.scribd.com/full/71036877?access_key=key-1tybcgl1x1b4frvg1nwt VAERS, du 1er mai au 15 septembre 2011

    (8) http://www.merck.ca/assets/fr/pdf/products/GARDASIL-PM_F.pdf

    (9) http://www.substitution-cmr.fr/fileadmin/mediatheque/Reglementation/30th_ATP.pdf
    COMMISSION DIRECTIVE 2008/58/EC, Official Journal of the European Union, 15.9.2008, p 137 annexe 1G index 005-011-01-1

    (10) http://www.medocean.re/2011/09/le-gardasil-a-l%E2%80%99assemblee-nationale

    (11) Pharmacovigilance : l’urgence des réformes, Science et Santé n° 5 novembre-décembre 2011 (magazine de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), p. 42 http://www.inserm.fr/mediatheque/infr-grand-public/fichiers/science-sante/science-sante-n-5nov-dec-2

    (12) VRBPAC Background Document, mai 2006, Table 25 http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/06/briefing/2006-4222B3.pdf. Réduction obtenue : 16.9 % CI (<0 %, 39.8 %) p calculé 0.25. Il s’agit de la seule étude contre placébo qui évalue l’efficacité du vaccin dans différentes populations (per protocol, en intention de traiter…) elle est déposée à la FDA et consultable par tous

    (13) « Le vaccin Gardasil® et la stratégie de prévention globale des cancers du col de l’utérus , rapport du groupe de travail du 21 octobre 2011 », p. 5 http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20111021_gardasil.pdf

    (14) ibid., § 3-2-2 p. 19

    (14b) ) http://www.fda.gov/cber/review/hpvmer060806r.pdf tableau 272 p 355 : sur plus de 17600 femmes (8814 vaccinées et 8846 témoins, groupe MITT-3) efficacité 12.2 % non significative (p0.10) pour les lésions CIN2+ et 11.2 % non significative (p0.25) pour les lésions CIN3+

    (15) Isabelle Lerais, Mai-Ly Durant, Florence Gardella, Philippe Hofliger, Christian Pradier, Valérie Giordanengo, Françoise Bevançon, Enquête sur les connaissances, opinions et comportements des lycéens autour des Human Papilloma Virus (HPV), France, AlpesMaritimes, 2009, Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire 23 mars 2010, no 11 http://www.lecrips.net/GED/77199.pdf

    (16) Avis du Comité Technique des Vaccinations et du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France, Séance du 9 mars 2007, p. 4 http://www.hcsp.fr/docspdf/cshpf/a_mt_090307_papillomavirus.pdf

    (17) Julia M L Brotherton, Masha Fridman, Cathryn L May, Genevieve Chappell, A Marion Saville, Dorota M Gertig, Early effect of the HPV vaccination programme on cervical abnormalities in Victoria, Australia : an ecological Study, The Lancet, Volume 377, Issue 9783, Pages 2085 – 2092, 18 June 2011 http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(11)605515/fulltext#article_upsell.

    (18) ibid. Chez les 21-25 ans, l’incidence passe de 1.53 % à 1.71 %, soit 0.18 % de plus, soit une efficacité négative –12 % = augmentation du nombre de lésions p<0.0001, efficacité négative –13 % p<0.0001 chez les 26-30 ans, et encore efficacité négative –6 % p=0.002 chez les 31 ans et plus, cf :

    (19) Olsson SE, Villa LL, Costa RL, Petta CA, Andrade RP, Malm C, Iversen OE, Høye J,
    Steinwall M, Riis-Johannessen G, Andersson-Ellstrom A, Elfgren K, von Krogh G, Lehtinen M, Paavonen J, Tamms GM, Giacoletti K, Lupinacci L, Esser MT, Vuocolo SC, et al. Induction of immune memory following administration of a prophylactic quadrivalent human papillomavirus (HPV) types 6/11/16/18 L1 virus-like particle (VLP) vaccine. Vaccine 2:4931-9, 2007.

    (20) VRBPAC Background Document, mai 2006, Table 27 page 18 : 169 lésions dans le groupe Gardasil® attribués aux virus « non vaccinaux », seulement 142 dans le groupe témoin http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/06/briefing/2006-4222B3.pdf

    (21) Tomljenovic L, Shaw CA, Human papillomavirus (HPV) vaccine policy and evidencebased medicine : Are they at odds ?, Annals of Medicine, 2011 Dec 22 ; DOI : 10.3109/07853890.2011.645353 http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/LTShaw-Annals-Med-2011--HPV-vaccines---EBM.pdf Cet article a été partiellement traduit en français : « Les pratiques vaccinales en matière de papillomavirus humain (HPV) sont-elles en phase avec l’Evidence Based Medicine ? » http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/Etude-de-C.-Shaw-et-LucijaTomljenovic.pdf
    #santé #vaccin #cancer #prévention #études

  • Pourquoi les Norvégiens gagnent-ils 500 fois plus que les Burundais ? | Geographica

    http://geographica.net/2013/04/pourquoi-les-norvegiens-gagnent-ils-500-fois-plus-que-les-burundais/?fb_source=pubv1

    C’est la question posée par Jared Diamond qui commente à propos de Why Nations Fail (Crown, 2012) les 84 290 dollars de revenus par habitant en Norvège aux 170 dollars des Burundais. Une question vieille comme le monde, que cette richesse des nations…

    Dans la New York Review of Books du 7 juin 2012, Diamond expose ses idées dont certaines sont déjà connues depuis Effondrement (Gallimard). Mais il soulève particulièrement la question des institutions politiques. Les frontières matérialisent parfaitement cette césure dans un même environnement (la marotte de Diamond) qui peut donner deux destins différents, comme c’est le cas si l’on met côte à côte le Mexique et les Etats-Unis.

    #développement #inégalités #norvège

    • Norvège ? Beau pays. Les Burundais ? pauvres types.
      Bon, j’ai pas lu Diamond -pas encore, et ses frontières : surement subtiles son analyse, mais avec le pétrole norvégien, les poissons norvégiens dont la culture du saumon ( : pure infection) le commerce norvégien de l’armement, et le magot norvégien mis de côté « pour les générations( norvégiennes) futures », c’est la vieille affaire : celle des plus fortiches contre les hommes démunis. Non ?

    • @Jean-no : grands espaces + pétrole abondant, oui ça peut nuire à la sensibilité écologique du cerveau .. :-)

      Un autre fléau dont m’avait parlé des amis étudiants norvégiens : le rapport à l’alcool, avec une sorte de prohibition étatique pour des raisons de santé publique lors des très longues soirées d’hiver, et qui donnaient lieu à quelque trafic. Qu’en penses-tu @reka ?

    • Incorrigible Diamond qui nous ferait croire qu’il y a rien de nouveau sous le soleil depuis Montesquieu et Kant.

      Justement, qu’y a t-il (officiellement) de nouveau ?
      Le pétrole n’est pas une explication suffisante. Le Nigéria et le Vénézuela ont aussi plein de pétrole. Les niveaux de vie et surtout les sociétés ne se ressemblent pas pour autant.
      Par le boulot, je suis tombé sur un modèle passionnant et à mon sens indispensable pour la sociologie, qui complète énormément l’analyse marxiste. C’est un modèle décrivant la dynamique des évolutions sociales, appelé « spirale dynamique ». Je n’en entends pas beaucoup parler en France, notamment à gauche, comme si c’était trop dérangeant. A première vue, oui c’est déstabilisant, car on y évoque des sujets plutôt tabous, les différences de niveau de développement entre les peuples par exemple, et pourtant ça me semble être une lecture très fine et lucide de l’humanité, complètement humaniste, et un vaccin implacable contre le racisme et toutes théories de domination.
      Je n’arrête pas de me dire qu’il faudrait que je bosse pour essayer de présenter et diffuser ce modèle, mais je n’y arrive pas pour le moment.. Quelqu’un en a -t-il déjà entendu parler ?

    • @sombre : si c’est ça, et c’est par eux que j’ai découvert le truc, je sais ça fait nase, mais c’est un sujet sérieux.. :-)
      Appliqué au management, ça permet de comprendre quelle organisation peut convenir, en fonction de l’état d’esprit, de la « vision du monde » qui domine dans le groupe. Avec quels filtres de jugement on doit composer. Dit comme ça ça peut faire peur, mais si on considère que chacun a droit à trouver une motivation dans son boulot, autant l’aider à la trouver pour se mettre en mouvement et éventuellement évoluer un jour, plutôt que vouloir imposer la vision du monde du manager, qui de toute façon sera rejetée si elle n’est pas partagée...
      Mais pour moi, c’est au niveau politique qu’elle devrait vraiment s’appliquer. Accepter la diversité de la population implique déjà de la comprendre, sans cela toute gouvernance est une tyrannie d’une partie sur l’autre, où l’énergie globale est consacrée à camper sur ses positions, à s’agripper à ses certitudes, au lieu d’évoluer vers une meilleure organisation.