L’Affaire Laurence de Cock
▻https://www.zist.co/2022/03/28/laffaire-laurence-de-cock
L’Affaire Laurence de Cock
▻https://www.zist.co/2022/03/28/laffaire-laurence-de-cock
Bon, le problème étant bien entendu qu’il s’agit de créole haïtien. C’est le chant de guerre des armées de Dessalines lors de la Révolution haitienne qui s’étend de 1791 à 1804. Il y a juste 1290 kilomètres et au bas mot 70 ans entre les deux événements.
[…]
Zaka : Haïti, la Martinique, la zone-là, le sucre, le maïs, le coton, c’est un peu la même chose. Si elle avait confondu la France et l’Autriche, République et Empire, là ça aurait été inacceptable !
Comme c’est dit au début, effectivement, ça a bien tourné sur le moment et ensuite plus rien… Mais c’est dingue que 2 ans plus tard ça en soit toujours au même point, et même du coup encore pire avec attaque en justice sur les victimes de départ ! Le parfait exemple de l’inversion ! De Cock et Politis se sont complètement décrédibilisés à jamais avec ça, c’est abusé…
#appropriation #invisibilisation #Laurence_de_Cock #Politis #Zist #Zaka_Toto #renversionnite #victim_blaming #inversion_coloniale #plagiat
Raphaël Kempf
@raphkempf
8:32 PM · 30 mars 2022
▻https://threadreaderapp.com/thread/1509237200591929348.html
Je ne pensais pas avoir besoin de m’exprimer sur la procédure Laurence De Cock / Zaka Toto, mais la virulence des attaques contre elle et les mensonges qui sont colportés m’obligent à en dire quelques mots.
#ZakaToto
#LaurenceDeCock
#diffamation
1/
Il y a 2 ans, j’ai conseillé à Laurence De Cock de déposer plainte en diffamation car Zaka Toto l’a accusé à tort de plagiat, dans des termes d’une violence inédite.
J’ai pour cela eu recours à la loi de 1881 sur la liberté de la presse, rare loi dont je défends l’esprit.
2/
Ces plaintes me semblaient indispensables. En effet les propos de Zaka Toto étaient d’une telle virulence qu’il était impossible d’y répondre sereinement et publiquement, malgré les tentatives en ce sens de Laurence De Cock.
3/
Qu’on en juge : aux accusations infondées de plagiat, Zaka Toto ne craignait pas de comparer Laurence De Cock au raciste Kemi Seba, de la dépeindre en esclavagiste profitant du travail des « nègres », d’affirmer qu’elle faisait partie d’une « superstructure du pillage ».
4/
Les tweets et articles de Zaka Toto étaient tellement scandaleux et erronés qu’il n’était pas possible, pour l’honneur de Laurence De Cock, de ne rien faire.
La procédure en diffamation me semblait donc la voie la plus appropriée.
5/
Zaka Toto fait mine de découvrir cette plainte aujourd’hui alors qu’il en est informé de longue date.
Il mène désormais une campagne contre Laurence De Cock - ça peut se comprendre - mais il faut aussi rétablir les faits.
6/
Les faits sont simples : De Cock a écrit un article sur la base de nombreuses sources et de rencontres de terrain.
Zaka Toto prétend avoir proposé une idée neuve : c’est faux, elle avait déjà été exprimée dans un article de presse (que, d’ailleurs, il ne cite pas).
7/
Je suis évidemment attaché à la liberté de la presse. Mais faire croire aujourd’hui qu’on cherche à couler une revue est mensonger.
Je ne cherche qu’à faire constater, par la seule voie disponible vu la situation, que Zaka Toto a accusé Laurence De Cock à tort de plagiat.
8/8
« hyper-structure », pas « super-structure » de pillage... Lecture superficielle et biaisée d’un texte dont l’origine est de toute façon perçue comme a priori non légitime
Par ailleurs concernant les propos suivants de Kempf :
Les faits sont simples : De Cock a écrit un article sur la base de nombreuses sources et de rencontres de terrain.
La réponse de Zaka Toto :
Une captation intellectuelle : il ne peut y avoir de discours validé sur les Antilles (et au-delà) que s’il passe par le Monde Diplo, Streetpress, Reporterre, l’Humanité, le Monde, etc. ou de grandes maisons d’édition basées dans l’Hexagone. Or comment se passe cette production de discours ? Le grand classique : quelqu’un de passage, ou qui est envoyé, surtout quand ça pète, avec des connaissances souvent légères sur les sujets et les enjeux, fait une à deux semaines ici et couvre des sujets clés. Cette personne fait une ou quelques interviews avec des acteurs identifiés superficiellement et hop c’est parti ! Qui obtient le crédit dans tout ça ? Le média métropolitain. Le journaliste ou l’essayiste métropolitain. Et on passe à autre chose. Même si ce qui est raconté est faux, il n’y aura de toute façon pas de suivi.
moi aussi, j’aimerais écrire des papiers sur la situation « métropolitaine » dès que je prends des vacances dans l’Hexagone !
Raphaël Kempf
@raphkempf
▻https://twitter.com/raphkempf/status/1243956219796168706
La loi sur l’état d’urgence sanitaire a été publiée mardi. Depuis, il y a eu l’ordonnance sur la procédure pénale (au JO de jeudi) et la circulaire du ministère de la @justice_gouv
(publiée vendredi au BO).
Je n’imaginais pas que ce serait aussi grave.
Ces textes sont d’une violence inouïe.
Pour la détention provisoire : suppression des droits de la défense, de la publicité des audiences et du contradictoire.
L’idée est claire : garder les détenus en prison pendant l’état d’urgence. NE PAS LES LIBÉRER.
Pourtant, les experts, autorités médicales et scientifiques, disent qu’il faut désengorger les prisons.
Michelle Bachelet @UNHumanRights
a exhorté les gouvernements à travailler rapidement pour réduire le nombre de personnes en détention.
▻https://ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=25745&LangID=F
Rien n’est prévu pour faciliter la libération des prisonniers en détention provisoire PRÉSUMÉS INNOCENTS dans l’attente de leur procès ou de la fin d’une information judiciaire.
La loi dit pourtant qu’en principe, ces personnes doivent être libres.
▻https://legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=CAD7ABB1C3B81D02B45A3003E59537E6.tplgfr44s_
Aujourd’hui, près d’un tiers des prisonniers en France sont présumés innocents et en détention provisoire.
▻https://liberation.fr/debats/2016/08/31/stop-au-tout-carceral_1475776
Ca me rend dingue cette info (mon sevrage n’aide pas), quant on sortira, si on sort, les flics mettrons qui ils veulent au trou et hop ni vu ni connu ; « suppression des droits de la défense, de la publicité des audiences et du contradictoire. » ...
Je vais broder mes masques
– un masque 49.3
– un masque Macron Trahison
– un masque Jupiter aux galères
#coronavirus #solidarité #prisons #France
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
Les flics harcèlent déjà qui ils veulent dans la rue. La manière dont est organisé le confinement est strictement dirigé contre les « premiers de corvées » : le saviez-tu → Didier Lallemand a réduit les heures d’ouverture les magasins alimentaires… des quartiers populaires (2x2h), alors que ce sont les petites gens qui sont le plus mises dans l’embarras par le confinement. Souvent sans matos informatique et donc sans imprimantes, ils ne peuvent juste pas sortir de chez eux… ou à leurs risques et périls. Pendant que les bourgeois prennent tranquillou le train, l’avion et se précipitent en masse en province !
Est-ce que tu as des sources pour ses fermetures @monolecte ? Ca serait bien de sourcer ce genre d’infos si c’est possible.
Ce que je voie ici c’est que Macron se venge des avocat·es comme il se venge des soignant·es. Elles ont osée se battre pour leur retraites alors, il supprime les droits de la défense et regarde crevé les soignantes.
Même logique avec la fermeture des #marchés au profit des #supermarchés côtés en bourse :
►https://seenthis.net/messages/834154
J’ai repris ces infos dans un post à part ici :
►https://seenthis.net/messages/836239
Le Monde - Seize « individus proches de la mouvance "black bloc" » arrêtés à Bordeaux avant une manifestation de « gilets jaunes »
#Dix hommes et six femmes, âgés de 19 à 45 ans ont été placés en #garde_à_vue. Selon les autorités, ils « n’allaient visiblement pas manifester de façon pacifique », ce samedi 7 décembre.
« Le choix de #Bordeaux, devenue au fil des actes une des villes hors Paris où la mobilisation des « gilets jaunes » était la plus forte, ne le surprend pas. « Il y a des points d’ancrage dans certaines villes, dont Bordeaux, avec des personnes qui essaient seules ou avec du renfort, de peser sur une ville et de faire déraper une manifestation en s’en prenant aux forces de l’ordre. »
Les seize hommes et femmes interpellés ont, durant leur garde à vue, « reconnu qu’ils s’étaient retrouvés en vue de la manifestation de l’après-midi, dévoile la procureure de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie. Aucun ne revendique cependant la propriété des objets retrouvés en perquisition. » Un gros travail de police technique et scientifique s’annonce.
« Cinq d’entre eux sont connus de la justice », précise le parquet de Bordeaux, pour participation à un attroupement avec arme et dissimulation de visage, pour violences avec arme ou encore pour des infractions à la législation sur les stupéfiants. D’autres ont été vus et remarqués à l’occasion de manifestations de « gilets jaunes » ou du dernier G7, à Biarritz. Tous ont été déférés lundi au parquet de Bordeaux. Une information judiciaire pour « dégradation et association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations et des violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique » a été ouverte.
Des réquisitions de placement en détention provisoires ont été prises à l’encontre de l’ensemble des seize mis en cause. Seuls trois d’entre eux, cependant, en ont finalement fait l’objet. Les autres ont été placés sous contrôle judiciaire.«
Dix hommes et six femmes, âgés de 19 à 45 ans ont été placés en garde à vue. Selon les autorités, ils « n’allaient visiblement pas manifester de façon pacifique », ce samedi 7 décembre.
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/12/10/seize-ultrajaunes-arretes-a-bordeaux-dans-un-appartement-conspiratif_6022330
un article du [Monde]
fondé uniquement sur les éléments de propagande transmis par le parquet agrémenté de tout le vocabulaire fantasmagorique issu de l’antiterrorisme.
▻https://twitter.com/raphkempf/status/1204734392809205760
▻https://pbs.twimg.com/media/ELgTiXpXkAAYWTP?format=jpg
« Le Monde » identifie sur une vidéo un collaborateur de Macron frappant un manifestant le 1er mai à Paris
▻https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappa
Cette histoire est hallucinante. Un policier menteur libéré à Nantes, un homme de main de l’Elysée qui frappe les gens à terre (vous me direz que c’est une excellente métaphore de toute la politique de Macron que de s’attaquer aux plus faibles)... qui a dit "Etat policier" ? Tuer la contestation dans l’oeuf par la violence, ce n’est pas la République. On est en train de passer à "autre chose". "Démocratie autoritaire" est un terme en deça même de la réalité. Il faudrait analyser les nouvelles formes politiques basées sur l’intimidation. Intimidation par tweets chez Trump, par la menace financière contre la presse, par la marginalisation des chercheurs qui contestent l’ordre des multinationales, par la peur d’être désigné comme appartenant à un groupe anti-étatique comme en Turquie, par la menace du chômage pour tous, par..., par..., par toutes les méthodes possibles pour imposer le silence, le replis dans la coquille, la fin des solidarités.
Oui, cet agent de l’Elysée est plus qu’un symptôme du dérèglement politique et social que nous vivons.
Une mise à pied de quinze jours et toujours un bureau à l’Elysée… C’est la sanction que s’est vu signifier, dans la plus grande discrétion, Alexandre Benalla, un proche collaborateur du président de la République, après s’être livré, le 1er mai, à des violences restées inconnues jusqu’ici. Ce jour-là, ce chargé de mission d’Emmanuel Macron, équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, s’en est pris à un jeune homme qui se trouvait à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. Il s’est vite éloigné, de peur d’être reconnu.
#démocratie_autoritaire, comme nouveau concept après la #démocratie_de_façade, c’est pas mal, sinon la politique de Macron et l’attitude de celles et ceux qui le soutiennent, en tête Amélie de Montchalin, m’inspire souvent le terme #crapulerie_policée ou to put it more mildly #politique_d_imposture et enfin pour exprimer le niveau en général raz des paquerettes de la pensée des macronistes, #pensée_régressive (je pense à la belle sortie de Jupée qui répondait à la minablerie d’un député macroniste lors des discussions sur les droits humains). Y a du boulot pour remonter le niveau.
Perso je dirait #democrature #ortho-libéralisme ou #liberalisme_chretien
j’avoue avoir du mal à saisir où tu vois du christianisme dans cette politique
Violences sur un manifestant : le parquet ouvre une enquête visant un collaborateur de Macron
▻https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete-prelimina
L’enquête préliminaire vise Alexandre Benalla. Elle porte sur les chefs de violences par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l’autorité publique.
Qui est Alexandre Benalla, ce proche de M. Macron, auteur de violences le 1er mai ? Ariane Chemin
Peu connaissent le visage de « l’adjoint au chef de cabinet » du président, identifié comme ayant frappé un jeune manifestant. Mais à l’Elysée son goût pour les démonstrations de force ne passe pas inaperçu.
Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, au palais de l’Elysée à Paris, le 18 mai 2017.
C’est la règle pour les « chargés de mission » auprès de la présidence de la République : leur nom n’a pas besoin d’être publié au Journal officiel (JO). Alexandre Benalla, l’homme qui a frappé, le 1er mai, un jeune manifestant place de la Contrescarpe, à Paris, coiffé d’un casque de policier – ce qui lui a valu une mise à pied de quinze jours –, n’apparaît pas dans l’organigramme officiel de l’Elysée.
Rares sont ceux, hormis les chargés de la sécurité de ministres, les journalistes, les conseillers et le personnel de l’Elysée – où il dispose d’un bureau – qui connaissent le visage, voire l’existence, de « l’adjoint au chef de cabinet » d’Emmanuel Macron.
Les premières armes politiques d’Alexandre Benalla remontent à 2011. « Il était tout jeune, 20 ans à peine, se souvient Eric Plumer, ancien responsable du service d’ordre national du Parti socialiste. Il avait fait la sécurité de plusieurs artistes, il en voulait, il était intelligent et compétent, dans mon souvenir, posé. Nous sommes en pleines primaires socialistes, je le charge de la protection de Martine Aubry. Puis je le prends dans mon service d’ordre durant la campagne 2012 de François Hollande. »
« Viré manu militari » par Montebourg
Il se met ensuite brièvement au service d’Arnaud Montebourg, avant d’être « viré manu militari » par ce dernier : « Le SPHP [le Service de protection des hautes personnalités] me l’avait proposé comme chauffeur en 2012, raconte au Monde l’ancien ministre du redressement productif. Je m’en suis séparé au bout d’une semaine après une faute professionnelle d’une première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite. »
On retrouve enfin ce très jeune homme au JO au printemps 2015. Par arrêté du premier ministre de François Hollande, ce titulaire d’un master de droit est admis dans la quarantaine d’étudiants et de jeunes professionnels de moins de 35 ans autorisés à suivre la session « jeunes » de l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (IHESJ), une semaine de formation de haut niveau organisée à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun. Un an et demi plus tard, il rejoint la campagne de M. Macron, où il est nommé responsable de la sécurité du candidat, pour un salaire de 3 500 euros net.
Selon des indiscrétions de lettres confidentielles, La Lettre A et Maghreb Confidentiel, il a travaillé plusieurs années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, il devient le codirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre 2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017.
Pistolets, Flash-Ball et boucliers antiémeute
Comme l’entourage du nouveau chef de l’Etat, son nom apparaît ensuite à plusieurs reprises dans les « MacronLeaks », les courriels et documents internes d’En marche ! dérobés par des hackeurs anonymes et postés sur WikiLeaks à l’été 2017.
Durant la campagne présidentielle, plusieurs conseillers proches de M. Macron s’interrogent. Par exemple, lorsque M. Benalla, du moins selon les « MacronLeaks », fait établir pour son équipe un devis pour deux pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, un Flash-Ball et des boucliers antiémeute. « Je n’ai jamais entendu dire que les partis politiques avaient des vigiles armés, je trouve même ça dangereux », rétorque alors par e-mail Cédric O, trésorier de la campagne et aujourd’hui conseiller à l’Elysée chargé des participations de l’Etat et de l’économie numérique.
Le responsable de la sécurité du candidat Macron ne manque en effet pas d’imagination. Le 17 avril 2017, 20 000 personnes sont réunies à l’AccorHotels Arena de Paris, le plus gros meeting de la campagne. On craint une opération terroriste. M. Benalla a une idée. « Une trappe avait été sciée, racontera à Midi Libre, Ludovic Chaker, coordinateur des meetings. En cas de tir, le pupitre devait basculer et M. Macron, se retrouver dans la partie creuse de la scène où avaient été placés un kit de secours et un gilet pareballes. »
Même les professionnels de la sécurité privée connaissent mal M. Benalla. En avril 2016, le jeune consultant a pourtant créé une Fédération française de la sécurité privée avec une connaissance, Vincent Crase. Cet officier de réserve de la gendarmerie basé dans l’Eure et reconverti dans la sécurité privée serait, selon les « MacronLeaks », l’un des prestataires du service de sécurité de la campagne présidentielle. C’est avec lui que M. Benalla commande les fameux pistolets qui inquiétaient Cédric O.
Le goût des démonstrations de force
« La commande a été refusée par la direction d’En marche ! », confie au Monde Vincent Crase. Cette association, selon les statuts déposés à la Préfecture de police de Paris, se voulait « un lieu d’échange entre les différents acteurs de la sécurité privée » et entendait régler « tous les différends entre les professionnels du secteur et les pouvoirs publics ou les clients ». Les activités de cette ambitieuse fédération n’ont laissé aucune trace : elle a été dissoute rapidement.
A l’Elysée, en revanche, le caractère d’« Alexandre » et son goût pour les démonstrations de force ne passent pas inaperçus. Lors d’un meeting à Caen du candidat d’En marche !, le 4 mars 2017, des témoins se souviennent l’avoir vu soulever de terre et évacuer manu militari un photographe local, qui s’était approché de trop près à son goût de l’ancien ministre de l’économie. Et, à l’occasion d’un déplacement de M. Macron dans un centre de formation des apprentis de Tours, le 15 mars, le « M. Sécurité » du chef de l’Etat s’en était aussi pris à un commissaire de police en tenue, accusé de ne pas libérer assez vite le passage au président de la République. « Alexandre, faut pas l’embêter », avait soufflé ce jour-là un proche de M. Macron qui assistait à la scène.
Alexandre Benalla au lendemain de la victoire française au foot
Un autre #gendarme_réserviste, de #LREM celui-ici, intégré au dispositif policier ce Premier Mai
▻https://lemonde.fr/politique/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-l-elysee-annonce-avoir-mis-fin-a-toute-collabor
Bruno Roger-Petit a également annoncé que M. Benalla était ce jour-là accompagné d’un autre homme, Vincent Crase – que l’on voit également sur la vidéo –, un gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche. D’après le porte-parole, ce dernier était « très ponctuellement mobilisé comme d’autres réservistes par le commandement militaire de la présidence de la République ».
Au cours de l’intervention filmée le 1er mai, M. Crase a « outrepassé son autorisation de la même manière qu’Alexandre Benalla et a été sanctionné comme lui d’une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire », a déclaré Bruno Roger Petit. « Il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République », a-t-il ajouté.
et lui était armé ce jour là
Toujours plus loin. @enmarchefr appelle à re-créer des milices à Nantes
▻https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1019531540756299777
Pour le flicage généralisé transcourant c’est open bar. Se rappeller la #garde_nationale de Hollande, et noter qu’Hidalgo envisage de créer une police municipale armée à Paris
▻https://seenthis.net/messages/708749
On frappe à terre (Contrescarpe, Premier Mai), on abat d’un tir dans la nuque (Ababakar, Le Breil), on mitraille un fuyard (Luis, à Montargis, il y a un an), on écrase à plusieurs gendarmes un Noir jusqu’à l’étouffer à mort (Adama Traoré), c’est le panard de terroriser les déviants, les opposants (utilisation constante de grenades « de désencerclement » comme arme offensive lors de charges policières), d’écraser les faibles (innombrables condamnations à la prison, destruction des effets des migrants à la rue, tri social relancé par parcoursup, coupure d’eau des fontaines publiques, ..., ...). Ça pue.
Le preneur de vue avait été gazé
▻https://twitter.com/NicolasLescaut/status/991380127803170816
L’incroyable dans cette affaire, c’est pas tant le maintien des traditions barbouzardes au sein de l’État -Salcon affiche ouvertement une grossièreté et une intransigeance qui sont un appel constant et réitéré à exercer la domination par tous les moyens nécessaires mais aussi tout simplement pour le plaisir - que cette généralisation d’un « effet Rodney King » où la multiplication des images et leur mise en circulation pèse d’un poids inédit (y compris contre les salariés, les manifestants, les mis en cause par la justice, etc.).
Image encore, voilà que je trouve un autre Salcon s’amuse, faites en autant .
#police #sécuritaire #décomplexé #préfet #Collomb #Elysée #barbouzes (aux petits pieds) #milice #nervis #vidéo #scandalisation #mdr
Un militant communiste accuse Alexandre Benalla de l’avoir frappé lors de la déclaration de candidature de Macron
▻https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/un-militant-communiste-accuse-alexandre-benalla-de-lavoir
Ça fait du bruit, pour l’impunité c’est beaucoup moins pratique que les policiers anonymes et sans matricule, mais, rendez vous compte, c’est « la plus forte sanction jamais infligé à un collaborateur de l’Elysée : 15 jours de mise à pieds … » ( Bruno Roger-Petit, porte parole de la présidence).
Les imbéciles...
Le soir du Premier Mai à la Contrescarpe, matraquages et gazages par des professionnels
▻https://www.youtube.com/watch?v=9ttWN_0eF58&feature=youtu.be
Le 10 mars précédent, Crase et Benalla commandaient flash ball et pistolets lacrymo pour le QG de En marche au pas
▻https://wikileaks.org/macron-emails/emailid/3217
►https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/19/alexandre-benalla-a-egalement-agresse-une-femme-a-la-contrescarpe-com
La vidéo la plus connue de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron du 1er mai ne montrait pas ce qu’il s’était passé sur le trottoir d’en face.
LA MILICE DE MACRON - A propos de « l’affaire Benalla » -
▻https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1020035513909219328
...il y a aussi un troisième homme, lui aussi en civil, pas encore identifié, qui prend le relai de Benalla lorsqu’il exfiltre brutalement une jeune manifestante. Ces hommes semblent eux aussi se connaître, fonctionner ensemble. (...)
Depuis mercredi, ce qui choque les #médias et la classe politique, ce ne sont pas les innombrables exactions commises contre les manifestants depuis des mois.
Ces violences policières ont causé des centaines de blessures, et parfois des mutilations, et ont abondamment été filmées et documentées. Ce qui choque, c’est le caractère « non-règlementaire » des agressions commises par le milicien Benalla.
Si les mêmes violences avaient été commises par les CRS ou la BAC, personne ou presque n’aurait réagi. Ce que les médias reprochent à Benalla et ses complices, c’est de ne pas avoir été officiellement policiers.
@ellensalvi, Journaliste - Mediapart
▻https://twitter.com/ellensalvi/status/1020048309740802049
Quelque chose d’étrange dans la présentation que fait l’Élysée des fonctions d’#AlexandreBenalla.
– Adjoint du chef de cabinet (poste déjà occupé par un autre)
– En charge de la sécurité du président (responsabilité du seul patron du GSPR)
Pourquoi a-t-il été recruté au juste ?
Une SARL, des achats d’armes, un employeur/protecteur commun, pour cette affaire d’État.
▻http://www.vududroit.com/2018/07/affaire-benalla-code-penal-quoi-faire
Le comportement d’Emmanuel Macron est désarmant de sincérité. Le président de la République affiche un narcissisme permanent et infantile auquel vient s’ajouter un étonnant sentiment d’impunité. Et avec lui, aucune relâche, nous avons droit tous les jours à un épisode destiné à nourrir notre stupéfaction devant l’absence de limites du personnage. Il y a eu l’épisode qui a suivi la victoire française en Coupe du Monde de football, occasion à laquelle Emmanuel Macron a été incapable de se maîtriser, en a fait des tonnes de façon gênante, avant de signifier son égoïsme méprisant avec la confiscation de la descente du bus sur les Champs-Élysées. « Moi d’abord, les autres ne sont rien. »Il y a maintenant l’incroyable affaire qui concerne une espèce de « garde-du-corps-porte-flingue-conseiller » à l’Élysée auprès du chef et dont on apprend qu’il joue les nervis en allant casser du passant dans les rues de Paris. Une vidéo nous montre Monsieur Alexandre Benalla profitant d’un temps libre pour revêtir les signes liés à la fonction de policier et passer à tabac les gens qu’il soupçonne d’être des opposants à son patron. Au plan juridique, judiciaire et administratif, cette affaire est d’une gravité exceptionnelle. Elle s’est déroulée il y a plus de deux mois et demi et jusqu’à présent, la seule conséquence avait été une mise à pied de 15 jours de l’apprenti milicien !
Ces psychopathes qui nous gouvernent.
@aude_v merci mais guère d’analyse de ma part, tout juste d’hypothétiques scénarios (et l’argent dans tout ça ? par exemple), et des extraits de presse et twitts
Un aperçu d’un moment de #crise_de_régime, hier, selon Le Monde
Dans cette ambiance électrique, l’agenda si bien huilé de l’exécutif est chamboulé. Les députés ont du mal à poursuivre l’examen de la révision constitutionnelle. Les incidents de séance se multiplient. Depuis une semaine, les débats sur cette réforme s’éternisaient, cette fois ils s’enlisent. A 18 heures, un conciliabule s’improvise dans la cour d’honneur du Palais-Bourbon. Après avoir quitté précipitamment le siège de LRM, Christophe Castaner échange avec François de Rugy, Richard Ferrand, Nicole Belloubet, Marc Fesneau, président du groupe MoDem, la présidente de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet et la conseillère parlementaire d’Edouard Philippe.
Des membres de cabinets ministériels sont également présents, « au bout de leur vie », relate un participant. Des députés de l’opposition immortalisent la scène sur Twitter. Tout le monde perçoit le désarroi du premier cercle. La crise se déroule à ciel ouvert.
Aujourd’hui, outre la GàV du suspect (...) et son licenciement (la barbouze au petit pied doit changer d’appart, il loge à l’Élysée...), trois responsables #policiers sont suspendus #fusibles
▻https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/20/affaire-benalla-trois-responsables-policiers-ont-ete-suspendus_5333963_3224.
Il s’agit de deux membres de la direction de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de #police et d’un commandant chargé de faire la liaison entre la #préfecture et l’#Elysée.
Ils étudient si bien les autonomes (et leurs propres troupes...) avec leurs observations participantes, ils pigent si bien ce qui se passe dans cette société filmée par tous les bouts qu’ils ont pas retenu que « pas vu pas pris » implique dans nombre de cas d’avoir à se masquer.
edit La préfecture de police de Paris embarrassée et fragilisée par l’affaire Benalla, Soren Seelow et Julia Pascual
Les policiers s’indignent qu’un « observateur » de l’Elysée ait pu outrepasser son rôle. Des cadres de la préfecture de police sont mis en cause.
La stupéfaction le disputait à la colère dans les rangs des forces de l’ordre, jeudi 19 juillet, alors que l’« affaire Benalla », du nom de cet employé de l’Elysée surpris en train d’interpeller et de molester deux manifestants le 1er mai, affublé d’un casque de police, prenait l’ampleur d’un scandale. Alexandre Benalla, 26 ans, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, avait été suspendu deux semaines, puis réintégré au service de la présidence de la République. Une mansuétude incompréhensible pour bon nombre de policiers.
Au-delà de son retentissement politique, cet épisode fragilise la préfecture de police de Paris (PP), chargée de l’organisation du maintien de l’ordre et de l’accompagnement des « observateurs », dont faisait théoriquement partie M. Benalla le 1er mai. Trois cadres de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), qui gère les manifestations dans le ressort de la PP, ont ainsi été suspendus jeudi soir à titre conservatoire : Laurent Simonin, un contrôleur général membre de l’état-major de la DOPC ; le commissaire Maxence Creusat, également membre de l’état-major ; et un commandant, chargé de la liaison entre l’Elysée et la PP. Ils sont soupçonnés d’avoir récemment fait parvenir un film de l’incident issu de la vidéosurveillance à l’employé de l’Elysée.
Benalla connu des services de la préfecture
D’après nos informations, la demande d’intégrer M. Benalla à la manifestation a en outre été faite directement par l’Elysée auprès de la DOPC, sans passer par le ministère de l’intérieur. Une autorisation sans doute facilitée par son statut particulier : M. Benalla, qui a travaillé durant la campagne présidentielle de M. Macron en tant que responsable de la sécurité, puis comme « chargé de mission » à l’Elysée, est en effet loin d’être inconnu des services de la préfecture.
« Je l’ai croisé plusieurs fois pendant la campagne, confirme un commissaire de la PP, et il était très présent sur les déplacements présidentiels. » Ce n’est pas la première fois qu’il participait à un service d’ordre, ajoute David Le Bars, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) : « Cela fait des mois qu’il est présent sur les gros dispositifs de maintien de l’ordre. Il participe aux briefings préliminaires et aux débriefings et vient avec sa radio, donne des orientations à des commissaires en jouant de sa qualité. »
D’après les informations du Monde, M. Benalla était également présent au sein de la salle de commandement de la DOPC, le soir du 1er mai, lorsque le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police, Michel Delpuech, ont rendu visite aux troupes. Mais selon une source policière, ce n’est que le lendemain, en découvrant les vidéos, que la haute hiérarchie de la PP aurait rapporté l’incident au ministère de l’intérieur.
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Brassard et talkie-walkie
Le 1er mai, M. Benalla était présent place de la Contrescarpe, à Paris. Le secteur est placé sous l’autorité déléguée du commissaire Maxence Creusat, qui a été suspendu jeudi soir. La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux montre M. Benalla et l’un de ses proches — Vincent Crase, employé de La République en marche — participant à l’interpellation de deux manifestants, un jeune homme et une jeune femme. Selon une information du Monde, la présence de ce second collaborateur occasionnel de l’Elysée n’avait pas été autorisée par la PP, qui ne l’aurait découverte que jeudi 18 juillet, lorsque l’Elysée a dévoilé son identité au lendemain de la révélation du scandale.
Sur plusieurs films, on aperçoit M. Benalla frapper un jeune homme et s’en prendre à une jeune femme, sous le regard passif de CRS. Comment expliquer que M. Benalla ait pu bénéficier d’autant de largesses dans son encadrement ? « L’Elysée, ça fout la trouille à tout le monde », lâche, prosaïque, Philippe Capon, du syndicat de gardiens de la paix UNSA-Police. « On n’est pas obligé de jouer les laquais de la présidence ! », s’étrangle un commissaire.
Place de la Contrescarpe, ainsi que sur d’autres images prises dans Paris, un homme en civil accompagne M. Benalla sans jamais s’interposer : il s’agit pourtant d’un membre de l’état-major de la DOPC, Philippe Mizerski, chargé d’encadrer l’« observateur » de l’Elysée, et qui ne pouvait donc ignorer sa qualité. Jeudi, Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs déclaré identifier « formellement » ce policier comme étant celui qui lui « a demandé (…) de [s]e retirer de la marche silencieuse », en hommage à Mireille Knoll, le 28 mars, où il avait été chahuté. Une vidéo atteste de la présence de ce fonctionnaire.
Autre question soulevée par cette affaire : comment Alexandre Benalla a-t-il pu arborer un brassard de police, ainsi qu’en témoignent plusieurs vidéos ? La PP précise qu’elle dote les observateurs qu’elle accueille « de casques et de gilets pare-balles permettant d’assurer leur protection. » Les brassards de police ou la radio portative, en revanche, ne font pas partie du matériel attribué.
« Des amateurs »
Afin d’éclaircir ces aspects du dossier, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a annoncé, jeudi, au Sénat, avoir saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette enquête administrative vient en complément de l’enquête judiciaire ouverte jeudi matin par le parquet de Paris pour « violences par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique », dans le cadre de laquelle M. Benalla et M. Case ont été placés en garde à vue vendredi. Le parquet de Paris a par ailleurs à son tour cosaisi l’IGPN pour mener l’enquête judiciaire.
Ce n’est pas la première fois que M. Benalla témoigne de son goût pour les attributions régaliennes. Compte tenu de son rôle pendant la campagne présidentielle et à l’Elysée, il bénéficie d’une autorisation de port d’arme. D’après nos informations, la demande a été faite par l’Elysée auprès de la PP et a été satisfaite en octobre 2017. M. Benalla est donc connu du SDLP, le service de police spécialisé dans la protection des personnalités, et de son émanation le GSPR, chargé de la protection du président de la République.
Sa situation ne manque pas, là non plus, d’interroger. « Depuis quand met-on des amateurs pour s’occuper de la protection du président alors qu’on a des policiers et des gendarmes qui sont des professionnels ?, interroge Jean-Paul Mégret, du Syndicat indépendant des commissaires de police. Résultat, on se retrouve avec des gens qui n’ont aucun sang-froid. » Un connaisseur de la question fait remarquer que « c’est la première fois depuis le général de Gaulle qu’on contourne les services officiels ».
Non bis in idem.
Je suis toujours atterré par la capacité de la presse à aboyer avec la meute. Et l’absence de mobilisation du moindre neurone…
À propos du motif de licenciement d’A. Benalla, « mais pas pour les événements du 1er mai ». cf. p. ex.
Alexandre Benalla. Le point sur l’affaire qui secoue l’Elysée - France - LeTelegramme.fr
▻https://www.letelegramme.fr/france/alexandre-benalla-le-point-sur-l-affaire-qui-secoue-l-elysee-20-07-2018
Alexandre Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er-Mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant : il « aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir », explique l’Elysée.
… on rappellera qu’il ne peut être licencié pour ce fait, puisqu’il a déjà été sanctionné. Même symboliquement (et encore…) N’importe quelle instance juridique, Tribunal Administratif, probablement, mais on ne sait rien de son contrat (on va certainement encore apprendre des choses…) et donc, peut-être Prud’hommes, quelle que soit la juridiction, l’employeur se ferait exploser un tel motif de licenciement. (note aux journalistes : c’est là qu’il faut indiquer les 7 semaines de délai en plus du rappel de l’impossibilité de double sanction).
On notera d’ailleurs que le motif retenu est tout à fait délicieux – et tombe à pic, un contentieux là dessus serait intéressant à suivre : si on appliquait une telle (future) jurisprudence Benalla, il manquerait rapidement une part considérable de la police et de la gendarmerie, étant donné les habitudes d’accès illégal au STIC, voire de commercialisation de ses infos (moisies…)
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_traitement_des_infractions_constat%C3%A9es#Fuites
Entre autres détails du Parisien,…
Il est quasiment certain que l’identification du gugusse et la transmission au Monde sont issues de la #Grande_Maison.
Les réseaux d’Alexandre Benalla au cœur de l’enquête - Le Parisien
▻http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-reseaux-d-alexandre-benalla-au-coeur-de-l-enquete-20-07-2018-7828155.
Selon nos informations, le jeune chargé de mission a été aperçu mercredi soir en train de récupérer un CD-ROM contenant les fameuses vidéos, dans un bar du VIIIe arrondissement de Paris. Benalla comptait, semble-t-il, s’en servir pour préparer sa défense. Il va devoir s’en expliquer devant les enquêteurs. Dans l’attente, les trois policiers ont été suspendus administrativement à titre conservatoire.
Où l’on apprend que la @prefpolice conserve les images de vidéo surveillance au delà du délai maximal d’un mois.
▻https://twitter.com/raphkempf/status/1020560892948344832
Se découvrir filmé, après coups (prise par trois objectifs ici, sans compter la vidéo surveillance)
Ça se complique pour les politiciens ? Une réponse à la défense de l’honneur de la police par la gauche représentative :
Quand la vidéo est sortie le 1er mai, personne, jamais, n’a dit « ça peut pas être des flics, ils se comportent pas comme ça », pas @Francois_Ruffin, pas la FI. Personne.
On y a tous vu que du feu, précisément parce qu’on sait qu’ils se comportent comme ça.
▻https://twitter.com/Aur0rax/status/1020540665028136960
#nervi #bouffon #barbouze_manquée #vidéosurveillance #boomrang
.@T_Bouhafs, auteur de la vidéo à l’origine de l’#AffaireBenallaMacron et membre du comité Vérité et Justice pour Adama, rappelle qu’il a posté la vidéo en mai « mais elle n’a pas fait de bruit avant l’identification de Benalla car la violence policière est banale » #MarcheADAMA ▻https://t.co/QALhHe5LSb
Je l’ai retweeté à l’époque, car elle est en elle-même terrible : cette violence contre des contestataires pacifistes !!!
Mais les médias ne s’intéressent que lorsqu’il s’agit du petit monde politique, et non pas de la véritable politique policière.
Au fait, une question que nul ne pose : « qui a mis Le Monde sur la piste de Benalla ? » Il a bien fallu une « graine » pour une telle « découverte »...
question que nul ne pose ?
cf. mon message d’il y a 2 jours. Visiblement, l’incroyable grade de lieutenant-colonel, sans parler des (encore plus) incroyables avantages et rémunération, passe très très mal dans un corps qui n’a pas vraiment besoin de cette cerise pour avoir des états d’âme (dont l’expression est illégale…)