Petite histoire des maillots de bains - 1850-1928 | blog BNF | 23.07.2021
▻https://gallica.bnf.fr/blog/23072021/petite-histoire-des-maillots-de-bains-de-1850-1928?mode=mobile
Petite histoire des maillots de bains - 1850-1928 | blog BNF | 23.07.2021
▻https://gallica.bnf.fr/blog/23072021/petite-histoire-des-maillots-de-bains-de-1850-1928?mode=mobile
Il faut ajouter #.jpg, c’est à dire ne pas omettre le point.
merci @biggrizzly ! j’ai corrigé, et vu aussi dans leur doc que gallica sait faire .jpg directement (i.e. pour eux, on peut se passer de la feinte #.jpeg)
▻https://gallica.bnf.fr/blog/24032016/apprenez-lire-les-url-de-gallica
Florence Nightingale, la première des infirmières - Regarder le documentaire complet | ARTE
▻https://www.arte.tv/fr/videos/103502-000-A/florence-nightingale-la-premiere-des-infirmieres
▻https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/103502-000-A/1920x1080?ts=1345845600&type=TEXT&watermark=true
pas encore vu
Véritable icône de l’histoire britannique, #Florence_Nightingale (1820-1910) posa les bases du métier d’infirmière moderne. Un bel hommage à une pionnière dont l’intégrité, l’altruisme et le zèle forcent l’admiration.
quand j’avais lu La Dame à la Lampe (▻https://gallica.bnf.fr/blog/12052020/florence-nightingale-la-dame-la-lampe?mode=desktop) j’avais été assez surpris, car cette dame de bonne famille est une légende en Angleterre qui était un pays très en retard sur la plupart des règles d’hygiène, et j’ai l’impression qu’elle a finalement appliqué des règles qui existaient en Europe continentale...
Artips - ’Le compte est bon’
▻http://newsletters.artips.fr/Green_Napoleon
En face d’un tableau d’une bataille de Napoléon Ier, une étrange bande noire et rouge ondule sur une gigantesque feuille de papier accrochée au mur. Quel est le rapport entre ces deux œuvres ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, elles ont un sujet très similaire…
Juliette Green, Napoléon suivi en Russie par 533 500 personnes, 2021, stylo sur papier, 150 × 250 cm, Musée de l’Armée, Paris, photo : © Paris, Musée de l’Armée/Anne-Sylvaine Marre-Noël © Juliette Green
Eh oui, ce grand dessin de Juliette Green représente en réalité une campagne militaire de l’Empereur. En s’approchant, on remarque que la ligne est constituée de minuscules personnages à la queue leu leu. L’idée de l’artiste ? Représenter les quelque 533 500 individus qui forment la Grande Armée de Napoléon en 1812.
Si elle a choisi cette date, c’est qu’il s’agit du moment où l’armée de Napoléon est la plus nombreuse. Entre les recrues et les femmes qui les accompagnent, cela fait une sacrée foule ! C’est également la date à laquelle l’Empereur les entraîne dans sa nouvelle campagne contre la Russie.
via @kristion
Rappelle Minard… « à raison d’un millimètre pour dix mille hommes », contre cinq millimètres par individu pour Juliette Green, l’effet n’est pas le même…
Surtout pour Juliette Green, c’est un effectif à un instant donné… ; pour Charles Joseph Minard, c’est l’évolution du nombre dans le temps et dans l’espace. Pas vraiment comparable, Minard montre, de façon impressionnante, l’attrition de la Grande Armée.
Pour les seenthisistes qui ont des enfants en maternelle/primaire, y a les #contes de la rue Broca qui sont super chouettes. On regarde pas les vidéos, ça rend bien en audio seul aussi :
▻https://www.youtube.com/watch?v=OsP6j-FLFOU
Je pense qu’y a tout un univers à explorer à partir de là, mais je ne m’y suis pas encore penché
@seenthis, y a pas moyen de bien rendre les embed des playlist youtube ?
J’aime bien petit vampire de Sfar aussi mais ca fait peur à mon neveux de 6ans.
▻https://www.youtube.com/channel/UCVfBHswfoTlqlQLuDmUDOWA
Sinon j’étais fan de Téléchat mais il parait que ca a traumatisé beaucoup de gens de ma génération.
▻https://www.youtube.com/watch?v=dfif2bfIjcI&list=PLV46oKSrvsqMKm-AvkmkuD7xcH8gsoEF_
Et voici le fameux oiseau de feu que je mettais en boucle quand j’allais chez ma grand-mère
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k88156755.r=Collection+:+Contes+du+monde+entier.langFR
Merci :)
du coup je continue sur les audios qu’on aime bien :
Les odyssées du Louvre
▻https://www.youtube.com/watch?v=j10npoKHq3I&list=PL43OynbWaTMKZR8dA-OPRaNJA-jd6s98m
Une histoire et oli
▻https://www.youtube.com/watch?v=U4xyNy5takI&list=PL43OynbWaTMJeKjuA5g79PtmxwnLNVzuD
Alors j’adore les Contes de la Rue Broca. Même adulte, c’est très sympa à lire. Et avec des gamins, évidemment c’est top.
Par contre, il y a toujours ça : ►https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Gripari
Communiste de tendance stalinienne de 1950 à 1956, il se rapproche ensuite des milieux d’extrême droite (il sera ainsi membre d’Europe-Action). Néanmoins, son absence ultérieure d’engagement politique ferme manifeste son désintérêt profond de la politique active, bien qu’il participe au comité de parrainage du journal d’extrême droite Militant au cours des années 1980. Il s’intéresse aux religions pour en pointer le folklore, souvent sous forme de pastiche. Il a ensuite participé au Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE) et figuré au comité de patronage de Nouvelle École, la revue éditée par cette association.
Sur France Culture, le parcours trouble de l’écrivain Pierre Gripari
▻https://www.telerama.fr/radio/sur-france-culture,-le-parcours-trouble-de-lecrivain-pierre-gripari,n605922
Auteur des “Contes de la rue Broca” et des “Contes de la Folie-Méricourt”, l’écrivain Pierre Gripari (1925-1990) avait de l’humour, le goût du merveilleux et le don de captiver les enfants. Il était aussi xénophobe… L’émission “Une vie, une œuvre”, sur France Culture, retrace son parcours.
« Il n’avait pas son pareil pour ajouter aux situations les plus ordinaires une pincée d’absurdité, une larme d’ironie, et une bonne dose de merveilleux », dit de Pierre Gripari (1925-1990) Aude-Emilie Judaïque, qui signe avec la réalisatrice Annabelle Brouard cet épisode d’Une vie, une œuvre pour France Culture. Mais qui était Pierre Gripari, auteur des Contes de la rue Broca et des Contes de la Folie-Méricourt ? « Un magicien pour l’enfant que je fus », répond la productrice. Un romancier « bonhomme et rond », selon l’illustrateur Claude Lapointe. Un enfant solitaire devenu un adulte très réservé, à la dégaine improbable et à « la tête de Tintin ».
-Les intervenants usent de qualificatifs affectueux, louant l’anticonformisme de l’auteur. Avant d’exhaler une certaine gêne... Car le « martien impossible à cerner », partisan déçu du communisme, s’est rapproché de l’extrême droite. De facétieux, il devient xénophobe, prônant la création d’un « parti néofasciste antijuif mais pas antisémite ». En une heure, l’émission trace le portrait nuancé d’un homme trouble, au parcours sinueux et difficilement défendable.
j’avais oublié : Quelle Histoire - Mythes & Légendes
▻https://www.youtube.com/watch?v=ERO8ukvbdQ8&list=PL7xKXsYmMJu-uoN5InQCeWPlZlRkXXqXb
On regarde dans le rétroviseur, années 1350, dans le Dauphiné :
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k963096/f29.item
Nous touchons à la plus terrible période de l’histoire des juifs du Dauphiné ; jusqu’à cette époque il n’ont eu à souffrir que de la rapacité des Dauphins la population à semblé les accueillir sans trop de protestation, et le clergé lui-même ne leur a point été hostile. Subitement, et sans que rien ait pu le faire prévoir, tout cela va changer : des calomnies absurdes, propagées par le fanatisme et facilement accueillies par une population
créduie, vont les désigner aux fureurs populaires et à toutes les sévérités des juges delphinaux.
La peste, qui ravagea à cette époque toute l’Europe, fut la cause de cette persécution la population fit tomber sur les juifs la responsabilité de ce terrible fléau,
et les accusa d’avoir empoisonné les puits et les fontaines.
En mai 1348, des mouvements populaires se produisirent dans tout le Dauphiné, partout les malheureux juifs furent poursuivis et traqués par une populace abusée qui voyait en eux la cause de la mortalité qui la
décimait.A Veyne, dans le gapençais, 93 juifs furent massacrés, des enquêtes furent ouvertes contre eux au Buis,
à Nyons,Sainte-Euphémie,Mirabel, Avisan, Villedieu, Orange, Valence, Tain, et en général dans tout le Dauphiné.
Pour donner satisfaction aux passions populaires, le Dauphin confisqua, le 4juilet suivant, tous les biens des juifs de la baronnie de la Tour et les distribua à ses familiers.
En même temps il délégua deux conseillers Delphi aux, Etienne de Roux et Raymond Fallavel, pour in-
former dans tout le Dauphiné sur les accusations portées contre les juifs. Nous n’avons malheureusement plus la procédure d’information rédigée par ces commissaires.
mais un état des frais faits par eux à Vizille nous permet de conclure que les juifs furent condamnés à
la confiscation fié leurs biens et de leurs créances, dont le recouvrement fut confié aux châtelains des lieux
▻https://mobile.twitter.com/sarahbenichou82/status/1424365036538040326
▻https://mobile.twitter.com/CathKikuchi/status/1424739815384403971
Toutes ces histoires rappellent que l’antijudaïsme et son dérivé l’antisémitisme sont l’une des formes les plus anciennes et certainement la forme la plus persistente du conspirationnisme...
Les buveuses de sang de la Villette
Les Buveuses de Sang sont racontées dans « Les Oubliettes de l’Histoire » de Priscille Lamure, publié aux Editions du Trésor.
▻https://www.facebook.com/Clementinepkhistoire/videos/-historiquementvo%CC%82treau-programme-les-buveuses-de-sang-de-la-villette-%C3%A0-la-fin-d/3999106053468494
▻https://www.causette.fr/culture/livres/dans-les-oubliettes-de-lhistoire-le-livre-parfait-pour-vos-voyages-ou-pour-
(pas encore écouté - arg c’est Stéphan Bern !)
#sang #femmes #vampire #médecine #histoire #mode
ps source image : ▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90450748.item
Quand le sang et la viande étaient des médicaments [article]
sem-linkBruno Bonnemain
Revue d’Histoire de la Pharmacie Année 2003 340 pp. 611-626
▻https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2003_num_91_340_5557
La petite émission de promo du bouquin évoque les visites à la morgue - pour allé plus loin :
Visiter les morts
La Morgue (Paris, xixe siècle)
Bruno Bertherat
Dans Hypothèses 2016/1 (19)
▻https://www.cairn.info/journal-hypotheses-2016-1-page-377.htm
Oh, c’est la scène d’ouverture de Fascination (1979) de Jean Rollin !
Elizabeth Blackwell ou la botanique comme instrument de libération | Le blog de Gallica
▻https://gallica.bnf.fr/blog/13042021/elizabeth-blackwell-ou-la-botanique-comme-instrument-de-liberation?mode=
Elizabeth Blackwell voit le jour en 1707 dans une famille de marchands d’Aberdeen et elle reçoit une bonne éducation. Elle épouse en secret son cousin Alexander Blackwell (1709-1747) et ils partent s’installer à Londres. Son mari ouvre une imprimerie sur le Strand, mais ses dettes le conduisent droit à la prison de Highgate où il doit purger une peine de deux ans d’emprisonnement. Elizabeth Blackwell, qui a reçu des leçons de dessin et de peinture, ne se laisse pas abattre : elle décide de tout faire pour réunir la somme qui permettra de libérer son mari.
Plan de Paris avec indication exacte des Maisons et Monuments incendiées [sic], des Batteries et Barricades construites en Mai 1871 et numérotage des Bastions de l’Enceinte | Gallica
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8494157x/f1.item.r=barricades.zoom
Merci Odilon, il faudrait avoir le nom de l’éditeur (on a son adresse) malheureusement le bout de la carte est déchiré...
@reka Carcireux, A. (éditeur). Auteur du texte (c’est écrit en haut à gauche sur le site)
super merci
Comme henri Dron a usi fait des cartes activistes sur la commune, c’est une piste de recherche pour voir s’il y a des lien avec lui.
Domiciles des communard-e-s
▻https://maitron.fr/spip.php?article233944
Retrouvez les adresses de plus de 250 communard-e-s, dont les biographies figurent dans l’ouvrage La Commune de Paris 1871. Les acteurs, l’événement, les lieux et bien sûr dans le dictionnaire #Maitron. Naviguez dans la carte pour trouver un-e communard-e près de chez vous, cliquez sur les épingles pour découvrir son parcours.
Contrôleurs des mains, contrôleurs des pieds (2/4) | Le blog de Gallica
▻https://gallica.bnf.fr/blog/09122020/spiritisme-au-prisme-du-toucher-2-controle
Un rôle nouveau apparait pour certains des assistants : celui de « contrôleur ». La tâche du « contrôleur » est de s’assurer que le membre du médium dont il a la charge ne bouge pas pour éviter toute fraude. Il peut être amené à « contrôler » un pied, une main ou les genoux dans un rapport des plus rapprochés avec le médium, qui est souvent une femme dans le corpus de textes étudiés. Ce rôle de « contrôleur » paraît toujours, lui, être tenu par des hommes. Beaucoup de photographies ou d’illustrations mettent en scène cette gestuelle de contrôle sur le corps du médium :
Projet d’une loi portant défense d’apprendre à lire aux femmes ([Reprod.]) / par S -M * Maréchal, Sylvain (1750-1803). Auteur du texte
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k42699t/f4.item
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k42699t/f4.highres
Encore peu soucieux des droits des femmes, comme la majorité des hommes révolutionnaires, il rédige en 1801 un texte, très controversé, sur un Projet de loi portant défense d’apprendre à lire aux femmes.
#misogynie #historicisation #anarchisme #manarchiste #anarcouille #masculinisme
PROJET
DÉFENSE
D’APPRENDRE A LIRE AUX FEMMES ;
Par S*M*
AUX CHEFS DE MAISON,
AUX PERES DE FAMILLE,
ET AUX MARIS.
Qui plus que vous doit sentir
la nécessité et l’urgence de la Loi
dont le Projet vous est adrcssé
et soumis à votre prudence ? Les
bons ménages deviennent rares ;
et c’est vous, les premiers, qui
porte/ la peine des préjugés et
des abus qui ont envahi l’édu-
cation des femmes.
Vous tiendrez donc la main
à ce Règlement ; il vous intéresse
plus peut-être encore que les
femmes qui en sont l’objet prin-
cipal.
Les puissances mâles et fc-
melles du Bas -Empire de la
Littérature vont s’agiter à la
promulgation de la présente Loi.
On prononcera malédiction sur
le Législateur indiscret et témé-
raire. Déjà en butte aux prêtres,
comment n’a-t-il pas craint de
leur donner les femmes de let-
tres pour auxiliaires ? La coali-
tion des femmes dé lettres et-des
prêtres est une rude chose
mais que pourra-tdîe si les bons
esprits, si les tètes saines oppo-
sent leur égide, et placent cette
Loi sous lebouclier de la raison ?
Les bonnes mères de famille,
les excellentes femmes de mé-
nage, les épouses sensibles, les
jeunes filles naïves et toutes
naturelles, vengées enfin du,
méprisant abandon où on les
reléguait sauront peut être
quelque gré au Rédacteur de
cette Loi, et rendront justice à
la pureté de ses intentions.
iv
Nous ne sommes point dupes
(s’écrieront quelques flatteurs
des femmes) Vies ménagement
qu’on prend ici pour faire en-
tendre que les deux sexes ne
doivent pas être rangés précisé-
ment sur la même ligne dans
la grande échelle des êtres et
qu’il faut placer un sexe au-des-
sous de l’autre.
Il faut répondre:ce n’est point
là du tout la pensée du Légis-
lateur des femmes.JDans le plan
qu’il s’est tracé de la nature, il
n’y a pas un. seul être inférieur
v
à un autre. Toutes les produc-
tions sorties de ses mains sont
autant de chef,-d’oeuvres ; et par-
mi une infinité de chef-d’oeuvres,
il seroit absurde d’établir ou de
supposer des préférences.
Les deux sexes sont parfaité-
nfen égaux ; c’est-à-dirc, aussi
parfaits l’un que l’autre, dans ce
qui les constitue. Rien dans la
nature n’est comparable à un
bel homme, qu’une belle femme.
Ajoutons pour finir il n’y a
rien de plus lâid au monde qu’un
homme singeant la femme si
ce n’cst une femme singeant
l’homme.
Ce Projet de Loi ne pouvait
paraître plus à propos qu’au
moment où l’on s’occupe de l’or-
ganisa tion définitive des études.-
Vous remarquerez que dans
son rapport, si estimable, sur
l’Instruction publique Chaptal
garde le pl.us profond silence tou-
chant lcs femmes ; il ne leur sup-
pose aucunement la nécessité
d’apprendre à lire, à écrire, etc.
Par logerait-il l’opinion que lèur
*lj
esprit naturel n’a pas besoin
de culture ?
Nota. Celles d’entre les femmes qui
prendront a, coeur ce projet de Lôi,
pourrons se permettre les réclama’
tions et sont invitées à les adresser
au Rédacteur : il s’empressera d’y faire
droit, autant que possible.
Mais il prévient qu’il ne répondra
aux injures que par son silence ac-
coutumé des injures ne sont point
des raisons.
AUX FEMMES.
Si l’on vous interdit l’arbre delà science,
Conservez sans regret totre douce ignorance,
Gardienne des vertus, et ihèred£« plaisirs ;
PROJET
LOI,
lire
aux Femmes.
MOTIFS DE LA LOI.
Ço n sidérant ;
i°i \£vt l’amour honnête le chaste hymen
la tendresse maternelle la piété filiale la
reconnaissance des bienfaits etc., sont
antérieurs à l’invention de l’alphabet et de
l’écriture, et à l’étude des langues ; ont sub-
sistc, et peuvent encore subsister sans eUes.
Considérant :
2°. Les incoûvcnicns graves qui résultent
pour les deux sexes, de ce que les femmes
tachent lire.
Considérant
5°. Qu’apprendre à lire aux femmes est
un hors-d’oeuvre nuisible à leur éducation
naturelle c’est un Itixc dont l’effet fut
presque toujours l’altération et la ruine des
moeurs.
Considérant :
Que cette fleur d’innocence qui ca-
ractérise une vierge, commence à perdre
de son velouté, de sa fraîcheur du moment
que l’art et la science y touchent du mo-
ment qu’un maître en approche. La pre-
mière leçon que reçoit une jeune fille est
(3)
le premier pas qu’on l’oblige à faire pour
s’éloigner de la nature.
Considérant :
5°. Que l’intention de la bonne et sage
nature a été que les femmes exclusivement
occupées des soins domestiques, s’honore-
raient de tenir dans leurs mains non pas
un livre ou une plume, mais bien une
quenouille ou uu fuseau.
Consi dérant :
Combien une femme qui lie sait pas
lire est réservée dans ses propos, pudibonde
dans ses manières parcimonieuse en pa-
roles, timide et modeste hors de chez elle,
égale et indulgente. Combien au coti-
traire, celle clui sait lire et écrire a de
penchant a la médisance à l’amour propre,
au dédain de tous ceux et de toutes celles
qui en saveut un peu moins.
Considérant :
Combien il est dangereux de cultiver
l’esprit des femmes, d’après la Réflexion
morale de la Rochefoucaull qui les con-
ttaissait si bicn « L’esprit de la plupart
des femmes sert plus à fortifier leur folie
U que leur raison. »
Considérant :
Que la nature elle-même, en pour-
voyant les femmes d’une prodigieuse apti-
tude harler semble avoir voulu leur
épargner le soin d’apprendre à lire il
écrire.
CONSIDÉRANT :
9°. Que le joli habil des femmes dédom-
magera avec usure de l’absence de leur style.
Considérant :
io°. « Que chaque sexe a son rôle. Celui
(5)
de l’homme étant d’instruire etde protéger,
suppose une organisation forte dans toutes
ses parties. Le rôle de la femme doit être
bien moins prononcé. Douceur et sensibi-
» lité en sont les deux principaux caractères.
Tous ses droits, tous ses devoirs tous ses
» talens se bornent là et ce lot vaut peut-
» être bien l’autre. »
(Galerie des Femmes célèbres, in-f.)
Considéra ni :
ii°. « Que la société civile, dans la distri-
» bution de ses rôles, n’en a donné qu’un
» passif aux femmes. Leur empire a pour
» limites le seuil de la maison paternelle ou
maritale. C’est là qu’elles rôgnenl véritable-
ment. C’est là que par leurs soins journa-
» liers elles dédommagent les hommes des
travaux et des peines qu’ils endurent hors
» de leurs foyers. Compagnes tendres et son-
)1 ’mises, les femmes ne doivent prendre
....
sexiste ET homophobe : « il n’y a rien de plus laid au monde qu’un homme singeant la femme si ce n’est une femme singeant l’homme. »
Ca m’étonnerai pas que le mec soit homophobe mais dans ton exemple je voie plutot du spécisme que de l’homophobie car on peu très bien imiter l’autre sexe sans être homo ni trans. Mais c’est fort possible que dans la tête de ce type, le fait de permettre aux femmes de lire les conduira à l’homosexualité.
Combien il est dangereux de cultiver
l’esprit des femmes, d’après la Réflexion
morale de #la_Rochefoucault qui les con-
naissait si bien « L’esprit de la plupart
des femmes sert plus à fortifier leur folie
que leur raison. »
De Re Metallica 1556
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5037683/f3.item.r=De%20re%20metallica
Dans le livre le plus complet écrit à ce jour sur la métallurgie, le De Re Mettalica de 1556, le médecin et apothicaire Georgius Agricola résumait ainsi les griefs des opposants à l’exploitation minière :
« Une quantité considérable de bois est nécessaire à la construction des édifices et des machines, et à la réduction des minerais. La disparition des bois et des forêts entraîne celle des oiseaux et des bêtes qui, pour la plupart, fournissent à l’homme une nourriture riche et agréable. Les eaux des lavoirs à minerais empoisonnent fleuves et rivières et font périr ou chassent les poissons. Les habitants des régions minières, à cause de la dévastation des champs, des bois, des forêts, des rivières et des fleuves, éprouvent les plus grandes difficultés à vivre ; la destruction des bois oblige à employer d’autres matériaux plus chers pour la construction des bâtiments. Il est évident pour tous ces gens que les exploitations minières causent plus de détriments qu’elles ne procurent de bénéfices . »
Source : Fabian Scheidler, La fin de la mégamachine , coll. Anthropocène, Seuil, p. 172-173.
#extractivisme #extraction_minière #forêt #mines #XVIe_siècle #De_Re_Metallica
Sur La fin de la mégamachine voir :
►https://seenthis.net/messages/885948
►https://seenthis.net/messages/882580
« Les mâles de notre espèce sont parmi les primates les plus violents envers leurs femelles, les femmes » , Pascal Picq
▻https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/11/09/pascal-picq-les-males-de-notre-espece-sont-parmi-les-primates-les-plus-viole
Le paléoanthropologue, dans son dernier ouvrage, propose une analyse évolutionniste de la coercition des femmes, concluant qu’il s’agit d’une question sociale, culturelle et anthropologique.
Charles Darwin, Friedrich Engels, Karl Marx, tous ont fait ce constat : la première classe des opprimés, dans les sociétés humaines, ce sont les femmes. Pourquoi tant de violences ? Jusqu’ici, la question avait été explorée à l’aune de l’anthropologie, de la sociologie, de l’ethnologie… Dans son dernier ouvrage Et l’évolution créa la femme (Odile Jacob, 464 pages, 22,90 euros), c’est un regard évolutionniste que pose Pascal Picq, maître de conférence au Collège de France, sur ce problème sociétal. Héritage biologique ou évolution malheureuse des sociétés humaines ? Fait de nature ou de culture ?
Comment avez-vous cherché à répondre à la question – si polémique – de l’origine de la sujétion des femmes ?
J’ai voulu m’extraire des stéréotypes ou des idéologies propres à une partie des sciences sociales par un regard neuf, une approche scientifique évolutionniste. Elle s’articule en deux temps. Je compare d’abord le degré de coercition sexuelle entre les différentes espèces de primates, dont la nôtre. Des contraintes environnementales et biologiques analogues ont-elles produit les mêmes effets sur les comportements de coercition masculine ? Puis je plonge dans la préhistoire de notre espèce et des espèces proches. Mon livre propose une esquisse de ce qu’a pu être l’évolution de la femme et des rapports entre les genres au cours des différentes périodes de la préhistoire. Comment les violences à leur encontre sont-elles apparues ? Comment ont-elles évolué au fil des époques et des cultures ?
Pour vous, quel est le sens de ces comparaisons entre humains et grands singes ?
C’est le principe même de l’approche phylogénétique. Pour étudier les origines et l’évolution d’une espèce, on la compare aux espèces plus ou moins proches puis, dans un second temps, on regarde comment ses caractères ont évolué. L’application de cette approche à l’étude de l’évolution des systèmes sociaux est assez récente.
Que nous enseigne la comparaison des différentes espèces de primates ?
D’une manière générale, la coercition sexuelle reste assez rare chez les mammifères, même si les mâles ont tendance à être dominants sur les femelles – soit dit en passant, chez le cheval, le dauphin, les otaries, les antilopes, des espèces que nous trouvons généralement si sympathiques, les mâles exercent une forte coercition à l’égard des femelles. Ce sont de vrais machos !
Il y a 32 millions d’années, apparaissent les lignées de singes que nous connaissons aujourd’hui. Auparavant, il y a de fortes chances que les mâles aient été très peu coercitifs. Les lémuriens, en effet, sont parmi les plus anciens des primates aujourd’hui vivants : leurs sociétés sont dominées par les femelles. Chez les primates, une règle empirique émerge : plus il y a d’asymétrie dans l’investissement reproductif, avec un investissement des femelles important (« anisogamie »), et plus les mâles ont tendance à être coercitifs. Par ailleurs, les mâles de notre espèce la rangent – en moyenne – parmi les sociétés de primates les plus violentes envers leurs femelles : les femmes. Ils partagent ce triste record avec les babouins hamadryas et les chimpanzés. Mais les bonobos forment des sociétés très égalitaires. Les singes d’Amérique du Sud (platyrrhiniens), eux aussi, sont peu ou pas coercitifs. En revanche, les singes de l’Ancien Monde, ou catarrhiniens (babouins, macaques, colobes, gorilles, chimpanzés, hommes…) sont en moyenne plus coercitifs.
Bilan de ces comparaisons ?
A de rares exceptions, aucune lignée ne se caractérise par la présence ou par l’absence systématique de coercition. Autrement dit, aucune lignée évolutive ne voue à la coercition ! Dans la lignée des hominidés, les humains et les chimpanzés sont très coercitifs, mais les bonobos, on l’a vu, montrent un équilibre des pouvoirs entre sexes. Chez les babouins, les hamadryas sont coercitifs, au contraire des geladas, pourtant voisins géographiquement. Chez les macaques, les singes rhésus sont de vrais machos, tandis que les magots sont plus égalitaires. Par ailleurs, il n’y a pas de corrélation entre le type d’habitat – savanes, forêts – et le degré de coercition sexuelle. Pas plus qu’il n’y en a entre le degré de dimorphisme sexuel [les différences de taille et de forme entre mâles et femelles] et l’intensité de la coercition masculine. Des contraintes environnementales interviennent, mais n’expliquent pas tout. Donc, ni contrainte phylogénétique, ni déterminisme écologique, si ce n’est en termes de tendances ou comme facteurs aggravants.
Un comportement violent serait-il plus acceptable s’il existait chez d’autres primates ?
Bien sûr que non. Ce n’est pas parce qu’un caractère est présent chez une espèce proche de nous qu’il est bon ou mauvais, légitime ou condamnable ! Les anthropologues évolutionnistes n’ont que faire de ce que les chimpanzés ou les bonobos sont coercitifs ou égalitaires. C’est l’affaire de ces deux espèces. D’ailleurs, aucune d’elles n’est plus proche de nous, sur le plan phylogénétique. Cela dit, si les bonobos (connus depuis seulement un demi-siècle) n’existaient pas, on pourrait affirmer que la lignée des hominidés (qui comprendrait alors seulement les humains et les chimpanzés) est terriblement coercitive.
Pour éviter ce type de biais, il faut donc une approche phylogénétique impliquant de nombreuses espèces. Ne confondons pas un jugement de fait avec un jugement normatif. Celles et ceux qui justifient les violences des hommes envers les femmes parce qu’il en est ainsi chez les chimpanzés commettent une erreur, un paralogisme. Ce que nous disent ces grands singes si proches de nous, c’est que ces comportements varient. Et que c’est à nous, dans le cadre de nos sociétés, d’œuvrer pour telle ou telle évolution. Le XIXe siècle a dramatiquement penché du côté du chimpanzé. Le XXIe siècle nous rapprochera-t-il des bonobos ?
Que pensez-vous du modèle des campagnols des prairies et des montagnes : deux espèces très proches au plan phylogénétique. Mais les premiers, monogames et égalitaires, sont des parents attentionnés, tandis que les seconds, volages et coercitifs, font figure de parents indignes…
Dans cet exemple canonique, les seules différences biologiques mesurées entre ces deux espèces sont les concentrations en ocytocine et vasopressine : elles sont très élevées chez les premiers, effondrées chez les seconds. Pour autant, ces hormones ne sont pas la cause de leurs comportements. Ceux-ci viennent des médiateurs qui, au fil de l’évolution, les ont renforcés. Entre ces deux espèces, des divergences écologiques et éthologiques, par la voie de la sélection naturelle et de dérives génétiques, se sont accentuées. Il faut dire que peu d’espèces de mammifères sont monogames. C’est chez les primates qu’on en trouve le plus, environ un quart, ce qui est très significatif. Il existe différents types de monogamies, qui toutes s’accompagnent de transformations physiologiques, sexuelles, reproductives, comportementales et cognitives. Une fois monogames, les espèces ne reviennent jamais vers d’autres systèmes sociaux, même ceux de leurs ancêtres.
Quelles pourraient être les causes des comportements si opposés, entre bonobos et chimpanzés ?
Les singes, plus encore les grands singes et plus encore les humains, sont des espèces dites K, un mode de reproduction très qualitatif : après une longue gestation, un seul petit naît (des jumeaux parfois) ; le sevrage est tardif, l’enfance longue et l’adolescence plus ou moins longue. Soit une maturation de plus d’une décennie, avec le temps de l’apprentissage social. C’est là qu’interviennent les neurones miroirs et les processus cognitifs qui construisent les comportements sociaux des individus. Chez les singes, on parle de « cerveau social ». S’ils naissent dans des sociétés coercitives, les jeunes mâles reproduiront ces schémas – et inversement. S’il n’y a pas de déterminisme génétique, il peut y avoir des influences génétiques, mais les activités de nombreux gènes se combinent entre elles (sans oublier les facteurs épigénétiques). Je ne nie pas non plus que l’environnement n’intervienne pas. Ainsi, le milieu protégé des bonobos est plus propice à une vie sociale apaisée que les forêts et les savanes arborées des chimpanzés. De même, en Afrique australe, les pressions de prédation sont plus favorables aux babouins kinda, plus égalitaires, qu’aux babouins chacma, plus coercitifs. Même chose dans les sociétés humaines : une crise comme le Covid-19 tend à aggraver l’insécurité et les violences envers les femmes.
Revenons sur la très forte contrainte reproductive qui pèse sur les femmes…
L’émergence du genre humain (Homo) en Afrique, il y a 2 millions d’années environ, s’est accompagnée de changements considérables, plus encore chez les femelles qui deviennent des femmes. Il y a le « camouflage de l’œstrus » : les femmes ne présentent plus de signes morphologiques manifestes de leur période de fécondité. Elles ne savent pas toujours quand elles sont en période d’ovulation, et leur réceptivité sexuelle devient permanente. Et puis, il y a des transformations anatomiques majeures. D’un côté, le bassin prend une forme en cuvette fermée, qui soutient les viscères tout en permettant une bipédie performante. D’un autre côté, la taille du cerveau humain augmente beaucoup, ce qui complique l’accouchement : la tête du nouveau-né a du mal à passer à travers le bassin maternel. Malgré tout, cette anatomie du bassin féminin a limité le développement du cerveau humain in utero. C’est le « dilemme obstétrical ». Après la naissance, le cerveau du petit humain poursuit donc son développement et connaît une maturation importante.
Conséquence : le petit humain devient très dépendant de « l’utérus social » où il est plongé…
Ce bébé nécessite des soins parentaux intenses, dont la charge est surtout portée par les mères. C’est pourquoi celles-ci nécessitent de l’entraide (« alloparentalité »), qui dépend grandement de la considération pour les femmes dans chaque société.
De plus, la forte contrainte de reproduction fait des femmes un enjeu de contrôle pour les hommes. Plus encore que chez toutes les autres espèces de primates, elles deviennent des ressources rares et précieuses. Leur réceptivité sexuelle permanente et les exigences de l’investissement parental provoquent des tensions, sources de coercition masculine autour de la certitude ou non de la paternité. Tout cela va profondément transformer les sociétés humaines. Ces constats résultent de recherches lancées par des anthropologues et éthologues féministes, issues d’universités anglo-saxonnes pour la plupart. L’étude des effets de cette contrainte sur la coercition masculine, en revanche, est très récente.
Les femelles de notre lignée font face à une difficulté supplémentaire…
Oui. Presque toutes les sociétés de singes sont des sociétés matrilocales : les femelles restent toute leur vie dans leur groupe natal, que les mâles quittent à l’adolescence. Cette règle résulte du déséquilibre de l’investissement parental entre mâles (peu investis) et femelles (très investies). Il faut donc que celles-ci bénéficient d’un soutien parental de la part du groupe pour l’accès à la nourriture, les soins, la protection et l’éducation des petits… Elles apprennent à être des mères avec l’assistance de leurs consœurs, affiliées ou pas. Le système matrilocal favorise cette entraide.
« Le contrôle des femmes et leur coercition s’aggravent avec la recherche de statuts sociaux chez les hommes, notamment plus âgés. »
Mais les humains, les chimpanzés et les bonobos forment des sociétés patrilocales. Les mâles restent toute leur vie dans leur groupe natal, que les femelles quittent à l’adolescence. Cette exogamie des femmes a bien été décrite par Claude Lévi-Strauss et l’école d’anthropologie du Collège de France. Mais ce qui ressort de mon analyse, c’est que seules les sociétés humaines sont majoritairement patrilinéaires [avec un statut social transmis de pères en fils] et patriarcales [le père a une autorité prépondérante]. Autrement dit, alors que les contraintes de la reproduction exigent de l’entraide envers les femmes, elles ont plus de mal à en bénéficier dans des sociétés patrilocales.
Que nous apprend la paléoanthropologie sur les relations passées entre sexes ?
Chez les australopithèques et Homo erectus, elle ne nous permet pas de reconstituer les systèmes sociaux. On ignore donc si Lucy, ses consœurs et les femmes Homo erectus subissaient des violences sexuelles. Au paléolithique moyen (350 000 - 45 000 ans), l’étude des tombes ne permet pas non plus de déceler des différences de statut social ni des traces de contrainte sexuelle. Mais l’étude de l’ADN des fossiles – la « paléogénétique » – montre que les sociétés d’Homo sapiens et de Néandertal étaient patrilocales. Au paléolithique supérieur (45 000-12 000 ans), Homo sapiens reste seul en scène. Des sociétés de chasseurs-cueilleurs plus complexes apparaissent, avec des statuts différenciés, plus de richesses et de sédentarité. Soit autant de facteurs corrélés à une coercition sexuelle accrue et à des sociétés plus inégalitaires.
Comment peut-on connaître l’organisation sociale de ces sociétés anciennes ?
Malgré d’importants biais, on peut procéder par analogies avec ce que l’on sait des ultimes sociétés de chasseurs-cueilleurs actuelles, même si leur diversité passée et présente est très sous-estimée. En témoigne la découverte, publiée le 4 novembre dans Science Advances, de femmes qui participaient activement à la chasse dans les Andes il y a 9 000 ans.
Revenons à l’ethnographie comparée : elle décrit certaines sociétés égalitaires, d’autres très inégalitaires et coercitives envers les femmes (avec parfois des mises en esclavage). Et l’on découvre plusieurs tendances. Tout d’abord, le contrôle des femmes et leur coercition s’aggravent avec la recherche de statuts sociaux chez les hommes, notamment plus âgés. En témoigne le « prix de la fiancée », cette dette dont un homme doit s’acquitter pour épouser une femme. Un autre ressort de ces violences est l’augmentation des richesses, dont l’effet paraît moindre que la recherche de statuts. Autres facteurs aggravants : l’éloignement des femmes de leur famille, l’établissement d’espaces privés, la sédentarité, le contrôle des relations extérieures du groupe, la guerre…
Il n’y a ni bons ni vilains sauvages. Nonobstant Rousseau et Marx, les oppressions ne résultent pas de la production de richesses et de leurs répartitions, qui constituent incontestablement des facteurs aggravants, mais pas systématiquement. Les origines des inégalités reposent sur le contrôle des femmes. En découlent ensuite les autres formes d’esclavage et d’exploitation des groupes sociaux.
Au néolithique, apparaissent les premières sociétés d’agriculteurs. Cela change-t-il le statut des femmes ?
Oui. Globalement, il se dégrade ! Il y a 10 000 ans environ, soit après la dernière glaciation, la diversité des sociétés humaines s’accroît encore. Le nombre de sociétés inégalitaires augmente. Les massacres collectifs interhumains s’intensifient, les différences de statuts et de tâches entre sexes se renforcent, les déplacements de femmes et leurs rapts s’amplifient.
« Les sociétés d’Europe du sud sont plus phallocrates, tandis que celles d’Europe du nord montrent plus d’équité entre sexes. »
Au Proche-Orient, émergent les premières sociétés agricoles. Et que lit-on dans les fossiles ou les dents des femmes de cette époque ? Elles se marient de plus en plus tôt, enchaînent les grossesses et meurent plus jeunes. La paléogénétique montre aussi qu’elles viennent de plus loin, dans des sociétés patrilocales et patrilinéaires. Or plus les femmes sont éloignées de leur groupe natal, plus cela favorise les violences à leur encontre.
Mais cette tendance souffre d’exceptions. Quel que soit le type d’économie (chasseurs-cueilleurs de différents types, sociétés horticoles, agricoles ou d’éleveurs), on y trouve des sociétés plus égalitaires et d’autres franchement inégalitaires. Prenons les sociétés horticoles : on en trouve des coercitives (Baruyas de Nouvelle-Guinée) et d’autres non (Hurons du Canada). Il en va de même chez les chasseurs-cueilleurs : il y a parmi eux des peuples très coercitifs (Aborigènes australiens) et d’autres très égalitaires (Bushmen d’Afrique). Il en va même parmi les sociétés agricoles, industrielles et actuelles.
Que se passe-t-il ensuite quand ces sociétés d’agriculteurs arrivent en Europe ?
Malgré leur diversité, on peut dégager de grandes tendances. Plus ces sociétés sont anciennement agricoles, plus elles sont patriarcales et coercitives à l’égard des femmes. On distingue deux grands flux migratoires. Il y a 8 000 ans, les premières sociétés agricoles et patriarcales, issues du Proche-Orient, s’établissent en Europe, plutôt dans le sud. Puis, il y a 6 000 ans, d’autres populations d’éleveurs issues d’Eurasie centrale, plus égalitaires, arrivent à leur tour en Europe et remontent vers le nord.
Conséquences actuelles : le génome des populations d’Europe du sud contient plus de gènes des populations agricoles coercitives venues du Proche-Orient. Et le génome des populations d’Europe du nord contient plus de gènes des populations d’éleveurs, plus égalitaires, venues d’Eurasie. Fait stupéfiant, on retrouve aujourd’hui ces différences culturelles dans les héritages respectifs du droit romain et du droit germanique. Ainsi, les sociétés d’Europe du sud sont plus phallocrates, tandis que celles d’Europe du nord montrent plus d’équité entre sexes. On mesure même l’impact de ces différences sur les recherches sur les inégalités de genre ! Ces études sont rares dans les pays de langues latines, mais fréquentes dans les pays anglophones et germanophones. L’histoire aussi porte la trace de ces différences. En Europe du sud, il n’y eut guère qu’Isabelle la Catholique ou Isabeau de Bavière pour avoir porté durablement les attributs du pouvoir. Mais en Europe du nord, on ne compte plus les reines, impératrices, femmes premières ministres…
Revenons aux primates non humains. Pour contrer la coercition exercée par les mâles, de quels moyens disposent les femelles ?
Elles peuvent se coaliser, sélectionner des mâles tolérants, multiplier les partenaires sexuels (« polyandrie sexuelle ») ou tisser des liens d’amitiés avec des mâles protecteurs. Ces comportements sont favorisés par les sociétés matrilocales et matrilinéaires, organisations dominantes dans la grande majorité des espèces. Pour autant, ils se manifestent aussi chez des espèces patrilocales comme les bonobos. De manière générale, la matrilocalité ne garantit pas l’absence de coercition masculine. Et même dans des sociétés patrilocales, il peut y avoir un équilibre des pouvoirs entre les sexes.
Et les sociétés humaines matriarcales ? On en parle peu…
Vous soulignez-là un biais considérable de l’anthropologie et de l’ethnographie : ces disciplines sont nées à la fin du XIXe siècle, un des siècles les plus marqués par l’antagonisme sexuel en Occident. Les hommes qui ont lancé ces études ont donc été nourris à la mamelle du patriarcat. Et toutes les connaissances acquises, au départ, ont porté sur l’arc géographique qui s’étend sur le Proche-Orient et l’Europe du Sud : un arc patriarcal. Résultat : on a largement ignoré les sociétés matrilinéaires et matrilocales, voire matriarcales d’Asie, d’Afrique et des Amériques. Leur nombre actuel est pourtant loin d’être négligeable.
Quels sont vos grands messages ?
La comparaison des sociétés humaines avec celles des singes et des grands singes confirme que la coercition masculine est moins une question de tendances évolutives propres aux différentes lignées de primates ou aux conditions écologiques et économiques qu’une question sociale, culturelle et anthropologique. Autrement dit, rien ne justifie, au regard de l’évolution de notre lignée, le fait que nos sociétés ne puissent radicalement changer sur la question de l’égalité de droit entre femmes et hommes. Bâtir un humanisme qui n’oublie pas les femmes, tel est le défi. L’enjeu est aussi économique : le coût estimé de la discrimination envers les femmes se chiffre en millions de milliards d’euros. Selon les études les plus récentes, plus que la transformation numérique et organisationnelle de nos économies, le principal atout réside dans l’équité femmes-hommes. Rappelons qu’il n’y a pas d’innovation sans diversité. Discriminer plombe les capacités d’adaptation. C’est une loi d’airain de l’évolution.
« on a largement ignoré les sociétés matrilinéaires et matrilocales, voire matriarcales d’Asie, d’Afrique et des Amériques. Leur nombre actuel est pourtant loin d’être négligeable. »
#bullshit
Les sois disant sociétés matriarcales n’oppriment pas les hommes. Je demande à voire tous ces sois disant peuples d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique qui interdisent l’instruction des garçons pour les mettre à disposition de l’agrément des filles et des femmes.
Mmmh qu’as-tu compris de ce passage ? Moi j’avais juste compris qu’il expliquait pourquoi on parlait peu des autres systèmes différents que le patriarcat. Mais sans jugement ni explication sur comment fonctionnent ces autres systèmes différents. Juste qu’on en parle peu et la raison pourquoi.
« J’ai voulu m’extraire des stéréotypes ou des idéologies propres à une partie des sciences sociales par un regard neuf, une approche scientifique évolutionniste. »
Donc, il ne s’agit pas d’une approche historique, mais d’une simple reconstruction à partir de raisonnement « logiques » purement spéculatifs ; on est clairement dans une approche sociobiologique - et qu’elle soit « de gôche » n’enlève rien à l’#imposture.
Picq est pourtant bien connu pour être une sorte de bouffon scientifique, une petite frappe scientiste.
@rastapopoulos C’est normal qu’on parle peu de sociétés humaines matriarcales vu que ca n’existe pas. Ce que les gens appellent « matriarcat » ce sont des sociétés moins inégalitaires mais ou les femmes se coltinent toujours les corvées de chiotte et les culs à torché. Il n’y a pas de cultures humaines dans lesquelles les hommes sont opprimés par et pour les femmes.
@tranbert Merci pour tes précision
J’étais intéressée jusqu’à ce que ce type de raccourcis surgissent
Ainsi, les sociétés d’Europe du sud sont plus phallocrates, tandis que celles d’Europe du nord montrent plus d’équité entre sexes.
et donc merci @tranbert d’éclairer mon envie de vomir à cette lecture.
#racisme_anthropologique
@rastapopoulos , @touti, @mad_meg, @colporteur
Un anti-dote à la bêtise savante de Picq :
Marylène Patou-Mathis, L’homme préhistorique est aussi une femme , octobre 2020.
▻https://www.allary-editions.fr/publication/lhomme-prehistorique-est-aussi-une-femme
Je ne l’ai pas lu, mais cela semble plus fiable que les élucubrations de l’autre...
Peut être que Patou-Mathis est plus fiable que Picq mais elle dit aussi des choses pas très fiables en particulier je l’ai lu dire de grosses erreures sur le cannibalisme. Elle se servait des « niam-niams » comme exemple de peuple anthropophage avéré dans « mangeurs de viande » alors que c’est un peuple fictif sensé avoir une queu et inventé par les blancs pour légitimé l’oppression des noirs.
▻https://www.cairn.info/zoos-humains-et-exhibitions-coloniales--9782707169976-page-169.htm
Et en plus, je trouve que c’est parfaitement malhonnête de présenter cette étude comme soit disant scientifique sur l’oppression des femmes, parce que ses idées nauséabondes peuvent ensuite circuler librement dans des milieux féministes peu avertis et nous intoxiquer.
#pensée_toxique
Il y a des féministes pour valider l’existence de cultures matriarcales @touti - Pascal Picq ne fait que s’approprier leur discours.
Désolée, mon post a croisé le tien @mad_meg, je lève le malentendu car je ne m’adressais pas à toi, je parlais du racisme de Picq subrepticement planqué derrière l’anthropologie, pas tant des cultures matriarcales.
Même si évidemment tu soulèves un point important de cette ignorance entretenue de par sa position.
En fait ce texte est un collage puérile et non explicité de ce que sont pour lui les violences faites aux femmes pour aboutir au gène_sexiste. Quand il dit par exemple que les femmes qui s’éloignent de leur famille/clan subissent alors plus l’oppression des hommes, ça me parait très péremptoire, ce ne sont que des suppositions basées sur des pratiques culturelles, elles aussi non replacées dans leur contexte historique et culturel. On pourrait très bien aussi supposer que les femmes qui s’éloignent de leur famille/clan le font parce qu’elles ont la possibilité de le quitter sans que cela leur pose un souci ou qu’elles s’extirpent des violences qu’elles y subissent.
Pour le coup je vois difficilement comment ça pourrait être autre chose que péremptoire (cette affirmation ou n’importe quelle autre hein) dans une très courte interview qui sert juste à effleurer le contenu global du livre. Je suppose que - s’il est sérieux - chacune de ses affirmations est argumenté dans le livre en prenant appui sur telles et telles sources archéologiques/anthropologiques/biologiques. Mais ce n’est qu’une supposition, il faudrait lire le livre pour ça. Et du coup le critiquer suivant s’il argumente réellement ou pas, et pouvoir dire « non cette source est biaisée » etc. Bref un travail… de sciences sociales. Peut-être que c’est nul et que les sources qu’il utilise sont nazes. Mais pour ça faudrait lire le livre ou que d’autres pair⋅es du même domaine l’ait lu et critiqué pour nous et tant mieux si des gens font ce boulot !
@rastapopoulos tu adoptes un ton professoral pour ta leçon de lecture avec tout ces « il faut faire comme ci » exigeant le respect d’un travail scientifique alors que les arguments développés sont construits pour aboutir à la conclusion que le gène du patriarcat est plus développé au Proche-Orient. [EDIT correction Moyen-> Proche]
Je reste libre de dire ici que je trouve que ce texte sent mauvais sans m’étendre sur mon analyse ni qu’on me dise qu’il faudrait fouiller plus, merci mais non.
Moi je veux bien qu’il dise de la merde mais rien que pour juste l’interview seule alors, on lit pas la même chose, avec le même texte sous les yeux…
1) Dans la première phrase, il ne parle que de l’Europe déjà.
2) Ensuite il parle du Proche-orient, et il dit ça pour un point précis : parce que culturellement c’est là que l’agriculture y est apparu et donc en entrainant une organisation de ces sociétés différentes. Il se trouve que ces « premières sociétés agricoles » bah oui c’est effectivement au Proche-orient que ça démarre ! Mais on s’en fout, ça pourrait être ailleurs ça serait pareil… Ce qui compte c’est qu’il parle de sociétés agricoles, pas du Proche-orient, il me semble, car pour la plupart des cas, le fait d’être agricole aboutit effectivement à des organisations totalement différentes des pas agricoles.
3) Dans les deux cas (Europe et là les « premières sociétés agricoles »), ce qu’il affirme est censés venir de preuves archéologiques montrant des faits précis : que de manière plus fréquente, les femmes de ces sociétés meurent plus jeunes, ont plus de grossesses, etc. Donc bah s’il faut le critiquer c’est en disant que ses preuves là sont fausses ou biaisées, et c’est bien possible que l’état des connaissances sur ces sociétés là de cette période, ça soit ça, ou pas ça, mais vraiment moi je n’ai pas la connaissance de l’actualité archéologique pour le dire.
Mais quel rapport avec les gênes et avec un quelconque racisme dans ces faits là ? Je suis naïf ou débile je sais pas, mais vraiment je vois pas ou ne lit vraiment pas la même chose…
Vous me rassurez, moi aussi j’ai tiqué à ce passage :
Conséquences actuelles : le génome des populations d’Europe du sud contient plus de gènes des populations agricoles coercitives venues du Proche-Orient. Et le génome des populations d’Europe du nord contient plus de gènes des populations d’éleveurs, plus égalitaires, venues d’Eurasie.
Mais j’avais déjà tiqué avant. En effet, grâce à seenthis, je m’intéresse depuis quelque temps à l’évolution de la condition des femmes à travers l’histoire. Si tout le monde (même Picq) est d’accord pour dire que ça empire avec l’agriculture, les données sont très difficiles à obtenir pour ce qui précède, jusqu’aux chasseuses-cueilleuses. Et ici, Picq (mais bon, c’est vrai que je n’ai pas lu son livre, il a peut-être plus d’arguments) semble juste faire des déductions au doigt mouillé. En ce qui concerne les premiers homo sapiens, ce qui suit n’est basé sur aucune preuve ni même observation :
Ce bébé nécessite des soins parentaux intenses, dont la charge est surtout portée par les mères. C’est pourquoi celles-ci nécessitent de l’entraide (« alloparentalité »), qui dépend grandement de la considération pour les femmes dans chaque société.
De plus, la forte contrainte de reproduction fait des femmes un enjeu de contrôle pour les hommes. Plus encore que chez toutes les autres espèces de primates, elles deviennent des ressources rares et précieuses. Leur réceptivité sexuelle permanente et les exigences de l’investissement parental provoquent des tensions, sources de coercition masculine autour de la certitude ou non de la paternité. Tout cela va profondément transformer les sociétés humaines. Ces constats résultent de recherches lancées par des anthropologues et éthologues féministes, issues d’universités anglo-saxonnes pour la plupart. L’étude des effets de cette contrainte sur la coercition masculine, en revanche, est très récente.
Au contraire, il semble y avoir des preuves que l’égalité hommes-femmes est assez grande jusqu’à l’agriculture (en terme d’analyses osseuses, de morphologie, de nourriture etc.). C’est d’ailleurs ce qu’il semble reconnaître ci-dessous, alors du coup on se demande d’où viennent ses élucubrations :
Chez les australopithèques et Homo erectus, elle ne nous permet pas de reconstituer les systèmes sociaux. On ignore donc si Lucy, ses consœurs et les femmes Homo erectus subissaient des violences sexuelles. Au paléolithique moyen (350 000 - 45 000 ans), l’étude des tombes ne permet pas non plus de déceler des différences de statut social ni des traces de contrainte sexuelle. Mais l’étude de l’ADN des fossiles – la « paléogénétique » – montre que les sociétés d’Homo sapiens et de Néandertal étaient patrilocales. Au paléolithique supérieur (45 000-12 000 ans), Homo sapiens reste seul en scène. Des sociétés de chasseurs-cueilleurs plus complexes apparaissent, avec des statuts différenciés, plus de richesses et de sédentarité. Soit autant de facteurs corrélés à une coercition sexuelle accrue et à des sociétés plus inégalitaires.
Malgré d’importants biais, on peut procéder par analogies avec ce que l’on sait des ultimes sociétés de chasseurs-cueilleurs actuelles, même si leur diversité passée et présente est très sous-estimée. En témoigne la découverte, publiée le 4 novembre dans Science Advances, de femmes qui participaient activement à la chasse dans les Andes il y a 9 000 ans.
Il n’y a qu’à partir de l’agriculture qu’on est d’accord. Agriculture qui apporte le capitalisme, le sexisme, la privation de nourriture pour les femmes, et leur taille qui diminue. Là, oui, il y a des preuves :
Oui. Globalement, il se dégrade ! Il y a 10 000 ans environ, soit après la dernière glaciation, la diversité des sociétés humaines s’accroît encore. Le nombre de sociétés inégalitaires augmente. Les massacres collectifs interhumains s’intensifient, les différences de statuts et de tâches entre sexes se renforcent, les déplacements de femmes et leurs rapts s’amplifient.
Au Proche-Orient, émergent les premières sociétés agricoles. Et que lit-on dans les fossiles ou les dents des femmes de cette époque ? Elles se marient de plus en plus tôt, enchaînent les grossesses et meurent plus jeunes. La paléogénétique montre aussi qu’elles viennent de plus loin, dans des sociétés patrilocales et patrilinéaires. Or plus les femmes sont éloignées de leur groupe natal, plus cela favorise les violences à leur encontre.
Là, je n’ai pas trop le temps, mais lors de ma prochaine mise à jour je rajouterai les tags #archéologie habituels...
à ajouter à la compilation #archéologie :
►https://seenthis.net/messages/633249
En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville - Insee Focus - 211
▻https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694
En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville
Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee)
L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de son influence sur les communes environnantes. En France, les 699 aires d’attraction des villes regroupent plus de neuf personnes sur dix : 51 % de la population française habite dans les pôles et 43 % dans les couronnes. Une personne sur cinq vit dans l’aire d’attraction de Paris.
Entre 2007 et 2017, la population augmente nettement dans les aires d’attraction de 700 000 habitants ou plus. Depuis 2012, la population est stable dans les aires de moins de 50 000 habitants et dans les communes hors attraction des villes. Au sein des aires, la croissance de la population est plus faible dans les communes-centres que dans les couronnes.
#france #urban_matter #aires_attraction #géographie #Cartographie #centralité #périphérie #bide #plein
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8491640f
via carte de la production agricole de la France... en 1824
▻https://twitter.com/bulletin_fr/status/1323187388953354240
▻https://pbs.twimg.com/media/ElznbJ-XYAAO6Ux?format.jpg
Décoloniser l’Asie centrale ?
▻http://journals.openedition.org/monderusse/9121
Fondé sur l’étude d’archives originales (régionales et nationales) de Moscou, Tashkent et Almaty, cet article a pour objet la réforme dite « de l’eau et de la terre », mise en œuvre dans les années 1921-1922 dans la région du Semireč´e (le sud-est de l’actuel Kazakhstan et le nord-est de l’actuel Kirghizstan). Au cours de cette réforme, des dizaines de milliers de paysans slaves (environ 30 000 au Semireč´e et 10 000 de plus dans d’autres régions du Turkestan) furent expulsés des terres dont ils s’étaient emparés à la suite de la révolte kazakhe et kirghize de 1916, période d’extrême violence qui opposa les paysans slaves aux éleveurs d’Asie centrale. La réforme de la terre et de l’eau fut la première action notable de « décolonisation » menée au Turkestan après la conquête de la région par l’Armée rouge menée par Mihail Frunze. Cette réforme, avec une politique similaire menée dans les mêmes années dans le Caucase du Nord, constitue d’ailleurs le seul exemple de toute l’histoire de la Russie tsariste et soviétique d’une politique d’expropriation et d’expulsion de colons paysans slaves. Nous analysons ici les mécanismes de la prise de décision qui a abouti à cette réforme, les différentes étapes de sa mise en œuvre, ses résultats et ses significations politiques. Nous considérons également la portée de cet événement sur le pouvoir bolchevik dans l’entre-deux-guerres en Asie centrale.
#réforme #terre #agraire #commune #bolchevik #décolonisation
à peine plus à l’est Tempète sur l’Asie , le film complet ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Temp%C3%AAte_sur_l'Asie
recentrage cartographique : ▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5439464w.texteImage
dans Les inconnus de l’histoire - Fayard - alexandre Bennigsen & Chantal Lemercier Quelquejay : SULTAN GALIEV le père de la révolution tiers mondiste
Tout savoir sur les plantes autour de #Montpellier : Botanicum monspeliense, sive Plantarum circa Monspelium de Pierre Magnol, 1676
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6478154g.texteImage
(je te rassure, il y a des dessins).
Nettement plus à jour (1697, alors forcément…), il y aussi son Hortus regius Monspeliensis sive catalogus plantarum quae in Horto regio monspeliensi demonstrantur
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6314962n.texteImage
Pierre Magnol — Wikipédia
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Magnol
Le roi ne ratifie pas sa nomination à la chaire de botanique de la Faculté de médecine de Montpellier. Motif : Pierre Magnol est protestant… En 1685, avec la révocation de l’édit de Nantes, il doit abjurer le protestantisme. Cet acte lui ouvre la voie : en 1694, il obtient enfin une chaire à la faculté de médecine de Montpellier.
[…]
Ses ouvrages, où il décrit plus de 2 000 espèces, le font reconnaître comme le plus grand botaniste de son temps. Pour certains historiens, c’est Magnol qui a introduit le système moderne de classement des plantes par famille en botanique. Il est certain qu’il s’attache dans son Prodromus à délimiter des familles de plantes ayant un lien de parenté entre elles. Il y classe les plantes en 75 tableaux facilement reconnaissables par l’emploi d’un ou de deux adjectifs, ce qui rend son utilisation très aisée. Même si certains de ses rapprochements (les liliacées avec les orchidées) ne sont pas justes, il fait part d’une remarquable finesse d’analyse.
L’art du pisé ou la massivation de la terre
▻https://topophile.net/savoir/lart-du-pise-ou-la-massivation
Au lendemain de la révolution française, François Cointeraux (1740-1830), maître maçon, entrepreneur, architecte, s’établit comme « professeur d’architecture rurale » avec l’ambition d’actualiser et de populariser la tradition constructive de sa région natale (Lyon) : le pisé, une maçonnerie monolithique obtenue par la compression de couches successives de terre légèrement humide dans un coffrage. Matériau disponible et... Voir l’article
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Cointeraux
Livre, 1790 :
Ecole d’architecture rurale, ou Leçons par lesquelles on apprendra soi-même à bâtir solidement lés maisons de plusieurs étages avec la terre seule, ou autres matériaux les plus communs et du plus vil prix.
OUVRAGE DÉDIÉ AUX FRANÇAIS,
par François Cointeraux , etc. etc.
« Ne nous accommodons pas de ce qui nous révolte. »
En ces temps improbables, où l’obscène instrumentalisation de l’altruisme vise à masquer le détournement des ressources économiques de la planète au profit d’un très petit nombre d’individus, il est bon (et ça fait du bien) de relire Kropotkine…
Tous les #livres des éditions #Entremonde sont disponibles en libre accès PDF sur notre site internet depuis notre fondation en 2009.
Depuis 2008 dans cette folle équipée éditoriale, malgré tous les obstacles qui jalonnent la confection de nos ouvrages, nous sommes plus obstinés que jamais à faire de l’édition un foyer de dysfonctionnement du système et d’évoluer pleinement dans notre époque.
Dans l’ancien régime, l’aristocratie littéraire prenait possession de la république des lettres, leur production marquée par la grâce royale était produite par une corporation qui monopolisait la chose imprimée. Depuis, l’ancien régime a cédé sa place à de nouveaux régimes. La production littéraire n’y est plus marquée de la grâce royale, mais de celle des capitaux et les monopoles y sont conférés par le roi argent.
►https://entremonde.net/ebook
#pdf #libre_accès
J’utilise aussi le tag #continuité_pédagogique, car ça complète la liste de #films compilée ici :
►https://seenthis.net/messages/832035
Covid-19 : recensement des facilités offertes par les #éditeurs du fait de la pandémie
Nous souhaitons pouvoir relayer les initiatives des éditeurs pour aider le monde académique, et la population en général, à faire face aux conséquences de la crise sanitaire actuelle. Ce recueil d’initiatives peut également avoir un caractère incitatif auprès d’autres éditeurs.
►https://www.couperin.org/site-content/145/1413-covid19-recensement-des-facilites-offertes-par-les-editeurs-du-fait-d
#liste #recueil
ping @karine4
A l’université de #Grenoble :
Sélection d’#ebooks dans le cadre du confinement COVID19
En raison de la crise sanitaire liée au COVID19 que la France et notre établissement traversent en ce moment et afin de faciliter le travail à distance, spécialement pour les étudiants, vous trouverez sur cette page quelques ouvrages numériques fondamentaux dans toutes les disciplines.
►https://bibliotheques.univ-grenoble-alpes.fr/collections/collections-numeriques/selection-d-ebooks-dans-le-cadre-du-confinement-co
#ebook
#LibGen et #Sci-Hub, what and how ?
Library Genesis et Sci-Hub sont deux projets, certes illégaux, mais utiles, visant à mettre à disposition de tous un grand corpus de littérature scientifique. Le second recense des articles de recherche, le premier des livres, et s’est étendu à des thèmes plus vastes (fiction, bande dessinée, manuels…). Les pages Library Genesis et Sci-Hub de Wikipedia expliquent en détail ce dont il s’agit, ainsi que l’histoire de ces projets :
Puisque ces sites ne respectent pas la législation sur le droit d’auteur, des éditeurs scientifiques (Elsevier et Springer en tête) ont obtenu de la justice française que ces sites soient bloqués par les fournisseurs d’accès Internet (Orange, Free, Bouygues…).
La méthode choisie est un blocage DNS — c’est-à-dire qu’ils ont retiré ces entrées de leurs serveurs DNS. Rappelons juste qu’un serveur DNS est une espèce d’annuaire qui transforme une adresse littérale (du genre academia.hypotheses.org en une adresse IP numérique telle 134.158.39.133).
Il y a plusieurs méthodes pour contourner ce blocage.
1. Utiliser un autre serveur DNS.
Ceux proposés par Google sont très connus et faciles a retenir, mais on peut vouloir diminuer sa dépendance à ce géant, ni lui fournir la liste de toutes nos requêtes réseaux — nous ne savons pas ce qu’il en fera, mais lui sait ce qu’il pourrait en faire.
Il faut ensuite modifier vos préférences réseaux pour le mettre en place.
Une recherche sur « open dns server » va vous en proposer plein.
C’est une solution efficace, surtout si, confinés chez vous, vous n’avez qu’une seule config réseau.
2. Connaître par cœur l’adresse IP (numérique) de ces sites
Plus prudent, car ces adresses ont tendance à changer : savoir les retrouver, par exemple grâce aux pages de Wikipedia ou au compte Twitter @scihub_love.
Il est aussi possible d’utiliser un site comme nslookup qui est une espèce de « serveur DNS manuel ».
3. Configurer son navigateur
L’intérêt de de ne pas avoir à changer sa configuration réseau mais de laisser le navigateur s’en charger.
Avec Firefox, l’option DnsOverHttps le conduit à demander à d’autres serveurs de lui fournir les adresses IP correspondant à une adresse texte. Pas mal de sites web expliquent comment activer cette option, cette explication dans Zdnet m’a semblé assez claire.
Le navigateur Opera offre un VPN (virtual private network) qui, si je comprends bien, revient plus ou moins à cela.
4. Utiliser Tor
Tor ressemble de l’extérieur à un navigateur en mode de navigation privé, mais le fonctionnement interne est plus compliqué, de sorte que les sites ne puissent pas retracer l’origine de la requête, laquelle passe par tellement d’endroits que le blocage initial est inopérant.
5. Et sur un téléphone portable (en 4G) ?
Je ne sais pas mettre en œuvre l’option 1.
Les options 2 (connaître l’adresse IP) et 4 (Tor) sont transparentes.
L’option 3 (DnsOverHttps) est un peu plus compliquée à mettre en place parce que la page de paramétrage de la version Android de Firefox est moins conviviale.
Il paraît aussi que des applications comme Intra ou nextDNS font ça automatiquement, très simplement.
6. Et pour une solution légale ?
De nombreuses institutions académiques ont souscrit des abonnements à des portails de littérature scientifique. L’accès est contrôlé par l’origine des requêtes Internet : si vous êtes depuis votre bureau, cela marche de façon transparente.
Grâce au système de proxy, vous pouvez faire croire aux sites que vous êtes au travail. Par exemple, l’extension EzProxy, disponible pour Chrome ou Firefox (à ne pas confondre avec ce que propose l’entreprise privée du même nom) est préconfigurée pour vous permettre, en cliquant simplement sur l’icone de la toque universitaire puis en utilisant vos identifiants usuels d’ENT, d’accéder à ces sites. À l’installation, il faut juste sélectionner votre institution parmi les préférences de l’extension (à ce jour, l’extension en recense 591 ! dont 27 en France, si votre institution est absente, prenez contact avec le service informatique afin qu’ils s’ajoutent à la liste).
Le logiciel Zotero a également une extension pour navigateur capable de reconnaître ces proxys.
▻https://academia.hypotheses.org/21190
#articles_scientifiques #édition_scientifique
#Dalloz, #La_Découverte : des éditeurs en accès libre pendant le grand confinement
Plusieurs institutions culturelles ou médiatiques ont décidé de rendre accessibles une partie de leur fonds. C’est le cas du MET, du Berliner Philharmoniker, par ex.
Pour ce qui est de la recherche, nous sommes heureux d’apprendre que les éditions La Découverte ainsi que les éditions Dalloz participent à l’effort national en donnant accès à une (petite) partie de leur catalogue.
Free access to all Berghahn Journals
In addition to those BOA journals available open access, all Berghahn Journals – new issues and all back issues - will be made freely available through June 30.
View the journals list here: ▻https://www.berghahnjournals.com/page/journals
Message de mon labo de recherche :
« Quelles sont les ressources concernées ?
Le recensement est régulièrement mis à jour ici : ►https://www.couperin.org/site-content/145/1413-covid19-recensement-des-facilites-offertes-par-les-editeurs-du-fait-d
La liste est rangée par ordre alphabétique et mélange toutes les disciplines. Elle sera complétée au fil des jours avec des informations sur le type d’accès proposé. »
Où trouver des ouvrages en ligne ?
Après la fermeture des bibliothèques universitaires et des écoles d’architecture (vous avez fait des stocks de livres impressionnants le vendredi de fermeture), et avec le passage en stade 3 de l’épidémie de coronavirus, c’était celle de « tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays » … dont les bibliothèques publiques (et les librairies) ! (et oui, votre plan B était à l’eau !).
Mais les Lab&docs ont recensé pour vous les ouvrages numérisés que beaucoup de bibliothèques ou de services institutionnels proposent et dont l’accès est gratuit pour vous. Quand vous aurez épuisé toutes les bibliothèques d’ouvrages libre de droit et leurs milliers de livres numériques (Wikisource, Gutenberg Project, Gallica), les bibliothèques numériques académiques, les plateformes des éditeurs, les services d’accès aux ressources du CNRS ou de votre bibliothèque universitaire, il vous restera votre abonnement à la bibliothèque municipale … certaines possèdent des ressources numériques susceptibles de vous intéresser et leur accès est actuellement facilité (abonnement en ligne possible).
Et si cela ne suffit pas, vous pouvez toujours relire (lire ?) certains livres de votre propre bibliothèque …
Services de consultation de livres numérisés
Google Livres : ▻https://books.google.fr : si le livre relève du domaine public ou si l’éditeur ou l’auteur en a donné l’autorisation, un aperçu du livre est présenté et, dans certains cas, le texte intégral. Si l’ouvrage relève du domaine public, vous pouvez en télécharger librement un exemplaire en PDF
Google Scholar : ▻https://scholar.google.com : base de données bibliographique spécialisé sur la recherche de documents scientifiques et universitaires : articles approuvés ou non par des comités de lecture, thèses, livres, abstracts, rapports techniques, citations, etc. Tous ces documents sont issus de laboratoires de recherche, écoles et universités.
HathiTrust ▻https://www.hathitrust.org : bibliothèque numérique mettant en commun le contenu de plusieurs bibliothèques numériques d’universités des États-Unis et d’Europe, ainsi que de Google Livres et d’Internet Archive.
Gutenberg project – ►http://www.gutenberg.org : livres numériques, revus et corrigés par des volontaires ; grande littérature mondiale, particulièrement les ouvrages anciens désormais libres de droits. Des titres disponibles en histoire de l’architecture
Wikisource : ▻https://fr.m.wikisource.org/wiki/Wikisource:Accueil : projet de bibliothèque soutenu par la Wikimedia Foundation. Il est animé, entretenu et élaboré par des contributeurs bénévoles. Catégorie Architecture
Internet Archive : ▻https://archive.org/details/texts
: organisme à but non lucratif consacré à l’archivage du Web qui agit aussi comme bibliothèque numérique. Pour avoir accès à ces ouvrages, les internautes doivent s’inscrire à une liste d’attente.Open Library : ►https://openlibrary.org projet de l’Internet Archive visant à cataloguer tous les livres publiés, quelle que soit leur langue, dans une base de données librement accessible sur Internet
COVID 19 : National Emergency Library : Internet Archive supprime cette contrainte en offrant un accès illimité jusqu’au 30 juin 2020.
Nos livres : ►http://noslivres.net : La Bibliothèque électronique du Québec (BEQ), la Bibliothèque numérique romande (BNR), Ebooks libres et gratuits, éFéLé et Projet Gutenberg ont rassemblé sur le site près de 5500 livres catalogue de livres électroniques du domaine public francophone . Des titres pour l’architecture et le paysage
Bibliothèques numériques issues d’initiatives institutionnelles et académiques
Gallica Livres ▻https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&startRecord=0&maximumRecords=15 Plusieurs milliers de livres sont téléchargeables au format EPub gratuitement depuis Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.
Europeana : ▻https://www.europeana.eu/fr/portal bibliothèque numérique permettant de consulter en ligne un grand nombre de documents de tous types, textes imprimés, images, vidéo, grâce aux liens donnant accès aux catalogues des institutions participantes.
Numelyo : ▻https://numelyo.bm-lyon.fr bibliothèque numérique de la Bibliothèque municipale de Lyon. En libre accès, elle regroupe des livres numérisés, des revues, des photos, des affiches et des estampes
Cnum : Conservatoire numérique des Arts et Métiers : ▻http://cnum.cnam.fr bibliothèque numérique consacrée à l’histoire des sciences et des techniques (Catalogues de constructeurs, Construction, Énergie, Expositions universelles, Transports …)
Bibliothèque numérique de l’Institut national d’histoire de l’art : ▻https://bibliotheque-numerique.inha.fr : collections des Bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art, collections Jacques Doucet, Bibliothèque centrale des musées nationaux (BCMN), de l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA)
Digital Collections | Library of Congress : ►https://www.loc.gov/collections
▻https://www.loc.gov/search/index/location/?fa=partof:open+access+books : 300 ebooks
Digital Public Library of America (DPLA) : ►https://dp.la La DPLA sert de point d’entrée aux collections numériques de plus d’un millier d’institutions culturelles ou d’enseignement américaines (dont la New York public library, les bibliothèques de Harvard…). Elle contient 5,5 millions de documents dont plus de 1,6 millions de livres et périodiques numérisés.
Classiques des sciences sociales : ▻http://classiques.uqac.ca hébergée par l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle propose en ligne des textes, libres de droit au Québec, d’auteurs classiques en sociologie, anthropologie, économie, politique ou philosophie. (ouvrages en français numérisés, sans droits d’auteur, et téléchargeables).
La Bibliothèque numérique mondiale – World Digital Library (WDL) : ▻https://www.wdl.org/fr : bibliothèque numérique lancée par l’UNESCO et la Bibliothèque du Congrès américain, elle regroupe un ensemble de documents en provenance du monde entier, dont des ouvrages .
OAPEN (Open Access Publishing in European Networks) : la Fondation basée aux Pays-Bas gère deux plateformes : the OAPEN Library (www.oapen.org), plateforme de livres électroniques en texte intégral dans le domaine des sciences humaines et sociales et DOAB : www.doabooks.org : répertoire de livres numériques diffusés selon le modèle du libre accès par divers éditeurs universitaires comme Taylor & Francis ou Academia Press
OECD Library (bibliothèque en ligne de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)) :▻https://www.oecd-ilibrary.org : permet l’accès à des publications ainsi qu’à une base de données statistiques
Open Knowledge Repository (Banque Mondiale) ▻https://openknowledge.worldbank.org :dépôt électronique en libre accès de livres, de rapports et de documents de recherche (working papers) produits par la Banque mondiale
Services d’accès institutionnels
BibCNRS : ▻https://bib.cnrs.fr Accès aux ressources documentaires des unités de recherche du CNRS via Janus (Sésame) : livres électroniques openeditionBooks, Springer, 2500 livres électroniques Elsevier, 26 livres Ebsco, …)
COVID-19 : liste des facilités offertes par les fournisseurs : ▻https://bib.cnrs.fr/covid-19-liste-des-facilites-offertes-par-les-fournisseurs-portees-a-notre-connaissance/?category=biologie
Services d’accès des éditeurs ou de fournisseurs
Cairn livre : ▻https://www.cairn.info/ouvrages.php : Service d’accès aux publications en sciences humaines et sociales de divers éditeurs francophones. L’abonnement donne accès au texte intégral portail web d’ouvrages et revues en SHS ; sur abonnement, consultez votre BU
COVID -19 : Cairn propose aux établissements membres de votre réseau un test gratuit et sans engagement de ses offres d’ouvrages et de poches jusqu’à la fin du mois d’avril. Cairn.info propose temporairement une méthode simplifiée d’accès distant si votre institution ne le propose pas ou s’il vous est impossible d’utiliser le système d’authentification actuel
Ebsco ebooks : ▻https://www.ebsco.com/products/ebooks : plate-forme d’e-books . Sur abonnement, consultez votre bibliothèque et BU . (collection académique, collection Presses Universitaires)
COVID-19 Tous les titres EBSCO ebooks passent en accès illimité (pour les éditeurs participant à l’opération) jusqu’au 30 juin 2020.
OpenEdition Books : ▻https://books.openedition.org Plateforme de livres électroniques, Open Edition Books permet l’accès à 233 titres en texte intégral en sciences humaines, majoritairement en français. La plupart sont édités par le CNRS ou par des presses universitaires.
COVID 19 : Ouverture élargie des publications sur OpenEdition Books : ▻https://leo.hypotheses.org/16941
Quae Open : ▻https://www.quae-open.com maison d’édition scientifique et technique issue de la recherche publique française ; Plus d’une centaine d’ouvrages scientifiques (développement durable, environnement, etc.) en français ou en anglais, disponibles gratuitement et librement aux formats PDF ou ePub.
The National Academies Press (NAP) (Whashington, DC) : ▻https://www.nap.edu : 3000 ouvrages à lire en ligne gratuitement sur le site de l’éditeur. Certains téléchargements sont payants (Sciences, Engineering, and Medicine)
Bibliothèques universitaires et de recherche
BNF- Bibliothèque de recherche : ▻https://www.bnf.fr/fr/les-ressources-accessibles-distance pour les détenteurs du Pass Recherche, une centaine de bases de données thématiques (presse, droit, sciences) et 100 000 livres électroniques (accès à Scholarvox by Cyberlibris)
Ressources des BU : les bibliothèques ont acquis de nombreuses ressources en ligne (accès par vos codes doctorants ou lecteurs)
Covid-19 : les éditeurs et fournisseurs ont été contactés par les BU afin d’obtenir des accès gratuits à leurs revues et ouvrages. La situation évolue régulièrement : consulter les listes sur les sites de vos bibliothèques ou sur la liste de recensement proposés par le Consortium Couperin : ►https://www.couperin.org/site-content/261-a-la-une/1413-covid19-recensement-des-facilites-offertes-par-les-editeurs-du-fait-d
Vous pouvez vous inscrire par exemple à :
(frais d’inscriptions pour certaines hors convention !)
BIS : Bibliothèque Interuniversitaire Sorbonne – La Sorbonne ▻https://www.biu.sorbonne.fr/bius
qui donne accès à :
Numérique Premium : livres électroniques en sciences humaines et sociales.
Covid 19 : Jusqu’au 19 avril 2020, l’éditeur a ouvert les accès à l’intégralité des collections.
Cyberlibris ScholarVox : ▻https://univ.scholarvox.com : bibliothèque numérique communautaire dédiée aux institutions académiques, écoles de commerce et écoles …
Covid-19 : Accès aux collections jusqu’à la fin de l’été
Cairn.info – Encyclopédies de poche : Accès en ligne à l’ntégralité des collections Que sais-je ? et Repères : environ 1600 titres disponibles dans toutes les disciplines.
De Gruyter – Ebooks : 223 eBooks en langue française, édités par De Gruyter et publiés sous différentes marques éditoriales entre 1965 et 2017 dans sept disciplines des sciences humaines dont art et architecture
Cambridge Histories Online : quinze domaines des sciences humaines et sociales, avec une concentration sur l’histoire politique et culturelle, la littérature, la philosophie, les études religieuses
Wiley Online Library : 73 livres électroniques de l’éditeur Wiley en antiquité, histoire, religion et philosophie, etc. quelques titres en architecture
Classiques Garnier en ligne – Livres numériques
Dawsonera : plate-forme de livres électroniques de Dawson ; 2500 titres en architecture
Numérique Premium – Atlas : collection “Atlas” des éditions Autrement
COVID-19 : La BIS ouvre à la communauté universitaire un accès à ses collections électroniques aux étudiants et enseignants-chercheurs pouvant bénéficier d’une accréditation à la BIS (étudiants à partir du Master, enseignants et chercheurs) : inscription gratuite de 6 semaines, du 24 mars au 8 mai.
Ou à :
La BULAC : ▻https://www.bulac.fr/?id=3604 négocie depuis son ouverture un accès distant aux ressources électroniques pour l’ensemble de son public, quel que soit son statut et son affiliation institutionnelle.
Où trouver des #thèses en ligne ?
Rechercher des thèses en France
Les catalogues
SUDOC : Catalogue du Système Universitaire de Documentation est le catalogue collectif français réalisé par les bibliothèques et centres de documentation de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Recherche avec type de document = thèse et mot sujet : « Architecture », « Paysage »,
« Urbanisme ». Vous aurez les liens vers celles qui sont en ligne.
TRHAA (Travaux de Recherche en Histoire de l’Art et Archéologie) : recense l’ensemble des travaux soutenus (maîtrises, DEA, master 1, master 2, doctorats, habilitations à diriger des recherches) et des sujets de doctorats déposés en histoire de l’art et en archéologie dans les universités et les grands établissements d’enseignement supérieur.
Les portails
Tel (thèses-en-ligne) : serveur d’auto-archivage en ligne des thèses de doctorat et habilitations à diriger des recherches (HDR). Elles sont toutes en ligne en version intégrale. Recherche par discipline : « Architecture et aménagement de l’espace », « Art et histoire de l’art ».
Theses.fr : moteur de recherche des thèses en cours et soutenues en France depuis 1985. Recherche thèses soutenues par discipline et uniquement en ligne : « Architecture »,
« Paysage », « Urbanisme ».
Pastel : thèses soutenues dans les Grandes écoles parisiennes d’ingénieurs. Recherche par discipline : « Architecture et aménagement de l’espace ».
Les bibliothèques numériques
Bibliothèque doctorale numérique de la Cité de l’architecture et du patrimoine : accès aux thèses émanant des unités de recherche rattachées aux écoles nationales supérieures d’architecture françaises.
Bibliothèque numérique Octaviana de la BU de Paris 8 : Fonds des thèses (1970-2014) : Plus de 800 thèses et mémoires avec recherche par thème dont « Architecture » et « Urbanisme ». Fonds de thèses nativement numérique depuis 2014.
et quelques autres sites pour approfondir :
– Liste des universités françaises : accédez à la liste des universités par académie.
– Annuaire des bibliothèques universitaires : informations principales relatives à plus de 700 bibliothèques.
– Les trésors des bibliothèques de l’enseignement supérieur : panorama des documents remarquables conservés dans les bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur français.
– Sites de l’ABES : sélection de site de l’ABES (Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur) d’accès aux thèses en texte intégral.
Rechercher des thèses en Europe
Plusieurs bases de données, portails, bibliothèques numériques vous permettent d’accéder à des thèses en ligne en version intégrale en Europe.
Ainsi, Dart-Europe, portail de thèses en texte intégral provenant d’environ 600 universités européennes et 28 pays et en recherchant avec mot clé : “Architecture“, “Paysage“, “Urbanisme“.
Vous pouvez rechercher aussi via des portails nationaux :
– BICTEL (répertoire commun des thèses électroniques des universités de la communauté française de Belgique),
– Dialnet (portail des thèses espagnoles en SHS, Recherche avec mot clé : « Architecture »,
« Paysage », « Urbanisme »),
– DissOnline (base des thèses électroniques allemandes),
– DIVA (base comportant les thèses et travaux de recherche de 28 universités scandinaves, Recherche avec Thèse et Sujet : « Architecture », « Histoire de l’art »),
– EThOS (base national des thèses du Royaume-Uni),
– ORBi (Open Repository and Bibliography) (open access de l’Université de Liège (Belgique) dont les thèses, Recherche avec type de document thèse et mot-clé : « Architecture », « Paysage »,
« Urbanisme »),
– RERODOC (bibliothèque électronique du réseau RERO (réseau de suisse romande) comportant livres, thèses, mémoires en texte intégral, Recherche avec type de document « thèse » et mot clé :
« Architecture », « Urbanisme » ).
Pour approfondir vos recherches par université, vous pouvez consulter la liste des contributeurs au portail Dart-Europe : 619 universités.
Rechercher des thèses dans le monde
Des moteurs de recherche et portails vous permettent de repérer et consulter des thèses en ligne dans le monde.
4 moteurs de recherche vous donnent cette possibilité :
– BASE (Bielefeld Academic Search Engine) : méta-moteur de recherche référençant et donnant accès à plus de 120 millions de documents universitaires en texte intégral, dont des thèses. Recherche avec type de document « Doctoral and postdoctoral thesis » et accès « Open Access » et entrées matières : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme »
– Dissertation reviews : recense les thèses qui viennent d’être soutenues, avec le résumé de la thèse et présentation des sources utilisées (Pas d’Open access).
– FreeFullPdf : Indexe les documents .pdf, accessibles gratuitement en texte intégral, dont les thèses.
– OATD (Open Access Thesis Dissertation) : moteur de recherche international dédié aux thèses électroniques diffusées en libre accès. Certaines thèses sont accessibles en texte intégral. Recherche avec sujet : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
et 1 portail :
– NDLTD : Networked Digital Library of Theses and Dissertations : thèses et mémoires électroniques dans le monde. Recherche avec sujet : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
Plusieurs moteurs de recherche et portail vous donneront des thèses en ligne par pays :
– ADT (Australasian Digital Theses) : thèses soutenues dans les 22 plus grandes universités australiennes Recherche de thèse avec mot-clé : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
– Cybertesis : portail de thèses soutenues principalement en Amérique Latine et en Amérique du Nord Recherche sur type de document « Thesis » et sujet : « Architecture ».
– Erudit : plateforme de diffusion et valorisation numérique de publications en SHS dont les thèses et mémoires de plusieurs universités canadiennes. Recherche avec Type de document thèse et mot-clé : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
– Shodhganga : réservoir des thèses indiennes.
– Theses Canada : catalogue des thèses et mémoires réalisés dans les universités canadiennes Recherche avec Mot-clé : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
– Toubk@l : catalogue national des thèses et mémoires du Maroc.
Via la plateforme BibCnrs avec vos identifiants Janus (pour les membres des UMR) :
– ProQuest (Dissertations & Theses) : base proposant thèses et mémoires en arts, sciences sociales, langues et littérature des universités américaines et canadiennes.
Vous pouvez consulter le site de NDLTD qui vous liste une sélection de sites par pays pour accéder aux thèses en ligne.
With university classrooms and libraries shuttered because of the COVID-19 crisis, scholars are facing disruptions not only in their teaching lives but also in their ability to access research materials. In response, many academic presses have made hundreds of their titles freely accessible online. The Public Books Database aims to catalog such resources in a single location and to highlight titles of particular interest. We’ll be updating the list regularly as additional materials are made available.
Un livre des éditions #Wildproject mis en ligne gratuitement par semaine : comme celui de Marin Schaffner « Un sol commun, Lutter Habiter Penser »
ping @isskein
Les ebooks de #GeoscienceWorld en libre accès jusqu’à fin juin
Le secrétaire enfantin : lettres de bonne année, de fêtes et d’anniversaires, suivies de compliments en vers... / par Étienne Ducret | Gallica
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8876057/f9.image
Titre : Le secrétaire enfantin : lettres de bonne année, de fêtes et d’anniversaires, suivies de compliments en vers... / par Étienne Ducret
Auteur : Ducret, Étienne (1829-1909). Auteur du texte
Éditeur : A.-L. Guyot (Paris)
Date d’édition : 1898
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-48312 (716)
Quelques Calendriers perpétuels, almanach et calendriers
–----
►https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8490961b/f1.highres
Calendrier perpétuel depuis l’an 1er de l’ère chrétienne jusqu’à la fin du monde / publié par Albert Bennet, de Mulhouse...
►https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8490961b
–----
–----
–-----
–-----
–-----
–-----
Perpetual almanac. 17th-century illustration of a perpetual almanac (a type of calendar) devised for the English county of Staffordshire, and presented in the form of a clog almanac, which consisted of a log of wood with four edges, shown here as four vertical blocks. Each notch represents a day, with large notches representing a week. Each of the edges shows a period of three months, with the whole representing a year. The symbols represent religious festivals and phases of the moon. The dedication by English naturalist Robert Plot (1640-1696), first Professor of Chemistry at the University of Oxford, and the first keeper of the Ashmolean Museum, is to English antiquary Elias Ashmole (1617-1692). Artwork from Plot’s ’The Natural History of Staffordshire’ (1686).
–-----
Calendrier runique
–------
►https://thumbs.worthpoint.com/zoom/images1/1/1115/13/1676-perpetual-almanac-splendid_1_1a4f5d79c816f277528d265188b1557
DELL’ ALMANACCO PERPETTUO1676Splendid WoodcutsRare BookVenice, Italy, 1676. Exceedingly rare early edition of this scarce intriguing almanac. Many woodcuts, detailed and delightful. Medicine meets mysticism, science mixes with sorcery. Odd and intriguing. In darkened vellum binding, worn, missing corner, and the binding is more of a portfolio as the pages, bound together, slip right out, not attached anymore. Some repair work was done on this book long ago, not particularly skillful work especially at the spine. Pages patched up, mostly at the start, and some newer endpapers. Missing the main title page, there is a title page further in, two books bound as one - volume begins with a lengthy index (heavily repaired), a few prefaces, then p.1 is the beginning of the monthly almanac with small woodcuts. Missing p.81-p.84, p.151-p.155, p.385/6, & p.395/6, ends properly on p.516 then comes a title page and new pagination ending on p.142. Some browning, toning, staining, and worn edges. 4 x 7 inches. Historic valuable book.No Reserve.We ship worldwide. Shipping fees will usually go down per book when more than one shipped out together. Sales tax for Vermont buyers. Payment must be received within five days of auction’s end to keep things running smoothly. We reserve the right to not sell to those whose trustworthiness is questionable. We are not responsible for packages lost or damaged in transit. Insurance is always an option when paying (please inquire). Our books & other items are fully guaranteed and may be returned within seven days of receipt if not as described. We aim to please with each and every transaction and appreciate all bids.
►https://www.worthpoint.com/worthopedia/1676-perpetual-almanac-splendid-1789129100
–---
Astronomical rotula from 1799. This device can be used to predict dates and times for astronomical events such as the rising and setting of the Sun, Moon and stars, Full and New Moons, and eclipses. Designed by George Margetts (1748-1804). The parts move (held together by the pin at centre) and can be turned to predict the desired event up to 6000 years in the past or future.
►https://www.sciencephoto.com/media/364135/view/astronomical-calendar
–----
–----
►https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52504867c/f1.highres
Carte philosophique et mathématique dédiée à Son Altesse royale... le duc Charles Alexandre de Lorraine et de Bar... / par T. Du Chenteau, Accompagnée du Calendrier magique et perpétuel...
–------
Je met celui là en valeur car il comporte une découverte interessante
CALENDRIER PERPÉTUEL – ÉSOTÉRISME – HABITANTS DE LA LUNE.
Grande affiche imprimée à Amiens par Caron-Vitet.
Rare et curieux « calendrier perpétuel » qui, outre l’indication des foires du royaume, du calendrier des saints, des phases de la lune, de la table des fêtes mobiles, présente une rubrique de « prédictions » pour l’année 1836 prévoyant un tremblement de terre « dont les effets seront terribles », la chute momentanée du commerce, etc. « Pour plus de détails, consultez les prédictions de chaque mois dans les Almanachs d’Amiens, on peut y ajouter une espèce de confiance, celles annoncées en 1833, 1834 et 1835 se sont réalisées en totalité ». Figure également une rubrique indiquant une bien étrange « découverte intéressante », d’un monde habité sur la lune. « Le savant M. Herschel, astronome au Cap de Bonne-Espérance, après avoir passé plus de 20 ans à construire un télescope de dimension extraordinaire, et des tubes de 4 pieds de diamètre, et d’une longueur prodigieuse, a aperçu dans la Lune : une montagne couverte de coquelicots ; une forêt de beaux sapins ; de magnifiques sites et de très jolis paysages : d’innombrables colonnes en cristal, avec de très beaux chapiteaux ; des troupeaux de bœufs, de moutons, de chèvres ; une église et finalement des hommes et des femmes pourvus d’ailes depuis les épaules jusqu’aux talons » .
▻https://www.traces-ecrites.com/document/curieux-calendrier-perpetuel-esoterique
#lune #sénélites
–---
La mécanique du calendrier Maya est étonnante, voire franchement anachronique .
Est-ce une représentation d’époque ou une interprétation postétérieure ?
Je n’en ai aucune idée @vazi mais les fiches wikipédia ne mentionnent pas de tel shéma.
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_maya
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Maya_calendar
▻https://es.wikipedia.org/wiki/Calendario_maya