La clé de la réussite : « S’en foutre et le faire ! » (Richard Branson

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  • Suite aux belles chansons d’hier soir :
    Sur les stéréotypes masculins, on peut écouter Reinhart Mey : « Männer im Baumarkt » (« Hommes au supermarché de bricolage »)
    https://www.youtube.com/watch?v=QjiA1LCX3VM


    qui dit en résumé :
    Pendant que leurs compagnes garent dehors la voiture, les hommes dans les supermarchés de bricolage, subjugués par l’offre d’outils et accessoires en tout genre, perdent les pédales, et avec leur regard qui dit « rien n’est impossible » (« geht nicht gibts nicht »-Blick) finissent par tout percer et massacrer. C’est une vraie pulsion qui les pousse à acheter les objets les plus farfelus, même à les offrir à leurs femmes.

    Selbst ist die Frau !
    Quand ces bricoleurs posent une étagère ou une plinthe, ils se sentent donc mâles, moi, quand je coule des dalles en béton armé, monte des murs en agglos, pose des parois en BA13, du carrelage ou du plancher, je me sens tout simplement… moi.
    Il y a dix ans, quand j’ai apporté ma perceuse, une grosse metabo, à réparer le vendeur s’est tordu de rire. Aujourd’hui, en Allemagne, les supermarchés Obi, Bauhaus, Toom, etc. ont découvert les femmes comme cibles marketing et proposent même des workshops pour femmes… La marque nord-américaine Tomboy s’est spécialisée sur ce secteur avec des outils ridiculement rose barbie. En Europe, plus en phase avec l’attente de sérieux des clientes, les fabricants développent des outils plus légers, ou, par exemple, des plaques de plâtre de format compact.
    Car, n’oublions jamais : outre notre maternité potentielle ou effective et leur organe sexuel extériorisé, c’est leur force physique que les hommes instrumentalisent pour perpétuer leur domination sur les femmes.
    Aujourd’hui, j’ai une petite metabo, plus maniable et tout aussi efficace, et je l’aime beaucoup ;)

    #stéréotypes #non_émancipation_masculine #bricolage

    • Merci @nepthys pour cette découvert, traduction et commentaires sur cette #chanson , la #virilité et le #bricolage
      Pour le BTP le fait que ça soit une prérogative masculine correspond à la répartition des taches expliqué par Paola Tabet. Les hommes gardent les postes clés (ici construction) et les femmes exécutent les taches intermédiaires (le ménage, invisible et nécessaire a la préservation de l’habitat).

    • Si je comprends bien, entre Tabet (couple=échange économico-sexuel) et Kant (couple=acte par lequel deux personnes s’accordent la propriété réciproque de leurs organes sexuels), il faut choisir...
      Pour le bricolage, on peut aussi parler de création : avec ses outils, l’homme crée (le toit, le nid, l’abri)/la femme ne crée rien (l’irresponsable !)

    • MÄNNER IM BAUMARKT

      Sie hasten suchend durch die Enge
      Endloser, düsterer Gänge,
      Gehn verloren im Gedränge.
      Wie Hänsel und Gretel im Walde verirrt,
      Ihr Blick voller Zweifel, ihr Sinn verwirrt.
      Sind sie ganz der Welt Entrückte,
      Sind sie traurige Bedrückte,
      Verzweifelte, Gramgebückte?
      Sind sie stumm verzückt Beglückte,
      Oder einfach nur Verrückte?

      Männer im Baumarkt,
      Während draußen die Frau parkt,
      Stehn vor kleinen Monitoren
      Mit offnem Mund und roten Ohren,
      Lernen Fräsen, Schleifen, Bohren.
      Folgen wachsam der Belehrung,
      Wie man Winkelholz auf Gehrung
      Sägt und wie man Zargen genau zargt -
      Männer im Baumarkt.

      Sie schieben große Einkaufswagen,
      Müssen viele Tüten tragen,
      Müssen viele Fragen fragen.
      Sind stets auf der Suche nach dem nächsten Kick
      Mit diesem verwegnen „geht nicht gibts nicht"-Blick
      Bohrn sie furchtlos und behende
      Löcher in Tische und Wände,
      Überschwemmen, legen Brände,
      Und bringen nie etwas zu Ende -
      Sind so kleine Hände!

      Männer im Baumarkt,
      Während draußen die Frau parkt,
      Treibt ein unbänd’ges Verlangen,
      Gierig mit glühenden Wangen
      Zu Kneif-, Flach- und zu Rohrzangen.
      Kuscheln mit Gartengeräten,
      Träumen vom Hacken und Jäten
      Und daß den Rasen die Frau harkt.
      Männer im Baumarkt.

      Sie sind Säger, sie sind Sammler,
      Einsame Jäger und Rammler,
      Sie sind Schräger, sie sind Stammler.
      Heimwerker sind sanfte Träumer,
      Stille Steckenpferdaufzäumer,
      Nie den Arbeitsplatz Aufräumer.
      Selten gelobt und bis heut nie besungen,
      Fragen nicht nach Risiken und Nebenwirkungen,
      Belächelt, verspottet, verhöhnt von vielen.
      Aber sie tun doch nichts - sie wolln doch nur spielen.

      Männer im Baumarkt - cha cha cha -
      Während draußen die Frau parkt,
      Können es einfach nicht lassen,
      An den Schlangen vor den Kassen
      All die Schnäppchen anzufassen.
      Und da kauft Klaus für Malene
      Noch einen Klappstuhl ohne Lehne.
      Jürgen kauft sich für Ina
      Den bill’gen Werkzeugsatz aus China.
      Marco kauft für Maria
      Diesen schicken Schraubenzieher.
      Helge kauft für Nicole
      Die große Isolierbandrolle.
      Bodo kauft für Belinda
      Ein Sortiment Kabelbinder.
      Reinhard kauft für Hella
      Einen Winkelschleifervorsatzteller
      (den wünscht sie sich so sehr!)

      Männer im Baumarkt
      Muß die Freiheit wohl grenzenlos sein -
      Alle Nägel, alle Schrauben, sagt man,
      Man muß nur ganz fest dran glauben und dann
      Würde, was uns klein und wacklig erscheint,
      Riesengroß und bricht ein!

      http://www.songtexte.com/songtext/reinhard-mey/manner-im-baumarkt-13e3e941.html

    • #Geht_nicht_gibt's_nicht
      est le titre de la traduction allemande du livre de Richard Branson, Screw it, let’s do it. Lessons in life., 2006
      (apparemment, pas de traduction française)

      La clé de la réussite : « S’en foutre et le faire ! » (Richard Branson - dyslexique, mauvais élève, et entrepreneur milliardaire)
      http://www.gautier-girard.com/dossiers-entrepreneurs-et-managers/lentrepreneur-le-manager-et-la-reussite/cle-reussite-entreprise-richard-branson

      De passage à Paris, Richard Branson a multiplié les interviews pour assurer la promotion d’une nouvelle offre de Virgin Mobile. L’entrepreneur milliardaire a également livré la devise qui l’a guidé toute sa vie : “Screw it. Let’s do it !” (traduction : “On s’en fout. Fais le !” ).

      Son idée est simple : ne pas tenir compte des obstacles réels ou supposés et foncer pour faire ce que l’on a envie de faire. Il ne s’agit pas d’être inconscient mais simplement d’oser aller de l’avant et prendre des risques (calculés). Quitte à connaître parfois des déconvenues.

      Richard Branson sait de quoi il parle. Il est dyslexique et il a été un très mauvais élève (il a d’ailleurs arrêté ses études à 16 ans).

      A 13 ans, il a quand même créé sa première entreprise : il tente de créer une plantation de sapins qu’il veut ensuite revendre à Noël. Premier échec.

      Il continue en essayant d’élever des perruches ondulées. Deuxième échec.