Pour Yuval Harari « ce que les enfants apprennent aujourd’hui sera inutile en 2050 »
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je poste ça là juste pour alimenter le débat en cours sur seenthis. Comme certaines et certains l’ont déjà xprimé, je trouve aussi que dire que l’apprentissage d’aujourd’hui sera inutile est très dangereux dans la mesure où cette expression trop rapide fait fi de la formation initiale, fondamentale : penser, écrire, lire, analysr, rechercher, compter, décrire, déconstruire, comprendre, etc.
L’historien Yuval Noah Harari fait partie des rares intellectuels à s’adonner sérieusement à l’exercice de la prospective. De larges extraits de son nouvel ouvrage, 21 leçons pour le XXIe siècle, ont été publiés dans l’édition britannique du magazine Wired. Et si l’auteur fait preuve de l’optimisime qui le caractérise, il enjoint l’humanité à prendre des décisions fortes, notamment en termes d’éducation, si elle veut s’adapter aux bouleversements en cours.
Il avait résumé l’histoire de l’humanité en quelques pages dans Sapiens, une brève histoire de l’humanité, en 2011. Puis s’était attaqué aux années à venir dans Homo Deus : Une brève histoire de l’avenir (2017). Dans son nouvel ouvrage, 21 leçons pour le XXIe siècle, qui paraîtra à la rentrée, Yuval Noah Harari s’attache à se projeter en 2050.
Notre espèce « fait face à des révolutions sans précédents »
Dans de larges extraits publiés dans l’édition britannique de Wired, le professeur d’histoire à l’université hébraïque de Jérusalem s’attache à répondre à la question de savoir comment éduquer nos enfants à une époque où le futur est de plus en plus incertain.
Apprendre dans un monde en mutation
Dans Sapiens, Yuval Harari insistait sur les histoires que l’humanité aime à se raconter, et sur la manière dont au fil du temps ces mythes (l’argent, la propriété…) s’inscrivent dans nos usages et dans nos codes juridiques. Aujourd’hui, notre espèce « fait face à des révolutions sans précédents », pose d’emblée l’historien. « Nos vieilles histoires s’effondrent et aucune nouvelle histoire n’a jusqu’ici émergé pour les remplacer ».
La question centrale de son nouvel ouvrage est ainsi de savoir ce que l’on doit apprendre à un enfant né en 2018 pour se dépatouiller dans un monde en perpétuelle mutation, et dont l’avenir sera marqué par « la technologie qui nous permettra de concevoir corps, cerveaux et esprits ». La seule certitude de l’historien ? « Nous ne pouvons plus être certains de rien. »