Retombées désagréables : de gros soucis logistiques à prévoir pour l’opération #Barkhane …
Attaques en Syrie : comment Poutine coupe les ailes de l’armée de l’air en stoppant l’accès aux avions de transport Antonov - Challenges.fr
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Selon nos informations, rejoignant celles de Ouest-France, le groupe russe Volga-Dniepr a annoncé à l’OTAN qu’il arrêterait de fournir des avions de transport #Antonov_124 aux forces de l’alliance atlantique, dont la France, dès la fin de l’année 2018. Le groupe russe claque ainsi la porte du contrat #Salis, signé dans le cadre de l’OTAN, qui permettait aux armées européennes d’accéder aux fameux Antonov via un système d’heures de vol prépayées. Si Volga Dnepr est un groupe privé, le rôle du Kremlin, dans le contexte ultra-tendu du fait des possibles frappes franco-américaines en Syrie, apparaît évident. « Nous avons reçu des signaux forts selon lesquels cette décision est due aux sanctions américaines », peut-on lire dans un mail interne de l’armée française consulté par Challenges.
Bien sûr, cette décision n’obère pas l’intégralité des capacités de projection des forces françaises. Celles-ci peuvent toujours s’appuyer sur 14 A400M (à la disponibilité certes très variable) et sur une flotte de C-130, de Transall et de Casa C295. L’armée de l’air peut aussi régulièrement compter sur l’appui de C-17 des alliés britanniques ou canadiens. La projection des forces peut également se faire par voie maritime puis terrestre, même si la solution est bien plus longue et complexe. La sortie de Volga Dnepr du contrat Salis n’en reste pas moins un coup dur pour les forces françaises. Pourquoi ? Parce que celles-ci, malgré l’arrivée de l’A400M d’Airbus, restent dépendantes des fameux Antonov 124 pour le transport de charges très lourdes (hélicoptères, blindés...)
à la disponibilité certes très variable !… #certes !
Doux euphémisme…