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  • La France fragmentée par la tribu arabo-musulmane, délit de fuite à l’hôpital de la Pitié - Télévision - Télérama.fr

    https://www.telerama.fr/television/la-france-fragmentee-par-la-tribu-arabo-musulmane,-delit-de-fuite-a-lhopita

    Le naufrage.

    « Christophe Castaner a dit une bêtise, convient Roselyne Bachelot, mais la mousse qui a été faite autour de ça est hors de proportion. » « Exact, réplique son adversaire, #Daniel_Cohn-Bendit. Il faut raisonner. La raison est simple, les manifestants qui veulent la violence, je connais ça de ma jeunesse, c’est : action, provocation, répression, mobilisation. On provoque la répression, on dit “Ouh la la, on nous tape dessus” et on essaie d’avoir une plus grande mobilisation. » Je comprends mieux : les manifestants se sont réfugiés à la Pitié-Salpêtrière exprès pour provoquer leur répression par les forces de l’ordre et ainsi stimuler la mobilisation. « Il y a des violents qui veulent la violence. » Et qui attaquent les hôpitaux pour ensuite se poser en victimes.

  • “Comme un bruit qui court” : la fin d’une émission trop militante pour France Inter ? - Radio - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/radio/comme-un-bruit-qui-court-la-fin-dune-emission-qui-fait-tache-sur-france-int

    L’émission magazine de France Inter consacrée aux luttes sociales, héritière de la mythique “Là-bas si j’y suis”, de Daniel Mermet, pourrait ne pas être reconduite à la rentrée. Son coût de production est jugé trop onéreux au regard des audiences. Et si c’était plutôt son “militantisme” qui gênait la direction ?

  • BD : 1789, la Révolution vue par Florent Grouazel et Younn Locard, une fresque colossale 
    https://www.telerama.fr/livre/bd-1789,-la-revolution-vue-par-florent-grouazel-et-younn-locard,-une-fresqu

    Florent Grouazel et Younn Locard : « On entre à l’Assemblée nationale, à l’époque située à Versailles, avec Abel, un Breton qui vient d’arriver à Paris et a rejoint son frère, député du tiers état. Il assiste aux états généraux et s’ennuie ferme en écoutant les discours des orateurs. Son voisin explique à la ronde (et aux lecteurs) ce qui se passe. A la fin de la page, Mirabeau, star de l’époque, s’exprime. Mais n’impressionne pas Abel… Nous avons choisi de laisser les discours tenus dans le flou ; il faut dire que les questions politiques de l’époque pouvaient être assez barbantes. Nous avons vu la pièce Ça ira (1) Fin de Louis, de Joël Pommerat, en écrivant Révolution. Il a très bien fait le boulot concernant l’Assemblée nationale : son théâtre met parfaitement en scène les discours.

    Pièce magistrale, faculté de mettre en scène des discussions politiques a priori laborieuses les rendant passionnantes et haletantes. Les 4h30 passent crème. @Lucile en parle mieux que moi ici :
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-dispute/spectacle-vivant-ca-ira-1-fin-de-louis-nobody

    En bande dessinée, c’est plus compliqué, ça fait des tartines de texte peu évidentes à lire… On a donc préféré s’intéresser à ce qui se passe à l’extérieur, et plus particulièrement dans la tête des Parisiens à ce moment-clé.

    Nous avons travaillé à quatre mains, aussi bien pour le scénario que le dessin. D’abord en discutant beaucoup, puis en écrivant et en préparant de petits storyboards de plus en plus détaillés. Nous nous sommes ensuite réparti les chapitres, que nous dessinions chacun en alternance. Il est peu courant, dans une même bande dessinée, d’avoir plusieurs styles graphiques différents, et cela nous plaisait bien – même s’il y a toujours un risque que ça déstabilise les lecteurs. Nous avons beaucoup travaillé l’apparence des personnages principaux, afin qu’on les reconnaisse facilement. Nous avons utilisé du papier, des plumes, de l’encre de Chine… et beaucoup de Blanco ! Les couleurs, simples, épurées, ont été réalisées à l’ordinateur. »

    Faudrait ajouter le petit livre (par la taille) de Vuillard, 14 Juillet, que je conseille à tout le monde.

  • A voir sur Télérama.fr : “Retour à Kigali”, un documentaire implacable sur le génocide au Rwanda - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/a-voir-sur-telerama.fr-retour-a-kigali,-un-documentaire-implacable-sur-le-g

    Vingt-cinq ans après le génocide au Rwanda, de quoi la France est-elle responsable ? Réponse implacable de Jean-Christophe Klotz dans ce documentaire à découvrir en avant-première de sa diffusion sur France 3 jeudi 25 avril, à 23h30.

    #rwanda #génocide

  • #Sexisme dans la musique : plus de 1 000 femmes disent stop - Le monde bouge - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/monde/sexisme-dans-la-musique-pres-de-700-femmes-disent-stop,n6210958.php

    Alors que “Télérama” publie cette semaine une enquête sur le sexisme dans l’industrie musicale, plus de 1 200 professionnelles du secteur signent un manifeste, le F.E.M.M (pour “Femmes Engagées des Métiers de la Musique”) qui appelle au changement des mentalités et des pratiques. Du jamais vu. Parmi les signataires : Jeanne Added, Clara Luciani, le duo Brigitte, Fishbach, La Grande Sophie, Camélia Jordana, la DJ Chloé, Chris(tine and the Queens), Zazie, Barbara Carlotti, Miss Kittin, Claire Diterzi, Pomme, Jeanne Cherhal, Elodie Frégé, Sandra Nkaké…

    #viol #harcèlement_sexuel

  • Semaine internationale de la rébellion
    Face au militantisme, “nous sommes revenus à un système de répression des années 1960 et 1970”

    Lycéens fichés S, écolos entendus par la police, Gilets jaunes renvoyés en correctionnelle : Vanessa Codaccioni explique comment l’#antiterrorisme a contaminé l’appareil répressif. Et comment la France a fait un bond de 40 ans en arrière.

    La chercheuse en sciences politiques Vanessa Codaccioni s’inquiète de la #criminalisation croissante du #militantisme. En refusant la #politisation des mouvements de #contestation, le pouvoir va jusqu’à les assimiler à du #terrorisme. Suite et fin de notre série d’articles consacrée à la Semaine internationale de la rébellion qui se déroule du 12 au 19 avril.

    https://www.telerama.fr/idees/face-au-militantisme,-nous-sommes-revenus-a-un-systeme-de-repression-des-an


    illustration photo : Abdulmonam Eassa/AFP : Manifestation des Gilets jaunes, à Paris, le 1er décembre 2018.

    En quatre mois de mobilisation des Gilets jaunes, 8 645 personnes ont été placées en garde à vue, 2 000 ont été condamnées, et 1 800 sont en attente de jugement. A titre de comparaison, environ 11 000 individus avaient été arrêtés pendant les grèves de mineurs sous Thatcher entre 1984 et 1985. Ce qui est inédit, c’est ce niveau de contestation politique, ou la vigueur de la punition ?

    /.../

    ++ SEMAINE DE LA REBELLION, MODE D’EMPLOI
    C’est quoi : la Semaine internationale de la rébellion a été lancée par Extinction Rebellion, https://extinctionrebellion.fr, un mouvement né en Angleterre en octobre 2018 et qui depuis essaime dans de nombreux pays – parmi lesquels la France, l’Italie, l’Allemagne et les Etats-Unis. L’idée : mener des actions de #désobéissance civile non-violente afin d’intensifier la protestation contre l’inaction politique en matière de lutte contre le changement climatique et la disparition des espèces. D’autres organisations environnementales ont annoncé qu’elles participeraient à cette semaine internationale de la rébellion.
    C’est quand : la semaine internationale de la rébellion se déroule du 12 au 19 avril.
    Quelles actions : Impossible de tenir un agenda précis. Car si certains collectifs communiquent depuis plusieurs semaines sur leurs prochaines actions pour s’assurer une médiatisation maximale, d’autres cultivent au contraire le secret, afin d’amplifier l’effet de surprise.
    En France, citons une « action contre l’industrie du textile et la fast fashion » menée par #Extinction #Rebellion, qui s’est déroulée le vendredi 12 avril. Et « bloquons la République des pollueurs », une action en Ile-de-France organisée par les Amis de la Terre, ANV-COP21 et Greenpeace. Des actions de « swarming » (blocages éphémères de la circulation) sont annoncées à travers le monde…
    Marc Belpois

    #répression

  • Pour le philosophe Serge Audier, la gauche n’est pas très écolo - Idées - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/idees/pour-le-philosophe-serge-audier,-la-gauche-nest-pas-tres-ecolo,n6141758.php

    Dans “L’âge productiviste”, le philosophe Serge Audier montre que la gauche, pourtant porteuse d’un projet alternatif au capitalisme, ne s’est pas souciée d’écologie. Parce qu’elle est depuis toujours fascinée par le productivisme.

    L’écologie, ses occasions perdues, ses virages manqués… En dépit de quelques éclairs de lucidité de penseurs politiques pour la plupart oubliés, le culte de la production et de la croissance industrielle a toujours pris le dessus sur le souci écologique, y compris dans le camp progressiste. La gauche, notamment, en intériorisant l’apologie de l’industrialisme capitaliste, a montré son incapacité à inventer un imaginaire politique propre, opposé à ce productivisme. Dans L’Age productiviste, une nouvelle somme historique érudite qui prolonge La Société écologique et ses ennemis, le philosophe Serge Audier explore de fond en comble les logiciels anti-écologiques de la gauche et de la droite modernes, du début du xixe siècle à nos jours. Et dessine la généalogie d’une impuissance générale aujourd’hui dénoncée, mais favorisée par la résistance tenace d’un productivisme atavique.

    En tant qu’historien des idées politiques, quelle approche spécifique défendez-vous sur le péril écologique ?
    On parle généralement du péril écologique d’un point de vue scientifique, climatologique ou éthique ; on envisage des pratiques alternatives. La tendance dominante me semble manquer d’un questionnement politique et idéologique. J’ai voulu le réhabiliter pour comprendre les sources, toujours actives, de la crise écologique — à droite, bien sûr, mais aussi à gauche. Mon précédent livre, La Société écologique et ses ennemis, montrait que, dès le début du xixe siècle, bien des penseurs avaient vu la gravité des problèmes écologiques. Cette approche articulait déjà une critique à la fois sociale, écologique et même esthétique. Mais une hégémonie industrialiste et productiviste s’est imposée jusque dans le camp progressiste. Elle a pris le dessus sur le souci écologique. C’est au fond l’histoire d’une défaite politique et idéologique que je raconte : des voies alternatives ont existé, mais elles ont été piétinées et oubliées par le récit dominant.

    La critique écologiste est longtemps restée indexée à une critique radicale de la modernité. Etait-ce le cas chez les précurseurs de l’écologie politique ?
    La critique de l’industrialisme va effectivement souvent de pair avec un procès généralisé de la modernité, y compris du rationalisme et des droits de l’Homme. Mais toutes les figures conscientes de la crise écologique n’appartenaient pas à une nébuleuse anti-moderne, anti-Lumières ou anti-libérale. On trouve ainsi une grande sensibilité à la question chez le philosophe utilitariste et libéral John Stuart Mill, qui anticipe la problématique de la décroissance. La critique anti-industrielle a certes été portée par des courants conservateurs, mais aussi par des courants rationalistes héritiers des Lumières. Pensons à Franz Schrader, géographe qui opposait aux folies destructrices de l’âge industriel la préservation rationnelle des forêts vierges, ou encore à Edmond Perrier, pilier du Muséum d’histoire naturelle, qui prévoyait l’épuisement des ressources, lui aussi dès le début du xxe siècle. Les anarchistes, comme Elisée Reclus, développèrent également une critique écologique de l’industrialisme au nom de la liberté, mais aussi de la rationalité scientifique.

    Comment comprendre l’incapacité de la gauche à prendre au sérieux le péril écologique, alors même qu’elle prétend favoriser le progrès ?
    Etant porteuse d’une critique du capitalisme et d’un projet alternatif, la gauche aurait dû en effet prendre davantage en charge le péril écologique. Or elle l’a fait mal, peu ou pas du tout. Le culte des forces productives fut un facteur décisif. Si le communisme s’est montré si attrayant, c’est aussi parce qu’une large partie de la gauche avait intériorisé cet impératif de développement scientifique et industriel. Ce qui confirme d’ailleurs que le productivisme n’est pas intrinsèquement lié au « libéralisme ».

    Pourquoi l’écologie politique est-elle toujours restée minoritaire dans le logiciel de la gauche socialiste ?
    Le pôle écologique est presque partout resté dominé, même après la prise de conscience des années 1970. On ne peut l’expliquer seulement par certains travers du mouvement écologique. Il y a certes une tendance écologique dans la « deuxième gauche » des années 1970, mais dès que celle-ci se « normalise », au début des années 1980, cette orientation s’étiole. Même après l’effondrement du communisme, si fortement anti-écologique, persiste l’hégémonie des figures diverses du productivisme, depuis le productivisme souverainiste jusqu’à celui du centre-gauche « social-libéral » qui, épousant les mutations du capitalisme et de la mondialisation, a encore pour horizon la relance de la croissance. Tout cela me semble remonter à une fascination compréhensible pour la société industrielle, facteur de progrès, d’abondance et d’emploi. On peut la repérer même dans le socialisme originaire, divisé par des tendances contradictoires. Les milieux fouriéristes et anarchistes avaient certes esquissé une sorte de ­socialisme jardinier qui entendait se ­réconcilier avec la nature. Mais, à côté de ce socialisme naturaliste, s’imposait un autre pré-socialisme, venu du comte de Saint-Simon, fasciné par l’industrie, les ingénieurs et la science, qui a inventé le néologisme « industrialisme ». Le saint-simonisme a exercé une influence colossale dans l’histoire de la gauche, en posant que l’avenir du monde appartient aux industriels. On trouve là également une des sources aussi bien du marxisme dogmatique que du discours technocratique. L’imaginaire dominant de gauche a été « phagocité » par cette vision saint-simonienne, elle-même dominée par une apologie diffuse de l’industrialisme capitaliste. L’histoire de la gauche, même anticapitaliste — et même marxiste ! — a été marquée par une intériorisation de la nécessité historique du capitalisme industriel, et de l’apport grandiose de ce dernier, tout en le condamnant plus ou moins. A cet égard, cette histoire est aussi celle d’une impuissance à développer un imaginaire propre.

    Quid de la tradition libérale et de l’histoire de la droite sur cette question ?
    Le libéralisme en soi n’est pas de droite ou de gauche. Et, à partir du XIXe siècle, il ne célèbre pas toujours l’industrialisme — Tocqueville s’en méfiait. Reste que la tendance à cette célébration est majoritaire à droite depuis Benjamin Constant, qui construit un discours apologétique du progrès industriel, foyer de liberté et de prospérité. Et puis se constitue l’école d’économie politique, autour de figures comme Vilfredo Pareto, qui détestait les critiques écologiques et esthétiques du capitalisme. On retrouve cette tendance dans le néo-libéralisme contemporain.

    Des « brèches » écologiques ont pourtant aussi existé à droite…
    Une certaine critique, de droite et antilibérale, du capitalisme industriel, a pu revêtir une portée écologique jusqu’à nos jours. Cette tendance « verte » est présente dans la mouvance conservatrice réactionnaire, dans la « Révolution conservatrice » sous l’Allemagne de Weimar, voire dans le fascisme et le nazisme. Avant d’être avancée par le pape François, la formule de « l’écologie intégrale », qui relie la question écologique et la question sociale, fut lancée par Alain de Benoist, le père de la « Nouvelle Droite ». Le pôle conservateur a également développé dès les années 1930 une dénonciation du productivisme, du taylorisme et du fordisme, comblant le vide de la gauche. Le fait même que cette critique passe alors à droite contribue d’ailleurs à la décrédibiliser auprès des progressistes. Même le néolibéralisme fut clivé à l’origine, dans les années 1930 : une sensibilité à la destruction industrielle de la nature y existe, mais ce pôle, minoritaire, sera, toujours plus, dominé par un pôle anti-écologique et climato-sceptique.

    Pourquoi la plupart des grands intellectuels du xxe siècle en France ont-ils négligé la question écologique ?
    L’existentialisme et le structuralisme y furent indifférents. Sartre et Beauvoir sont des philosophes de la liberté du sujet. Ils refusent toute idée d’« essence » humaine et la nature n’est pas un principe explicatif ni un objet autonome dans leur pensée de la liberté. La seconde dira même que la nature est « de droite ». Si la vague structuraliste, et « post-structuraliste », déboulonna ensuite cette approche « humaniste », elle n’en resta pas moins largement aveugle, elle aussi, à la question de la nature. Michel Foucault n’y prêta aucune attention sérieuse, tant il se méfiait des discours « naturalisant » les institutions et les individus. Plus tard, son adversaire de toujours, Marcel Gauchet, couvrira de sarcasmes les écologistes. Il y eut bien sûr des exceptions, en particulier Claude Lévi-Strauss. Mais ce sont surtout des voix ultra minoritaires qui transmirent la flamme écologique. Ainsi de Jacques Ellul et Bernard Charbonneau, amoureux de la nature et critiques de la « méga-­machine » technologique. Après une longue traversée du désert, ils ont influencé l’écologie politique naissante. André Gorz ou Serge Moscovici furent d’autres exceptions, soucieux de la manière dont le capitalisme appuyé par l’Etat privait les individus du contrôle de leur propre vie et de leur milieu vital.

    Peut-on enfin envisager la possibilité d’une sortie de cet âge productiviste ?
    Le capitalisme a muté. Mais la droite, comme l’extrême droite, entretient le credo de la croissance à tout prix et le déni de la crise écologique. Et, à gauche, on est dans un entre-deux indécis. Le populisme de gauche, incarné par Jean-Luc Mélenchon, se réclame d’un « éco-socialisme », mais l’ambiguïté demeure, car en privilégiant le thème du clivage entre le peuple et les élites, il tend à gommer l’urgence écologique. Une autre gauche, portée notamment par Benoît Hamon, a compris que le ­logiciel productiviste était une impasse ; elle cherche du côté de l’allocation universelle ou d’un modèle éco­logiquement soutenable, mais peine à construire un discours cohérent et à trouver une base sociale.

    Le modèle « éco-républicaniste » que vous défendez peut-il nous sauver du péril écologique ?
    Je parle moins de modèles que de rapprochements politiques possibles, entre le libéralisme, le conservatisme, l’anarchisme, le féminisme, le socialisme ou le républicanisme. La tradition républicaine telle que je la conçois est une philosophie de la vie civique, fondée sur une conception de l’homme comme citoyen plus que comme producteur et consommateur. Or la crise écologique est aussi liée à une crise civique, à une vision étriquée de la liberté, celle des entreprises et des consommateurs. Corrélativement, la tradition républicaine est hantée par l’impératif du bien commun et de l’intérêt général — d’où aussi sa philosophie du service public. Et l’intérêt général a une dimension intergénérationnelle, il se déploie dans l’horizon du temps. Cette exigence de solidarité entre les générations est au cœur de la philosophie ­républicaine comme de l’écologie politique. Elle ne se fera pas sans d’âpres luttes.

    #Ecologie_politique #Gauche #Serge_Audier #Communs

  • A voir en avant-première sur Télérama, “Rachel, l’autisme à l’épreuve de la justice” - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/a-voir-sur-telerama,-rachel,-lautisme-a-lepreuve-de-la-justice,n6199111.php

    Quand le système institutionnel prive une mère modèle de ses enfants : le récit tragique des conséquences de la méconnaissance de l’autisme. Un documentaire à voir en avant-première sur Télérama.fr pendant 48h, jusqu’à samedi 6 avril, 20h30. [...]

    Documentaire de Marion Angelosanto (Fr, 2019), diffusé le 6 avril 2019 sur Public Sénat dans le cadre de la Journée mondiale de l’autisme et suivi d’un débat animé par Jérôme Chapuis. Ce débat réunira la réalisatrice Marion Angelosanto ; la déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme, Claire Compagnon ; le docteur Claire Bathélémy, pédopsychiatre au CHRU de Tours ; et Florent Chapel, co-président d’autisme info service.

    via @freakonometrics #autisme

  • A Nice, une manifestante blessée de son plein gré - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/a-nice,-une-manifestante-blessee-de-son-plein-gre,n6187177.php

    Revenons à la première partie de la brève d’Anne-Claire Coudray, un modèle de litote. « La femme de 73 ans blessée hier (…) a été bousculée alors que les policiers évacuaient une place interdite à la manifestation. » Les policiers « évacuaient » au lieu de « chargeaient ». La femme a été bousculée « alors que », coïncidence, les policiers chargeaient — les deux événements n’ont rien à voir.

    La présentatrice de BFMTV aussi sait euphémiser. « Des nouvelles de la militante altermondialiste blessée hier à Nice lors d’une charge de la police. » Une militante altermondialiste ? C’est louche. « Elle manifestait dans un périmètre interdit… » Elle l’a bien cherché. « … en marge de la manifestation des Gilets jaunes. » Notez comme les « incidents » se produisent toujours « en marge », jamais à l’intérieur / au cours / dans / pendant les manifestations.

    #médias

  • Le grand remplacement est en marche et l’absence de LBD est responsable du saccage des Champs-Elysées - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/le-grand-remplacement-est-en-marche-et-labsence-de-lbd-est-responsable-du-s

    Nathalie Saint-Cricq salue une Marine Le Pen “consensuelle”, David Pujadas laisse libre court à Robert Ménard pour soutenir la théorie du grand remplacement, un expert de BFMTV estime que les LBD sont trop dangereux pour les employer ailleurs que “dans les banlieues”… Nous sommes en France, en 2019. Bienvenue à la télé.

  • Plaidoyers pour la liberté de mutiler (le retour en grâce du LBD) - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/plaidoyers-pour-la-liberte-de-mutiler-(le-retour-en-grace-du-lbd),n6179103.

    Sur France 5, C à vous démarre avec l’image insoutenable d’un mannequin atrocement mutilé par des zadistes entraînés. Sous les yeux effrayés de Jean-Michel Aphatie, qui désigne les véritables responsables du fiasco de samedi : « La pression ignoble qu’ont fait peser tout un tas de gens, du Défenseur des droits à la commissaire de l’ONU sur les policiers, tous les relais qui ont dit que la police était répressive ont conduit la police à une espèce d’inhibition. » Si le store du Fouquet’s a cramé, c’est la faute à Michelle Bachelet et à Jacques Toubon. Il faudrait émettre un mandat d’arrêt international pour extrader la première et interpeller le second pour l’envoyer en comparution immédiate. Je suis sûr que, si on perquisitionnait sa voiture, on y trouverait un gilet jaune. Voire des boules de pétanque au fond du coffre. Et même un cric caché sous le tapis.

  • Encore un qui a lu nos grands intellectuels:
    https://actu.orange.fr/monde/un-extremiste-de-droite-tire-dans-deux-mosquees-neo-zeolandaises-49-mort

    Avant de passer à l’action, l’homme, qui se présente comme un blanc de la classe ouvrière aux bas revenus, a publié sur Twitter un « manifeste » raciste de 74 pages intitulé « Le grand remplacement », en référence à une théorie née en France et populaire dans les milieux d’extrême droite selon laquelle les "peuples européens" seraient « remplacés » par des populations non-européennes immigrées.

    • Sinon, se souvenir qu’avant le « Grand remplacement » de Renaud Camus, il y a eu l’« Eurabia » popularisé en Europe par Oriana Fallaci, reprenant le concept de Bat Ye’or. Concept lui-même dérivé de la « dhimmitude », de Bachir Gemayel, auquel le Nouvel obs tendait le crachoir en 1982 à ce sujet.

      Ça donne une nébuleuse reliant l’extrême-droite chrétienne libanaise, les propagandistes d’Israël, l’extrême-droite raciste (souvent antisémite) française et européenne, souvent derrière un alibi laïcard, tout ça dans un univers médiatique européen particulièrement complaisant avec tous ces complotismes islamophobes.

      Et en gros le même « arc » aux États-Unis, où il faut ajouter les fondamentalistes chrétiens, à la fois frénétiquement pro-israéliens et fondamentalement antisémites.

    • Les chrétiens du Liban, la dhimmitude, l’Eurabia, le marxisme culturel propogeant l’islamisation de l’Europe… toutes foutaises déjà présentes dans le « manifeste » de Breivik (2011) :
      https://seenthis.net/messages/28765

      Mais le nouveau « Manifeste » est beaucoup plus au ras des pâquerettes.

      Et en gros rien sur Israël (contrairement au manifeste Breivik), à part une mention :

      Were/are you an anti-semite?

      No. A jew living in israel is no enemy of mine, so long as they do not seek to subvert or harm my people.

    • @reka Puisque tu cites Millet, remarque qu’on est dans le même « arc » (caution intellectuelle et ancien de l’extrême-droite libanaise) :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Millet

      En 2012, il publie chez Pierre-Guillaume de Roux un essai intitulé Langue fantôme, suivi de Éloge littéraire d’Anders Breivik, dans lequel il s’en prend au multiculturalisme et à la perte de repères identitaires à l’origine, selon lui, du geste du tueur norvégien. Frappé par la « perfection formelle » des actes de Breivik, Richard Millet leur prête une « dimension littéraire » qui aurait été mal comprise et mal interprétée par la presse : d’après lui, seule une littérature qui ose s’intéresser à la question du mal est valable à une époque où le divertissement domine, et donc l’insignifiance. Tout en condamnant les actes d’Anders Breivik, Richard Millet affirme qu’il est « sans doute ce que méritait la Norvège et ce qui attend nos sociétés qui ne cessent de s’aveugler » sur « les ravages du multiculturalisme », « l’islamisation de l’Europe » et son renoncement à « l’affirmation de ses racines chrétiennes ». Richard Millet considère Anders Breivik comme « tout à la fois bourreau et victime ». Il assimile ce massacre à un nouveau symptôme de l’échec de la littérature, supplantée par le fusil d’assaut.

      À bonne école :

      Il participe à la guerre du Liban en 1975-1976 en tant que volontaire auprès de la communauté chrétienne, plus particulièrement au sein des Phalanges libanaises.

    • Et ça n’a pas traîné : sur RMC (via Arrêts sur image), Olivier Truchot, Elizabeth Lévy, Gilles-William Goldnadel s’inquiètent que le massacre perpétré par un islamophobe donne une mauvaise image de l’islamophobie.

      Face aux 40 morts de Christchurch, les télé-islamophobes ne désarment pas
      https://www.arretsurimages.net/articles/face-aux-40-morts-de-christchurch-les-tele-islamophobes-ne-desarment

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1106851251306811392/pu/vid/640x360/lxvwcd397Lpmp8WJ.mp4

      Caroline Fourest sur Twitter (via @mona) :
      https://twitter.com/carolinefourest/status/1106509831026999298

      Un terroriste d’extrême droite qui croit au « grand remplacement » n’est pas juste « islamophobe », il n’a pas peur de l’Islam. Il est RACISTE, anti-Musulmans. Il voit tous les Musulmans, et non leur religion, comme une menace. Mal nommer, c’est minimiser. #ChristchurchShooting

      Renaud Camus sur Twitter :
      https://twitter.com/renaudcamus/status/1106870609168994304

      L’attentat de Christ Church est d’abord atroce et criminel, c’est un monstrueux forfait. Très accessoirement, il est aussi imbécile, puisqu’il dessert gravement la cause que (peut-être) il prétend servir, la lutte contre le remplacisme global, crime contre l’humanité du XXIe s.

    • Soyons précis avec Jean-Yves Camus : Breivik citait Finkielkraut et l’Eurabia, le nouveau taré titre « Le grand remplacement », mais ça n’a rien à voir.
      https://www.ladepeche.fr/2019/03/16/on-retrouve-lhypothese-dune-riposte-aux-attaques-islamistes-selon-jean-yve

      Le tueur fait référence à une théorie élaborée par le Français Renaud Camus intitulée le « grand remplacement ». Est-ce une référence pour les extrêmes droites radicales ?

      C’est une théorie en vogue, mais Camus, qui a formulé la théorie du grand remplacement, n’est pas sur la même ligne que le tueur. Quel que soit le caractère contestable des idées de Renaud Camus, il n’a jamais prôné la violence, il ne fait pas référence au nazisme et ne se présente pas comme fasciste. Il est souverainiste, anti-immigration et proche du Siel (Souveraineté Identité et Libertés, extrême droite, NDLR). La théorie du grand remplacement a « fait sa vie » et est arrivée dans les mains de gens pour qui l’action politique est devenue insuffisante et qui ont basculé dans la violence.

    • 24h Pujadas sur Twitter : Guillaume Tabard « joue à de la comptabilité »
      https://twitter.com/24hpujadas/status/1106606907723264005
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1106606702189776897/pu/vid/640x360/L3JsLBliVVfRoNa-.mp4?tag=8

      « On a vécu en France un terrorisme islamiste assez meurtrier, si on veut jouer à de la comptabilité, on n’est pas encore dans l’équilibre. Il ne faut pas s’aventurer sur le terrain du match retour » @GTabard @Le_Figaro

    • Remarquez bien, dans le genre « meurtrier », ce matin je lisais ça : https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/attentats-a-christchurch/attentat-en-nouvelle-zelande-ou-que-j-aille-les-envahisseurs-etaient-la

      Son parcours de radicalisation

      Le tireur décrit les raisons de sa radicalisation en évoquant l’attentat de Stockholm (Suède) en 2017 et sa déception lorsqu’Emmanuel Macron l’emporte face à Marine Le Pen. Mais ce qui le décide à commettre cette attaque, ce sont ses impressions lors d’un voyage en France : "Le déclic final fut l’observation de l’état des villes et villages français. Où que j’aille, les envahisseurs étaient là."

      Charles Martel, sors de ce corps !

      Les médias français ne feraient-ils pas preuve d’une certaine #complaisance vis à vis de la radicalisation d’extrême-droite, des théories du grand remplacement et du suprématisme blanc ? (C’est une question que je n’arrête pas de me poser).

      Vous avez aimé la lepénisation des esprits. Alors passez sans plus attendre à la trumpisation. ---> Trump again punts on white supremacy after New Zealand attacks - CNNPolitics
      https://edition.cnn.com/2019/03/16/politics/donald-trump-new-zealand-white-supremacy-muslims

    • Mais aussi Géraldine Woessner sur Twitter (repéré par @le_bougnoulosophe) – attention, attrape un sac à vomi avant de te lancer :
      https://twitter.com/GeWoessner/status/1107071339016392704

      C’est insupportable. Si les mots on un sens, celui de « théorie » du grand remplacement est particulièrement mal choisi. Petit thread à l’attention des apprentis-combattants de la droite-extrême et des populismes.

      La « théorie du Grand Remplacement » n’est PAS une « théorie » : c’est une PEUR, qui s’appuie sur des éléments concrets, que nous fournissent les pays qui, contrairement à la France, tiennent des statistiques ethniques....

      Le « remplacement » de populations n’a rien de fantasmatique : il est advenu dans maintes villes des USA ou du Canada, où les Latinos sont maintenant majoritaires, et nos grands médias s’en sont fait l’écho : https://t.co/OjbJKtLHgB

      Ce n’est pas un mal : c’est un FAIT. Dicté par la science démographique, avec lequel il faut composer. Il explique en partie l’élection de Donald Trump. Parfois, on sait l’affronter avec sang-froid et pragmatisme. On en débat ouvertement. On discute des politiques à conduire...

      Le fait que des extrêmes aient repris ce concept n’y change rien : JE ne crois PAS qu’un pouvoir « remplaciste » œuvre pour m’imposer un ordre « mondialiste ». Je ne crois PAS à la supériorité d’une race sur une autre. Ma si la pression démographique m’inquiète… #CestGraveDocteur ?

      En France, on ne débat PAS. RIEN. On préfère NIER les taux de natalité plus élevés de populations allogènes, au motif que la République, très forte, serait capable d’intégrer chacun dans son grand creuset laïc et républicain...

      Tant pis si ça ne marche pas.
      On fera semblant que si.
      Et ceux qui ont "peur", parce qu’ils voient les populations changer autour d’eux, qu’ils doutent de la volonté de l’ État d’imposer ses standards, seront vilipendés.
      Votre peur ? « Un fantasme. Une théorie ».

      Cet argumentaire, en plus d’être absurde, est d’une violence inouïe.
      UN sentiment, par définition, ne peut être une « théorie. » Si autant de gens, en France, en GB, en Allemagne, en Hongrie… Sentent leur « identité culturelle » menacée et le disent, QUI sommes-nous...

      ...pour décréter que leur ressenti ne vaut rien ? Ne devrions-nous pas, plutôt, entendre leurs craintes et tâcher d’y répondre ?
      Si nous sommes sûrs que ce risque de « grand Remplacement » est un fantasme, ne devons-nous pas apaiser aves des études basées sur des données fiables ?

      Nous sommes tellement habitués à contempler l’UE marcher sur la tête et s’autodétruire, que nous ne songeons même plus à exiger d’elle qu’elle se dote des instruments de sa survie. Des outils, une recherche, une prospective intelligentes. Des instruments statistiques signifiants.

      A défaut, et vu le niveau du débat, marqué de haines, de rancunes, d’amalgames, je redoute que tout cela finisse dans un bain de sang... Je pèse mes mots.
      Il n’est jamais trop tard pour s’ausculter, pour faire Nation. Je veux savoir QUI sont mes frères...

      Ce qu’ils pensent, ce qu’ils croient, ce qu’ils espèrent.
      Des statistiques ethniques me donneraient l’occasion de partager leurs vues. De comprendre. De connaître.
      Leur absence est un voile, une insulte à l’avenir, terreau de l’outrance. Un blanc-seing pour tous les extrêmes.

      Si on a vraiment besoin d’arguments sur ces histoires d’allogènes qui nous remplacent avec leur taux de natalité de lapin sous Viagra, on a le thread de Jacques Caplat ici :
      https://twitter.com/nourrirlemonde/status/1107282903996743680

    • [ARCHIVE]

      Two sentenced to life imprisonment in hate media trial (2003)
      https://rsf.org/en/news/two-sentenced-life-imprisonment-hate-media-trial

      “We are pleased that this case has finally reached a conclusion despite countless procedural delays and obstacles,” Reporters Without Borders secretary-general Robert Ménard said. “This is the first time that journalists have been sentenced to life imprisonment for incitement to murder and violence in their reports,” he said.

      “We hope these sentences are seen as a warning to the many journalists in Africa and elsewhere who also stir up hate in their writing,” Ménard added. “Even if no country is today in a situation comparable to Rwanda’s at the time of the genocide, these sentences should serve as a call to order to all the publications that constantly flout the most elementary rules of professional ethics and conduct.”

      en français:

      « Nous souhaitons que ces condamnations soient perçues comme un avertissement en direction de nombreux journalistes qui, en Afrique ou ailleurs, attisent, eux aussi, les haines par leurs écrits. Même si aucun pays ne connaît aujourd’hui une situation comparable à celle qui prévalait au moment du génocide rwandais, cette condamnation doit résonner comme un rappel à l’ordre pour toutes les rédactions qui bafouent quotidiennement les règles les plus élémentaires en matière d’éthique et de déontologie professionnelles », a ajouté Ménard.

      https://www.ifex.org/rwanda/2003/12/05/rsf_welcomes_life_sentences_against/fr

    • Hier soir, le Centre Anne Frank a choisi très curieusement de partager un lien vers un article du néoconservateur David Frum expliquant qu’il faut fermer les frontières, « sinon ce sont les fascistes qui le feront » :
      https://twitter.com/annefrankcenter/status/1107383900471521281

      We need compassion and deliberation in our approach to #immigration. #education #humanity ⁦⁦@davidfrum⁩

      avec en référencement cet article :
      https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2019/04/david-frum-how-much-immigration-is-too-much/583252

      If Liberals Won’t Enforce Borders, Fascists Will - We need to make hard decisions now about what will truly benefit current and future Americans - David Frum

      Énorme retour de manivelle, le centre publiait ensuite une série de 10 messages pour tenter d’expliquer qu’il s’agissait seulement d’ouvrir un dialogue. Mais le timing d’un tel référencement (« fermer les frontières sinon les fascistes s’en chargeront », au lendemain du massacre en Nouvelle Zélande) n’est pas expliqué.

      EDIT. Finalement tweet retiré, avec un message posté à la place :
      https://docs.wixstatic.com/ugd/7279dd_c6e89ff1f5f74d269aab5418f1c657e7.pdf
      (et toujours pas d’explication sur le timing d’un tel sujet).

    • Le grand remplacement est en marche et l’absence de LBD est responsable du saccage des Champs-Elysées
      https://www.telerama.fr/television/le-grand-remplacement-est-en-marche-et-labsence-de-lbd-est-responsable-du-s

      Nathalie Saint-Cricq salue une Marine Le Pen “consensuelle”, David Pujadas laisse libre court à Robert Ménard pour soutenir la théorie du grand remplacement, un expert de BFMTV estime que les LBD sont trop dangereux pour les employer ailleurs que “dans les banlieues”… Nous sommes en France, en 2019. Bienvenue à la télé.

  • Regardez le bouleversant documentaire “Daraya, la bibliothèque sous les bombes” - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/regardez-le-bouleversant-documentaire-daraya,-la-bibliotheque-sous-les-bomb


    (j’entends en ce moment Delphine Minoui sur FC)

    Un autre film sur la #Syrie est possible. La preuve par #Daraya, la #bibliothèque sous les bombes, épopée sensible de trois jeunes hommes qui vont exhumer des milliers de livres des décombres des immeubles de leur ville bombardée par l’armée syrienne, pour les rassembler dans une #bibliothèque_clandestine. A travers eux on assiste à l’éveil d’une génération de jeunes #activistes pacifiques qui prend conscience de la puissance des mots et du pouvoir des #livres.

    Inspiré de l’ouvrage Les Passeurs de livres de Daraya (Seuil), de #Delphine_Minoui, grand reporter et Prix Albert Londres, et coréalisé par le talentueux Bruno Joucla, ce film fait un bien fou. Le duo a l’intelligence de s’effacer derrière les personnages du #film et de le concevoir comme s’il était le leur. On entre de plain-pied dans leur vie, on a peur pour eux, on est heureux avec eux, on partage leurs craintes et leurs espoirs, on les suit dans leur exil. Pas de fioritures dans la réalisation, pas de cadrage pour faire beau ou faire sens, la vie simplement racontée comme le journal intime de jeunes gens ordinaires écrivant une histoire extraordinaire. Et si l’utopie révolutionnaire collective échoue pour laisser place à une reconstruction plus individuelle, restent une amitié indéfectible et une morale en forme d’espoir : si les livres ne peuvent pas stopper les bombes, ils peuvent aider à rester humain. C’est déjà beaucoup.

    • le propre lien :

      https://www.telerama.fr/divers/clement-rosset,100844.php

      #Clément_Rosset, l’auteur du Réel et son double (1976), est décédé, huit ans après avoir cru mourir dans une crique de Majorque, épisode qu’il avait raconté dans Récit d’un noyé. Né en 1939 à Carteret en Normandie, le #philosophe, qui enseigna à la faculté de Nice entre 1967 et 1998, fin connaisseur de Schopenhauer et de Nietzsche, n’aura cessé de défendre un réalisme sans concession, décapant, mordant. Un réalisme rivé au sol du réel, et traqueur de tous les masques, illusions, doubles que l’homme s’invente pour échapper à cette insoutenable réalité, toujours trop idiote ou trop cruelle. En 2013, Clément #Rosset, féru de littérature, de cinéma, de bande dessinée et de musique, était notre invité à l’occasion d’un numéro double consacré au… mensonge. Voici cet entretien.

      [...]

      Que cachent ces masques ?

      Si, comme la vérité, le mensonge n’avait qu’un visage, nous serions en meilleurs termes avec lui, note encore #Montaigne. Or, il existe une multiplicité de mensonges, affichant des facettes logiques et psychologiques très différentes. Dans son acception la plus simple, le mensonge est un déni de la vérité, de la réalité. Il nie ce qui est, ou affirme ce qui n’est pas. Un homme a tué, mais soutient qu’il n’a pas tué. Ainsi #Raskolnikov, dans Crime et châtiment, dira au juge d’instruction Porphyre qu’il n’a pas assassiné la vieille usurière. Il avance le faux, alors qu’il sait le vrai qu’il choisit de dissimuler. Mais, à partir du moment où le mensonge est enclenché, la vérité peut éclater à tout instant. Le menteur prend ainsi toujours le risque d’être démasqué, même si la fausse version a quelquefois la puissance d’instiller le doute, et d’encombrer les cours d’assises pendant de longues années. Le mensonge se révèle souvent plus plausible, plus vraisemblable que la réalité, parfois si rocambolesque qu’elle en devient peu crédible.

      Comment le mensonge parvient-il à s’imposer ?

      Toute sa force consiste à singer la vérité, à en prendre les couleurs. Le mensonge est un caméléon qui doit avoir l’apparence du vrai ; il doit pouvoir être cru, sans quoi il perd sa raison d’être. Et, pour être cru, il doit être consolidé par d’autres boniments. Le mensonge s’accompagne donc toujours d’une volonté de tromper. Celui qui énonce une proposition contraire à la vérité, sans vouloir tromper autrui, mais juste parce qu’il se trompe lui-même, est dans l’erreur, et non dans le mensonge. Le menteur, lui, est un charlatan, un spécialiste du faux qui, mieux que quiconque, sait reconnaître le vrai au premier coup d’oeil. Le menteur est au fait de la vérité, et c’est là tout le paradoxe du #mensonge.

      [...]

      #philosophie

  • Luc Ferry, philosophe de la #répression - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/luc-ferry,-philosophe-de-la-repression,n6127909.php

    « Un autre élément a effrayé Christophe Castaner et le gouvernement, assure Jean-Michel Aphatie. Le 17 novembre, il y a eu des scènes de fraternisation et de sympathie entre policiers et Gilets jaunes. On ne peut pas imaginer que, dans la République, la police soit du côté des manifestants. » Ce ne serait pas très républicain. « Parce que, dans ce cas, le pouvoir, il est par terre, analyse l’éditorialiste. La police est de le dernier rempart du pouvoir. » Non, vraiment ? Jean-Michel Aphatie a très mal tourné, il reprend à son compte les délires de l’ultra-gauche.

  • Accros aux smartphones : six lanceurs d’alerte à écouter de toute urgence - Médias / Net - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/medias/accros-aux-smartphones-six-lanceurs-dalerte-a-ecouter-de-toute-urgence,n591

    “L’abus de smartphone rend-il idiot ?” est la question posée en “une” de “Télérama” cette semaine. Aux Etats-Unis, les lanceurs d’alerte issus de la Silicon Valley cherchent la meilleure façon de répondre à cette question. Et insistent sur le même message : face aux écrans, nous sommes tous vulnérables.

    En 2016, un ingénieur et designer de Google, Tristan Harris (31 ans à l’époque), décide de partager dans un serveur interne une longue note exprimant ses doutes à propos du travail mené par l’équipe qu’il dirige (et plus largement l’entreprise qui l’emploie). Spécialiste de l’ergonomie des alertes et notifications (ces signaux qui nous suivent partout depuis que nos téléphones portables sont devenus de ordinateurs mobiles), Harris considère que Google va désormais trop loin dans « la guerre à l’attention ».

    « Chers collègues (...) aider les gens à gérer leurs messageries, leurs sources d’info, très bien. Mais tout faire pour agripper leur attention en permanence, est-ce bien éthique ? » En 24 heures, sa note fait le tour de l’entreprise ; beaucoup chez Google pensent comme lui mais n’osent le dire… Depuis, Tristan Harris a fait beaucoup de choses. Il a démissionné. A donné une interview qui a marqué les esprits – pour l’émission 60 minutes en avril 2017 –, y comparant le rapport de millions d’utilisateurs à leur smartphone à celui des joueurs de casino face aux machines à sous et n’hésitant pas à parler de « brain hacking ».

    Puis il a lancé un groupe d’actions, The Center for Humane Technology, basé à San Francisco, dans le but d’alerter le grand public aux risques d’addiction aux écrans. Un combat porté par de plus en plus de voix aux Etats-Unis, parmi lesquels les six lanceurs d’alerte ici présentés.

    #Economie_attention #Ecologie_attention #Nudge #Smartphone

  • Partout, tout le temps : tous accros à nos smartphones ? - Le monde bouge - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/monde/partout,-tout-le-temps-tous-accros-a-nos-smartphones,n5908086.php

    Programmé pour capturer sans relâche notre attention, le téléphone connecté a bouleversé notre rapport au monde. Reportage à San Francisco, où des ingénieurs repentis tentent de lutter contre les addictions au tout petit écran.

    Son enfance, Aza Raskin l’a passée au milieu des circuits intégrés et des microprocesseurs – à la maison, il y en avait partout, dans le salon, le garage, la cuisine. La famille habite au sud de San Francisco, dans la Silicon Valley. Lorsque Aza vient au monde, en 1984, la réputation et la fortune de son père sont déjà faites : cinq ans plus tôt, Jef Raskin, ingénieur au sein d’une petite entreprise nommée Apple, a inventé rien de moins que l’ordinateur du futur, le Macintosh. « J’ai toujours entendu mon père dire que l’informatique, c’était la porte d’entrée vers une civilisation nouvelle, un gigantesque potentiel de bienfaits pour l’humanité, sourit l’ingénieur de 34 ans dans son lumineux bureau de Berkeley. Jef était quelqu’un d’enthousiaste, bondissant d’une idée à l’autre. Il se fichait d’avoir marqué l’histoire de l’ordinateur, il ne pensait qu’à l’avenir et à sa prochaine trouvaille. »
    Aza raskin, inventeur du “scroll” et repenti du Web

    Raskin junior est un pur produit de la Silicon Valley et du déterminisme social. A 10 ans, il maîtrise plusieurs langages informatiques. A 13, il crée des logiciels. A 22, multidiplômé, il entre chez Mozilla, qui s’apprête à lancer le système d’exploitation Firefox. « Je suis devenu “creative director”, c’est-à-dire le patron des designers, les gens qui vous donnent envie de cliquer sans réfléchir. J’ai fait ce travail avec passion, jus­qu’au moment où j’ai commencé à m’interroger sur la toute-puissance des outils à notre disposition. Sur le Web, le design est discret, mais c’est une arme de persuasion terriblement efficace : on peut vite rendre les gens passifs et dépendants. A un moment, je me suis dit que des jeunes geeks comme moi, majoritairement blancs et travaillant tous en Californie, avaient hérité d’un pouvoir démesuré et dangereux. Tout l’inverse des valeurs progressistes et partageuses inculquées par mon père. »

    #Economie_attention #Ecologie_attention #Nudge

  • Oxfam s’est trompé, les inégalités sont un bienfait pour l’humanité - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/oxfam-sest-trompe,-les-inegalites-sont-un-bienfait-pour-lhumanite,n6102388.

    Lundi dernier, les meilleurs économistes de LCI et de BFMTV décryptaient les rapports publiés par Oxfam et Attac, deux officines d’extrême gauche notoirement altermondialistes et anticapitalistes. Ils en ont brillamment démontré l’inanité. Car l’extrême fortune des plus riches milliardaires est naturellement proportionnelle à leur incommensurable génie. En outre, elle bénéficie à (presque) toute l’humanité.

  • Scandale des invendus : Amazon aurait détruit trois millions de produits en France en 2018
    https://www.telerama.fr/television/scandale-des-invendus-amazon-aurait-detruit-trois-millions-de-produits-en-f

    Détruire plutôt que de stocker ou réparer : c’est la logique de la firme américaine qui, en toute légalité, contraint ses vendeurs à se débarrasser de leurs invendus. Une aberration écologique expliquée dans le magazine “Capital”, dimanche 13 janvier sur M6 et dénoncée par l’ONG Les Amis de la Terre. Plus de 3 millions de machines à café, d’écrans plats, de livres ou de jouets, neufs pour la plupart, ou avec de légers défauts : telle est la masse d’articles que le géant de la distribution Amazon détruit (...)

    #Amazon #écologie

    • C’est aussi ce que font 99% des distributeurs, magasin, super marchés, hyper marchés.
      Emballage abimé, le produit à la casse.

      Une exception, les machines à laver, qui elles sont soldées lorsqu’elles ont une rayure sur le coté, par exemple.
      Dernièrement, apparition de magasin de déstockage, soit disant, mais je ne pense pas qu’elles vendent ce genre de produits.
      Dans ma région, les soldeurs de produits de ce genre on disparu, me semble t’il (Wacrenier).