Mohamed Adjou | Facebook

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  • 30 « sanafirs » de la théocratie républicaine – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/08/17/30-sanafirs-de-la-theocratie-republicaine

    30 parti(cule)s élémentaires sur les 60 hizb que compte l’ineffable « paysage politique » algérien se sont rencontrés non pas pour expliquer leurs programmes- ils n’en ont pas- ni pour critiquer la gestion du pays qu’on suppose exercée par 2 partis appelés « majoritaires » mais qui n’ont eux aussi qu’un seul programme appelé lui, à juste titre « allégeance aveugle »…

    Ces 30 « sanafirs » de la théocratie républicaine se sont rencontrés de manière spontanée (comme les « marches de soutien » de même nom) pour lever un peu plus le voile sur cette allégeance.

    Qu’est ce qui les a fait courir maintenant, alors qu’il reste une bonne période à traverser avant l’élection présidentielle, précisément 9 mois de gestation avant que l’Algérie n’accouche d’un nouveau président ou qu’elle ne succombe à l’impossibilité de cet enfantement à haut risque ?

    L’allégeance inconditionnelle à Bouteflika et l’appel insistant qu’ils lui lancent pour annoncer sa candidature afin d’assurer « la continuité » ne sont en vérité qu’un leurre…

    Ces partis et leur géniteur FLN comme leur grand frère RND savent que le Président était déjà incapable d’assumer ses lourdes responsabilités depuis le 4e mandat et qu’il est illusoire de le croire capable de faire un autre mandat et criminel de ne pas tenir compte de son impotence…

    Sachant pertinemment celà, on doit chercher autre chose dans cet faux appel trop véhément pour être sincère de reconduction illusoire de M. Bouteflika Abdelaziz, et trouver un autre sens au terme « continuité » qui est réitéré à chaque fois pour justifier cette prise de position totalement illogique et irréaliste.

    En réalité, ce « soutien » est trop parfaitement orchestré pour qu’il n’y ait pas derrière sa manifestation une force qui l’a orchestré… il insiste trop sur la continuité pour ne pas faire comprendre un sens caché à ce terme qui, en réalité, veut dire que la fin de Abdelaziz ne doit pas être la fin du bouteflikisme…

    Ould Abbas a commis le lapsus révélateur et un des lillupitiens l’a dit : » nous souhaitons la candidature de Abdelaziz Bouteflika ou… de la personne qu’il désignera pour lui succéder »…

    Voilà le « beit el qacid » !…

    Il reste à savoir qui sera désigné par le président (ou qui se fera désigner) afin d’assurer la continuité du bouteflikisme sans Abdelaziz… et il ne faut sortir ni de St Cyr ni de l’Académie interarmes de Cherchell pour deviner de qui il s’agit au plan A… (parce qu’il y’a un plan B)…

    La machine à faire les présidents étant programmée, il lui faut juste les essais de mise en route et les dernières retouches pour éviter tout imprévu et quand on sera assuré de sa fiabilité, on dévoilera le nom du génie que la machine électorale fera sortir de l’urne…

    Et alors la machine s’emballera et rien ne l’arrêtera !…                                                                                                                                                            Source : https://web.facebook.com/mohamed.adjou?fref=nf&__tn__=m-R