Le gouvernement allemand place le Parti de l’égalité socialiste sur une liste de surveillance de groupes subversifs

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    https://www.wsws.org/fr/articles/2018/08/18/seqi-a18.html

    Le mois dernier, l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV), l’agence de renseignement allemande, a ajouté le Parti de l’égalité socialiste à sa liste des « partis extrémistes de gauche » soumise au contrôle de l’État dans son « rapport annuel de protection constitutionnelle ». C’est une attaque politique calculée contre le Sozialistische Gleichheitspartei (Parti de l’égalité socialiste – SGP).

    Les années précédentes, le rapport annuel ne mentionnait pas le SGP. Maintenant, il apparaît deux fois comme l’un des trois « partis extrémistes de gauche » et comme « objet d’observation » devant être surveillé par les services secrets.

    La surveillance par les services secrets implique des restrictions massives sur les droits démocratiques fondamentaux et est un précurseur à une éventuelle interdiction. Le SGP et ses membres doivent assumer qu’ils sont surveillés, que leurs communications sont interceptées et qu’ils sont espionnés par des moyens secrets. Ils sont considérés comme des « ennemis de la Constitution » et peuvent s’attendre à être harcelés en ce qui concerne les élections, les apparitions publiques, la location de salles ou la recherche d’un emploi.

    Par exemple, le RCDS, l’organisation étudiante des partis démocrates chrétiens (Union chrétienne-démocrate et Union chrétienne sociale), exige que les organisations et leurs membres soumis à la surveillance des services secrets soient exclus des universités.

    Les services secrets n’ont pas accusé le SGP de violer une loi ou de se livrer à des activités violentes. Elle confirme même explicitement que le SGP poursuit ses objectifs par des moyens légaux, à savoir qu’il « cherche à attirer l’attention du public sur ses idées politiques en participant à des élections et par des conférences ».