• Youcef Atal, footballeur de l’OGC Nice, sera jugé le 18 décembre pour provocation à la haine
    https://www.lemonde.fr/football/article/2023/11/24/le-footballeur-youcef-atal-place-en-garde-a-vue-dans-le-cadre-d-une-enquete-

    Mahmoud Al Hasanat, l’auteur de la vidéo qui vaut des ennuis à ce footballeur, a 5 millions d’abonnés sur Youtube et plus de 6 millions sur Facebook (https://ar.wikipedia.org/wiki/%D9%85%D8%AD%D9%85%D9%88%D8%AF_%D8%A7%D9%84%D8%AD%D8%B3%D9%86%D8%A7%D8). Tu m’étonnes que les prisons françaises débordent !

    (Rappeler à Darmanin d’interdire les sites antisémites.)

    Le joueur de l’OGC Nice Youcef Atal, sera jugé le 18 décembre pour provocation à la haine à raison de la religion, après une publication liée au conflit entre Israël et le Hamas, a annoncé vendredi 24 novembre le parquet de Nice.

    Placé en garde à vue jeudi, selon les informations du quotidien Nice-Matin, le défenseur international algérien de 27 ans a été déféré au parquet vendredi et convoqué devant le tribunal correctionnel de Nice. Dans l’attente du jugement, il a été placé sous contrôle judiciaire avec une caution de 80 000 euros et interdiction de quitter le territoire national, sauf pour des motifs liés à son activité de footballeur professionnel.

  • Ligue des champions : Ajax et Tottenham, clubs juifs malgré eux
    https://www.lemonde.fr/football/article/2019/05/08/ligue-des-champions-ajax-et-tottenham-clubs-juifs-malgre-eux_5459596_1616938

    Les « Super Joden » (super-juifs) contre la « Yid Army » (l’armée des Youpins). Ou l’histoire juive de deux clubs juifs malgré eux. Celle de l’Ajax Amsterdam et de Tottenham, qui se retrouvent mercredi en demi-finales de la Ligue des champions. Deux clubs qui cultivent la même idée du beau jeu sur le terrain, mais aussi une identité juive portée en tribunes par leurs supporteurs. Une identité commune qui s’est forgée dans les années 1970 avec la montée du hooliganisme et la structuration des premiers groupes ultras, mais qui trouve des racines bien plus profondes, accompagnant l’histoire des communautés juives à Londres et à Amsterdam.

    Comme lors du match aller, en Angleterre, il ne sera donc pas étonnant de voir dans la Johann Cruyff Arena des drapeaux israéliens, de croiser des fans arborant fièrement un tatouage représentant l’étoile de David, ou d’entendre des « Qui ne saute pas n’est pas juif ! » Les supporteurs des deux clubs entretiennent ce symbolisme bien qu’ils n’aient, dans leur grande majorité, aucun lien avec le judaïsme, et qu’ils peineraient, pour la plupart, à placer Tel-Aviv sur une carte.

    « Tottenham et l’Ajax sont deux clubs non juifs, mais installés dans des quartiers qui comptaient de nombreux juifs, explique au Monde Simon Kupper, correspondant du Financial Times à Paris et auteur d’Ajax, the Dutch, the War, un ouvrage qui retrace l’histoire du club d’Amsterdam. Les juifs ont utilisé ces clubs pour s’intégrer dans la société. Etre fan de Tottenham ou de l’Ajax était aussi une manière de devenir londonien ou amstellodamois. »

    (...)

    Les chants à la gloire du Hamas ont remplacé le bruit des chambres à gaz

    Aux Pays-Bas, les supporteurs de Feyenord et du PSV Eindhoven notamment, les principaux rivaux de l’Ajax, se mettent à entonner de longs sifflements – « sssssssss », en référence au bruit du gaz dans les camps d’extermination. En réaction, les membres du F-side, principal groupe ultra de l’Ajax Amsterdam, fondé en 1976, se bardent de symboles juifs. Les chants à la gloire du Hamas ont remplacé le bruit des chambres à gaz, mais le problème demeure.

    Face à la recrudescence d’insultes antisémites, les dirigeants des deux clubs souhaitent effacer, ou du moins gommer, l’identité juive affichée par leurs supporteurs. En 2005, le président de l’Ajax, John Jaakke, tente bien de bannir cette étiquette de « club juif », dans le but de « ne plus donner de prétexte » aux injures antisémites. « Notre situation est paradoxale, soulignait alors un communiqué. Nous sommes un prétendu club juif mais, dans la plupart des cas, nos supporteurs juifs hésitent à assister à nos matchs à domicile – ne parlons pas de ceux à l’extérieur – à cause des réactions blessantes des fans de nos adversaires. Il faut mettre fin à ce paradoxe. »

    Mais cette initiative a été très mal reçue par les fans de l’Ajax. « Nos supporteurs adorent cette identité, laissons-la leur », déclarait au Monde en 2005, Salo Muller, l’ancien kiné du club. « Plutôt que de leur demander de changer leurs drapeaux et leurs chansons, il ferait mieux d’inviter les présidents des clubs dont les fans poussent des cris antisémites à agir. »

    Du côté de Tottenham, « la position du club est aussi floue que celle des Anglais sur le Brexit », s’amuse Anthony Clavane, qui estime toutefois « que les dirigeants ne souhaitent pas rentrer en conflit avec leurs supporteurs sur cette question. » Ils ont toutefois lancé une consultation en 2014 auprès de leurs supporteurs sur l’emploi du pudiquement nommé « Y- word ». Résultat sans appel : 74 % des répondants, juifs comme non-juifs, n’estiment pas ce terme offensant et avalisent son utilisation. Ils ne s’en priveront pas à la Johann Cruyff d’Amsterdam face à leurs « frères » de l’Ajax.

    Maxime Goldbaum

    #foot #israël
    Un article du Monde n’est pas derrière un #paywall !...

  • Football : la moitié des clubs anglais n’a plus besoin du public pour générer des profits
    https://www.lemonde.fr/football/article/2018/08/14/football-la-moitie-des-clubs-n-a-plus-besoin-du-public-pour-generer-des-prof

    La moitié des clubs de Premier League peuvent jouer dans un stade vide et réaliser quand même des profits, a révélé mardi une étude de la BBC fondée sur les chiffres de la saison 2016-2017.

    En raison des droits de diffusion record (9,3 milliards d’euros sur la période 2016-2019), les recettes aux guichets ont représenté seulement un cinquième des revenus la saison passée. La grande majorité des clubs anglais peuvent donc « se passer de leur public pour générer des bénéfices », estime Bob Wilson, spécialiste de l’économie du football.

    A dire vrai, avec les jeux vidéos on peut même se passer des joueurs et du ballon...