Un pour tous – en aparté

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  • Texte interessant mais pas du tout dans le sens communément admis...

    #panier_de_crabes

    Un pour tous
    https://leonardvincent.net/2018/08/15/un-pour-tous

    Le conflit qui saccage actuellement ma vie quotidienne, et celle de gens qui me sont chers, me donne, en marge, l’occasion de dire deux ou trois choses un peu académiques, mais qui me semblent remettre le bâton droit en le tordant dans l’autre sens, comme le disait notre bon maître Lénine. Je passe pudiquement sur les accusations de racisme, d’arrogance coloniale et de virilisme dont on m’a gratifié, avec mes amis. Les saletés ne salissent que les bouches qui les prononcent. Ma vie entière témoigne pour moi.

    Je veux parler d’un propos minoritaire, présent dans le communiqué que nous, plusieurs journalistes du Média et moi-même, avons publié hier, après d’interminables et pénibles semaines d’humiliation silencieuse. Ce propos concerne la revendication par certains de l’identité de « racisé », qui fait fureur ces derniers temps dans les centres urbains éduqués, en gros.

    Cette façon de regarder l’humanité est littéralement odieuse, puisqu’elle englue chacun dans une identité qui le dépasse.

    J’écris vite, je vais être bref. La dénonciation de ce terme n’est absolument pas, comme on feint de nous le faire dire, une négation du cancer du racisme dans la société ou une minimisation de la douleur de ceux qui en souffrent. Au contraire. Cette dénonciation est, pour nous, une mise en garde grave, sérieuse, inquiète contre l’enfermement des esprits dans l’idée que les citoyens sont radicalement séparés, et identifiés, par leur prétendue appartenance à un genre particulier de l’humanité, la couleur de leur peau, leur ascendance singulière ou autre chose encore. Or, cette manière de voir masque le fond du grave problème des discriminations ignobles, de l’inégalité vécue, des chaînes de l’oppression mentale : le système d’exploitation des classes, pour le dire clairement.

    • J’ai entendu une universitaire dire qu’elle preferait le mot « racialisé » que « racisé » car racialisé integre l’idée d’etre « racisé » par d"autres que soi.

      Sinon pour le texte c’est toujours ce truc ridicule de la priorité des luttes. Voici un homme blanc qui écrit au masculin et qui nous explique que l’important dans l’univers c’est son calendrier d’homme blanc.

      Il me fait pensé à un jeune bourgeois blanc qui lutte serieusement et vigoureusement contre les discriminations faite aux gauchers parcequ’il est gaucher. Comme Leonard vincent il veut que les gens arretent de faire ce qu’ils font et s’occupe de ses graves problèmes de gauchers. Non pas que la lutte des classes soit un problème mineur mais la manière virilo-colonialiste de Leonard Vincent de l’aborder en fait un truc ridicule, égoïste et minable comme ce bourgeois gaucher et sa cause.