• Majority of asylum seekers in need of international protection, according to Eurostat first instance asylum statistics

    More than two thirds of the 29,490 decisions issued by the Asylum Service on asylum applications in the first half of 2020 were positive, according to the latest statistics published by the European Commission’s statistical office, Eurostat. The Office is responsible for the keeping and publication of official consolidated asylum statistics across the European Union (EU).

    Asylum seekers in the first half of 2020

    Due to the suspension of the asylum procedure by way of emergency decree and the subsequent suspension of Asylum Service operations as part of Greece’s COVID-19 response, registrations of asylum claims went from 2,410 in March, to zero in April, 670 in May and 3,610 in June.

    The main countries of origin of asylum seekers registered during the first six months of the year are as follows:

    By way of comparison to the data on asylum seekers, during the same period (first half of 2020), the Reception Identification Service (RIS) registered a total of 7.762 new arrivals in reception and identification procedures.

    According to Eurostat figures, the number of persons with pending asylum cases at all instances was 84,330 at the end of June 2020.

    RSA highlights that, contrary to the data previously published by the Asylum Service, Eurostat statistics count inadmissibility decisions as negative decisions. This includes decisions dismissing applications on grounds such as the “safe third country” concept or subsequent claims without new elements.[1] As a result, the calculation of the rate of positive decisions based on Eurostat figures does not accurately represent the recognition rate of in-merit asylum authorities’ decision-making.

    According to statistics released in a Ministry of Migration and Asylum information note, the percentage of “positive decisions” was at 44% in the first six months of 2020.[2] These numbers are contradicted by the official data provided by the Greek government to Eurostat, which point to a substantial rise of the first instance recognition rate to 69%.

    Furthermore, the number of positive Asylum Service decisions significantly increased between the first and second quarter of 2020, particularly in relation to refugee status grants:

    A number of conclusions may be drawn from the above statistics:

    - The majority of people seeking asylum are assessed by the authorities to be in need of international protection, with official data calling into question statements to the contrary.[3]
    – Opposite trends in the first and the second instance procedure, bearing in mind the drop of the recognition rate before the Appeals Committee to 2.9% in the second quarter of 2020.
    – Steady and significant increase in the population of beneficiaries of international protection in Greece, who face severe obstacles to access to rights due to the absence of a holistic plan to enable their integration in the country.
    – Substantial discrepancies between the data presented by the Ministry information notes and reports to international organisations and EU statistics, which render the need to resume publication of detailed Asylum Service statistics all the more pressing.

    https://rsaegean.org/en/majority-of-asylum-seekers-in-need-of-international-protection-according-t
    #statistiques #asile #migrations #réfugiés #chiffres #Europe #eurostat #2020
    –—

    Et encore... RSA tire sa conclusion (dans le titre : « la majorité des demandeurs d’asile ont besoin d’une protection ») à partir des chiffres d’Eurostat, qui sont issues des statistiques nationales... donc basé sur les décisions de chaque pays européen d’accorder la protection (ou pas). Et on sait que beaucoup de personnes qui sont déboutées de l’asile alors qu’en réalité ielles auraient droit à une protection... Le système de l’asile étant qualifiée souvent d’une loterie...
    Voir notamment les cartes de @reka sur la #loterie_de_l'asile. Dernière version celle-ci probablement :


    https://asile.ch/2018/07/25/carte-la-loterie-de-lasile-2017
    (publiée sur @vivre en 2018 avec des chiffres de 2017).

  • La France devient le « premier pays » d’Europe pour les demandes d’asile

    VIDÉO. La France dépasse l’Allemagne avec 120 900 demandes d’asile en 2019 contre 119 900 de l’autre côté du Rhin. Une inversion radicale par rapport à 2018.

    https://www.lepoint.fr/societe/la-france-devient-le-premier-pays-d-europe-pour-les-demandes-d-asile-21-11-2
    #statistiques #asile #migrations #réfugiés #chiffres #France

    ping @karine4 @simplicissimus

    Une discussion autour de ces chiffres a lieu via la mailing-list de Migreurop. Je reproduis ici les discussions, car, comme vous le savez maintenant, j’aime beaucoup déconstruire les statistiques sur l’asile...

    • Premier commentaire de ces chiffres :

      Vous avez du le voir, depuis hier la plupart des médias reprennent une dépêche #AFP indiquant que la France deviendrait « le premier pays de demandes d’asile », passant devant l’Allemagne.
      https://www.lepoint.fr/societe/la-france-devient-le-premier-pays-d-europe-pour-les-demandes-d-asile-21-11-2

      D’après Place Beauvau : 120 900 demandes enregistrées en France depuis le début de l’année, contre 119 900 en Allemagne.

      Mais les chiffres #Eurostat sont très différents.

      Quelques heures après...

      Un contact au gouvernement me dit que ce sont bien des chiffres d’EASO, mais pas encore public…
      Mais c’est quand même bizarre qu’ils soient si différents de ceux d’Eurostat.

    • Deuxième commentaire :

      En France, les demandes d’asile peuvent durer plusieurs années et donc être décomptées plusieurs fois (une fois chaque année) avant une acceptation ou un refus. En est-il de même en Allemagne ? Il faudrait connaître le chiffre des demandes d’asile déposées pendant l’année en cours.

    • Troisième commentaire :

      ‘The data shared with EASO by the EU+ countries are provisional and unvalidated, and therefore may differ from validated data submitted to Eurostat (according to Regulation (EC) No 862/2007). In line with the dissemination guide on EPS data, EASO cannot publish data disaggregated per EU+ country.’

    • 4e commentaire :

      j’ai regardé les tableaux d’Eurostat, on y trouve le nombre de demandeurs d’asile (une famille compte pour 1) sur 7 mois (la France n’a pas donné les deux derniers mois) :
      Allemagne : 83 000
      France : 59 000
      Ce sont bien des premières demandes, pas la totalité des demandes déposées l’an dernier encore en cours d’examen.

    • 5e commentaire :

      Cette question des statistiques européennes est un vrai casse-tête…
      Pour ce que j’ai compris, le souci est déjà que les différentes sources de chiffres ne partent pas tous des mêmes critères : avec ou sans les mineurs accompagnants, primo-demandeurs ou pas, etc.
      Et pour couronner le tout, certains pays, dont la France, ne donneraient pas forcément les bons chiffres à Eurostat…

      Par exemple, ici : https://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/show.do?dataset=migr_asyappctzm&lang=en
      Si j’ai bien compris ce que m’a dit la Cimade, les chiffres seraient faussés parce que tous les pays, sauf la France et la Roumanie, fournissent à Eurostat le nombre d’enregistrement de demande d’asile, Y COMPRIS les demandes d’asile en procédure Dublin.
      Donc les chiffres de la France seraient faussement diminués.

      On peut avoir les bons chiffres via les stats de l’OFII, qui les diffusent maintenant mensuellement.

      Mais est-ce vraiment juste de comptabiliser les demandes d’asile Dublin dedans ?
      Il me semble que non, justement… parce qu’une personne en Dublin passe souvent ensuite en procédure normale après quelques mois ou années, donc elle va être comptabilisé 2 fois.

      Il me semble que le plus juste serait de ne comptabiliser que les demandes d’asile normales et accélérées, en enlevant les dublin.
      Mais pour avoir ce chiffre, il faudrait prendre les stats globales et en retrancher les requêtes de prise ou reprise en charge.
      Mais pour ces requêtes, il n’y à pas, sur Eurostat, de stats mensuelles, à ma connaissance.
      Les chiffres 2019 ne seront connus que début 2020.
      Donc pour l’instant, on parle plus ou moins dans le vide…

    • 6e commentaire, de Vivre Ensemble :

      En ce qui concerne les demandes d’asile et les « cas Dublin », dans la mesure où une personne dépose une demande d’asile en France, il me semble que les Etats doivent doit l’enregistrer comme telle. C’est l’Etat qui choisit ensuite de rejeter sa demande au prétexte du Règlement de Dublin (elle peut parfaitement décider d’examiner sa demande dans le cadre d’une procédure nationale). Normalement, Eurostat fixe les règles à suivre par les Etats en ce qui concerne les données à lui transmettre.

      C’est d’ailleurs dans les données relatives aux décisions, à savoir dans le calcul du taux de protection accordés par les Etats européens, qu’Eurostat a inscrit comme règle de ne pas compter les personnes relevant du règlement Dublin, pour éviter justement le double comptage :
      Eurostat indique : “Since reference year 2014, asylum applicants rejected on the basis that another EU Member State accepted responsibility to examine their asylum application under ’Dublin’ Regulation No 604/2013 are not included in data on negative decisions. This has lowered the number of rejections. Consequently, the proportion of positive decisions in the total number of first instance decisions is estimated to have increased by around 5 percentage points.” Référence : “Statistics Explained, Final decisions taken in appeal, note 3″ (https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Asylum_statistics#cite_ref-3, consulté la dernière fois le 27.07.18)

      J’avais écris un décryptage sur cette question concernant la Suisse, car celle-ci « camouflait » dans ces décisions celles relevant de Dublin malgré les directives eurostat pour faire baisser son taux de décisions positives. Et notre intervention a conduit Eurostat à demander aux autorités suisses de corriger leurs données. Lors de notre analyse, nous avions pu mesurer l’absence de contrôle « qualité » par Eurostat des données transmises par les Etats, Eurostat nous indiquant avoir une marge de manoeuvre restreinte en la matière : ce n’est que lorsque nous avions obtenu la confirmation de l’agence suisse écrite noir sur blanc qu’Eurostat s’était bougée… Bref, je pense que dans chaque Etat, il devrait y avoir un regard critique sur la façon dont les chiffres sont transmis à Eurostat.

      Voici le lien vers les décryptages statistiques publiés par Vivre Ensemble :

      - Statistiques | En Suisse, quelle reconnaissance du besoin de protection en 2017 ? https://asile.ch/2018/08/20/statistiques-en-2017-quelle-reconnaissance-du-besoin-de-protection-en-suisse
      - Carte | La loterie de l’asile 2017 https://asile.ch/2018/07/25/carte-la-loterie-de-lasile-2017
      - Statistiques : À quoi servent-elles ? https://asile.ch/2017/08/08/decryptage-statistiques-a-quoi-servent
      - Eurostat et statistiques suisses : brouillage de pistes https://asile.ch/2017/08/09/eurostat-statistiques-suisses-brouillage-de-pistes

      A noter aussi que l’association ECRE fait aussi un travail critique à l’échelle européenne (voir ECRE, « Making asylum numbers count », Policy note #10, janvier 2018. ) Peut-être ont-ils aussi un point-de-vue sur la question.

    • Demandes d’asile : #Eurostat épingle la France pour avoir tronqué des statistiques

      En contradiction avec les consignes de l’office statistique européen, la France ne comptabilise pas dans les données qu’elle a transmises les demandeurs d’asile sous procédure de #Dublin. Ce qui a pour effet de minorer les chiffres.
      La France priée de corriger sa copie. Selon nos informations, Eurostat a récemment pris contact avec les autorités françaises, en raison de statistiques tronquées fournies par Paris quant au nombre de demandeurs d’asile. L’office statistique européen s’est en effet rendu compte que la France, depuis plusieurs années, ne comptabilisait pas dans ses chiffres les demandeurs sous procédure de Dublin (personnes demandant l’asile mais qui doivent en théorie être prises en charge par le pays dans lequel elles sont entrées dans l’UE). Ce qui a pour effet de minorer chaque mois de plusieurs milliers de demandeurs, et de biaiser toute comparaison. Ce qui est pourtant l’objet d’Eurostat.

      https://www.liberation.fr/checknews/2020/01/20/demandes-d-asile-eurostat-epingle-la-france-pour-avoir-tronque-des-statis
      #paywall

  • La #France débordée par les demandes d’asile

    Le nombre de dossiers présentés a augmenté de plus de 17 % depuis janvier. L’opposition dénonce le dévoiement d’un système initialement destiné à accueillir les personnes persécutées dans leur pays.

    Dure rentrée sur le front de l’immigration. La pression au guichet de l’asile en France a augmenté de près de plus 17 % sur les sept premiers mois de l’année, comparés à la même période de 2017. Pas moins de 67.306 dossiers ont ainsi été présentés à l’Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) depuis le 1er janvier.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/08/29/01016-20180829ARTFIG00233-la-france-debordee-par-les-demandes-d-asile.php
    #statistiques #asile #réfugiés #préjugés #invasion #afflux

    Outre ces magnifiques chiffres (argghhh), j’adore le début du chapeau : « EXCLUSIF » !!!

    • Je trouve cette stratégie bien xénophobe et hypocrite, le figaro voudrait faire croire qu’il y a une hausse extraordinaire des demandes et que pour 70000 dossiers (c’est rien), l’administration Française va se noyer dans ses propres paperasses. Si il n’y a plus personnes pour répondre aux demandes c’est aussi que les politiques et le figaro veulent la mort des fonctionnaires.

      Rien que pour faire un passeport français après 6 semaines d’attente pour le rdv de ce matin il faut encore ajouter 8 semaines de fabrication ce qui mène donc à 3 mois le délai d’obtention du dit passeport. Imagine quand tu as même pas encore de titre de séjour …

    • Ne pas diffuser la propagande xénophobe et mensongère du Figaro sans contrepoint :

      La France prend elle vraiment sa part de l’accueil des migrants ?
      Parmi les riches pays européens, la France est 26ème sur 28 pays pour le taux d’accueil des réfugiés.

      https://www.euractiv.fr/section/monde/news/la-france-%e2%80%89prend-elle-vraiment-sa-part%e2%80%89-de-migrants%e2%80%8

      En plus les pays riches comme l’Europe reçoivent très peu de migrants qui sont essentiellement accueillis dans les pays pauvres. Voir message suivant.

      #migration #migrants #Union-européenne

    • Vous pouvez aussi regarder la « loterie de l’asile », carte de @reka publiée dans Vivre Ensemble :


      https://asile.ch/2018/07/25/carte-la-loterie-de-lasile-2017

      Ce % très bas de reconnaissance de la France s’explique aussi en partie par l’origine des demandeurs d’asile, qui ne proviennent en majorité pas de pays pour lequel l’asile est reconnu, hélas (notamment pays ouest-africains).

    • @aude_v il y a beaucoup de matériel sur seenthis sur le sujet, il faut un peu chercher avec les mots-clé afflux, préjugés, mythe, invasion, migrations...

    • « La France est le pays qui accueille le plus de réfugiés » dixit Wauquiez. Vrai ou faux ?

      Bonjour,

      Jeudi 27 septembre, c’était la rentrée de L’Emission Politique, sur France 2. Le Premier ministre Edouard Philippe était confronté au président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez. Et quand le sujet des migrations et des demandeurs d’asile arrivent sur la table, il commet plusieurs erreurs de chiffres.

      La France est le pays de l’Union européenne qui maîtrise le moins bien sa politique migratoire. Prenons un exemple très simple, ce n’est pas une question de croyance, c’est une question de chiffres : c’est la France aujourd’hui qui est un des pays de l’Europe qui accueille le plus de réfugiés. C’est pas l’Italie, c’est pas l’Autriche, c’est pas l’Espagne, c’est pas le Portugal, c’est pas la Pologne.

      Relancé pour plus de précisions, Wauquiez explique qu’il parle de « ceux qui demandent le droit d’asile ».

      En quelques instants, le président de la région Rhône-Alpes, en plus de balancer une intox, mélange migrants, demandeurs d’asile et réfugiés. CheckNews fait le point (et les comptes).
      Un demandeur d’asile n’est pas un réfugié…

      Nous utiliserons ici (comme nous l’avions fait précédemment) les chiffres d’Eurostat, l’organisme statistique de l’Union européenne. Mais avant d’en venir aux chiffres, regardons les définitions des concepts que Wauquiez mélange.

      Selon Eurostat, « un immigrant est une personne qui vient ou revient de l’étranger pour établir sa résidence dans un pays donné pendant un certain temps, après avoir eu précédemment sa résidence habituelle dans un autre pays. » Pour comparer les politiques migratoires européennes, nous avons observé le nombre de titres de séjour délivrés par les pays à des personnes qui ne sont pas citoyennes européennes.

      Un demandeur d’asile est une personne qui a engagé des procédures pour obtenir une protection internationale. En France, c’est à l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides, l’OFPRA, que les demandeurs d’asile déposent leur demande. Il n’est pas « réfugié », au sens administratif.

      Au terme de la procédure administrative, le demandeur peut se voir, ou non, accorder un statut de réfugié, une protection subsidiaire, ou une protection pour des raisons humanitaires. Pour quantifier ces populations, on regarde le nombre de protections accordées.
      Faux dans l’absolu… et en relatif

      Puisque Laurent Wauquiez parle d’abord de contrôle des flux migratoires au sens large, regardons d’abord le nombre global de titre de séjours accordés.

      Dans l’absolu, en 2017, la France est le quatrième pays de l’UE qui accorde le plus de titres de séjours, derrière la Pologne (qui a notamment enregistré un afflux de travailleurs ukrainiens, fuyant le conflit avec la Russie), l’Allemagne et le Royaume-Uni.

      Mais donner des chiffres en valeur absolue n’a guère de sens sans les rapporter à la population totale. Ce serait comme comparer le nombre de chômeurs de pays de taille différente plutôt que de comparer les taux de chômage.

      Si on rapporte donc le nombre de titres de séjours à la population des pays de l’UE au 1er janvier 2017, la France se situe… à la 17e place. Difficile, donc de dire qu’elle est le pays qui « maîtrise le moins » sa politique migratoire, comme le fait Wauquiez.

      Procédons à la même comparaison à propos des demandeurs d’asile. Dans l’absolu, la France est le troisième pays à recevoir le plus de demandes, derrière l’Italie et l’Allemagne. Mais encore une fois, si l’on rapporte le nombre de demandes d’asile à la population, la France est… dixième. Pour 100 habitants au 1er janvier 2017, la France a reçu, sur l’année, 0,15 demande d’asile. La moyenne de l’UE est à 0,23.

      En moyenne, par rapport à sa population, la France accorde deux fois moins de protections ses voisins

      Enfin, la déclaration de Laurent Wauquiez ne se vérifie pas plus à propos des réfugiés. Certes, est la France est le deuxième pays qui a accordé le plus de protection en 2017 : plus de 40 000. L’Allemagne, largement en tête, en a elle accordé plus de 320 000.

      Mais une lecture de ce chiffre rapportée à la population donne un tout autre classement. Relativement à sa population, l’Allemagne reste en tête, légèrement devant l’Autriche. Pour 100 habitants, l’Allemagne a accordé une protection à 0,39 personne, contre 0,06 pour la France. La moyenne européenne est deux fois plus élevée : 0,12.

      La France est le neuvième pays de l’UE à accorder le plus de protections, relativement à sa population. Elle est bien loin de mener le classement, comme le dit le président de la région Rhône-Alpes.
      Wauquiez s’est aussi trompé sur l’immigration économique en France

      Lors de son face-à-face avec le Premier ministre dans l’émission, Laurent Wauquiez – qui était pourtant arrivé avec force fiches sur le sujet migratoire — s’est également trompé sur le nombre d’immigrés pour motif économique reçus par la France en 2017. Le patron des Républicains a évoqué le chiffre de 80 000. C’est trois fois plus que la réalité (un peu plus de 27 000).


      https://www.liberation.fr/checknews/2018/09/28/la-france-est-le-pays-qui-accueille-le-plus-de-refugies-dixit-wauquiez-vr

  • Carte | La loterie de l’asile 2017 - asile.ch
    https://asile.ch/2018/07/25/carte-la-loterie-de-lasile-2017

    De 9% à 89%. La probabilité d’obtenir une protection internationale varie du tout au tout selon que l’examen des motifs de fuite est fait par la Tchèquie, la Pologne, la France, l’Espagne, l’Irlande ou la Suisse. Nous publions la carte actualisée de cette loterie de l’asile, réalisée par le cartographe Philippe Rekacewicz à partir des données Eurostat pour 2017.

    On remarque un taux de reconnaissance de statut de la part de la France parmi les plus bas des pays étudiés ... Et ça n’ira pas en s’améliorant avec la nouvelle loi

  • Carte | La loterie de l’asile 2017
    https://asile.ch/2018/07/25/carte-la-loterie-de-lasile-2017

    L’asile, une loterie ? De 9% à 89%. La probabilité d’obtenir une protection internationale varie du tout au tout selon que l’examen des motifs de fuite est fait par la Tchèquie, la Pologne, la France, l’Espagne, l’Irlande ou la Suisse. Nous publions la carte actualisée de cette loterie de l’asile, réalisée par le cartographe Philippe Rekacewicz […]