Nouvel article reprenant la même base et complété par les déclarations des officiels vénézuéliens
Guillemets dans le titre, pas toujours dans le corps.
Venezuela : ce que l’on sait de l’« attentat » qui a visé Nicolas Maduro
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Deux explosions, sept blessés, six arrestations : voilà ce que l’on sait, sur la base des déclarations des autorités vénézuéliennes, de l’attentat qui aurait visé samedi le président Nicolas Maduro avec des drones chargés d’explosif. Une version sur laquelle planent de nombreux doutes.
Le ministre de l’intérieur et de la justice Nestor Reverol a confirmé dimanche que l’« attentat » supposé contre le chef de l’Etat a été commis avec deux drones chargés chacun avec un kilo de C4, un puissant explosif militaire, capable, selon lui, de « faire des dégâts dans un rayon d’environ 50 mètres ».
L’un des drones a survolé la tribune présidentielle mais a été perturbé par un système de brouillage et est allé exploser « hors du périmètre prévu », a déclaré M. Reverol. Le contrôle du second drone a été perdu et il a explosé contre un bâtiment situé non loin du lieu où se déroulait la parade militaire au cours de laquelle les faits ont eu lieu, a-t-il ajouté.
Sur des photos de l’AFP, on peut voir un immeuble à proximité du défilé dont la façade est noircie par ce qui semble être une explosion.
Les forces de sécurité inspectent un immeuble sur laquelle on voit des traces d’explosion, le 4 août à Caracas.
JUAN BARRETO / AFP« J’ai pu observer comment le drone qui filmait la cérémonie a explosé », a déclaré samedi soir le procureur général Tarek William Saab sur CNN en espagnol, contredisant le ministre de l’intérieur qui a affirmé que les deux engins étaient pilotés par des « terroristes ».
Dans l’intertitre, la revendication devient mystérieuse et toujours la même curiosité (ça, c’est de moi) : le tweet reproduit qui revendique explicitement et décrit l’action (en espagnol) n’est pas traduit, c’est celui qui donne les motifs qui l’est…
Une mystérieuse revendication
Un mystérieux groupe rebelle qui serait composé de civils et de militaires a revendiqué l’action, dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
« Nous ne pouvons pas tolérer que la population soit affamée, que les malades n’aient pas de médicaments, que la monnaie n’ait plus de valeur, que le système éducatif n’enseigne plus rien et ne fasse qu’endoctriner avec le communisme », assure ce texte, signé du « Mouvement national des soldats en chemise », jusque-là inconnu.